Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12864 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
| Sujet: ♥ La Vie de Mégara ~ La Grande Fanfiction de Princess Meg ~ CHAPITRE 2 : Sur les Bords de l'Événos ♥ Ven 25 Déc 2015 - 11:04 | |
| Bonjour à tous ! Après avoir bien réfléchi je me décide finalement a écrire une grande fanfiction sur Mégara. J'en avais déjà écris une, il y a plus de 2 ans, intitulée Le Pacte de Mégara, qui racontait comment Mégara en est venue à vendre son âme à Hadès pour sauver son petit ami. La nouvelle fanfiction que je compte écrire sera en fait la suite de la première, mais en plus étoffé. Je compte réécrire l'histoire d'Hercule (telle qu'on la voit dans le DA), mais du point de vue de Meg (un peu comme dans Le Roi Lion 3, mais en moins comique, et avec moins d'incohérences (enfin j'espère ! ). La fanfiction se composera de plusieurs chapitres (je ne sais pas encore combien), mais pourra être entre-coupé de quelques mini-chapitres centrés sur d'autres personnages afin d'étoffer l'intrigue ! Je vais commencer le 1er chapitre dès ce soir, mais comme ma passion pour le dessin passe avant tout ça prendra peut-être un peu de temps ! ^^ Pour vous faire patienter, revoici pour vous mon ancienne fanfic, Le Pacte de Mégara, qui devient pour l'occasion le prologue de La Vie de Mégara ! - PROLOGUE ~ Le Pacte de Mégara :
Depuis toute petite, Mégara doit se battre pour survivre, et pour cause : née dans une famille très pauvre, ses parents sont morts alors qu'elle était très jeune... Il y a de quoi endurcir le cœur d'une jeune fille ! Aussi se plaisait-elle à croire qu'elle pouvait se débrouiller toute seule, sans l'aide de personne.
Lorsqu'elle voulait acheter une jarre, elle disait :
-Oh, voyons... Cette jarre est toute fissurée... Démétrius lui-même n'en voudrait pas dans sa boutique ! Vous pourriez m'en faire cadeau, hmm ?
Avec son charme légendaire et son éloquence, Mégara obtenais tout ce qu'elle voulait... ou presque !
Elle avait trouvé réfuge dans une maison délabré qu'un marchand lui avait laissé pour presque rien.
Meg : Bon, ce n'est pas ce qu'on pourrait rêver de mieux, mais au moins, je n'ai pas de contraintes, pas de responsabilités ! De toutes façons, je n'vois pas comment ça pourrait être pire !
Puis une tempête fit rage, balayant tout sur son passage ! La maison de Mégara, déjà en piteux état, n'était plus qu'un vieux tas de pierre ! Mégara, assumée par une pierre, avait perdu connaissance...
Le lendemain, un chariot passa et s'arrêta devant la maison en ruines.
En voyant Meg au milieu des pierres, le conducteur lui dit :
-Excusez-moi, mademoiselle... Auriez-vous besoin d'aide ?
Meg : Qui ? Moi ? Je n'ai besoin de personne !
- Vous êtes sûre ? Pourtant on dirait...
Meg : Oui, on dirait peut-être, mais je sais me débrouiller toute seule ! Alors bon vent !!!
-Mais voyons, acceptez mon aide ! Où allez-vous dormir cette nuit ? Vous pourriez dormir chez moi le temps de...
Meg (amusée) : Chez vous ? Vous croyez que je ne vous vois pas venir ?
-Mais pas du tout, Mademoiselle... Au fait... Vous vous appelez comment ?
Meg : Mégara ! Mes amis m'appellent Meg, mais...
-Parfait, alors je vous appellerait Meg !
Meg : Mais de quel droit vous... ?
-Au fait, moi je suis Adonis ! Ce nom me va à ravir, n'est-il pas ?
Meg : ...
