Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO]

Ballou a écrit:

jo1301 a écrit:

En tout cas chapeau d'être parti seul, je crois que je suis trop bavarde pour l'envisager

Les Américains sont très bavards aussi, et ils ont beau savoir que tu parles pas la langue ça ne les arrête pas ils continuent. J'ai trouvé ça génial. Tout est prétexte à discuter, même entre eux. Ils sont très chaleureux, surtout dans les Keys et à Disney World.

Oui je suis déjà allée aux USA et effectivement ils le sont mais si je comprends bien la langue j'ai du mal à aligner 3 mots en anglais donc bon ^^

Sinon tu n'as vraiment pas eu de bol de perdre connaissance lors de ton second vol :/ J'espère que ça s'est vite arrangé !

Chapitre 4 - Y a-t-il un médecin dans l’avion ?

C’est allongé par terre, là où le personnel naviguant stocke la nourriture, la tête à moins d’un mettre de ce qui semble être la poubelle et les pieds tenus en l’air par Michael le steward, que j’ouvre de nouveau les yeux. (Moi je trouve cette phrase magnifique   )

Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé mais sans doute quelques secondes. Je vois flou et perçois mal les sons environnants mais cela s’améliore petit à petit. Le sol de l’appareil est glacé et ils finiront pas m’apporter une grosse couverture pour stopper mes tremblements. Je me souviendrai toute ma vie de la phrase « Y a-t-il un médecin dans l’avion ? » qui raisonne en français et en anglais dans les haut-parleurs de l’avion.



Michael et le chef de cabine qui l'a rejoint tentent de me faire parler pour me garder éveillé mais je suis encore bien dans le coltard. C’est là que débarque une personne se présentant comme médecin. (J'ai l'impression de vous raconter un feuilleton américain "Laissez-moi passer, je suis médecin"   )

C’est un Américain : moi qui voulais travailler la langue me voilà décidément servi, je vais pouvoir approfondir mon vocabulaire médical. Aujourd’hui j’en rigole mais je n’en menais pas large je vous assure. Imaginez la scène : allongé par terre, les hôtesses qui m’enjambent pour accéder à la partie « cuisine » (puisqu’il fallait bien continuer le service), les curieux qui vont aux toilettes et qui marquent une pause à mon niveau et voilà maintenant le fameux médecin américain qui se met à me poser tout un tas de questions, que même si j’étais à 100 % de mes capacités je n’aurai pas su y répondre.

Je bafouille quelques mots de français avec l’accent américain (le peu que pouvaient faire mes pauvres neurones à ce moment précis) pensant que la magie va opérer mais il ne faut pas trop rêver. Comme si cela ne suffisait pas, le chef de cabine demande au médecin de s’éloigner de moi, car pour autoriser une personne à prendre en charge un malade sur le vol, celui-ci doit présenter un papier prouvant qu’il est bel et bien médecin. Jusque là, même à morfle j'étais plutôt d'accord. L’Américain n’ayant pas sa carte sur lui on lui refusera donc de continuer notre passionnante conversation. Il se vexera, gueulera un petit coup et repartira sans doute à son siège. De toute façon je ne me souviens pas du tout de son visage, sans doute je l’ai revu après sans le savoir.

Moi, j’ai toujours Michael qui me tient les pieds en l’air, et d’après l’équipage je reprends des couleurs. L’hôtesse qui m’enjambera pour la troisième fois le confirmera d’ailleurs en penchant son visage au-dessus du mien.

J’arrive petit à petit à reprendre mes esprits et une conversation normale, ce qui permettra au chef de cabine de remplir sur sa tablette le rapport de ce qu’il s’est passé, demandant mon nom, prénom, adresse etc. Reprenant de l’énergie on décide de tenter progressivement la position assise : Michael est content, il va pouvoir se dégourdir les mains.

Je me retrouve alors sur les sièges où le personnel navigant s’installe pendant les phases de décollage et d’atterrissage. Je vois enfin les gens à l’endroit et je me sens un peu mieux, bien que forcément pas rassuré du tout. C’est là que je me demande si c’était une bonne idée de voyager seul car si le malaise persistait j’étais quand même bien embêté pour la suite : le vol n’était pas fini et il y en avait encore un autre après à enchainer...

Le retour à la normale aura pris un sacré temps, bien que toute notion temporelle dans ce genre de situation soit assez délicate à estimer. Je finirai donc par retrouver ma place, accompagné par le regard des passagers à proximité et les mots compatissants de mon Américaine.



Le temps de souffler un peu et voilà déjà qu’on m’apporte encore de quoi bouffer.  

