Merci pour vos commentaires, voici la suite du TR écrit
Jour 2 (13 octobre 2014) : Orlando – New Orleans – Vacherie – Lafayette: Belgian Waffles Unchained (part I) Nombre de miles parcourus : 548miles +168,5miles
A 5h40 mes petits yeux s'ouvrent tout seul comme des grands...youhou, je n'ai même pas trop souffert du jetlag ! Je prends mon PC sans faire de lumières pour ne pas réveiller Carole-la-marmotte, et je traîne un peu sur facebook, YouTube... A 6h, il est temps de se lever. La nuit fut courte mais qu'est-ce-qu'on a bien dormi dans ces lits ultra-moelleux.
On se prépare (sans trop défaire nos valises -elles ne seront pas défaites avant la croisière et encore-) ; et à 7h, le cœur lourd, on dit au revoir à notre chambre regrettée. Dommage qu'on n'ai pas eu plus de temps pour profiter de l'hôtel ! Notre vol est à 8h50. Quel plaisir -et facilité- de ne pas devoir se presser car on est déjà sur place !
Rapide check out (en fait, c'est juste dire le numéro de chambre et rendre la carte magnétique) puis on se retrouve au centre du terminal. Avec toutes nos valises (un sac boudin chacune, le mien faisant 19kilos, celui de Carole 22kg + un trolley chacune + un grand sac à main...on ne part jamais léger nous !
), on se dirige où on pense que se trouve le ticketing, soit on descend d'un étage. He ben , pas de chance, le bureau Southwest se trouve -évidemment- de l'autre côté de l'aéroport. C'est reparti à tirer ces valises sur de la moquette (grrrrr, je maudis cette moquette, quelle idée franchement!) jusqu'à l'autre bout de l'aéroport. Southwest ne pouvait pas se trouver du même côté que US Airways, non ein ça aurait été trop facile !
Pour redescendre vers le terminal (en fait non, on prend l'ascenseur pour descendre)
Terminal
Ah oui, je déblatère ma colère mais je ne vous ai toujours pas dit pourquoi on cherchait Southwest, la compagnie low cost américaine. Ben, pour prendre l'avion :out: . En fait, on a décidé que tant qu'on était dans le sud-est et comme j'en ai toujours rêvé, on allait faire un crochet par la Louisiane. Après moultes calculs, il s'est avéré qu'il était plus avantageux de prendre l'aller jusqu'à Orlando puis de reprendre un vol avec Southwest que de faire une multi-destination en reliant les deux villes en voiture (dans lequel cas on aurait dû dire bonjour au drop off de 500$...avec les frais jeunes conducteurs, ça commençait à faire beaucoup
). Donc ce matin, on ne sort toujours pas de l'aéroport (cela fait maintenant plus de 30heures qu'on est dans un aéroport) mais on reprend un 4ème vol pour la Nouvelle Orléans. J'aime bien prendre l'avion mais là ça commence à faire beaucoup de devoir se taper les valises, les contrôles, les espaces confinés, les démonstrations des hôtesses, les toilettes d'un mètre carré...
Heureusement qu'on est pas du tout phobique de l'avion car là, j'ai battu mon record de décollages en moins de 48heures (4, qui dit mieux?
)!
Revenons à nos moutons -de poussières de moquette-. Nous cherchons donc le comptoir Southwest . Ah tiens, le voilà ! Il y a une petite queue mais en 5minutes, on se retrouve au comptoir à faire notre check in toutes seules sur des machines (mais avec des employés à disposition pour les luggage tags et autres questions). En 10minutes on dit bye aux valises et on a nos boarding pass. Ca, c'est de l'efficacité. Et en plus avec le sourire des employés ! La compagnie est vraiment chouette car pour des prix très attractifs vous pouvez embarquer gratuitement deux valises de 23kilos, un sac cabine et un « personal item » (autant vous dire que c'est quasi un deuxième sac cabine). Une fois dans l'avion, on apprendra même qu'on a le Wifi gratuit pour regarder la télé en ligne (vive TLC) et le trajet (on n'est plus perdue dans le temps et l'espace, youhou!), et on a aussi une boisson offerte avec des mini pretzels ou cacahuètes. Seul bémol : pas de places numérotées et pourtant on embarque selon un certain groupe. Résultat : si vous vous retrouvez dans le dernier ou l'avant-dernier groupe à embarquer, dur de trouver une place à plusieurs vu que les personnes seules font ch*** leur monde en se plaçant « 1-personne-1 », bref en laissant la place du milieu libre.
