Vu aujourd'hui en avant première à Nantes, c'était un bon film, l'histoire est prenante dès le début Malgré tout je ne trouve pas ce quatrième opus indispensable, et j'ai trouvé certains personnages en retrait.
Une très belle fin en revanche, soldé par quelques larmes je l'avoue ^^'
J'ai également beaucoup apprécié l'évolution du méchant du film, même si le doublage VF me semblait étrangement "faux" par rapport au genre du personnages.
"Il n'y a rien de tel qu'un rêve pour créer le futur"
Une amie m'a fait remarqué une incohérence dans le film:
Spoiler:
Il est expliqué que Bo est arrivée chez Andy lorsque Molly a eu peur du noir. Pourtant, elle appartenait bien à Andy avant cette période et était l'un de ses jouets comme on peut le voir dans le premier film. Ce n'est qu'après que Bo à migrée dans la chambre de Molly... Ou alors j'ai raté quelque chose?
La Bergère était sans doute une veilleuse achetée pour Molly... Sachant qu'au début du premier film, Molly et Andy partageaient la même chambre. Pas si incohérent que ça! =)
Vu hier, c'est un énorme coup de coeur pour ma part, qui passe second dans mon ordre de préférence de la saga (après Toy Story 2 ). Contrairement à beaucoup, le trois m'avait plu mais je lui avais trouvé beaucoup de redites par rapport à ses prédecesseurs.
Pour le 4 j'avais quand même peur de la suite de trop, surtout que je n'avais pas aimé les bandes-annonces, je détestais Fourchette et son design... Comme quoi, il ne faut pas juger un livre à sa couverture comme on dit!
Je l'ai trouvé extrêmement bien écrit. On suit surtout Woody, c'est réellement son film, et les messages passés à travers son histoire parleront à beaucoup de jeunes adultes; c'est toute l'intelligence de la sage, avoir vraiment grandi avec son public. Les thèmes abordés de la loyauté, des buts que l'on s'est fixé et surtout, auxquels on s'accroche sans savoir si on y porte encore de l'intérêt... Essayer de se trouver un but quand nos objectifs précédents ont été remplis (une sorte de "et maintenant?" Maintenant qu'il a accompagné Andy jusqu'à l'âge adulte, quel est son rôle dans sa nouvelle vie où la dynamique n'est plus la même? Où il se retrouve "sans job", "mis au placard"... Woody doit apprendre à être égoïste et penser à son propre chemin, remettre tout en cause pour mieux avancer dans une nouvelle vie...) Bref je m'embrouille un peu, mais, quelle richesse d'écriture.
Le personnage de Fourchette est finalement un peu moins présent que je ne le pensais et pas si agaçant que ça.
Spoiler:
Étrangement, c'est avec Gabby Gabby qu'il forme un duo inattendu et au final plutôt sympathique! D'ailleurs j'ai beaucoup aimé Gabby Gabby aussi. C'est un sacré tour de force de nous faire avoir de la sympathie pour celle qui semble être la méchante un peu psychopathe du film, alors qu'au fond il n'en est rien. Je trouve Gabby Gabby bien plus intéressante et touchante dans sa condition de jouet blessé/abandonné que Lotso (qui n'était qu'une redit de Papy Pépite.)
Le côté film d'horreur dans la boutique d'antiquité est plutôt rafraîchissant! Je n'aime pas ce genre d'habitude mais c'était bien trouvé de faire ça dans un film d'animation, sur des jouets, qui plus est!
Et génial de retrouver la Bergère, qui a bien changé (mais je ne m'en plaindrais pas), et porte elle aussi beaucoup de messages intéressants sur l'indépendance et le fait d'oser se lancer à l'aventure au lieu de rester "paralysé sur son étagère". Elle est sacrément débrouillarde, c'est plutôt cool de voir comment elle s'est adapté à son nouveau mode de vie!
Pour les petits nouveaux, Duke Kaboom m'a forcément fait mourir de rire avec son accent québécois, rien que pour lui je serais incapable de voir le film en VO... Bunnie et Ducky sont quand même bien barrés sans non plus trop en faire, et du coup leur VF passe plutôt bien, jusque là c'est dans ce rôle que Debbouze livre sa meilleure prestation de doublage.
