...
Quelle joie de vous retrouver !!!
L'émotion m'étreint et les larmes coulent sur mon clavier
azerty, ruisselant jusqu'à la touche "
control", me rappelant ainsi que je dois le reprendre... le contrôle.
Trois mois précisément que je ne donne pas de nouvelles...
Un scandale, oui !!! Au pilori le Rafi !!!
Calme-toi, Foule en furie !!!!
Tu sais très bien que la raison de ce silence radio n'est pas de mon fait... Mais de ma progéniture exclusive réclamant à toute heure du jour ou de la nuit une ration laitière digne d'un gros félin affamé.
Qui suis-je pour m'y opposer ? Je te le demande.
Bien que dépourvu de mamelles, il n’empêche que je me dois d'épauler ma moitié.
La mère de la chose...
Pardon, de la Princesse...
Bref...
J'en profite pour saluer bien bas les nouveaux Forumistes... Et leur souhaiter la Bienvenue sur cet espace, l'un des derniers, à nous offrir une véritable bouffée d'oxygène salvatrice.
Quant aux autres, les anciens, les lecteurs assidus que j'ai déjà enrôlés dans mes récits étranges, je vous AIME !!!
D'ailleurs, et afin de satisfaire au mieux votre envie pressante de connaitre la fin de l'histoire que nous avions entamée ensemble, je vous invite toutes et tous à relire d'un trait le début du récit....
La dernière partie est en cours d'écriture....
Et sera en ligne très vite...
Qu'il est bon de vous retrouver...
Bonne lecture....
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…
Il progressait doucement dans le tunnel. Marchant droit devant, il prenait soin de ne pas s’approcher des rails. Depuis quelques temps, l’électricité allait et venait de façon aléatoire, et il préférait ne pas imaginer ce qui pourrait lui arriver s’il se trouvait en contact avec le métal au moment d’une brusque remise en service.
Malgré la petite lampe à piles qui lui permettait de se repérer dans l’obscurité, il n’était pas rassuré et des bruits suspects le faisaient sursauter malgré lui. Faisant fi du danger potentiel, il continuait à avancer. Il ne renoncerait pas.
Inlassablement, pas après pas, il finirait bien par arriver au bout, à la lumière salvatrice.
Bravant toutes les interdictions de sa tribu, Will avait décidé d’emprunter le tunnel situé à l’est du territoire, pour prouver sa valeur d’abord, pour découvrir ce qu’il y avait de l’autre coté, ensuite. Persuadé qu’un monde plus accueillant s’y trouvait, il s’était mis en tête de jouer les explorateurs.
La tribu des Valdeurs, peuple souterrain, régnait sur un territoire basé dans les sous-sols d’un centre commercial. Ils avaient ainsi accès à des réserves de nourriture, des infrastructures sécurisées, des tas d’objets trouvés dans des magasins abandonnés, et des livres…
Et Will lisait énormément.
Bercé par les romans d’aventures, les récits épiques et autres biographies de grands découvreurs, il s’imaginait souvent ramenant à sa tribu (qui lui rendrait un puissant hommage) la seule chose qui lui manquait : La lumière du jour.
Car depuis presque dix ans, les Valdeurs n’avaient pas aperçu une seule fois les rayons du soleil.
Quand ils avaient pris possession du centre commercial, qui avait été abandonné à la hâte au moment du Chaos, les membres de la tribu s’étaient naturellement réfugiés dans les sous-sols, pensant que leur territoire à venir serait plus difficilement accessible pour d’éventuels pillards.
Seulement, un jour de tempête hivernale, toute la structure supérieure du gigantesque bâtiment s’était effondrée. Les Valdeurs s’étaient ainsi fait prendre au piège dans les entrailles des fondations. Certes, la plupart des galeries du centre restaient accessibles, mais toutes les issues vers l’extérieur, ainsi que les puits de lumière étaient désormais condamnés pour toujours. Ils en avaient pris leur partie et s’étaient organisés pour vivre à la lumière des torches.