L’équipage semble se relayer et Michael m’indique qu’une autre équipe prend le relais concernant le service. C’est donc un monsieur qui ressemble au serviteur de la famille Addams qui m’apportera mon deuxième repas. Plus qu’une heure avant d’arriver à Atlanta et j’avoue qu’après toutes ces émotions il me tarde de toucher la terre ferme.

Le repas ne me tente pas vraiment.  


Vous remarquerez en tout cas le grand retour du Coca-Cola ! L’espèce de truc sous papier aluminium est une sorte de crêpe fourrée au fromage. Pas vraiment appétissant à regarder mais pas mauvais. De toute façon je me dis qu’il faut que je reprenne quand même un peu des forces et décide de la manger. Pour continuer dans mes idées merveilleuses du vol AF 0682 je décide de manger en regardant un film pour me détendre. La liste est longue et je choisis de visionner « Labyrinthe ».

Alors… comment vous dire… La première scène du film « Labyrinthe » est un homme dans un ascenseur qui vomit tout ce qu’il a dans les tripes.   Conclusion j’ai fait l’atterrissage avec dans les mains le sac Air France et je n’attendais qu’une chose, que ce calvaire se termine.



C’est en sortant l’avion que j’ai retrouvé le chef de cabine, mon pote Michael et la fameuse hôtesse. Une occasion de plus de les remercier infiniment pour leur soutien. Ils ont vraiment été superbes et je ne les oublierais pas de sitôt. Je ne vous explique même pas le soulagement que cela fût de franchir le seuil de l’avion et de poser le pied sur terre. Pas n’importe quelle terre, j’étais désormais aux Etats-Unis, je débarquais à Atlanta.

Chapitre suivant : Chapitre 5 – Atlanta

Très bon début, j'aime beaucoup la façon dont tu racontes ton TR

Bon pour le coup du malaise, tu as fait fort

J'ai une question concernant tes repas dans l'avion, sont-ils gratuits où faut-il payer un supplément?

Eh bien! Pas de chance une telle réaction avec un verre d'alcool!
Enfin pas de chance, moi je veux bien boire une petite coupette et reprendre connaissance a Orlando

Ca commence fort, ça doit être un peu flippant quand même !

J'espère que pour la suite ça été !

Souchie a écrit:

Très bon début, j'aime beaucoup la façon dont tu racontes ton TR

Bon pour le coup du malaise, tu as fait fort

J'ai une question concernant tes repas dans l'avion, sont-ils gratuits où faut-il payer un supplément?

Merci

Oui je suis pas fier de mon malaise. Mais je crois que cette fois-ci j'ai compris la leçon...

Pour répondre à ta question, les repas dans l'avion étaient inclus dans le prix. Donc le petit-déjeuner dans le premier vol Air France et les deux repas du second vol Air France également. Pour le dernier vol de la compagnie DELTA il n'y aura rien de proposé à manger ni à boire.

Je ne sais pas s'il existe de vols longs courrier où ton repas n'est pas inclus. Cela me paraitrait étrange d'envisager un vol de plus de 6 heures sont qu'on me donne quelque chose à manger. Cela doit sans doute dépendre de la politique des compagnies aériennes. Aer Lingus par exemple pour aller en Irlande, tout était payant, mais la durée et l'heure du vol ne nécessitait pas spécialement de manger.

KIKA a écrit:

Eh bien! Pas de chance une telle réaction avec un verre d'alcool!

Je ne sais pas la contenance de leurs bouteilles, sans doute 2 verres. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le phénomène :

Pourquoi l'alcool affecte-il plus les gens en avion ?

shambles-x a écrit:

Ca commence fort, ça doit être un peu flippant quand même !

J'espère que pour la suite ça été !

Oui vous avez lu le plus dur !

Le plus flippant, c'était de savoir que le voyage était loin d'être fini, et forcement après tout ça ne pouvais qu’appréhender la suite. Je me serais bien glissé dans un lit douillet mais j'en avais encore pour facilement 6 bonnes heures. Il restait encore le passage à l'immigration, la prise d'un nouveau vol, la navette pour Disney pour enfin prendre une bonne douche et aller se coucher.

Eh ben, ça commence fort dis donc!

Je retiens de ne pas boire d'alcool! La frayeur que tu as du avoir...

Au vu de ton expérience je tenterai un verre pendant le vol du lundi soir Marseille/ Francfort. Si ça ne va pas une bonne nuit de sommeil sur place sera bienvenue et si je trouve le vol planant^^ je recommence le lendemain

Et ben dis donc !! Quand tu dis que le vol était horrible c'était pas une blague ! Je m'attendais à quelque chose comme "oh mon Dieu ! Pas de télé individuelle !!!" mais t'as pas fait semblant !!

