Fredd, merci de contribuer au sujet mais en fait, ce n'est pas des citations que je demande mais d'expliquer des passages de films qui vous ont marqués ou fait frissonner par exemple.
C'est toujours les meilleurs qui partent en premier... C'est particulièrement vrai pour les gâteaux.
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Puisqu'il est passé hier : quand néo se rend compte de ses "pouvoirs" d'élu dans Matrix !
Moi aussi j’adore cette scène ! Absolument superbe ! Et la musique de Don Davis est magnifique à ce moment-là (et pas qu’à ce moment-là, d’ailleurs !)
---------------------------------------------------------------- Je renonce évidemment d’entrée de jeu à citer exhaustivement les scènes de films qui m’ont marqué, que j’adore ! Il y en a évidemment trop, des plus connus aux moins connus ! Je suis submergé d’images, d’extraits, de scènes rien qu’en y réfléchissant. Il y a des films où j’ai tellement de scènes cultes qu’il faudrait les citer en entier comme Fight Club, Sin City ou Lord of War. Il y a aussi les grandes sagas, remplies de scènes magnifiques, Le Seigneur des Anneaux très largement en tête pour moi.
Je pense à la découverte de l’île dans Jurassic Park avec la magnifique musique de John Williams ; toute la fin de E.T., toujours avec John Williams. Je pense à la scène magistrale de l’auberge dans Inglourious Basterds ou au massacre du cinéma, complètement jubilatoire. Je pense à plusieurs scènes d’Edward aux mains d’argent et la musique enchanteresse de Danny Elfman. Je pense à la scène finale de Terminator 2, absolument poignante, avec le magnifique thème principal. Je pense à plusieurs scènes de Titanic : le départ à Southampton, le début de la traversée, les derniers instants du naufrage. Je pense à la fin du Cercle des Poètes disparus. Je pense à plusieurs scènes de The Hours.
Il y a trop de choses ! Mais l’avantage, c’est que comme la plupart de ces films sont très connus, vous avez dû les voir et vous voyez ce que je veux dire sans que j’aie à vous faire un dessin !
Alors, du coup, je vais procéder autrement, en choisissant déjà volontairement des films moins connus…
Tout d’abord, je tiens à parler d’un film qui me tient ENORMEMENT à cœur ; surtout en cette période où le film Gravity est encensé religieusement par tout le monde. C’est extrêmement frustrant de voir un film comme Gravity déclencher tant d’admiration et de fascination quand on sait qu’un film l’a précédé et pourrait bien l’avoir très largement inspiré dans la façon de traiter l’espace. Certes, Gravity est un film absolument remarquable à bien des égards, magnifique, extrêmement réussi ; mais il a aussi 1) de très gros défauts (je ferai une critique bientôt) 2) il a eu des prédécesseurs. Je ne veux surtout pas dire que Gravity a fait du plagiat ; seulement que, je pense qu’il eu d’autant plus un effet de « surprise » sur le public que la grande majorité de ce même public est passée à côté de « films » qui ont « jalonné » un chemin progressif ayant pu mener à la naissance d’un film comme Gravity. C’est une affaire d’influence. Avant Gravity, des films ont déjà abordé l’espace d’une façon extrêmement réaliste, originale ou carrément poétique ! Et cela mérite d’être dit, rappelé, montré ! Pour pas qu’un seul film récupère tous les lauriers et que ses glorieux, géniaux et courageux prédécesseurs soient eux aussi reconnus et applaudis !
Pour cela, je tiens à vous parler d’un film de Danny Boyle, de 2007, passé assez inaperçu, et qui est pourtant une véritable merveille ! Le film le plus poétique et intense que j’aie jamais vu sur l’espace : Sunshine. Je vous laisse vous renseigner, si vous êtes intrigué, curieux ou carrément intéressé. Pour seul témoignage de la beauté de ce film et ce qu’il peut avoir dans le ventre, je me contente de vous soumettre cet extrait. J’ai envie de dire : regardez bien la beauté des images et écoutez bien la musique absolument sublime de John Murphy (« Adagio in D Minor », pompée un peu partout depuis et qu’il a lui-même reprise pour Kick Ass).
https://youtu.be/clG_1sqOsBs
Si vous ne deviez regarder qu'une seule vidéo dans celles que je vais poster, je dirais qu'il faut que ce soit celle-là, car Sunshine est un film trop méconnu et sous-estimé ; Gattaca et Vanilla Sky, dont je parle plus bas, sont déjà plus connus et mieux perçus.
-------------------------------------------------- Pour continuer sur nos scènes de cinéma préférées… voilà comment je vais « sélectionner » parmi la foule qui me vient à l’esprit…
Je ne suis pas si je suis le seul à qui ça fait ça (je ne pense pas, mais bon…), mais ma tête est quasiment remplie en permanence de scènes de films/séries et de musiques de films/séries. Ces scènes et ces musiques varient selon les périodes, les jours, les humeurs. Elles peuvent plus ou moins refléter mon état d’esprit. Depuis pas mal de semaines, j’ai toujours les mêmes scènes dans la tête, que je me revois en boucle ou qui restent en « diffusion permanente » dans un coin de mon esprit, dont je fredonne la musique, dont je susurre les répliques, dont les paroles m’accompagnent en permanence comme des « credo » dictant lointainement mes actions ou mes pensées.
Du coup, un peu par catharsis, beaucoup par plaisir, je me suis revu plein de fois ces scènes, isolées de leur contexte d’origine, via YouTube.