Adonis : Bon, sur ce, montez dans le chariot ! Nous n'allons pas rester à discuter dehors... Venez donc chez moi...
Meg se retourna vers sa maison en ruines, et compris bientôt qu'elle n'avait pas beaucoup d'alternatives...
Meg : Très bien, je vous suis, mais... Quelques jours seulement, on est d'accord ?
Adonis : On est d'accord !
Ils rentrèrent chez Adonis et Mégara découvrit une superbe villa digne d'un roi !
Meg : Eh bien, je dois dire que... c'est assez luxueux, Adonis !
Adonis : Je savais que ça vous plairait ! Oh, mais vous pouvez m'appeller... Doniiiiis !
Meg : Euh, merci sans façon !
Au bout de quelques jours, Mégara commença à s'attacher à Adonis, pour une raison qu'elle ignorait...
Adonis : Alors, Meg ? Que faites-vous dans la vie ?
Meg : Oh, rien de bien passionnant...
Adonis : Voyons, vous avez bien une passion, quelque chose que vous rêvez de faire ?
Meg : Eh bien, je... J'aime beaucoup le théâtre !
Adonis : Oh, mais quelle merveilleuse coincideeeeeence ! J'ai moi-même une certaine affinité avec le directeur de l'amphithéâtre, et je dois dire qu'il a quelques dettes envers moi ! Je suis sur qu'il serait ravi de vous accueillir, et vous pourrez jouer toutes les pièces que vous voulez !!!
Meg : Vraiment ? Mais... C'est trop, je... je ne sais pas quoi dire... Je n'ai jamais accepté qu'on m'aide, jusqu'à présent !
Adonis : Oh, mais c'est tout naturel, très chère !!!
Meg : Oh, comment pourrais-je vous remercier ?
Adonis : Eh bien... Acceptez de venir vivre avec moi !
Meg : Je le savais qu'il y avait anguille sous roche ! Je le savais depuis le début ! Et dire que j'ai cru que vous vouliez m'aider sans rien attendre en retour, alors que ce que vous désirez, c'était me mettre dans votre lit !!!
Mégara partit en courant, folle de rage...
Adonis : Mais... Meg... Attendez, voyons ! Ne partez pas ! Meg !
Elle s'engouffra dans les rues de Thèbes et se faufila dans la foule, tant et si bien qu'Adonis perdit sa trace...
Il courra dans tous les sens, scruta les moindres recoins, en vain... Il l'avait perdu...
Adonis (essouflé) : Oh, elle a raison, je me suis comporté comme un idiot... Je ne mérite pas son amour...
Soudain, il entendit un cri ! Il se retourna, et vit un char qui foncait droit sur Mégara ! Ni une ni deux, Adonis se précipita vers elle et la poussa de toutes ses forces !
Meg se releva, et vit Adonis mort, écrasé par le char en voulant la sauver !
Meg : Noooon ! (elle s'agenouille auprès de lui) Oh non ! Tout ça est ma faute ! Tu voulais seulement m'aider ! Tu voulais seulement m'aider ! Pourquoi ai-je été si injuste envers toi, Adonis ? Pourquoi ?... Il faut que tu vives, Adonis ! Il faut que tu vives ! J'ai besoin de toi... Je... je t'aime !
-Tu ne peux plus rien pour lui désormais !
Mégara se releva, et découvri un être immense à la peau grisâtre qui se tenait devant elle.
Meg : Qui... qui êtes-vous ?
-Mon nom est Hadès, dieu des Enfers ! Ça va toi ?
Meg : Comment je vais ? COMMENT JE VAIS ?? L'homme que j'aime est mort et je ne peux rien faire ! Il est mort !
Hadès : Je le sais, pourquoi crois-tu que je suis ici ?
Meg : Que voulez-vous dire ? Vous êtes la pour lui ?
Hadès : Et bien à vrai dire je suis là pour l'emmener au pays des morts ! Tu vois, là où c'est tout noir, avec plein de morts et des âmes un peu partout !
