Jour 14 (25 octobre 2014) : Busch Gardens : I'm a coaster animal!
Part I
Nombre de miles parcourus : 76 miles en voiture et bien 10 à pieds !
Aujourd'hui la partie parc d'attractions de notre voyage débute alors c'est gonflées à bloc qu'on se lève vers 8h. On s'apprête en évitant le dégât des eaux dans le salle de bain (la chasse a commencé à fuir ce matin sans aucune raison apparente...pour cela on sera remboursée de la taxe/resort fee lors du check out, une petite attention avenante de la part des employés!) et à 8h45, après avoir chargé tout dans Abraham, on descend prendre le petit déjeuner.
Vue du parking sur le Sheikra
Lobby
On se retrouve avec quasi que des ricains dont plusieurs sont encore en pyjama, probablement ayant du mal à se remettre de leurs émotions de la veille (une Howl-O-Scream avait lieu, l'équivalent Busch Garden des HHN à Universal). D'ailleurs, une dame nous demande si nous y avons assister à cette soirée Halloween, on lui dit que non malheureusement mais qu'on se réjouit de découvrir le parc aujourd'hui. Elle nous souhaite alors une journée pleine de sensations !
Oui, bon, je ne vous l'ai pas encore dit clairement mais si vous nous suivez et si vous avez lu le début vous vous doutez bien qu'aujourd'hui on visite Busch Gardens, le parc d'attractions mi-coasters de-la-mort-qui-tue, mi-animaux trop-choux-je-veux-le-même. En 2009, lors de ma première visite en Floride, on était restées sur Orlando mais cette fois, il était hors-de-question de zapper Tampa et Busch. Ouvert en 1959, Busch Gardens Tampa Bay est le premier des deux parcs de la franchise (l'autre se trouvant à Williamsburg en Virginie), ancienne filiale du groupe brassicole Anheuser-Busch (d'où le nom pardi) et maintenant propriété de SeaWorld Entertainment. Tampa est plus dédié au continent africaine alors que Williamsburg est thématisé sur l'Europe. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
Revenons à nos moutons ou plutôt dans la salle de petit déjeuner où on se régale d'une demi-gaufre chacune (ces fers à gaufres attirent bien trop d'adolescents en pleine croissance
) et d'un beau bagel au cream cheese pour moi et au beurre de cacahuète pour Carole. Je vous le dis...c'est vraiment NOTRE petit déjeuner aux States.
L'estomac remplit (jamais de coasters sur un estomac vide sous peine de remontée acide et plus si affinités
), on quitte l'hôtel à pieds (la voiture peut rester dans le parking même après votre check out). On a décidé de se rendre à pieds à Busch Gardens. Le parc est « juste » en face, comme ça on ne paiera pas de parking. Mais...malgré nos connaissances ricaines, on a dû occulter la folie des grandeurs américaines y compris en distance. Et même si le parc est littéralement juste en face, l'entrée piétonne est bien loin de La Quinta Inn. Ben voui, les américaines ne se déplacent pas à pieds, voyons ! D'ailleurs, pendant notre quart d'heure de marche le long d'une ligne droite très très longue et monotone, on ne croisera nul âme vivante. Enfin arrivées au bout de la ligne droite, on aperçoit en petits le panneau 'Pedestrian Walkway' à côté d'un trou dans le mur. Faut le repérer ! Et là, l'Amérique fait preuve de a plus belle logique : on doit se retaper tout le parking (VIP et handicapés) jusqu'à l'entrée qui est en fait la longue ligne droite que l'on vient de parcourir.
Pourquoi ne pas avoir fait un petit trou Pedestrian Walkway juste au niveau de l'entrée ? Mystère et boule-de-gomme.
Jus-de-pomme pour arroser le tout
C'était notre chambre
On est prêtes!
Bye La Quinta Inn
Hello Busch Gardens
Ok, c'est bon, on ne fait pas le mur!
Ces fleurs aiguisées nous repoussent aussi!
Coucou parking!
21 minutes plus tard, nous voici enfin à l'entrée. Il est 9h36, le parc ouvre à 10h. On suit ma planif à merveille ! A 45, ils nous laissent pénétrer dans l'enceinte du parc dans la petite place marocaine. On avait réserver et payé nos tickets électroniques à l'avance sur Undercover Tourist (https://www.undercovertourist.com/orlando/seaworld-orlando-resort/
#tickets) à 106$ le combo Busch Gardens et Sea World.Là s'ensuit 10 minutes d'attente (en deuxième rangée) au bout desquelles on entend raisonner l'hymne américain lors de la levée du drapeau. Aaaaah, ces ricains !