Maintenant le check in fait, il faut d'abord passer le contrôle des passeports puis les contrôles tout courts. On se tape encore le scanner corporel. Et comme, dans l'agitation, j'avais oublié d'enlever mon PC j'aurais droit au test des produits chimiques dans mon sac et sur mes mains, deux pour le prix d'un ! Argh, j'ai toujours peur de perdre quelque chose lors des contrôles !
Mais on est déclarées « non-terroristes » alors on peut poursuivre notre route. Sauf que j'avais oublié que juste après les contrôles à Orlando MCO, il n'y a plus rien...sauf le monorail ! Prenons donc l'engin pour nous retrouvez dans un endroit plus acceuillant. Le soleil s'est levé entre-temps...bonjour et au revoir Orlando. On se retrouve en moins de temps qu'il ne faut dans le terminal pour s'asseoir confortablement . Il nous faut récupérer, toutes les agitations du matin m'ont mises en sueur. Comme on a un peu de temps avant le vol et qu'on est (oh miracle bis), à la première porte (122), on s'octroie un moment plaisir pour petit déjeuner : un bon Starbucks. Pour Carole se sera le petit Frappucino caramel et pour moi le petit Frappucino Chocolate Chip (4,64$).
Monorail
Harry, je te quitte...mais pas pour longtemps!
Terminal
Starbucks
Yum
Malgré le fait que je l'ai épelé, mon nom s'est transformé en Carlie (here's my number, so call me maybe)
On déguste nos Starbucks en papotant. Le voyage commence -encore plus- vraiment ! On se rend compte qu'en fait Southwest pratique ce que j'appelle « l'omnibus ». Un avion va à plusieurs destinations et les gens sortent à la leur. Pratique et économique façon de remplir les vols ! Par contre, ils doivent avoir une sacré bonne gestion des bagages. On est dans le groupe C14, comme ils appellent par lettre entre 1 et 30 puis entre 30 et 60, autant vous dire -bonjour, on est poisseuses- qu'on est dans le dernier groupe (pas entre 30-60 cette fois). Mais heureusement, on trouvera deux places à côté d'un pilote au fond de l'avion. Et il y a même de la place pour nos trolleys (d'un côté logique vous qu'on peut mettre deux sacs de 23kg -enfin, 50pounds- en soute gratuitement).
A 8h50, on s'envole. Le vol se passera bien. 1h45 de prévue et je pense qu'on a respecté l'horaire. On prendra un jus de pomme comme boisson et je regarderai sur mon PC avec le wifi limité des émissions sur TLC. A 9h20, heure locale...attendez, y a un bins là 8h50+1h45 n'est pas égale à 9h20, pour sûr !
On a voyagé dans le temps ?
Non, c'est narmol :non seulement on a été plus vite d'un quart d'heure (10h20 au lieu de 10h35) mais en plus du eastern time au central time et donc on retire une heure (en gros, on « gagne » une heure comme on aime bien le dire).
Notre avion Southwest
J'adore le logo de Southwest!
Vue de la Floride humide
Peanuts
Dish TV
Notre trajet
On arrive en Louisiane
On sort de l'avion alors que d'autres passagers restent pour la destination suivante (expérience assez bizarre ^^) et on se retrouve dans l'aéroport Louis Amstrong qui est plutôt bien sympathique. On se rend au Baggage Claim où on retrouve nos valises chéries et là, la peur nous envahit...on voit une énorme condensation sur les fenêtres de l'aéroport, condensation qui annonce pour sûr une grosse humidité et chaleur à l'extérieur ! Bref, on cherche les panneaux indiquant le Car Rental Centre. Tout nouveau, le centre de location de l'aéroport se situe maintenant à 5minutes à pieds du terminal sur un petit chemin aménagé. Pas besoin de l'épreuve « shuttle » pour s'y rendre mais par contre on a droit à l'épreuve « tirer ses valises en plein cagnard sous une chaleur ultra-humide alors qu'il est même pas 10h du matin » !
On arrive dans Car Rental Centre en nage -pour la deuxième fois de la journée, heureusement que nos déos fonctionnent bien
-. Pour nos premiers pas hors d'un aéroport depuis plus de 35heures, on a été servies !
De la condensation, noooon, c'est juste une idée!
Rampe ver le centre de location. Une petite voiture de golf est là pour les personnes à mobilité réduite.
