22] Se perdre autour du monde !
A] Se perdre et voyagerAprès une telle soirée, nous nous levons tard ce matin-là, bien heureux de pouvoir nous reposer un peu avant d’aborder une nouvelle journée qui s’annonce chargée. Nous prendrons notre petit déjeuner dans le
Cape May Cafe, un restaurant qui se trouve dans un tout autre hôtel que le nôtre et pour lequel nous allons donc devoir nous déplacer. Heureusement, notre réservation n’est qu’à 10h, ce qui nous permet de dormir un peu avant de nous lever pour nous préparer à partir. Tandis que nous ouvrons les yeux, nous pouvons voir dans notre chambre plusieurs sacs de bonbons qui nous rappellent notre soirée d’halloween. En revanche, nous n’allons pas remettre nos déguisements : cette fois, ce sont nos tee-shirts Disney que nous enfilons pour partir faire un petit tour du monde ! En effet, c’est Epcot qui nous attend ce jour-là, ce parc immense dans lequel nous sommes déjà allés deux fois mais que nous n’avons visité que bien partiellement !
Avant de prendre le bus, nous passons devant l’entrée de notre hôtel pour aller récupérer quelques articles que nous avions achetés précédemment et que nous avons fait livrer directement à notre hôtel. Devant le bâtiment, un employé nous ouvre gentiment la porte et nous accueille en nous souhaitant une agréable journée. Il distribue aussi quelques autocollants que nous nous empressons de prendre avec bonheur : encore un petit souvenir que nous ramènerons chez nous !
Nous prenons ensuite le bus pour nous rendre jusqu’au restaurant qui nous accueille ce matin là pour le petit déjeuner : le
Cape May Cafe. Pour cela, nous nous arrêtons devant le parc
Disney’s Hollywood Studios, depuis lequel nous pouvons rejoindre l’hôtel
Disney’s BoardWalk Inn où nous pensons trouver notre restaurant. Il est en effet possible de rejoindre cet hôtel à pieds ou en bateau depuis le
Disney’s Hollywood Studios ; nous ferons le choix de la marche à pieds ! Nous découvrons ainsi un beau paysage, marchant le long d’une rivière en observant les nombreux coureurs qui se mettent en forme ce matin-là et qui nous saluent chaque fois joyeusement. Nous constatons ainsi à quel point le jogging est populaire et partagé aux États-Unis !
Lorsque nous arrivons au
BoardWalk Inn, l’endroit est un peu désert et calme. Si cet hôtel, dont nous parlerons plus en détail lors d’un prochain compte rendu, est réputé pour son dynamisme et son activité nocturnes, il semble bien être tout à fait paisible le matin ! Nous marchons le long d’un petit lac où quelques bateaux viennent de temps en temps déposer des passagers ou en prendre. Le lieu est silencieux et seuls quelques rares employés sont présents, qui balaient dehors ou qui s’attachent à ouvrir leurs boutiques.
Nous ne savons pas trop où aller, et cherchons par conséquent notre restaurant car l’heure de la réservation approche à grand pas. Étrangement, j’avais dans l’esprit l’image d’un grand bateau similaire à celui que nous pouvons trouver à
Downtown Disney et qui nous indiquerait le lieu du restaurant :
Mais aucun bateau de ce genre près du lac ! À vrai dire, l’hôtel se prolonge en longueur le long d’un immense ponton de bois qui fait le tour du lac, et nous décidons donc de commencer à en faire le tour en cherchant où peut bien se trouver ce restaurant. Nous commençons à nous agacer un peu en ne trouvant aucune indication d’un quelconque restaurant, et je me sens un peu embêté de ne pas savoir du tout où me rendre. Ayant tout organisé, Hélène ne sachant pas réellement ce qu’est ce restaurant et encore moins où il peut se trouver, je sais que tout repose sur moi, et me voilà complètement perdu ! À Epcot nous voyagerons dans plusieurs pays du monde…mais il semble bien que le voyage commence dès maintenant, et que l’on soit déjà perdus !
