Les mots me manquent pour dire ce que j'ai ressenti il y a quelques heures en découvrant cette bande-annonce.
Pour moi c'est simple, c'est le trailer parfait que j'avais en rêve depuis
des années et que je pensais ne jamais voir. À mille lieues
des habituels premiers teasers sympathoches
des WDAS.
J'ai eu le souffle coupé pendant deux minutes, le mystère,
la photographie, l'épique,
la nouvelle facette plus mature
des personnages, tout y est. J'en tremble encore.
Je me promène sur Internet depuis tout à l'heure et c'est si bon de voir un engouement total pour cette BA,
la Frozen Mania se réveille enfin. Tout le monde l'accueille non pas comme une nouvelle extension mais bien comme
la suite tant attendue, le gros projet vendu depuis si longtemps, le sequel qui doit dépasser son aîné et surtout rappeler pourquoi il est devenu instantanément un phénomène. Je croyais ne jamais revoir ça.
La fameuse séquence de
la mer, je sens que ça va être le point d'orgue du film, celui qui va ouvrir le troisième acte. J'imagine que l'antagoniste a trouvé le moyen de séparer Anna et Elsa et chacune va devoir se débrouiller sans l'autre et dépasser ses propres limites.
Anna est isolée dans les roches, visiblement sans personne pour l'aider, pas même Kristoff, et doit montrer ce qu'elle vaut en tant qu'humaine sans magie et sauter au-dessus de ce précipice.
Elsa est dans une situation plus compliquée, bloquée par une immense mer qui lui barre
la route et doit sans doute essayer de rejoindre sa soeur au plus vite et empêcher une menace mortelle. Elle a le vent et l'eau contre elle (les internautes et vidéastes pensent tous, d'après les cristaux sur ce poster et l'image rapide sur
la fille, que l'on va avoir trois nouveaux personnages aux pouvoirs de feu, d'eau et d'air), elle doit refaire ce qu'elle a fait dans le premier film, traverser l'étendue, non pas en fuyant mais en affrontant ces éléments qui
la repoussent, elle doit définitivement assumer son pouvoir et combattre ces vagues (sa nouvelle robe est faite d'une glace tellement fine qu'on
la croirait déshabillée, comme si elle se mettait à nue pour lutter contre les intempéries, sans artifices, sans armes, sans rien, juste avec sa force d'âme). J'imagine alors le successeur de
Let It Go arriver (peut-être aussi aura-t-on un solo de Anna juste avant alors qu'elle à terre dans
la caverne et perd espoir) dès qu'elle arrive à avancer et ce jusqu'à ce que plus rien ne puisse l'arrêter, pas même un océan déchaîné. Il y a moyen que cette scène soit une vraie bombe si elle représente bien
la dernière étape pour que Elsa soit libérée pour de bon.
On devrait également bien avoir un ennemi aux pouvoirs de flamme à voir ce coeur de feu entourant Elsa et Olaf (ce plan
), Elsa fait sans doute partie d'un tout et il y a peut-être un vrai leader qui les a assemblé. L'apparition de l'adolescente confirme
la rumeur comme quoi on devait avoir un protagoniste d'âge jeune avec
des pouvoirs magiques.
Mais
la plus grosse surprise. J'ai souvent reproché à
La Reine des Neiges de ne pas être à
la hauteur
des dernières prouesses visuelles de
Disney Animation et quel bonheur de voir que ça y est, on a un film de
la licence absolument magnifique à regarder. Les panoramas et les décors sont fous et
la photographie sublime. Même en terme de mise en scène, Buck et Lee ont l'air d'avoir enfin eu le temps de montrer de quoi ils sont capables, les plans sont à tomber.
Très heureux pour ma part que le titre se contente d'un simple numéro et surtout qu'il utilise
la numérotation romaine, comme si c'était un nouveau chapitre, une nouvelle histoire qui se démarquera de l'originale. Et l'affiche là encore, simple, sobre, juste un symbole qu'on connaît par coeur et retravaillé pour être raccord avec les thèmes du deuxième opus, didju mais quel cadeau.
La reprise de
Vuelie, tout ce qu'il fallait pour me mettre les larmes à l'oeil. Rappeler aux gens que
La Reine des Neiges ce n'est pas
Let It Go et puis au revoir - le film, que ce splendide thème d'ouverture est
la vraie marque musicale de
la saga. Content que le trailer soit quasi-muet (quelques murmures de
Menzel mais rien d'autre) et qu'on reste du début à
la fin focalisé sur cette ambiance plus adulte (pour dire, j'avais même pas fait gaffe à Olaf, il n'est que sur deux plans et pas du tout mis en valeur) et étrange.
Je ne sais pas quoi dire d'autre si ce n'est que je suis au septième ciel depuis cet après-midi. C'est comme si je me retrouvais à nouveau en 2013, que je n'avais plus vu ces personnages depuis 6 ans. J'en attends maintenant le meilleur du meilleur.