Le reste de la bande est un peu en retrait, même si Buzz est de la partie avec un running gag plutôt sympa, et Jessie a quelques bons moments qui m'ont fait plaisir, même si j'aurais aimé la voir un peu plus, j'étais contente de son traitement lors de ses apparitions.
Quand à la fin...
Spoiler:
J'ai plus pleuré sur cette fin que lors du 3. Le 3 me faisait pleurer sur la séparation d'Andy et des jouets mais j'ai jamais réussi à avoir la moindre émotion sur la scène du compacteur - suis-je un monstre? =P Mais pour le coup, pour la fin du 4, je m'y attendais sans oser croire qu'ils le feraient, et cette séparation de Woody d'avec tous ses copains d'aventures m'a bouleversée! (puis mon coeur se serre aussi en imaginant Andy qui plus vieux, demande à Bonnie si il peut récupérer ses jouets pour ses enfants, et poof, plus de Woody... Bonnie qui en grandissant se rend compte qu'elle a perdu le jouet le plus précieux qu'on lui avait confié... ça m'a fait de la peine comme elle traite Woody, le pauvre, même si c'est très juste, chaque enfant à ses préférences. Dire que je me remettais pas du fait qu'Andy ait AUSSI abandonné Woody au lieu de le garder... tout ça pour ça, ahah. Bref je divague.) Cette fin du 4 était parfaite.
Un dernier mot sur le visuel, j'ai été scotchée par les ambiances lumineuses et colorées, les textures et la mise en scène. Époustouflant. Un grand bravo à toutes les équipes artistiques. Un des trucs que j'ai adoré c'est que ça semble avoir été filmé avec un 50mm, avec cette impression de macro... je sais pas si je suis claire mais par exemple sur un plan de Gabby Gabby (sa scène d'intro par exemple), son visage est net, alors que ses couettes sont déjà un peu flou... le travail sur la profondeur de champ est génial, et j'adore l'esthétisme que ça apporte.
Pour résumé, cette suite était celle dont on ne soupçonnait pas avoir besoin. Très hâte de la revoir!
J'ai remarqué qu'à l'occasion de la sortie du film, Disney France a décidé de faire des ressorties en édition limitée en DVD des 3 premiers opus avec des fourreaux à l'image des éditions 4K américaines.
Très jolie image de Woody et Bo partagée par Josh Cooley :
On behalf of the Toy Story 4 crew, THANK YOU for all the Toy Story love. I’ve read all your texts and tweets. It’s wonderfully overwhelming. Thank you! *Combat Carl high five!* pic.twitter.com/sWdkJxc7Os
Vu aujourd'hui ! Je ne m'attendais à rien avec ce film , surtout que je n'aimais pas le traitement de la bergère dans les bandes annonces et personnellement je trouve que c'est une suite réussie ! Elle n'est certes pas indispensable mais s'inscrit bien dans la saga , tout en étant différente ! Le film est relativement calme et reposant, certes mons intense mais tout aussi qualitatif drôle et émouvant par moment ! Voilà pas grand chose à dire très joli visuellement et très prenant
Comme tout le temps ! la Fnac propose 2 éditions "collector" : Toy Stor 4 Steelbook Blu-ray 3D https://www.fnac.com/a12479213/Toy-Story-4-Steelbook-Edition-Speciale-Fnac-Blu-ray-3D-Pierre-Niney-Blu-ray#omnsearchpos=1
Coffret 4 films Toy Story steelbook https://www.fnac.com/a12479214/Coffret-Toy-Story-L-integrale-Steelbook-Edition-Speciale-Fnac-Blu-ray-Frederique-Bel-Blu-ray#omnsearchpos=9
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Il était autant attendu que redouté cet ultime épisode de la saga Toy Story qui a débuté il y a 24 ans. Redouté car il semblait difficile de surpasser la sublime et bouleversante conclusion du 3ème épisode et attendu afin de voir ce que le Studio pouvait proposer pour à la fois relancer l’aventure et la clore définitivement. Et le résultat ne déçoit pas du tout. Narrativement et formellement le film est une merveille. Les séquences d’actions sont prodigieuses, inventives, alternant comme dans les précédents films le huis clos et le grand air. L’enfermement et la liberté. Une des deux réflexions majeures de la saga et du Studio. Ici 3 espaces clos : la chambre de Bonnie, un camping-car, une boutique d’antiquaire. Et au milieu le grand espace, la route, une fête foraine. Comme dans les précédents opus, celui qui catalyse les réflexions, qui est au centre de tout ce que porte Pixar, c’est Woody. Le personnage le plus complexe jamais créé par Pixar. Woody l’ami fidèle, le protecteur, l’égoïste, le père, l’amant, etc. Woody l’Humain finalement. Woody a toujours eu un rôle : être là pour Son enfant. Mais quand ce rôle est terminé que lui reste-t-il ?