Nous ne nous décourageons toutefois pas encore, et nous demandons à une employée qui se trouve dehors où peut bien se trouver le
Cape May Cafe. Celle-ci ne semble toutefois pas bien parler anglais et possède un fort accent espagnol. Elle nous dit n’avoir jamais entendu parler d’un restaurant portant ce nom, et n’a donc aucune idée de l’endroit où il peut se trouver. Lorsque nous lui disons que c’est pour prendre un petit déjeuner, elle nous invite à nous rendre au
BoardWalk Bakery, où nous trouverons de quoi manger…certes, mais ce n’est pas l’endroit où nous avons réservé ! Nous commençons à nous inquiéter plus sérieusement : une employée travaillant dans l’hôtel qui n’a jamais entendu parler de ce restaurant ? Nous serions-nous complètement trompés d’endroit ? Que faire ? Nous avons eu l’impression de traverser tout le Boardwalk, et pour autant nous n’avons toujours pas trouvé le moindre signe du
Cape May Cafe…
Comme vous pouvez le voir sur le plan, en face de nous se trouve d’autres hôtels, et nous pensons un moment à faire le tour du lac pour nous y rendre, mais si nous faisons alors fausse route cela nous ferait perdre un temps précieux. D’autant plus que notre réservation commence dans cinq minutes environ ! Nous prenons finalement une autre décision : nous nous rendons dans le
BoardWalk Bakery pour nous renseigner. C’est un très joli bâtiment, où se trouvent en effet de nombreuses gourmandises qui promettent un bon petit déjeuner ! S’ils servent ici des petits déjeuners, ils devraient connaître l’emplacement des autres restaurants !
Il y a deux ou trois personnes devant nous qui commandent, et nous attendons donc sagement notre tour pour nous renseigner, conscients que le temps joue toutefois contre nous. De toute façon, nous nous résignons à être en retard de nouveau, comme au
Victoria and Albert’s…Hélène commence à bouder, elle qui déteste tant être en retard ! Pire encore, lorsque nous demandons où peut bien se trouver le
Cape May Cafe aux employés du
BoardWalk Bakery, personne ne semble connaître ce restaurant…nous commençons sérieusement à nous demander s’il existe réellement ! Ils nous diront toutefois d’essayer d’aller de l’autre côté du lac à tout hasard, où il y a d’autres restaurants.
Cette fois, Hélène est définitivement énervée. Si quelque chose ne se déroule pas comme prévu, c’est quelqu’un qui panique et qui se décourage très vite. Elle commence à bouder, à ne plus vouloir bouger, à abandonner et s’agace un peu. La connaissant, je reste calme et je sais que la « crise » passera très vite ! En attendant, inutile d’essayer de la raisonner : j’ai beau lui dire que ce n’est pas grave, que nous allons trouver, et que nous sommes tout de même en voyage de noces en Floride, à
Walt Disney World, rien n’y fait : elle s’énerve de plus en plus et je sais qu’il vaut mieux ne plus parler et la laisser dans son coin. Nous hésitons toutefois : nous allons certes essayer de traverser pour aller en face, mais devrions-nous prendre le bateau ou y aller à pieds ? Nous commençons à attendre le bateau, mais après deux minutes d’attente Hélène commence à s’agacer plus encore car il ne vient pas et préfère aller faire le tour à pieds. Au moins nous serons occupés à marcher et nous oublierons notre déconfiture ! De mon côté, je m’en veux beaucoup, car je n’ai pas assez préparé cette matinée, et je ne comprends pas encore d’où peut bien venir mon erreur.
Le tour du lac sera tout de même charmant, du moins pour moi, mais je ne crois pas qu’Hélène l’ait vécu dans cette perspective bien que j’essaie d’attirer son attention sur la beauté du paysage !