Meg : NON ! Vous ne pouvez pas l'emmener ! Je refuse de le voir disparaître à jamais dans le royaume des morts ! Il y a sûrement une chose à faire pour éviter ça !
Hadès : Oh, non, il n'y a rien à faire, Mégaminette ! Le sort en est jeté, je ne peux rien faire contre le destin, chérie !
Meg : Attendez... Prenez-moi à sa place !
Hadès : Tu serais prête à échanger ton âme contre la sienne ?
Meg : Oui ! Je l'aime encore plus que ma vie !
Hadès : Ça alors, je ne pensais pas que quelqu'un pouvait faire preuve d'autant de générosité envers quelqu'un d'autre !
Meg : Ça, je n'en doute pas une seconde !
Hadès : Hum, une très belle et... très attirante jeune fille à la place d'un vulgaire mortel plus bête que ses pieds...
Meg : Je vous interdit de parler d'Adonis de cette façon !
Hadès : ...moui, ça me paraît un pacte équitable ! Mais je te préviens, Méga ma belle, même si tu pourras à ta guise retourner dans le monde des mortels, ton âme restera à jamais prisonnière des Enfers... Et tu seras contrainte de m'obéir au doigt et à l'oeil !
Meg à un moment d'hésitation...
Meg : ...Très bien, j'accepte le pacte !
Hadès : Ha ha, ouais, bien choisi ! Il est trop tard pour faire demi-tour !!!
Et tandis qu'Adonis se relève lentement, Mégara est attirée par les entrailles de la Terre...
Meg : Non, attendez, laissez-moi lui dire au revoir !
Hadès : Oh, ce n'est pas la peine, il ne pense déjà plus à toi !
Meg : Mais bien sur qu'il pense à moi ! Il m'aime !!
Hadès : C'est ridicule, voyons ! Qui pourrait aimer une personnes dont l'âme est prisonnière d'Hadès- en l'occurrence, hé hé, moi- ?
Meg : Non, vous mentez ! Je suis sur qu'il m'aime !
Hadès : Qu'il t'aimais, tu veux dire ! Regardes, Meg-à-moi ! Regardes ce que ton Jules fait au moment même où tu te fais du mauvais sang pour lui !
Hadès transporte Meg dans un endroit sinistre et lugubre, où elle voit Adonis en train d'embrasser une belle jeune fille !
Meg : Quoi ? Mais c'est impossible ! Adonis ne ferait jamais ça !
Hadès : Oh mais si, il le fera ! Dans un futur très proche !
Meg : Vous voulez dire que ce que je vois ne s'est pas réellement passé ?
Hadès : Non, pas encore, on est dans le repère des Moires; et c'est ici qu'on peut connaître l'avenir !
Meg : Ah mais ça ne se passera pas ainsi ! Moi vivante, aucun homme ne me trompera ! Je vous le garanti !
Hadès : Ha ha ha, si ça t'amuse, vas-y, essaye de changer le futur !
Meg : Oh, mais je vais faire beaucoup mieux que ça !
Mégara s'empara de l'oeil des Moires (dans lequel elle avait vu Adonis embrasser l'autre fille), et le jeta à terre, l'écrasa avec ses sandales, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien...
Mégara s'effondra ensuite par terre, en larmes...
Hadès : Alors ça, c'est très très très mal, hein, Meg ? Parce que tu vois, non seulement tu n'as pas pour autant changé le futur, mais en plus, tu vas mettre les Moires en colère !
Meg : Pourquoi ? Pourquoi as-t-il fais ça ?
Hadès : "Vas-t-il faire ça", tu veux dire ! Eh bien vois-tu, Meg, le monde des mortels est plein d'êtres mesquins, déloyaux, qui ne pensent qu'a te faire du mal ! Ici au moins tu pourras toujours compter sur moi et mes acolytes !