Deux personnes devant moi chez Alamo, notre loueur. Malgré mes supplications, Carole m'abandonne dans la file pour aller pisser. Je dois avancer deux fois les valises toutes seules -imaginez le brol que c'est et ce dont je devais avoir l'air
-.
Je ne voulais pas affronter le loueur seule, ben il faudra bien car c'est à mon tour. J'avance à nouveau toutes les valises seules en deux fois et le loueur me regarde avec des yeux ronds. Je lui dis que non, non, tout n'est pas à moi mon « amie » est aux toilettes. « Amie » car je peux vous dire qu'à ce moment-là, je maudissais un peu Carole !
Bref, je lui donne la résa, mon permis belge (j'ai fait l'international pour 26euros -bonjour, les voleurs de l'administration communale
- qui ne m'aura servi à rien sauf à se plier et déchirer dans mon sac ; bien sûr il l'ont fait hors format portefeuille), ma carte de crédit. Il me demande une fois si on vous l'assurance 'road safe', je lui dis non et que j'ai déjà un GPS. Il me demande si on veut le plein, je dis non (le réservoir part plein et doit revenir plein). Puis, il me fait signer et mettre mes initiales là, là et là puis encore là...
Et pour finir, il m'indique qu'on a un upgrade gratuit comme je dois payer 75$ de supplément jeunes conducteurs (une belle embrouille des loueurs de voiture pour encore plus se remplir les poches). Chouette
Au lieu d'une compact, on a une mid-size. Ca a été facile pour finir, il n'a pas insisté (pas comme en 2012).
On monte ensuite au premier étage avec les ascenseurs et tout notre brol où une meuf nous indique les voitures que l'ont peut choisir. On a le choix entre 3voitures, ah non, deux, un couple est déjà dans celle du milieu. J'observe nos deux choix. Une blanche, dégueu à l'arrière (on se demande ce qu'on fait les précédents loueurs si vous voyez ce que je veux dire
) avec plus de miles et une bleue, pas trop sale, plus récente et avec moins de miles...bon, ben, le choix est tout fait ! En plus le coffre de la bleue est plus grand ! Notre compagnon de route pour 3jours sera donc une Nissan Elantra datant de juillet 2014 avec un peu plus de 6000miles au compteur.
C'est avec beaucoup d'émotion et grâce à mon permis de nomeuse de voitures de location que je baptiserai titine du nom de « Super Sonic » (en pensant à Sonic, le hérisson bleu).
On range les valises dans le coffre (impec'), on se met bien dans l'auto (lunettes de soleil à disposition, caméra et attirail prêts à être dégainés, chaussures appropriées aux pieds -ma petite manie : je ne conduis qu'en petits talons
-), je teste la voiture et c'est parti, je roule aux Etats-Uniiiiis (et ça rime) ! ...sauf que Guene plante. Elle ne trouve pas où on est et nous situe sur l'avenue du Bellagio. Ah souvenirs, c'est en effet le dernier emplacement de 2012. Je chipote avec l'engin (je change d'état en gros) et miracle, Guene le retour !
N.B. : pour ceux qui ne m'auraient pas suivi en 2012 (shame on you:p), Gueneviève est notre fidèle GPS à la voix canadienne. Nos choix
Super Sonic!
Pour une première conduite aux states, je suis servie : énormes carrefours, traffic dingue, feux rouges par dizaines et même des tourner à droite quand c'est rouge ! J'ai eu droit à tout le mic-mac dès les premières minutes de conduite ! Mais j'aime déjà notre tuture, enfin une fois que j'ai correctement réglé mon siège car les 10premières minutes je conduisais la tête plus en avant que les fesses ! ^^
Avant de partir à la découverte de la Louisiane et comme on est un peu en avance, on s’arrête au pif (car Guene était incapable de nous trouver un supermarket ; il faut qu'elle s'échauffe la petiote
) dans un petit bouibiou de supermarché, le Kwik Saver, pour s'acheter quelques provisions : de l'eau, des Red Bull pour moi, un Coke Zero Cherry et des chips. Notre régime « eau et chips » recommence.
N.B. : à nouveau, mes ptits nouveaux suiveurs, il faut se mettre à la page:p En 2012, c'était notre alimentation de base, ou presque, les chips et l'eau ! Le lunch des champions!