Et grâce à toi, je vais avoir peur que ça m'arrive si je pars ! Pas la perte de connaissance, non, plutôt le "y a-t-il un médecin dans l'avion"  (en tant qu'étudiante en médecine je suis tenue d'y aller s'il n'y a pas de médecin )

J'espère que le vol suivant s'est mieux passé !

Boo il faut retenir de ne prendre aucun document qui prouve que tu es étudiante en médecine, comme ça tu te manifestes et ils te renvoient à ta place aussitôt

Ballou, tu ne fais pas les choses à moitié quand même

Ah oui, tu n'as pas fait semblant.

Beau début de TR, hâte de découvrir la suite de ton voyage !!

KIKA a écrit:

Au vu de ton expérience je tenterai un verre pendant le vol du lundi soir Marseille/ Francfort. Si ça ne va pas une bonne nuit de sommeil sur place sera bienvenue et si je trouve le vol planant^^ je recommence le lendemain  

Oui c'est une très bonne idée

Ariel Zombie a écrit:

Je retiens de ne pas boire d'alcool! La frayeur que tu as du avoir...

Après le but n'était pas d'alarmer tout le forum. Ma voisine s'est enfilé la coupe de champagne et les deux bouteilles de vin et elle allait très bien. On réagit tous différemment à l'alcool, selon nos habitudes de consommation et aussi du gabarit de la personne. Moi avec mes 1m63 et 62 kilos généralement ça n'arrange pas les choses.

Boo! a écrit:

Et grâce à toi, je vais avoir peur que ça m'arrive si je pars ! Pas la perte de connaissance, non, plutôt le "y a-t-il un médecin dans l'avion"  (en tant qu'étudiante en médecine je suis tenue d'y aller s'il n'y a pas de médecin )

Je suis sûr que tu aurais fait ce qu'il fallait. Tu aurais prononcé des phrase comme "Votre Magic Band est prêt" et je suis sûr que mes yeux se seraient réouverts plus rapidement  

Super le début du TR

Sacrée aventure toi en avion Enfin après coup, ça fait un drôle de souvenir à raconter

J'attends la suite de tes aventures avec impatience en tout cas !

au moins le vol est passé vite avec toutes ces péripéties

je me posais justement la question en cas de pb médical comment cela se passait en vol... j'ai eu ma réponse!
Par contre je suppose que la plupart des médecins n'ont pas de justificatif de leur métier sur eux quand ils voyagent.

Note à moi même: rester au coca!

liloo86 a écrit:

je me posais justement la question en cas de pb médical comment cela se passait en vol... j'ai eu ma réponse!

Tu peux aussi te replonger dans le fabuleux "Y a-t-il un pilote dans l'avion" où tu y trouveras d'autres pratiques bien plus jubilatoires...



Sinon, l’hôtesse à qui j'ai fait faire quelques grands écarts pendant une partie du vol, me racontait que lors d'un problème médical grave en vol, au dessus de la terre il était plutôt facile de trouver à atterrir pour ensuite transférer le malade vers l’hôpital le plus proche. Là, nous étions au milieu de l'océan et dans ces cas là, c'est en fonction du temps de vol restant avant d'atteindre la cote. C'est soit retour au point de départ (j'imagine la gueule des passagers de l'avion) soit on continue le trajet.

Wouah ! Tu fais pas les choses à moitié
Chose à retenir : Ne pas prendre d'alcool durant le vol ...

Ballou a écrit:

Merci Very Happy

Oui je suis pas fier de mon malaise. Mais je crois que cette fois-ci j'ai compris la leçon...

Pour répondre à ta question, les repas dans l'avion étaient inclus dans le prix. Donc le petit-déjeuner dans le premier vol Air France et les deux repas du second vol Air France également. Pour le dernier vol de la compagnie DELTA il n'y aura rien de proposé à manger ni à boire.

Je ne sais pas s'il existe de vols longs courrier où ton repas n'est pas inclus. Cela me paraitrait étrange d'envisager un vol de plus de 6 heures sont qu'on me donne quelque chose à manger. Cela doit sans doute dépendre de la politique des compagnies aériennes. Aer Lingus par exemple pour aller en Irlande, tout était payant, mais la durée et l'heure du vol ne nécessitait pas spécialement de manger.

Oui, c'est vrai que cela paraitrait bizarre de ne rien avoir à manger!

En tout cas je m'attendais à un sandwich mais ils font ça bien à Air France!