Meg : Hum ! Parce que vous n'êtes pas mesquin et déloyal, vous ?
Hadès : Ah si, mais au moins tu es au courant, et c'est ce qui fait toute la différence !
Meg : De toutes façons, plus rien n'a d'importance ! Je ne ferai plus jamais confiance à personne... Personne...
Hadès : Très très bien raisonné, je n'aurais pas dis mieux moi-même !
- CHAPITRE 1 ~ Songes aux Enfers :
Thèbes. La plus grande ville de Grèce. C'est aussi la ville où un horrible monstre ou une catastrophe naturelle peut surgir à chaque coin de rue. Les habitants ne peuvent jamais dormir tranquillement sans avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête. Pour une raison que nul ne saurait expliquer, la venue de créatures surgies des profondeurs de la terre avait augmenté au fil des années, comme si quelque chose allait se produire. On prétendait que le positionnement des planètes avait une répercussion sur les forces des Enfers et que lors d'une nuit de pleine lune, on avait deux fois plus de chances de se faire attaquer. Mais personne n'écoutait ces hurluberlus... Certains Thébiens peu scrupuleux en profitaient pour abuser de leurs clients en triplant les prix de leurs verrous et autres serrures fortifiées, tandis que d'autres songeaient à quitter la ville. Il y a quelques temps encore, la jeune et belle Mégara aurait été aussi angoissée et quelque peu nevrosée à la vue de ces catastrophes successives... Mais à présent tout a changé pour elle. Elle n'est plus la fille insouciante qui ne pensait qu'à monter sur scène et faire ce qu'elle voulait. Cette personne avait complètement disparu. Ses rêves s'étaient envolés. Plus rien ne comptait. Comment pourrait-elle craindre les monstres et autres catastrophes qui font le quotidien de Thèbes, alors qu'elle en est elle-même en partie responsable ? La vie de Meg n'est désormais plus qu'un long fleuve noir, la contraignant jour après jour à obéir au diable, en espérant un jour voir la lumière au bout du tunnel. Mégara, pensant à haute voix : À quoi bon ? À quoi bon espérer ma libération pour vivre à nouveau parmi ces êtres répugnants, profitant, abusant de leur prochain sans remords ? Ils ne valent pas mieux que les monstres qui les attaquent... Hadès, surgissant derrière elle : Ils sont même pire, tu veux dire ! Eh oui que veux-tu ma chérie, c'est là la nature humaine que d'être aussi cruel et méchant. Mais là où les monstres restent francs et directs, les mortels préfèrent se cacher derrière des sourires en coin et de jolis mensonges... Comme ce type, là, qui t'as largué de la pire des façons ! Comment s'appelle-t-il déjà ? Mégara soupire : Bon, ça t'amuse peut-être de me narguer mais j'en ai assez. Va plutôt enguirlander tes deux zigotos ! Elle s'éloigne. Hadès : Attends une seconde, où crois-tu aller comme ça ? Figure-toi que j'ai une nouvelle mission pour toi, et crois-moi, avec celle-là, tu vas pas t'ennuyer. Mégara : Pas maintenant. Je suis fatiguée. Hadès : Tu crois peut-être que tu es au Club Med des Enfers, avec option Jacuzzi du Styx en prime ? Tu dois m'obéir au doigt et à l'oeil si tu veux être libérée un jour, alors AU BOULOOOOOOOOT !!!!!! Hadès ne supporte pas qu'on discute ses ordres. C'est d'ailleurs pour ça qu'il avait engagé Peine et Panique comme sbires à tout faire, car ils obéissent toujours sans chercher à comprendre (avec plus ou moins de succès cela dit...). Pourtant, il aime bien Mégara. Son fort caractère et son