De film en film, Pixar travaille avec un génie rare la question de l’oubli, de l’abandon, la peur de disparaitre, la peur de n’être plus. Tous les films sont marqués, chacun avec des variations fabuleuses, par cette réflexion passionnante. Toy Story 4 est dans cette lignée. Mais il y a quelque chose de bouleversant cette fois-ci que l’on n’avait pas vu jusqu’à présent. Une réponse à cela. On peut, accepter de « disparaitre ». Pixar nous dit que l’oubli, le fait d’être perdu, n’est pas une fin en soi. On disparaît aux yeux de quelqu’un pour mieux renaitre aux yeux d’un autre. On se perd, pour mieux se retrouver. Il y a une forme d’acceptation d’une condition, une sérénité dans le geste de « passer à autre chose », de tourner la page, très émouvante ici. Woody est là pour synthétiser cette idée. Mais il n’est pas le seul. Il y a un personnage de Fourchette. Idée encore une fois magnifique. Fourchette est un bout de plastique perdu au fond d’une poubelle. Mais il suffit d’une petite fille pour le recueillir et le maquiller pour le transformer totalement. Fourchette n’est plus un déchet mais un jouet adoré d’un enfant. Ce qui a été jeté, ce qui semblait inutile perdu, renait par la magie d’une nouvelle rencontre. Personne n’est perdu, la poubelle n’est pas un puit sans fond, on ne tombe pas dans le vide total, il peut y avoir un après. Même chose pour le personnage passionnant de la poupée cassée Gaby. Elle vit dans une boutique d’antiquaire, dans la poussière et le noir, car un défaut de fabrication, un handicap, lui laisse penser qu’aucun enfant ne pourrait s’intéresser à elle. Et puis il y a Woody donc. Woody qui reste de plus en plus dans le placard, qui voit Bonnie l’abandonner, l’oublier. Mais lui n’est là que pour « jouer » avec un enfant. C’est son rôle, il est fait pour ça. S’il n’a plus ça, que devient-il ? un jouet perdu, un bout de plastique sans intérêt, un déchet. Durant tout le film Woody veut empêcher que Fourchette disparaisse aux yeux de Bonnie. Bien sûr, car d’une part, c’est elle qui l’a créé, c’est Son jouet, et Woody en protégeant ce jouet protège Son enfant. Mais aussi, et surtout, car à travers Fourchette, il se voit lui, dans un miroir inversé. Fourchette le déchet qui ne réalise pas la chance d’avoir été transformé, par un coup de baguette magique, en jouet. Le même coup de baguette magique qui pourrait faire l’effet inverse sur Woody. Passer du jouet préféré au déchet dans une poubelle. Ce coup de baguette magique, Fourchette se demande à la fin ce que c’est, pourquoi d’un coup il peut bouger et parler. Ce coup de baguette magique ce n’est rien d’autre que le regard. Celui que porte une personne sur une autre. Une personne sur une chose. Fourchette est un jouet car aux yeux de Bonnie il est un jouet. La peur de disparaître c’est la peur de voir le regard se détourner, de regarder vers autre chose. Gay n’a pas été « vue » par la petite fille de l’antiquaire qui l’a trouvée au milieu de la boutique, mais elle peut être vue par d’autres petites filles. Mais le film ne s’arrête pas à cette réflexion majeure. D’autres se rajoutent à la complexité du film. La question de l’enferment évoquée initialement, est magnifiquement exploitée, car elle retranscrit en termes de cadre, de décors, ce qui se joue intérieurement pour chaque personnage. Le décor de la boutique d’antiquité étant la quintessence de l’art Pixar, reflétant à merveille, par sa noirceur, sa tristesse, les états d’âme de Woody. Doit-on rester enfermé dans un rôle prédéfini, un statut, une condition, ou peut-on en sortir. Y-a-t-il autre chose, un ailleurs. Il y a aussi, une question d’ordre nostalgique, qui travaillait Inside Out, Cars ou le premier Toy Story. Woody est un cow-boy, il est le passé. Buzz étant le futur. Dans cette peur de disparaitre, c’est aussi la peur de voir le passé, les souvenirs, la