Contrôle des sacs
Bonjour vous
Devinez, on a eu des problèmes avec le code-barre, elle a dû entrer tous les chiffres
Map
À 55, la meute est lancée. Carole a un peu de mal à courir avec son genou toujours meurtri alors on trottinette. J'ai un plan d'attaque et je tiens à le tenir car d'habitude ils fonctionnent bien mes plans d'attaque ! Mais ici, même si on se débrouillera vachement bien, mon plan sera un peu saboté par la disposition du parc et des coasters, disposition bizarre qui vous oblige à faire des kilomètres pour relier une attraction à l'autre, et par les lockers, on n'avait pas trop envie de payer chaque fois 1,50$ pour mettre notre sac dans le locker. Avant de commencer réellement notre journée,
une petite mise au point sur l'organisation du parc : interdiction de rentrer avec quelconque sac dans les attractions. Mais ici, les petits filous, au lieu de laisser déposer les sacs sur la station d'embarquement dans de petits casiers ou grand bac (ou à même le sol) comme à Six Flags Magic Mountain et contrairement à Universal où les lockers sont gratuits le temps de faire l'attraction, ici il faut payer. 2 à 3 quarter pour le mini locker... Autant vous dire qu'on a vite fait de dépenser 10$ sur la journée juste pour pouvoir rentrer dans les attractions. Alors, le principe de base consiste à déposer une fois les sacs dans un locker, faire quelques attractions puis le récupérer. Même si cela implique de plisser des yeux car pas de lunettes de soleil (mais on trouvera vite la parade : les filles, pour une fois que votre soutif est votre ami;) ) ou d'avoir la bouche parchemin car on meurt de soif sous le soleil floridien. Sur la journée, on paiera 3x un locker (ou alors faut avoir un sherpa).
Revenons à nos moutons...euh, je l'ai pas déjà utilisée celle-là ? ^^ Notre première destination du jour est
Cheetah Hunt, la dernière addition coaster du parc (2011). Inspiré par la course rapide et souple des guêpars (et oui, Cheetah ne veut pas dire chimpanzé en anglais
), ce launched steel roller coaster nous propulse à 60km/h dans une course effrénée à la poursuite de sa proie en évitant les obstacles. On place notre sac, l'appareil photo et cie dans le premier locker et hop, en route. 5 minutes plus tard, on embarque dans le wagon pour un coaster génialissime : fluide, rapide et fun. On a vraiment adoré. Qui plus est, le parcours est long : environ 3 minutes ! On peut même apercevoir les guêpards ! Coooool. Je sens que ce parc va me plaire.
Evidemment, il y a des cheetah!
On passe en Egypte (vous avez probablement remarqué que les lands portent le nom de parties/villes africains) pour le prochain coaster dans le coin : le
Montu. Pfff, dommage que je n'ai pas mon APN avec moi, la déco est vraiment sympa et on n'aura pas le temps de repasser à ici pour prendre quelques photos. Heureusement, j'emmène partout avec moi ma caméra sportive pour filmer ces moments d'adrénaline. Le Montu, inverted roller coaster ouvert en 1996 (à l'époque, il était l'inverted coaster le plus haut et rapide), est long de plus d'un kilomètre et atteint 46 de hauteur. 7 inversions, dont un looping Immelmann (Pour cette figure, le train entame une boucle en partant du bas et en se redressant jusqu'à se retrouver en position haute retournée. Le train enchaine alors avec une vrille permettant de remettre le train dans le bon sens. Le train se retrouve dans le sens opposé de son arrivée. -dixit wikipédia-), un zero-g roll (le passager ressent des forces G neutres (égales à zéro), donnant la sensation d'impesanteur. -dixit wikipédia- aka air-time), un batwing (deux loopings en forme de coeur) et un tire-bouchon (mes préférés
). Pendant le ride, on ressent jusqu'à 3,8 fois la force de gravité. Montu est aussi génial, les pieds dans le vide, on virevolte. Par contre, quand il s'agit d'inverted j'aime toujours mieux être en première rangée mai là pas possible car les sièges plus larges (pour ne pas que KK se retrouve comme un saucisson ^^) se trouvent, pouf, au plein milieu (d'ailleurs vu le gabarit des ricains, j'ai été étonnée de voir qu'il n'y en avait pas beaucoup et que les sièges normaux sont plutôt étroits).
En chemin
Il s'est échappé!