Nous arrivons enfin de l’autre côté du lac, devant le
Beach Club Resort, et nous étudions un plan d’extérieur qui pourrait bien nous indiquer ce que nous cherchons… Et en effet ! Nous découvrons enfin ces trois mots précieux que nous cherchons depuis trois quarts d’heure et qui nous rassurent : le
Cape May Cafe ! Celui-ci se trouve non pas dans le
BoardWalk Inn mais dans le
Beach Club Resort, un autre hôtel qui se trouve juste en face du précédent hôtel ! Comment ai-je pu faire cette erreur ? Il me semble que j’ai du penser qu’il nous faudrait passer sur le
BoardWalk pour nous y rendre. Qu’en plus de cela celui-ci se trouve le long d’un lac, et qu’en face se trouve le
Beach Club et le
Yacht Club Resort. Amalgamez tout cela et…voilà quelqu’un qui pense que le
Cape May Cafe se trouve au
BoardWalk Inn, sur une sorte de yacht qui se trouve le long d’un lac ! Comme quoi, l’imagination peut mener bien loin des fois !
B] Cape May Cafe : petit déjeuner réconfortantNous voilà à l’intérieur du
Beach Club Resort, un hôtel magnifique que nous découvrons entièrement, puisque ni Hélène ni moi ne nous étions réellement intéressés à cet hôtel. De fait, nous ne pensions pas du tout le visiter, donc c’est en un sens une belle surprise !
Hélène fait encore un peu la tête, car nous sommes en retard d’environ une quinzaine de minutes. Néanmoins, j’espère qu’elle arrivera à reprendre vite sa bonne humeur. Nous attendons qu’une table se libère pour nous, et je remarque Hélène qui prend sa pose si caractéristique de sa mauvaise humeur, les bras croisés. Hop, une photographie !
Nous n’attendrons que deux ou trois minutes avant d’avoir enfin notre table, et nous partons nous installer pour un petit déjeuner qui s’annonce délicieux et copieux !
Le restaurant offre un cadre plutôt sympathique, quoiqu’il ne soit à mon sens pas aussi beaucoup que le
Crystal Palace ou
Tusker House par exemple. Il faut toutefois noter la présence d’immenses tableaux sur le mur, et la possibilité de manger sur des bancs bien moelleux plutôt que sur des chaises.
Le buffet, quant à lui, est tout simplement gigantesque et incroyablement varié. Une quantité impressionnante de plats salés et sucrés sont présentés, qui ne peuvent que nous faire tourner la tête et qui font d’avance grogner nos ventres ! D’autant plus que nous ne sommes pas très loin du buffet, qui nous fait de l’œil en permanence…
Heureusement, Hélène reprendra très vite le sourire ! Il y a visiblement plus efficace que moi pour ça : il s’agit de Minnie et Dingo qui passeront régulièrement nous voir dans leur tenue de vacances bien amusante ! Dès lors, Hélène s’amuse et reprend sa bonne humeur…ouf, nous sommes sauvés et toutes ces mauvaises émotions sont très vite chassées de notre esprit !
Pendant que je vais chercher à manger au buffet, Hélène reçoit la visite imprévue de Donald qui me manque donc de peu ! Hélène lui dit que je ne suis pas là, et il promet de revenir par la suite pour me voir. En attendant, les deux s’amusent comme des petits fous et Hélène prendra même un
selfie avec lui ! En revenant à table, Hélène a définitivement retrouvé un grand sourire.
Peu de temps après, fidèle à sa promesse, Donald revient pour prendre de nouvelles photographies et pour me voir ! Il essaiera de s’asseoir à côté d’Hélène, en constatant qu’il devrait penser à faire un régime pour réussir à se glisser entre la table et le banc !
Le petit déjeuner fut en fait un véritable repas…à 10h30, nous mangeons jusqu’à en avoir le ventre plein et nous nous disons que nous ne mangerons très certainement pas à midi ! Comme d’habitude, les assiettes montrent bien qu’Hélène et moi ne partageons pas nécessairement les mêmes goûts pour le matin. De mon côté, je me régale surtout avec le salé tout en prenant un peu de sucré, tandis qu’elle se jette sur le sucré !