mémoire, disparaitre. Enfin il y a une ultime réflexion, qui rejoint cette question centrale de l’abandon. La confrontation (même si le mot est faux car trop abrupte) entre deux sentiments humains majeurs : l’amitié et l’amour. Toy Story est aussi, et surtout ?, une histoire d’amitié. L’amitié entre un enfant et son jouet, mais aussi entre une bande de jouets (les épisodes précédents ayant déjà abordé la question du groupe et de l’individualité). Ce dernier film travaille là encore de façon bouleversante cette question. Le parcours de Woody est gigantesque dans ce film, il n’a jamais traversé autant d’obstacles, de dilemmes moraux. Woody, dans une douceur infinie, va parvenir à quitter son rôle de jouet pour Son enfant. Un rôle masqué de père. Car l’enfant n’a plus besoin de lui, sa mission est achevée. Il va prendre conscience que ce n’est pas la fin. Il n’est pas un jouet perdu, il devient un jouet libre. Pour cela, pour y parvenir, il doit faire des choix, et il quitte en douceur ses amis, pour rejoindre la Bergère, la femme qu’il aime. La même femme qu’il a abandonné quelques années auparavant pour privilégier son rôle et ses amis. Mais ce n’est pas une rupture, c’est un nouveau départ. Il n’oubliera jamais Buzz, Jessie, Zig-Zag, Rex, Bayonne, Patate et les autres, tout comme il n’oubliera jamais Andy ni Bonnie. Ils sont en lui pour toujours. Mais il a accepté, il a accepté le fait de perdre sa place pour en trouver une nouvelle. Il a grandi.
Dernière édition par teklow13 le Jeu 27 Juin 2019 - 17:42, édité 1 fois
Brozen
Âge : 24 Messages : 1402 Localisation : A Zootopie, dans le quartier de Tundratown Inscription : 01/10/2016
J'ai vu le film hier. Jusqu'en début juin, je n'avais absolument pas envie de voir le film. Je ne voyais pas ce qu'un quatrième opus pouvait apporter, et je maintiens que la promo a été très mauvaise. Mais les avis dithyrambiques m'ont finalement donné envie d'aller le voir. Et bien au final, j'ai bien aimé, ce qui est déjà un exploit en soit quand on voit la fin du troisième volet. Mais je ne l'ai pas carrément adoré, certains points m'ont un peu déçue. Au niveau de l'histoire et des thématiques, il y a du très bon. Là où le troisième épisode était surtout la conclusion d'Andy, là on suit la conclusion de Woody. Et j'aime beaucoup ce qu'apprend notre cowboy durant cette aventure.
Spoiler:
À travers différents personnages (Fourchette, Bo Peep, Gabby Gabby), il en vient à se questionner sur la nature d'un jouet. Il comprend peu à peu que rien ne l'oblige à rester auprès de Bonnie alors qu'elle se désintéresse de lui. Il doit accepter qu'il a déjà accompli sa mission et qu'il peut continuer son existence autrement. Le voir se séparer de ses amis pour rester auprès de la Bergère, c'est une très bonne idée de fin. Après, dans l'exécution, j'ai été un peu déçue. Je trouve que tout se conclut beaucoup trop rapidement pour me laisser le temps d'être émue. De plus, c'est vrai que Woody et Bo Peep forment un couple mignon, mais je trouve que le film ne se donne jamais assez le temps pour faire réaliser la puissance de leurs sentiments (à part la très belle introduction). C'est pourquoi il manquait quelque chose pour que je comprenne pleinement le choix de Woody. Voir Woody quitter les jouets, ça boucle encore plus la boucle que de le voir être séparé d'Andy, car la saga a commencé par la rencontre entre Woody et Buzz. Mais pour cette raison, je regrette que Buzz ne soit utilisé que comme side-kick comique dans cet épisode, et que l'on ne mette jamais en avant son duo avec Woody. Il s'agit de leur dernière aventure commune avant leurs adieux, ça aurait été sympa de les voir davantage coopérer. Après, que Woody ne soit plus attaché à un enfant, mais entame une nouvelle vie dans une fête foraine, je trouve que c'est une chouette idée, parfaitement cohérente avec le personnage.