Chips au fromage et oignongs, avec une marque de la Nouvelle Orléans = yummy et un peu épicé
Cette fois, c'est vraiment parti pour notre première destination du road trip louisianais, direction Vacherie ! Oui, vous avez bien lu... Normalement, GoogleMap avait prévu 45minutes de route et 37miles. Sachant qu'il faut presque toujours ajouter 15minutes au temps donné par le net et qu'en plus on se tape des travaux, on mise sur 1h15 de route environ. La route est belle à travers les bayous (On va vous y conduire, on va vous y conduire les amiiiiis), sur d'immenses ponts sur l'eau. À droite, de l'eau, à gauche de l'eau et des arbres. C'est vraiment sympa de conduire ici !
Carrefour typiquement américain
A 12h30, après avoir vu de grands ponts en fer comme dans les films et des fermes à citrouilles le long de la route (ouiiiii, Halloween
), on arrive à notre destination sur une route déserte, la fameuse route des plantations, à la Laura Plantation (http://www.lauraplantation.com/). Il est 12h30, on a mis environ 1h30. A savoir que moi je respecte le code de la route, pas comme tous ceux qui m'ont dépassés faisant plus que la limitation autorisée ! Il n'y a pas grand monde dans le parking, tant mieux ! On apprendra qu'il faut mieux visiter cette plantation le matin car l'après-midi débarquent des cars de touristes. C'est paisible par ici. La boutique où on achète également les tickets est déjà bien jolie ! Je me réjouis de visiter cette plantation ! On achète nos deux tickets pour la visite guidée de 13h en français (ça tombe bien donc on ne va pas se priver d'écouter l'histoire de la plantation créole dans la langue de Molière
). On ne peut pas visiter seul la plantation, la visite guidée est obligatoire si on veut voir les lieux. 20$/personne
Parking
Plein d'européens qui ont visité
Boutique
Pendant 20minutes, on profitera de l'airco de la boutique (il fait vraiment chaud et humide aujourd'hui), on se promènera sur la terrasse qui fait le tour avant de retrouver notre guide dans la boutique. Celle-ci se nomme Isabelle et est québécoise. Nous nous retrouvons en un petit groupe de 5 francophones : 3français et nous 2. On commence le visite par le devant de la maison des maîtres pour quelques explications générales.
Un matou!
Laura plantation est une plantation créole, un des plus grands complexes sauvegardés avec sa maison principale, d'autres buildings comme la cuisine et 6 parties du quartier des esclaves (avant la guerre civile, il y avait 69 cabines, une cuisine commune, une infirmerie et des puits. Il y avait aussi un moulin). Dénommée avant « habitation Duparc » , elle a ensuite pris le nom d'une de ces plus illustres gestionnaires, Laura Locoul, la petite petite fille du premier propriétaire. Avant de rentrer dans l'arbre généalogique de la famille, expliquons un peu les caractéristiques de cette maison construite entre 1804 et 1805. C'est une plantation créole qui a été construite par Guillaume Duparc, vétéran naval français, sur la terre reçue comme remerciement pour sa fidélité lors de la Révolution Américaine. Mais comment reconnaît-on une plantation créole ?
4 caractéristiques pour la maison principale:
* la maison est surélevée (pour éviter les innondations)
* la maison fait face à l'eau.
N.B. : si vous cherchez Le Mississippi sur les photos, il se trouve en face derrière une butte qui n'était pas là avant ! * les couleurs (rouge, ocre, vert et perle)
* je ne m'en rappelle plus... je pense que ce sont les briques de couleur rouge qui permettent de surélever la maison ainsi que la structure pyramidale des fondations profondes de 8pieds (2,43mètres).
La plupart des choses que nous savons sur cette plantation, nous le devons au mémoire de Laura Locoul Gore,
Memories of the Old Plantation Home.
Guillaume Benjamin Demézière Duparc, fondateur et premier propriétaire de la plantation, ne l'a connu que 3ans puisqu'il décéda en 1808. Avec sa femme, Anne Nanette Prudhomme, ils eurent trois enfants dont une fille,Elisabeth. C'est celle-ci qui repris les rennes de la plantation une fois son père décédé. Marriée avec George Raymond Locoul, un natif de Bordeaux, la maison devint propriété des Locoul. Ces derniers eurent deux enfants, Emile et Aimée. Laura est une des filles d'Emile et Désirée Locoul. Pour faire plus simple, je vous mets l'arbre généalogique de la famille.
Laura fut la quatrième maîtresse de la plantation dont elle dirigea le business de sucre de canne jusqu'en 1891 avant de revendre la plantation à Aubert Florian Waguespack, famille qui vécut là jusqu'en 1984.