Assiette d'Hélène
Assiette de Dimitri
Hélène adorera particulièrement la gauffre Mickey sur laquelle elle mettra plusieurs pépites de chocolat ! De mon côté, j’ai particulièrement été surpris par la présence du saumon fumé (j’adore ça !) que je me suis empressé de dévorer. Est-ce utile de le dire ? Nous avions mal au ventre à la fin du repas, et nous ne pensions pas être capables de manger plus… Pourtant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, quand nous voyons une employée Disney s’avancer vers nous et nous féliciter joyeusement pour notre voyage de noces, tout en déposant devant nous une dernière petite surprise ! Un joli petit muffin que j’ai laissé Hélène manger toute seule…de mon côté je n’en pouvais plus !
Contre toute attente... je l'ai dévoré en entier ! Un délice !Cette petite attention met définitivement un terme au début de la matinée qui fut un peu morose. Décidément, Disney a le don de nous donner un sourire perpétuel et d’étendre sa magie exactement au moment où nous en avons besoin !
C] Retour en France ?En sortant du
Beach Club Resort, nous savons cette fois-ci où aller. À cinq minutes à pieds seulement se trouve la deuxième entrée d’Epcot : l’
International Gateway. Il s’agit en effet d’une entrée secondaire qui permet d’entrer dans le parc à thème en arrivant directement du côté des pavillons et non plus du côté du
Spaceship Earth, cette grande boule qui symbolise Epcot (cf le plan, où l’on voit l’
International Gateway sur la droite).
Nous arrivons entre le pavillon du Royaume-Uni et celui de la France, et c’est vers ce dernier que nous nous dirigeons maintenant. Nous avons encore quelques jours à passer en Floride, et pourtant nous nous dirigeons vers la France…serions-nous masochistes ? Non, bien sûr, car le pavillon français ne ressemble en réalité pas tout à fait à la France, ou du moins n’en livre-t-il qu’une partie qui mêle la tradition, le stéréotype et l’imaginaire. C’est une très belle image de la France qui se présente devant nous, une représentation qui nous étonne et qui nous intéresse beaucoup. Un employé Disney est là pour faire des photographies, et nous prendrons donc une photographie devant la tour Eiffel, en pensant à notre famille qui nous observe depuis l’hexagone et qui sourira surement de nous voir…à Paris !
Un petit compagnon viendra d’ailleurs nous rendre visite, une tasse légèrement brisée qui sourit néanmoins pleinement et que nous prenons beaucoup de plaisir à voir !
La France qui est représentée ici me semble plus être la France parisienne de la première moitié du XXe siècle. Deux choses sont tout particulièrement à l’honneur : la vitalité artistique et la gastronomie. Étrangement, le pavillon est dépaysant pour nous, et nous le trouvons calme et magnifique sous ce soleil brûlant. En parcourant les petites rues du pavillon nous croisons des affiches évoquant les musées, mais aussi des magasins où se trouve du vin, les halles, ainsi que quelques aliments spécifiques de la cuisine française populaire.
Nous nous amuserons beaucoup à observer les objets qui sont mis en vente, et notamment les livres qui sont destinés à apprendre aux Américains comment parler en français. Nous comprenons alors pourquoi ils prononcent si mal notre langue ! Les mots sont en effet transcrits phonétiquement afin de donner les indications nécessaires à la bonne prononciation des mots français. « Le camion » devra ainsi se prononcer « leh kamee-oh », « les feux » devra se dire « lay fer », mais le plus amusant est peut-être la transcription de « l’arrêt d’autobus » : « larreh dow-toh-boos ». Nous nous sommes bien amusés à feuilleter ce petit livre, et à imaginer de quelle manière nous devions nous aussi prononcer si mal la langue américaine !