Globalement, l'histoire est intéressante et intelligente. Dommage qu'elle soit cependant plus simple, moins haletante que celle de Toy Story 3. J'ai également beaucoup aimé comment a évolué la Bergère. Ce n'est finalement pas juste le cliché de la femme badass, elle a vraiment une psychologie intéressante, ainsi qu'une chouette indépendance. Là où j'ai eu le plus de mal, c'est au niveau de l'humour. Je trouve que tous les nouveaux personnages introduits (Ducky, Bunny, Duke Caboom, Fourchette) ont tous un humour lourd, sur lequel on appuie beaucoup trop. À part ça, l'animation est magnifique, nos protagonistes n'ont jamais autant ressemblé à de vrais jouets. La musique de Randy Newman est toujours sympa, c'est chouette d'entendre de nouvelles chansons dans cette saga. Donc, un quatrième opus bien sympa, qui amène à une jolie conclusion, qui réussit le tour de force de ne pas être inutile. Mais je pense quand même qu'il s'agit du moins bon de la tétralogie, trop de points m'ont gênée.
Vu hier, sur le papier comme beaucoup je ne voyais pas trop l'interêt de remettre le couvert alors que le 3 était une conclusion parfaite, tant sur la forme que sur le fond, mais il faut que reconnaitre que ce 4ème épisode est un beau film, Pixar n'a pas perdu la main et sait toujours doser la profondeur et la légèreté (bon la balance penche pas mal du coté de la profondeur cette fois, mais c'est toujours bien amené)
Même si on évite pas les redites (on caricaturerait à peine en disant que l'action dans un Toy story, c'est toujours une succession de scènes d'infiltration et d'évasion), il y a beaucoup de beaux moments. Je ne suis pas sûr que c'était totalement indispensable de remplacer une bande de jouets par une autre, mais Duke Caboom lui est totalement indispensable, c'est certain ! La nouvelle bande fait un peu dériver l'humour vers celui des films Légo, je trouve, c'est à dire moins subtil mais plus vachard.
La bergère au premier plan, très bien, en mode badass, pourquoi pas, mais de là à la transformer en Lara Croft du coffre à jouet, je sais pas... jusqu'à présent j'aimais bien le fait que les exploits des jouets dans l'environnement extérieur était toujours un mélange d'improvisation heureuse, de hasard bienvenu et de presque catastrophes qui finissent bien (comme les séquences de "vol" de Buzz). Là Bo voltige partout avec son crochet sans le moindre effort, c'est un peu... hors sujet ?
Si tous les films avec des acteurs humains pouvaient atteindre le même degré d'émotion (et d'expressivité !), on irait voir des merveilles de sensibilité toutes les semaines !
Par contre une fois encore Jamel tue son personnage. Je n'ai rien contre Jamel que j'aime vraiment mais en doublage c'est catastrophique il n'y a plus de personnage il y a Jamel déguisé en peluche.
J'adore les 3 premiers Toy Story, chacun d'entre eux. Mais ce 4ème volet, je ne l'ai vraiment pas aimé. J'ai été impressionné par les images, qui étaient sublimes, les jeux de lumières incroyables. J'ai aimé le début, notamment la chanson "je suis ton ami". Mais dès l'arrivée de Fourchette, je n'ai plus aimé.
Ce Toy Story est une comédie, avec quelques passages émouvants. Alors que les 3 premiers Toy Story étaient des aventures émouvantes, avec quelques passages marrants.
Et à force de trop vouloir faire rire, cela m'a rapidement perdu. Les gags à répétition, ce n'est pas pour moi, surtout dans un Toy Story.
Il y avait également trop de facilités scénaristiques, trop de choses improbables qui se passent.