La seule possibilité véritable résidait dans le tunnel du train qui desservait jadis la gare de la galerie marchande. Les nombreux éboulis qui avaient suivi la tempête avaient colmaté la partie ouest de la galerie , mais de l’autre coté, on n’avait aucune certitude. Certains Valdeurs avaient tenté de l’explorer, mais n’étaient jamais revenus. Des chutes de pierre, des voleurs, des créatures, nul ne savait ce qui était arrivé aux malheureux.
Le chef de la tribu avait donc décrété que ce tunnel ne devrait jamais plus être emprunté, et avait fait posé des palissades bloquant définitivement son accès.
Malgré cela, Will n’avait eu aucune difficulté à s’introduire dans la galerie défendue.
Depuis plusieurs minutes, sa lampe montrait des signes de faiblesse, et le faisceau qui clignotait menaçait de s’éteindre à tout moment. Quel idiot ! Quand il avait prit les piles dans les rayons empoussiérés du magasin, leur emballage indiquait pourtant deux mille heures de durée. Il n’en avait prit qu’un paquet, pensant avoir suffisamment de temps. Et maintenant elles le lâchaient. Rongées par l’humidité, probablement.
A la limite de l’affolement, il se mit à courir à petites foulées.
Respirant la poussière moite de la galerie obscure.
Il parcourut ainsi quelques centaines de mètres avant de l’apercevoir.
Devant lui, tel un barrage infranchissable, se dressait une montagne de pierres acérées et de roches de toutes tailles, remplissant l’espace du sol au plafond.
Cette fois, il était bloqué.
Et, comme un malheur n’arrive jamais seul, sa lampe torche rendit l’âme avant qu’il ait pu chercher un éventuel passage ou interstice dans l’obstacle.
Plongé dans la pénombre la plus totale, la peur s’instilla.
A l’affût du moindre bruit, il fit un effort surhumain pour ne pas paniquer.
Il se laissa tomber par terre, désespéré.
Rebrousser chemin était la seule solution. Il faudrait marcher le long de la paroi, pour éviter les rails.
Ou attendre que le courant revienne et courir à en perdre haleine jusqu’à la coupure suivante.
Il en était là de ses réflexions quand il entendit un choc sourd. Comme une pierre lourde touchant le sol après une chute. Intrigué, puisque le bruit semblait venir de l’autre coté, il commença à examiner les gravats rocheux. A tâtons.
Dans le noir le plus total.
******
Après les évènements qui s’étaient produits au Kingdom, les Décèps et les Délèfs vivaient dans une harmonie toute relative. La destruction du Forom avait permis de libérer les fidèles du Modérator. Qui semblaient plus humains depuis cela.
Les Décèps pouvaient maintenant se déplacer à leur guise dans une zone pacifiée, regroupant les Studios, le Village et les anciens hôtels, sans risquer pour leur sécurité. Quand les membres des deux tribus se croisaient, ils s’échangeaient un signe de tête juste poli. Après l’enlèvement d’Emy, cela prendrait du temps pour que les cicatrices disparaissent.
Ce matin là, Effieandco et Eloa avaient décidé de s’isoler pour s’entraîner et travailler leur don. Cherchant un endroit discret pour pratiquer sans témoins, elles prirent la direction de la gare. Personne n’allait jamais par là, et le bâtiment abritant les anciennes voies était toujours désert.
Eloa s’était longuement confiée à son amie. Ses doutes, ses inquiétudes, l’accident du super calculateur, la mort d’un innocent causée par sa faute… Elle avait ressenti le besoin d’en parler, d’exorciser, à quelqu’un possédant une faculté, comme elle.
Effieandco avait su l’écouter et la conseiller. Ce don était potentiellement dangereux tant qu’il serait indompté et il fallait travailler à le maîtriser. C’est ce qu’elle lui avait dit.
Aussi, Effieandco l’épaulait dans cet apprentissage.