On récupère le sac car on change de coin dans le parc. On place notre sac dans un locker un peu au centre (si on peut dire que ce parc a un centre, en tout cas c'était à un endroit stratégique), près des bûches (Stanley Falls Flume) et c'est reparti pour enchaîner les attractions. On ne s'arrête pas car la règle d'or dans les parcs d'attraction est de profiter au maximum de la matinée ! En deux heures, de 11h à 13h, on va parcourir le parc. On commence notre marathon avec le
Sheikra, un steel floorless Dive Coaster ouvert en 2005. Le sol « a disparu » en 2007 mais lors de son ouverture, c'était la première montagne russe de type plongeante en Amérique du Nord. On a attend un peu près 10 minutes avant de grimper à bord. La première descente est complètement verticale et je peux vous dire que ça fout les jetons une fois arrivé au sommet (61m). Mais c'est ultra-fun encore une fois. Les coasters de Busch sont vraiment chouettes et tellement fluide (pas de claquage de nuque et tête comme dans Space Mountain à Dlp
).
Lockers
Idée des temps d'attente
Boissons au frais
On n'est pas encore rassasiées de sensations fortes alors hop, hop,hop, direction le Congo (on est de retour chez nous
#mauvaiseblaguedecolonialistebelge) et le
Kuuuuuuumba ! Un coaster tout ce qui a de plus normal avec 7 inversions à 60miles (100km/h).
En 1993, il avait le plus haut looping vertical du monde (35m). Et ce coaster a toujours de bons restes ! On s'amuse comme des foules, surtout lors du double looping tire-bouchon ! Un régal ! Et en plus, il n'y a presqu'aucune attente !
Au Congo...
Repérez l'orang-outan
Tigrou
On continue sur notre lancée tout en calmant un peu nos ardeurs en visitant Pantopia le nouveau land du parc où s'érige l'impressionnante tour du Falcon's Fury, la nouvelle attraction phare du parc. Je la ferai, c'est sûr mais pas pour le moment surtout que Carole va très sûrement prendre la chicken exit... Pour le moment, on fait une tite attraction sans prétention juste pour se marrer un bon coup : le
Sand Serpent. En gros, c'est un Goofy's Sky School à Disney California Adventure ou encore un Primeval Whirl à Animal Kingdom : un coaster de fête forraine qui fait bien mal aux coudes, dos et cie dans les tournants ! Qu'est-ce-qu'on rire sous les coups de 'ouille, 'aïe'.
Sand Serpent
Toujours à Pantopia, on se rend au
Scorpion, petit coaster old school du parc (ouverture en 1980) avec un looping vertical. Euh, comment vous dire : j'ai passé le ride à me demander ce que je faisais là pendant que Carole riait à gorge déployée face au ridicule de la chose par rapport aux coasters que nous avons expérimenté. On a bien rit (tiens donc, ça change de nos habitudes ^^) .
On pousse jusqu'au Gwazi, à l'autre bout du parc (ouiiiin, les hubs me manquent). Et ho, surprise, il est en panne. On se retape tout le trajet jusqu'à Stanleyville. Il est temps de se reposer un peu. Vous commencez à nous connaître, pour nous 'repos' rime avec 'attractions aquatiques'. Il n'est pas encore venu le moment de se poser le postérieur. Il y a trois attractions mouillantes, on commence avec les « bûches », les
Stanley Falls Flume. On s'installe à deux dans une bûche (aucune attente, un vrai walkthrough) et c'est parti pour un peu près 4 minutes de rigolade : entre la bûche qui s'emballe comme une Ferrari à Monaco ou la grosse chute qui mouille bien, c'est assez fun même si nouveau déco, c'est simple : il n'y en a pas !
Plan pour les soirées halloween qui s'allume en mauve la nuit
Potes de Madagascar
Prochaine sur la liste :
Tidal Wave : une grosse babarque à la Jurassic Park pour ceux qui connaissent. Aucune file non plus, on s'installe au premier rang (pouin pouin pouin) avec une famille d'américains derrière nous. On commence à papoter en disant qu'on a bien peur de la grosse descente au vu de l'eau qu'elle dégage. Les ricains nous rassurent en disant que ce n'est pas la pire, que les bouées trempent bien plus. On commence le petit tour dans un village africain, ici les décors sont chouettes. Une petite descente, une petite balade et hop vient la grosse descente et là c'est la cata-la catastrophe
: Carole et moi venons littéralement de prendre une douche toute habillée. Une franche rigolade s'ensuit avec les américains voyant notre tête de chien qui vient de s'enfuir de son bain.
Je ne manquerai pas de leur faire remarquer en riant qu'ils m'ont bien eu avec le « ça ne mouille pas trop, ce n'est pas la pire ». Et je m'attends au pire avec l'attraction suivante...
On est soaked!
N.B.: Pour avoir plus d'images, rendez-vous à la vidéo!
A suivre...