Merci pour toutes ces précisions

Chapitre 5 - Atlanta

L’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta, en Géorgie, est le plus grand aéroport des États-Unis et du monde par son trafic. On compte environ 241 000 passagers et 1 330 décollages par jour (soit 1 décollage chaque minute et 5 secondes, en moyenne sur 24 heures, ou 1 décollage chaque 40 secondes entre 9 h et 23 h 40). La majorité du trafic reste intérieur au pays, Atlanta servant notamment de hub à la compagnie Delta.


C’est encore un peu secoué par mon précédent vol, mais tellement heureux que celui-ci soit terminé, que je débarque dans ce qui ressemble à une véritable ruche. Je suis donc la foule pour me retrouver dans un grand hall où serpente une longue file de voyageurs attendant de passer l’immigration.

Les agents de sécurité ne sont pas là pour être accueillant (ça on le sait tous déjà plus ou moins), ni pour répondre aux questions des passagers. C’est un peu « vous rentrez dans la file d’attente et vous faites pas chier… ». Avec leurs voix autoritaires, leurs phrases répétées en boucle et leurs mouvements circulaires de bras ils ressemblaient un peu à des agents qui font la circulation à un carrefour. Concernant les passagers, l’autre image qui me vient à l’esprit est celle d’un convoi de vaches sortant d’un camion et dont les bêtes viennent s’entasser dans l’unique couloir qui leur fait face, coincées entre deux barrières. Un peu l'impression d'être du bétail. J’espère juste que mon sort sera différent à la sortie de la file d’attente.

Le grand hall présente, au-dessus des box des agents, de grands écrans diffusant des images des merveilleux paysages que l’on peut trouver sur l’ensemble du territoire Américain. Ils mettent également en avant l’histoire du pays, son agriculture, ses métiers, ses grands évènements et avancées technologiques. C’est plutôt joli et correspond bien à cette notion d’aéroport « de passage » qui propose plus de 243 destinations directes (le plus grand nombre au monde).

C’est à ce moment-là que l’idée me vient de sortir ma caméra. Décidément, ce n’est pas la journée des bonnes idées car c’est évidement interdit dans cette zone de l’aéroport. Je le savais en plus mais je mets ça sur le coup de la fatigue et sur l’envie de me détendre et de me distraire un peu. On me fera bien évidemment très rapidement la réflexion. Je proposerai alors immédiatement de supprimer les quelques secondes de vidéos devant les yeux de l’agent. Il souhaitera vérifier que rien d’autre ne traine sur ma carte mémoire et le problème sera réglé en quelques secondes. Il sera même interdit de téléphoner, les agents de sécurité demandant à toute personne en ligne de raccrocher immédiatement. À Atlanta, ça ne rigole pas.    

Après une très longue attente, c’est enfin à mon tour de passer au guichet. Je tomberai sur un agent efficace et cela passera assez vite. On commencera par les empreintes. Les 10 doigts passeront au scanner, puis une petite photo pour finir (non rattachée au Memory Maker). Il me demande combien de temps je reste. Je peux alors lui répondre ma phrase toute prête annonçant ma date de retour en France et la raison de mon voyage : comme ça il a tout d’un coup. Je ne sais pas si Disney World était le mot magique, mais un coup de tampon sur le passeport et me voilà de l’autre côté du guichet, libéré de cette première formalité.

Après ceci, nouvelle file d’attente, pour cette fois-ci : le contrôle de sécurité. Je déballe tout dans les casiers, jette la bouteille d’eau achetée à Roissy et rentre dans la machine qui va me mettre à nu (c’est une image hein). Rien de bien compliqué, vous mettez les mains en l’air comme si vous étiez entrain de vous faire braquer (décidément quelle journée sympa   ) et même pas 5 secondes après vous pouvez sortir de la machine. C’est fini pour le contrôle de sécurité qui est passé relativement vite. Direction l’étape suivante !

Me voilà ensuite dans le hall de récupération des bagages. Le premier truc que je vois c’est le tas de valises qui traine au milieu de la salle. Je reconnais rapidement la mienne, je récupère mes 20 kilos et demande à l’un des nombreux membres du personnel présents à proximité, comment je dois procéder pour mon prochain vol. On m’indique la direction à suivre. Ce qui est bien c’est qu’il y a du personnel de partout. L’attente à l’immigration ayant été très longue je regarde l’heure et me dit qu’il ne faut pas que je traine.