- Essaie avec celle-ci à présent, dit-elle en montrant une pierre de la taille d’un ballon de foot, posée sur un rail. Prends ton temps et tente de la poser sur le quai juste là !
- Mais elle est trop grosse. Je peux peut-être la faire trembler, mais la déplacer… ça m’étonnerait…
- Tu veux que je fasse mon Yoda ou quoi ? Très bien. Alors, n’essaie pas, fais le !
- Facile à dire…
- Et à faire… Allez !
Eloa abaissa ses paupières et visualisa la pierre mentalement d’abord. Quand elle discerna chacune des particules de matière, elle ordonna un mouvement vers le haut. Pendant plusieurs secondes, elle lutta contre les atomes, força si fort qu’elle en devint toute rouge, mais hélas, la pierre ne bougea pas d’un pouce. Elle rouvrit les yeux, un peu étourdie.
- Elle… Elle est trop dense, trop compacte… Trop lourde…
- Ok, ok, ok… Bon on va essayer autre chose.. Regarde ce..
Soudain, un cri étouffé leur parvint à quelques mètres de là.
Elles se retournèrent, mais ne virent personne.
- Eh, tu as entendu ça ?
- Oui ça venait de là…
Elles s’approchèrent doucement du mur de gravats effondrés qui bouchait la voie et l’entrée du tunnel.
- Il y a quelqu’un ? cria Effieandco.
Elle attendit quelques instants.
- Effie ! Juste là, regarde…
Eloa pointa un petit renfoncement dans les roches.
Une main dépassait. Une main blanche animée de spasmes.
Elles se rapprochèrent à toute vitesse.
- Eh ça va ? Vous m’entendez ? demanda Effieandco.
- Au secours… Je vous en prie….
La voix était si faible, à peine un souffle. L’inconnu était écrasé par les pierres. Des tonnes de pierres.
Il allait mourir d’une seconde à l’autre si elle n’agissaient pas.
Effieandco réfléchissait à toute vitesse et allait se retourner pour demander à Eloa de courir chercher de l’aide, quand un tremblement effroyable venu de la paroi du tas la surprit.
- Qu’est-ce que ?…
Elle recula ébahie par le spectacle dont elle était témoin…
******
Will aperçut enfin un rai de lumière au travers de la montagne. Loin certes, mais pas impossible à atteindre. Il commença à tirer vers lui quelques gros cailloux, puisant dans une énergie décuplée par l’adrénaline. Il repoussa une énorme pierre sur le coté, et passa son buste. En tendant son bras, il pouvait presque atteindre l’autre coté. Il bougea encore une pierre en la poussant à l’extérieur du terrier qu’il était en train de creuser, et s’enfonça encore un peu. Puis il dégagea encore quelques gravats qui le gênaient dans sa progression, puis encore une grosse pierre qu’il repoussa de sa jambe. A présent, il était complètement sous la montagne, allongé comme un ver de terre. Il tendit à nouveau son bras pour estimer la distance qu’il lui restait à parcourir.
Il y était presque.
Brusquement, il sentit de la poussière tomber dans ses cheveux, puis des petits cailloux, puis un gros bloc qui lui tomba sur la cuisse, l’emprisonnant comme dans un piège. Il hurla, cherchant le moyen de se dégager.
Il ne pouvait plus bouger. Ni reculer, ni avancer.
L’air frais commençait à manquer, souillé de poussière et de sable.
Il hurla à nouveau.
Un autre bloc tomba sur son corps, et il sentit ses côtes s’affaisser.
Il n’arrivait déjà plus à respirer. Incapable de soulever sa cage thoracique.
Il allait mourir là. Enseveli. Lui qui rêvait d’exploration.
Il entendait déjà la voix des anges.
Il vit la lumière et se laissa glisser vers l’inconscience.