humour sarcastique mettent un peu de piment dans sa vie. Par ailleurs, il lui donne souvent l'occasion de se mettre en colère. Et soyons francs, Hadès adore se mettre en colère. Mégara : Bon, très bien, Monsieur-je-m'enflamme-pour-paraître-effrayant ! Qu'est-ce que je dois faire ? Hadès : J'ai besoin de nouvelles recrues pour mon plan diabolique. J'en ai déjà engagé quelques uns, mais je voudrais que tu te charge de Nessus. Il sera plus apte à faire affaire avec toi, alors ne me déçois pas ! Si tu ne rates pas ton coup, je t'épargnerai deux belles années de servitude. Ça vaut le coup non ? Si tu as besoin d'aide Peine et Panique te donneront un coup de main. Mégara : Hmph, je n'ai pas besoin d'aide, je suis une grande fille ! Tu l'auras ton centaure, fais-moi confiance. Et Meg s'exécute, s'éloignant du balcon où elle réfléchissait pour grimper le long de l'escalier qui la mènerait jusqu'au Monde d'en Haut. Hadès, une fois seul : Aaah, celle-là, si elle n'existait pas, il faudrait l'inventer ! - CHAPITRE 2 ~ Sur les bords de l'Événos :
Le centaure Nessus vit aux abords du fleuve Événos. Fils d'Ixion et de Néphélé, il garde l'entrée du fleuve et fait payer la traversée aux voyageurs. Il est cependant très friand des jeunes filles, particulièrement quand elles ont du caractère. Et avec Mégara, il ne va pas être déçu. Et justement, alors que les premières lueurs du jour faisaient briller les ondulations du fleuve, la belle jeune fille s'avançait parmi les cascades à la recherche du centaure. Mégara : Je me demande comment on peut vivre là-dedans ! Toute cette humidité partout... C'est vraiment une torture de garder une allure décente. Ce Nessus ne doit pas être beau à voir. Nessus apparaît alors devant elle. Nessus : Tu cherches quelque chose, ma mignonne ? Mégara, feignant la surprise : Waouw ! Comme vous êtes imposant ! Vous êtes si grand, si musclé... Vous feriez presque peur si vous n'étiez pas aussi laid ! Nessus : Quoi ?? LAID ??? Mégara : Sans vouloir te vexer, ta face ressemble à une huître ramollie agonisant et tes cheveux sont aussi soyeux que la barbe de mon grand oncle qui n'a jamais pris de bain ! Nessus : HAHAHA !! Petite, tu viens de signer ton arrêt de mort !!! Mégara : Mwoui, c'est bien possible, mais vois-tu, les feux de l'Enfer s'abattront sur toi avant même que tu aies levé le petit doigt, alors je te conseille d'écouter ma proposition. Nessus : Une proposition ? Tu es pleine de surprises ma beauté ! Mégara : Alors voilà. Si tu acceptes de te joindre au dieu des morts pour combattre Zeus, tu seras sacré maître des Centaures à la place de Chiron une fois qu'Hadès sera au pouvoir. Nessus : Mmm... En effet, c'est une offre très intéressante. Je suis partant ! Mégara : Partant ? Vraiment ? Et moi qui pensais qu'il faudrait négocier... Nessus : Bien sûr il reste encore ton prix de passage à payer, ma sucrette ! Mégara : Pardon ? Nessus : Je ne te laisserai pas t'en aller d'ici, à moins que tu ne paie ton passage. C'est ma loi. D'ordinaire je fais payer les voyageurs avec de l'or ou de l'argent, mais lorsqu'il s'agit d'aussi jeunes et jolies damoiselles, je suis plus enclin à accepter d'autres sortes de paiement, ha ha ha ha ! Mégara : Arf, j'ai dû mal comprendre je crois. Si tu crois une minute que je vais... Nessus : Oh mais je ne suis pas exigeant ! Un après-midi avec moi et le tour est joué ! Enfin, pas sûr que tu puisses repartir aussi