Spoiler:
Quand Woody décide de sauter du camping car pour récupérer Fourchette, j'ai juste halluciné. Il a vraiment marché plus de 8 km pour retrouver le camping car ? A allure de jouet, 8 km c'est juste énorme ! Non, franchement, c'est improbable.
Au niveau des personnages, beaucoup de choses m'ont dérangé.
Spoiler:
La bergère a un caractère tout à fait différent des précédents Toy Story. OK 9 années se sont écoulées, mais personnellement cela m'a dérangé. J'aurais trouvé ça plus cohérent si ça avait été Jessie. Buzz n'a aucun rôle dans ce film si ce n'est de faire rire. Je ne doute pas à un seul instant qu'il soit assez bête pour ne pas comprendre ce qu'est la voix intérieure. Ce running gag était très lourd. Woody qui abandonne Buzz pour récupérer Fourchette, cela n'a pas de sens. Cela m'a vraiment choqué qu'il puisse abandonner son ami... Et Woody qui décide à la fin d'abandonner Bonnie et tous ses amis. Hein ? Ca n'a aucun sens ! Et tout ça grâce à une phrase de Buzz ! En quelques secondes ! Alors que pendant tout le film on ne ressent absolument rien entre la bergère et Woody, il décide de passer le restant de sa vie de jouet avec elle ? Alors là je n'y comprends rien.
Voilà, c'est dit... Quelle déception !
Séjour à Walt Disney World en été 2018 : quel souvenir
J'ai lancé depuis quelques semaine ma chaine Youtube : n'hésitez pas à y faire un tour et me dire ce que vous en pensez =)
J'adore les 3 premiers Toy Story, chacun d'entre eux. Mais ce 4ème volet, je ne l'ai vraiment pas aimé. J'ai été impressionné par les images, qui étaient sublimes, les jeux de lumières incroyables. J'ai aimé le début, notamment la chanson "je suis ton ami". Mais dès l'arrivée de Fourchette, je n'ai plus aimé.
Ce Toy Story est une comédie, avec quelques passages émouvants. Alors que les 3 premiers Toy Story étaient des aventures émouvantes, avec quelques passages marrants.
Et à force de trop vouloir faire rire, cela m'a rapidement perdu. Les gags à répétition, ce n'est pas pour moi, surtout dans un Toy Story.
Il y avait également trop de facilités scénaristiques, trop de choses improbables qui se passent.
Spoiler:
Quand Woody décide de sauter du camping car pour récupérer Fourchette, j'ai juste halluciné. Il a vraiment marché plus de 8 km pour retrouver le camping car ? A allure de jouet, 8 km c'est juste énorme ! Non, franchement, c'est improbable.
Au niveau des personnages, beaucoup de choses m'ont dérangé.
Spoiler:
La bergère a un caractère tout à fait différent des précédents Toy Story. OK 9 années se sont écoulées, mais personnellement cela m'a dérangé. J'aurais trouvé ça plus cohérent si ça avait été Jessie. Buzz n'a aucun rôle dans ce film si ce n'est de faire rire. Je ne doute pas à un seul instant qu'il soit assez bête pour ne pas comprendre ce qu'est la voix intérieure. Ce running gag était très lourd. Woody qui abandonne Buzz pour récupérer Fourchette, cela n'a pas de sens. Cela m'a vraiment choqué qu'il puisse abandonner son ami... Et Woody qui décide à la fin d'abandonner Bonnie et tous ses amis. Hein ? Ca n'a aucun sens ! Et tout ça grâce à une phrase de Buzz ! En quelques secondes ! Alors que pendant tout le film on ne ressent absolument rien entre la bergère et Woody, il décide de passer le restant de sa vie de jouet avec elle ? Alors là je n'y comprends rien.
L Voilà, c'est dit... Quelle déception !
Désolé rien de méprisant mais tu es totalement passé à côté du film qui est d'une richesse incroyable... Et si y a bien une chose au cinéma qui n'a pas d'importance delon moi c'est la cohérence des situations.
Merci teklow13 pour cette superbe analyse ! Depuis que j'ai vu le film samedi dernier, je ne cesse de penser à toutes les allégories et métaphores du film et tu as mis exactement les mots là où il faut.