Vers la mort…
******
Zhom était accablé de chagrin. Il tenait tendrement la main brûlante de sa compagne, Missléandre. Alitée depuis plusieurs jours, son état était très inquiétant, et ne cessait de se dégrader. En proie à de fortes fièvres, elle avait contracté un mal inconnu, qui l’avait affaiblie au point qu’elle ne pouvait plus se tenir debout. Elle avait perdu beaucoup de poids, et maintenant, elle délirait dans son sommeil, tremblante et dégoulinante de sueur.
Il n’y avait pas de médecin dans la tribu des Décèps, et personne ne savait ce qu’elle avait, ni comment l’aider. Il n’avaient pas de médicaments non plus, les stocks étant épuisés depuis longtemps.
Seule LouHug, ancienne chimiste en laboratoire, avait avancé qu’il lui faudrait des antibiotiques à spectre large. Elle se sentait capable de fabriquer une molécule guérissante, mais il lui faudrait du matériel, et certains substances rares en ces temps de pénurie.
Mais où chercher ?
Dreamaker avait été chargée de partir à la recherche de boite de premiers secours, dans les hôtels et plus loin encore.
Mais elle était rentrée bredouille.
Le Conseil avait décidé d’envoyer des émissaires chez les Gaulois pour tenter de trouver du matériel, mais il venait de partir et en aurait au moins pour une semaine.
Missléandre ne pourrait pas tenir une semaine.
Il fallait faire vite, bien plus vite.
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Effieandco recula ébahie par le spectacle dont elle était témoin…
Le mur de pierres s’était mis à vibrer, et brusquement, il vola en éclats. Les roches, petites ou grosses, se déplacèrent rapidement pour former un gigantesque monticule quelques mètres plus loin, laissant apparaître le corps recroquevillé d’un jeune homme inconscient et recouvert de poussière. A la vitesse de la lumière, Eloa avait déplacé des tonnes de gravats, à la seule force de son esprit.
Effieandco ne manquerait pas de la féliciter, plus tard.
Pour l’heure, Effieandco se précipita sur l’inconnu et chercha son pouls, au niveau du poignet.
Eloa, chancelante après l’effort fourni se rapprocha à son tour et fixa le visage du garçon.
Il était très beau. Blond. Sa peau était très pâle, fine comme un parchemin. Elle était subjuguée par la douceur de ses traits.
Mais qui était-il ? Que faisait-il dans le tunnel ?
- Je sens à peine son cœur battre. Il faut vite l’emmener aux Studios.
Elles le soulevèrent tant bien que mal, passant ses bras autour de leurs épaules, et prirent le chemin de leur camp.
Dés qu’il les virent arriver, les Décèps présents les aidèrent à transporter le jeune homme jusqu’à la salle du dortoir. Ainsi installé dans un petit lit, Eloa lui posa une serviette humide sur le front, après l’avoir débarbouillé un peu. Elle resta à ses cotés, dans l’attente de son réveil.
Plus loin dans la salle, elle apercevait Zhom qui s’était assoupi au chevet de Missléandre.
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- OU EST MON FILS ? Hurla Khaleb, le chef de la tribu des Valdeurs.
Le lieutenant qui se tenait en face de lui n’en menait pas large. La peur se lisait sur son visage. Khaleb était redouté de tous. Ses excès de violence étaient terrifiants.
- Seigneur, nous n’avons aucune trace de votre fils. Mes hommes ont cherché partout. Je ne…
- IL NE S’EST PAS VOLATILISE, N’EST-CE PAS ?
- … Non Seigneur..
- ALORS TROUVEZ LE !!!
- … Bien seigneur …
Le lieutenant tourna les talons.
Walbur, maugréa entre ses dents. Il serait contre son gré, obligé d’envoyer des hommes pour fouiller aux quatre coins du territoire. Pour retrouver ce petit imbécile, cet inconscient…. Qui faisait courir des risques inconsidérés aux autres membres de la tribu. Et dire qu’un jour, ce serait lui, Will, qui prendrait la place de son père à la tête de la tribu… Quelle honte…. Quelle… Eh, mais…
De son cerveau malveillant, jaillit soudain une idée.