Entrons donc à l'intérieur pour en savoir plus sur l'histoire de la plantation. On va d'abord au sous-sol, dans la partie avec colonnes.
M et Mde Duparc
La cave à vins (de Bordeaux) mais aussi avec amphores enterrées pour conserver la nourriture
La route des plantations le long du Mississippi
Longueur et largeur de la maison
On sort pour monter dans la maison en tant que telle (là, on était dans leur "cave")
On regardait la maison de face là tout à l'heure. Le Mississippi est en face
L'intérieur de la maison principale est divisé en deux parties : d'un côté l'aile des femmes, l'autre l'aile des hommes et au centre la salle à manger. La maison est meublée et décorée avec des antiquités originales, d'ailleurs sur certains sièges un ruban vous interdit de vous asseoir.
La maison en U fut agrandie, le balcon extérieur faisait avant le tour de la maison. La maison subit un feu en 2004, détruisant 80%. Une partie ne fut jamais reconstruite et maintenant on peut voir les délimitations avec des briques laissées sur la pelouse. La cuisine se trouvait en dehors de la maison principale pour éviter les feux et les odeurs. Mais place aux photos.
Le salon des hommes
Un exemple de fauteuil antique avec le ruban pour ne pas s'asseoir dessus!
Bureau des femmes
Chambre des femmes
Armoire de Narnia
Laura lors d'une fête costumée
Chambre d'enfants
Salle à manger
Une pièce qu'ils ont laissé comme cela après le feu pour montrer le colombage
Elle est où la Belle au Bois Dormant?
On passe ensuite à l'extérieur par le potager avec des fruits et légumes exotiques pour nous : des bananes, pamplemousses et autres agrumes poussent gentillement. Un petit tour par le quartier des esclaves et une cabine qui logeait deux familles. Dans les années 1850, la plantation accueillait 175 esclaves. Des travailleurs, descendants d'esclaves, ont habité ces quartiers jusqu'en 1977.
Balcon arrière
Carole se la joue Poupoupidou
L'arrière de la maison
Vous avez vu sur la photo précédente les petits bouts de colonne qui dépassaient? Mes voici en gros pla. Voilà jusqu'où allait l'aile arrière de la maison avant le feu de 2004
La cuisine
Il n'y a pas que des feuilles sur cette photo
Aubergines
Pamplemousse
C'est plus joli que de bêtes bouts de plastique, ein?
Bananaaaaaaaa
Ca c'est bien dégueu
Et ça, ça fait une musique mi-apaisant, mi-glauque
Code noir
Une case peut abriter jusqu'à 10personnes
Vue au loin, des cannes à sucre
Et pour finir, alors que le temps change, on passe par la "maison de reprise", pas encore restaurée, qui était en fait un cottage pour la belle-mère.
Parlons de la visite guidée en tant que telle. On apprend beaucoup mais, oui il y a un mais, j'ai deux points négatifs à pointer. Premièrement, la guide n'était pas top. Ok, elle connaissait "son texte" mais lorsqu'on lui posait une question, elle était incapable d'y répondre disant « oui, oui, selon moi, je pense que c'est ça mais on ne peut pas en être sûre », « je ne sais pas trop »... alors que parfois, moi-même je connaissais la réponse !
C'est dommage qu'elle nous dise qu'on peut poser des questions mais qu'elle n'a pas su répondre à une seule. Je n'exagère pas.
Deuxièmement, la visite se centralise surtout sur la vie des propriétaires et même si on visite une cabine d'esclaves et qu'une ou deux anecdotes provenant des mémoires de Laura sont introduites, on ne parle presque pas de leurs conditions et certaines choses dites sur le Code Noir était erronées (je l'ai étudié à l'université alors j'étais bien placée pour la reprendre
). Vraiment dommage de ne pas mettre plus en avant les conditions inhumaines du travail des esclaves même si Laura Plantation n'était pas une des pires mais plutôt une des plus progressistes. Sinon ça m'a plu de découvrir cet endroit qui me montrait en vrai certaines choses étudiées. Ce qui était assez drôle, c'est le fait d'avoir installé des ventilateurs et l'électricité partout alors qu'avant pour avoir de la fraîcheur, ils ouvraient toutes les portes et fenêtre sur le balcon pour faire entrer l'air ! Aaaah, ces ricains
A 14h40, la visite guidée est terminée. Un passage ultra-rapide par la boutique pour acheter un marque-page souvenir et hop, on reprend la route pour une nouvelle Vacherie...
A suivre...