Je viens de voir le film, et je regrette que ce soit celui ci qui conclu et pas le 3 qui était juste parfait ...dans celui la on ne voit presque pas la bande, je n’ai aucun souvenirs de dialogue des Patates, à peine Jessie, très peu Rex...alors que le 3 les mettaient en avant. Barbie et Ken étaient mille fois plus drôle et attachants que les nouveaux perso, même le clown slammer était un personnage secondaire très drôle. Et surtout la boucle était parfaitement bouclée avec Andy. Bon je vais essayer d’oublier ce film et me dire que la saga finit avec le 3.
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A savoir si le film a réussi le défi de poursuivre l'histoire sans trop se perdre après un 3 qui mettait la barre très haut : Oui
Maintenant pour arriver à ce résultat on en vient à faire une nouvelle fois le tour de la question déjà posé puis répondu au travers des trois premiers film alors que la boucle était pourtant bouclée. Et ça c'était divinement impossible à mes yeux de mieux conclure, ou arriver à faire une meilleure mise en scène encore que le trois. Evidemment non que ce TS4 ne se hissera pas à une telle noblesse.
C'est malheureusement sur l'invention que ce Toy story ne va pas aller chercher très loin. Il y a une part indéniable d'émotion palpable et entièrement présente, mais ne jouant que sur du rab uniquement de ce qu'a proposé jusque là la saga ( le jouet qui nie son statut, le jouet qui remet en question l'amour de son enfant, le jouet triste en quete d'amour ). Est ce qu'on a pas déjà un peu vu tout ça dites moi ? Ramenant la bergère uniquement pour créer un prétexte et une histoire qui m'a semblé assez prévisible quand au dénouement des personnages. Là ou je n'aurais jamais pensé qu'Andy cèderait tous ses jouets y compris Woody et Buzz à la fin du trois de façon aussi symbolique. Ici les options sont plus facilement perceptibles, d'autant plus pour une quatrième histoire assez peu inédite sur le plan.
Et sinon a part la bergère et mettons Kaboom aussi ... tout les nouveaux persos dans l'ensemble n'ont rien d'exceptionnel par rapport à ceux d'avant là aussi. Pire encore cela ne donne aucune occasion au groupe bien connu de base de faire réellement parti des aventures et des enjeux, Buzz est à peine compagnon de Woody dans ce film. Les autres ( Jessie, Rex, Zig Zag ... ) sont sur la touche tout du long.
Donc bah c'est un bon film ça s'arrete là. C'est un quatrième toy story qui existe. Je ne lui preterais aucun autre mérite quand au fait qu'il cloture la saga, le trois était là pour ça et pourtant ... qui nous dit que c'est bel et bien le dernier alors. Aussi génial soit cette saga, elle s'essoufle en tout cas c'est indéniable. Là ou on pouvait voire la trilogie TS comme comparable a celle de retour vers le futur, c'est à dire parfaite et sans excès, TS est maintenant une saga comme les autres avec ce 4 eme film.
Merci teklow13 pour cette superbe analyse ! Depuis que j'ai vu le film samedi dernier, je ne cesse de penser à toutes les allégories et métaphores du film et tu as mis exactement les mots là où il faut.
ah merci Je l'ai revu hier soir, vraiment magnifique
Je viens de voir le film, et je regrette que ce soit celui ci qui conclu et pas le 3 qui était juste parfait ...dans celui la on ne voit presque pas la bande, je n’ai aucun souvenirs de dialogue des Patates
Pour Mr Patate, c'est justifié. Don Rickles, qui faisait sa voix en VO, étant décédé en 2017 et n'ayant pas pu enregistrer des nouvelles répliques pour le film, l'équipe de Pixar a utilisé les répliques qu'il avait enregistré pour les 3 premiers films mais qui n'avaient jamais été utilisées. C'est celles-ci qu'on entend dans la VO du film, et bien qu'elles ne soient pas mémorables (il y a certainement une raison pour qu'elles n'aient pas été utilisées dans les 3 premiers films), c'est pour rendre hommage à Don Rickles.
Personne ne veut être enfermé ici pour toujours.
Quand les cloches sonnent, les cloches questionnent dans les tours de Notre-Dame... L'homme est-il un monstre ou le monstre un homme ?