En attendant, pavillon français oblige, nous ferons l’une des rencontres qu’Hélène a le plus d’impatience de faire ! Nous voyons en effet non loin de nous…rien d’autre que Belle en personne, avec qui nous pouvons enfin prendre une photographie tous les deux ! Malheureusement pour Hélène, mais heureusement pour moi (qui la préfère ainsi), Belle n’a pas sa robe de bal jaune mais sa robe bleue qui la rend si simple et qui fait d’elle un personnage si français. Je laisserai d’abord Hélène en tête à tête avec son personnage préféré, avant d’aller les rejoindre. Belle fut très heureuse d’apprendre que nous étions français…des compatriotes, en somme ! En voyant nos tee-shirts, elle nous félicita également pour notre mariage…ce fut une merveilleuse rencontre, et cette fois-ci nous avons parfaitement compris ce que nous disait la princesse !
Le pavillon français fut donc un superbe moment à passer. Bien sûr, nous avions ressorti pour l’occasion notre passeport que nous avons fait signer, tout en vérifiant bien que les employés du pavillon étaient réellement français. Ce fut le cas, sans aucun accent, et nous avons ainsi pu discuter quelques minutes avec ces employés qui semblaient très heureux de travailler ici et qui n’avaient pas tant envie de rentrer en France (on les comprend !).
D] Voyage à travers d’autres paysNous continuons notre petit tour du monde en nous dirigeant ensuite vers le pavillon suivant. Nous arrivons alors en plein Maroc, au sein d’un paysage entièrement différent par rapport au précédent, où l’alphabet même est différent. Une haute tour s’élève devant nous qui témoigne de notre destination.
Il fait chaud, très chaud, et c’est l’occasion pour Hélène de s’asseoir un peu afin de souffler. Après tout, nous sortons tout juste d’une soirée très épuisante, d’une matinée riche en émotions, et nous nous tenons en plein soleil avec le ventre plein…se reposer un peu ne peut que faire du bien !
Nous n’apprécions pas particulièrement ce pavillon, qui nous semble un peu terne et pas assez joyeux. En revanche, nous apprécions d’entrer dans les boutiques en ayant l’impression de nous retrouver en plein bazar. En revanche, il manque les marchands qui nous interpellent avec insistance, qui essaient de négocier et qui discutent familièrement et spontanément avec nous !
Nous trouverons bien les personnes qui accepteront de signer notre passeport, qui commenceront à nous parler et qui comprendront très vite que nous sommes français : « oh, vous êtes français ? Alors je vais parler en français, ce sera plus facile pour moi ! ». Évidemment, le Maroc étant un pays très francophone, nous voilà en train de parler français ici aussi, d’autant plus qu’apparemment l’employé parle mieux français qu’anglais !
Le prochain pavillon est celui du Japon. Cette fois-ci, nous faisons un grand bond culturel ! Pour ma part, j’ai trouvé le pavillon absolument magnifique, et les boutiques particulièrement impressionnantes, livrant une grande diversité d’objets typiquement japonais. Appréciant beaucoup l’architecture traditionnelle de ce pays ainsi que sa philosophie, je suis heureux de retrouver dans ce pavillon un paysage non seulement très beau mais également très harmonieux, assemblant très efficacement la nature et la culture. Je découvrirai aussi l’existence des Kit Kat verts !
Le passeport sera bien sûr signé, et ayant étudié un peu le japonais il y a quelques années j’essaierai de traduire tout seul ce qui sera inscrit dessus…avec une réussite relative !
Nous traversons ensuite le pavillon des États-Unis, que nous avons déjà un peu visité, pour aller nous intéresser un peu plus au pavillon italien dans lequel nous ne nous étions pas attardés précédemment. Celui-ci se caractérise notamment par la reproduction de l’architecture de la place Saint-Marc de Venise avec son Campanile, cette haute tour que l’on peut parfaitement observer à Epcot.
Nous tomberons au bon moment, puisque le nouveau spectacle
Sbandieratori Di Scansepolcro est en train d’avoir lieu : des hommes font une présentation chorégraphique de lancers de drapeaux, les rattrapant de manière impressionnante avec les mains mais aussi avec les jambes et les pieds. La dixième minute de la vidéo que nous mettons ci-dessous vous montrera bien de quoi il s’agit !