C’est là que je me retrouve face à une succession d’écrans à n’en plus finir. Avec un décollage toutes les 40 secondes, imaginez un peu les centaines de lignes qui défilent sur ces écrans. Autre élément auquel il faudra que je m’habitue c’est le format d’affichage des heures dont je ne suis pas vraiment fan. Je ne sais pas quelle tête je fais à ce moment précis en observant ces écrans mais un employé, assez âgé, viendra de lui-même me voir pour m’aider. En moins de deux, comme un vieux bibliothécaire entouré de milliers de livres dont il connaît le classement par cœur, il notera sur ma carte d’embarquement la porte à laquelle je dois me rendre et m’indiquera de façon chaleureuse la direction à suivre. Parfait !

Je monte à l’étage où se situe le quai pour la navette de l’aéroport. C’est une sorte de métro souterrain qui relie les différentes parties de l’aéroport entre elles. Je suis au terminal E et je dois me rendre au terminal A. Un train est déjà à quai, je vérifie rapidement que je vais dans le bon sens et rentre à l’intérieur. Cool, je retrouve mon dynamisme et me sens déjà bien mieux. J’observe de nouveau chaque recoin et chaque détail. L’aéroport à l’air immense car les arrêts de la navette sont assez espacés. En tout cas c’est bien conçu et tout est clairement indiqué.





Les 3 heures prévues pour cette correspondance sont presque écoulées. Je ne profiterai finalement que très peu de l’aéroport et n’en verrai vraiment pas grand-chose. En même temps je n'ai qu'une envie, c'est de monter dans ce dernier vol.

J’arrive devant la porte A17 une dizaine de minutes avant le début de l’embarquement. Je suis déjà bien plus soulagé qu’à l’atterrissage, et l’énergie remonte en flèche. Il est 17h41, 23h41 heure française. Je sais que c’est mon dernier vol et je sais surtout où il m’emmène !





L’avion n’est pas complet et c’est bien la première fois que je vois des gens y entrer avec des boites de pizzas. C’est ici que je vivrai ma première expérience de climatisation intensive. C’est donc dans une atmosphère de patinoire que je m’installe à mon siège. Le vol sera court (tout m’aurait paru court après le vol d’Atlanta) et sans encombre !!  

L’occasion rêvée pour marquer un petit somme bien mérité. Mickey, prépare-toi… cette fois-ci j’arrive !

Chapitre suivant : Chapitre 6 – A bord du Disney's Magical Express

Ballou a écrit:

Il sera même interdit de téléphoner, les agents de sécurité demandant à toute personne en ligne de raccrocher immédiatement. À Atlanta, ça ne rigole pas.    

d'un autre coté, y'a des grands panneaux ou c'est ecrit en toute lettre,
y'a des affichettes avec des pictogrammes de telephone et appareils photos barrés tous les 10 metres sur les murs et les poteaux, et y'a des annonces qui sont faites à intervalle regulier.

lol

c'est pareil dans tous les aeroports US

Ballou a écrit:

C’est ici que je vivrai ma première expérience de climatisation intensive. C’est donc dans une atmosphère de patinoire que je m’installe à mon siège.

Ah ça, je vois que toi aussi tu as remarqué qu'il faisait finalement froid aux États-Unis parfois, et notamment en Floride

Hè ben, comme tu dis, tu as vraiment vécu une scène de film!
C'est dommage que ton vol se soit mal passer...Et je en savais pas qu'avec Air France même le champagne était compris à volonté. Me connaissant, j'aurais fait comme ta voisine l'américaine! ^^

Quelle aventure ce vol Paris - Atlanta ! Bon le principal c'est que tu sois arrivé en forme pour prendre ton dernier avion ! C'est un plaisir de lire ton TR, ça me rappel de supers souvenirs, surtout que j'ai effectué le même trajet que toi ! L'aéroport d'Atlanta est immense, tu as super bien géré d'autant plus que tu as fait ça seul après un malaise ! Perso il n'y aurait pas eu Jeff... je serais surement encore en train de chercher la porte d'embarquement ^^ ! J'attends la suite avec impatience !

Merilo6 a écrit:

Boo il faut retenir de ne prendre aucun document qui prouve que tu es étudiante en médecine, comme ça tu te manifestes et ils te renvoient à ta place aussitôt  

C'est vrai ! Enfin curieusement j'avais pas l'intention d'emmener de tels documents pour un voyage à WDW

Ballou a écrit:

Je suis sûr que tu aurais fait ce qu'il fallait. Tu aurais prononcé des phrase comme "Votre Magic Band est prêt" et je suis sûr que mes yeux se seraient réouverts plus rapidement  

C'est vrai que comme ça l'effet aurait été immédiat !!

La suite est encore une fois super ! Et je suis sûre que même avec des pancartes tous les 10 mètres je vais être capable de sortir mon appareil photo aussi
Ca doit être assez tentant ! (Surtout quand on veut faire un super TR bien complet )

Ce vol se passe bien mieux pour toi