vite au retour après ça ! Mouarf arf arf !!! Mégara, exaspérée : Bon, ok. Là, j'ai ma dose. Laisse-moi partir ou tu risque de passer un sale quart d'heure ! Nessus : Ah non, un quart d'heure c'est pas assez, Sucre d'orge ! Et entre nous, j'espère que tu ne vas pas te laisser faire, j'ai horreur des proies qui se laissent prendre trop facilement ! Mégara, répugnée : J'ai pas fait une croix sur les hommes pour me retrouver avec un demi-cheval baveux et puant !! Comprenant que la provocation ne marche plus, Mégara ne trouve d'autres alternative que de prendre ses jambes à son cou. Nessus : Eeyh, ne t'en vas pas comme ça, fillette ! On commence à peine à s'amuser !! Mégara : Oh, arrête Nessus ! Repose-moi, ou je... Nessus : Ha ha ha ha !! Je les aime en furie !!! C'est alors qu'un jeune homme survient et s'interpose devant le quadrupède. Qui pouvait bien être cet inconscient ? Meg l'ignorait, et elle s'en moquait. Voilà encore un contretemps qui va l'empêcher de mener à bien sa mission... Hercule : Arrête !!! Nessus : Débine-toi, bipède ! Hercule : Pardonnez-moi, mon cher, euh... Euh... Monsieur ! Je dois vous prier de relâcher cette jeune, euh... Mais de quoi se mêle-t-il ? Il va tout faire rater, cet abruti. Mégara : Laisse tomber, Junior ! Hercule, déconcerté : ...fille. Mais... V-vous... Ê-êtes vous... une damoiselle en détresse ? Mégara, tout en essayant de se dégager de Nessus, qui la tient fermement : Je suis une damoiselle, je suis en détresse, et je m'en sortirais seule. Alors bon vent ! Voyant que le bipède persiste, et à bout de patience, Nessus fait valdinguer le pseudo-héros dans les airs. Un combat entre les deux commence, et Mégara se retrouve projetée dans l'eau. Mégara : (Je le savais ! JE LE SAVAIS ! Avec toute cette eau partout, il fallait bien que ça m'arrive ! Mes cheveux vont être dans un état...) Le jeune homme la repêche alors et la pose délicatement sur un rocher. Hercule : Oh, excusez-moi, je suis désolé, c'était stupide ! Mégara : Oui ! Ça, on peut le dire... Et voilà, se disait-elle. Ce nigaud baraqué va le mettre K.O., et ma mission va, elle aussi, tomber à l'eau ! Hadès va être ravi... Malgré tout, Mégara était plutôt flattée qu'un beau jeune homme se batte pour elle. Un homme qui semble surgit d'un autre monde. Une force pareille, ce n'est pas naturel... Mégara : Est-ce que ce Super-Mâle est bien réel ? demande-t-elle à l'espèce de bouc à deux pattes qui se trouve à côté d'elle. Philoctête : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Bien sûr qu'il est réel !!! Le satyre romantique se rendit compte alors de la jeune et gracieuse beauté assise près de lui. Une jeune fille aussi fine qu'une colonne grecque, avec des formes qui rendraient jalouse Aphrodite, et une chevelure si belle et soyeuse qu'elle ne pouvait être que l'oeuvre d'Héra. Philoctête, subjugué : Waooow ! Et puisqu'on en parle, jolie môme... Moi aussi, j'suis réel ! Mégara, en poussant l'énergumène à l'eau : Argh ! Là c'en est trop. Après le centaure laid comme le derrière d'une Parque et vicieux comme un satyre, voilà un horrible satyre gras et puant ! Suis-je condamnée à attirer les créatures les plus répugnantes de la terre ? Mais sur ces mots, la jeune damoiselle posa à nouveau les yeux sur le beau jeune homme musclé qui terrassait pour elle le monstre d'un coup de poing fatal...
Dernière édition par Princess Meg le Mar 12 Jan 2016 - 11:14, édité 4 fois |
|