Si Will, seul fils du chef de la tribu, ne réapparaissait pas, que se passerait-il ? C’est bien le chef en second qui serait désigné comme successeur…. Lui, Walbur… A la tête de la tribu…. Idée séduisante.
Soudain, il décida de partir lui même à la recherche du fils de Khaleb. Pas pour le retrouver, non, mais bel et bien pour veiller à ce qu’il ne revienne jamais.
******
Will avait mal. Terriblement mal.
La douleur dans sa jambe était lancinante.
Il ne comprenait pas ce qui s’était passé. Il pensait être mort quand la montagne s’était écroulée sur lui. Il avait du mal à se souvenir. Des voix.. Puis plus rien. Le néant…
Il ouvrit les yeux difficilement, et regarda autour de lui. On l’avait placé sur un lit, dans une grande salle, bercée par de magnifiques rayons de soleil qui pénétraient par une lucarne située dans le toit. Cela faisait si longtemps qu’il n’en avait vu.
Il se redressa sur les coudes. Sa jambe devait être cassée.
Un peu plus loin, un attroupement entourait un autre lit. Il les écouta discuter.
Plusieurs membres de la tribu étaient réunis autour de Missléandre.
- Son état ne s’améliore guère… dit Eloa d’une voix inquiète.
- Non… répondit Zhom tristement.
- Sans médicaments, c’est trop dur. Elle a beau lutter, son corps n’est plus assez fort contre la maladie dit Rebelle.
- Elle ne tiendra pas une semaine, le temps d’aller et revenir de chez les gaulois… souffla Darknana.
- Ne dites pas cela, s’emporta Zhom. Je vais aller à la Capitale… Et je trouverai de quoi l’aider. Je ramènerai ce qu’il faut.
- … Tu n’y penses pas… C’est très dangereux…
- Je n’en peux plus d’attendre… Demandez à LouHug de me faire une liste de ce dont elle aurait besoin… Je vais aller me préparer.
Il se leva.
Au fond de la salle, il aperçut l’inconnu qui avait été ramené le matin par Eloa et Effieandco. Il lui faisait signe d’approcher.
Zhom traversa la salle, et se rapprocha, méfiant.
- J’ai entendu ce que vous disiez. Il vous faut des médicaments rapidement…
Zhom né répondit pas.
- Je sais où vous pouvez en trouver…. pas très loin, dit Will d’une voix faible.
Zhom se pencha et demanda :
- Vous savez où ?… Dites le moi… Je vous en prie….
Le jeune homme livide n’avait plus de force.
- Il y a une… une… pharmacie….
Puis il perdit connaissance.
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Walbur observa les palissades qui obstruaient l’entrée du tunnel. Il constata qu’il manquait des clous dans l’une d’elles, et qu’elle avait été remise à la hâte après avoir été déplacée.
Will était passé par là.
S’était-il perdu dans la galerie ? Quoi qu’il en soit, des accidents s’étaient déjà produits à l’intérieur. Cela pouvait arranger ses affaires.
Déjà un plan se dessinait.
Il se retourna vers l’un de ses sbires et lui éructa quelques mots.
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Quand Will se réveilla, tard dans la soirée, il sentit une présence à ses cotés.
Il tourna la tête doucement et aperçut le plus joli visage qu’il n’ait jamais vu.
Une jeune fille le veillait.
Elle s’était endormie à ses cotés.
Des boucles blondes tombaient en cascade sur son front. Ses traits étaient apaisés par le sommeil, ses lèvres roses étaient entrouvertes et sa main était posée sur celle de Will. Subjugué par sa beauté, le jeune homme la contempla longuement.
Puis, il prit délicatement sa main et déposa un baiser à l’intérieur de son poignet.
Quand il ferma les yeux quelques instants plus tard, exténué, il était certain que la jeune fille avait frissonné au contact de sa bouche.
@ suivre…
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