E] Une petite sieste ?Notre prochaine visite nous mènera directement dans le pavillon allemand, que j’insiste pour visiter à nouveau, puisqu’il s’agit de mon pavillon préféré. Il fait vraiment très chaud ce jour-là, et il me vient donc une très mauvaise idée : prendre un peu de bière afin de ma rafraichir ! Sauf que je surprendrai Hélène lorsque je ne demanderai pas une seule bière comme la dernière fois, mais un
Beer Flight qui doit me permettre de goûter plusieurs bières différentes. Seulement, malheur à moi, je ne pensais pas qu’il s’agissait de quatre bières entières et de verres aussi gros ! Je pensais qu’il s’agissait d’un échantillon de chaque bière…comment vais-je boire tout ceci ?
Boire autant d’alcool par cette chaleur, est-ce réellement judicieux ? Nous nous installons à une petite table haute à l’extérieur devant laquelle nous restons debout pour boire un peu. Hélène n’aimant pas la bière, je serai bien tout seul à devoir relever ce défi. Pendant que je commence à boire un peu, me demandant si je vais réussir à tout finir, deux jeunes hommes viennent partager notre table et nous commençons à parler un peu avec eux (ils aiment beaucoup voyager, et nous disent qu’ils apprécient de parler à d’autres personnes et faire des rencontres). Ce sera très sympathique, même si mon niveau d’anglais ne me permettra pas réellement de participer à la discussion et que je resterai plutôt à l’écoute !
En attendant, je commence à sentir que je me force pour boire toute la bière. En effet, nous ne voulons pas non plus nous attarder trop longtemps ici, car nous aimerions continuer à découvrir le parc. De plus, la prochaine attraction que nous voulons faire commence à une heure bien précise et cette heure-là s’approche à toute vitesse. Je vais donc abandonner, incapable de boire trop rapidement ces bières, et ne préférant pas gâcher mon plaisir non plus ! J’en laisserai une partie, tant pis. En tout cas, je me sens tout de même bien rafraichi et j’apprécie d’avoir pu goûter plusieurs bières différentes.
Notre prochain rendez-vous se trouve en plein dans le pavillon américain. Il s’agit de l’attraction de ce pavillon, «
The American Adventure Attraction ». Nous entrons dans le bâtiment où doit se dérouler un spectacle qui est destiné à nous présenter l’histoire des États-Unis. En entrant dans le bâtiment, nous attendons dans une grande salle ronde dans laquelle un groupe de chanteurs viendra chanter a capella devant nous quelques airs. Ce fut magnifique !
Nous sommes ensuite invités à monter des escalators pour rejoindre la salle de spectacle.
Il s’agit d’une grande salle dans laquelle nous nous asseyons dans des sièges moelleux, dans l’obscurité, pour observer un spectacle mêlant film et personnages audio-animatronics afin de présenter l’histoire des États-Unis. Comme d’habitude avec les États-Unis, le tout est très patriotique, le spectacle est magnifique, grandiose, très réaliste et donne beaucoup à sentir la mentalité et les représentations américaines.
Malheureusement, je ne vais pas suivre entièrement le spectacle qui va durer longtemps, et pendant lequel je vais…m’assoupir. Les sièges étant tellement confortables, et l’obscurité tellement agréable que je me sens bercé et que je tombe dans un état de somnolence. Je lutte tout au long du film, ne l’appréciant malheureusement pas à sa juste mesure. Sans doute faut-il voir ici l’effet conjugué de la soirée tardive que nous avons passée la veille, de la chaleur impressionnante de ce jour, de la quantité de bière que je viens de boire en plein soleil et du confort offert par ces fauteuils. Malheureusement, il est aux alentours de 14h et je vais avoir du mal à émerger pour le reste de la journée…malheureuses bières ! Heureusement, certaines expériences réussiront à me secouer et à me revigorer un peu, avant que nous ne mangions le soir en plein océan…à suivre !