Je vous invite donc « dans ma tête », en quelque sorte, en partageant avec vous ces quelques scènes. C’est ni plus ni moins parmi mes scènes préférées au monde dont il s’agit (on est loin, très loin du compte complet qui serait assez énorme). Celles-ci se concentrent sur deux sources : Gattaca et Vanilla Sky. Ces deux derniers font partie de mes films préférés ! De vraies merveilles ! Le genre de films qu’on serait fiers de montrer à un peuple extra-terrestre pour leur prouver qu’on sait faire des trucs passionnants, beaux, et qui nous sommes… une belle bande de connards névrosés !
------------------------------------ GATTACA
The Other Side Vincent, « l’enfant du destin », 100% naturel, né avec tous les défauts, les tares, les faiblesses d’un homme normal ; Anton, son frère, « génétiquement modifié », produit de l’Eugénisme devenu une obligation pour survivre et réaliser ses rêves. Les deux frères, devenus adultes, se défient dans une course à la nage en mer, comme dans leur enfance. Prodige déroutant : Vincent, l’enfant faible au cœur défaillant a toujours une longueur d’avance sur son « Terminator » de frère.
« Tu veux savoir savoir comment j’ai fait ? Je vais te dire comment j’ai fait, Anton !... J’ai jamais économisé mes forces pour le retour !. »
Une scène sublimée par la superbe musique de Michael Nyman, pleine d’intensité, portant en elle toute la force, la mélancolie, la détermination, l’énergie du désespoir, le dépassement de soi et le vent de tragédie qui planent sur le destin de Vincent/Jerome. Sublime à tous les niveaux : dramaturgie, mise en scène, dialogues, symbolique, musique…
The Departure Après bien des épreuves, des sacrifices, un dépassement de soi total, Vincent réalise son rêve et parvient à atteindre les étoiles, à s’envoler pour l’espace, laissant derrière lui l’ami qui lui prêté son identité, son « code génétique », sa « perfection » pour toucher à un but normalement inaccessible à « l’être inférieur » qu’il était.
Michael Nyman utilise ici le même thème que celui utilisée pour accompagner l’arrivée de Vincent dans GATTACA. Par un effet de boucle bouclée, la musique intitulée The Arrival est ainsi reprise, de façon plus intense, pour The Departure. C’est le thème emblématique du film, qui porte en lui toute sa beauté et sa tragédie !
---------------------------------------------- VANILLA SKY Tom Cruise est un être humain manifestement peu sympathique, complètement endoctriné, assez dérangé, et tout sauf fiable. Toutefois, l’acteur est, selon moi, passionnant et extraordinaire. Malheureusement, le talent immense de Tom Cruise est sous-exploité, cantonné à des films d’action, d’espionnage, ou alors à des « caméos » sympathiques mais loin de lui faire vraiment honneur.
Il y a trois films dans lesquels je vénère Tom Cruise et qui prouvent à quel point il peut être grandiose et tellement plus subtile et déroutant que dans des films d’actions aseptisés : - Interview with the vampire, où il incarne d’une façon fascinante et ultra-charismatique le cynisme et l’humour noir incarnés ! - Vanilla Sky, où il montre tout son talent pour incarner l’excentricité, la folie, la souffrance, la solitude… - Minority Report, où il est particulièrement classe, attachant et superbement tourmenté dans le rôle de John Anderton, père inconsolable et camé qui se retrouve pris dans un complot renversant toutes ses certitudes, tout ce en quoi il avait appris à croire.
De ces trios interprétations d’anthologie, ma préférée est sans nulle doute la plus extrême, la plus déroutante : David Aames dans Vanilla Sky, le remake de Abre los Ojos d’Alejandro Amenabar.
L’excentricité et la douce folie de David ; le talent et l’éxubérance de Tom Cruise Je vous ai préparé ici un petit florilège de mes séquences favorites du film où Tom Cruise incarne magnifiquement la folie d’un homme déchu de tout ce qui faisait autrefois sa force et sa personnalité. D’un riche séducteur insouciant et arrogant, David Aames, le visage défiguré par un accident provoqué par une conquête un peu trop éprise, se retrouve dans un cauchemar éveillé. Mutilé, en souffrance, isolé, il n’est plus que l’ombre de lui-même, un autre homme, hanté par le regret et la frustration. Tom Cruise déploie tout son talent incroyable et insoupçonné pour incarner ce personnage perturbé, tourmenté, dérangeant, fou, pathétique, excentrique, touchant, désespérément amoureux…
Je suis particulièrement fasciné par toute la gestuelle complètement « folle » et décalée qu’il a prêtée à son personnage, l’excentricité de ses postures, ses intonations de voix improbables, ses mimiques hilarantes !
=> « Time is not our friend »
------------ => “A Fucking Mask” (Le pétage de cable brutal à la fin est juste jubilatoire et à mourir de rire!)
"- Good... Because, for a minute there, I thought we were talking about A FUCKING MASK ! - It's only a mask if you treat it that way. - No, it's great. This completely takes care of Halloween. But what about the other 364 days of the year?"
------------ => “This is me smiling” Comment engager la conversation avec la fille dont on est tombé amoureux il y a quelques mois et qu'on n'a pas revu depuis l'accident qui nous a complètement défiguré? La réponse, dans cette scène!
"You won't believe this... but this is me... smiling!"
J’adore la façon sarcastique dont David “aborde” son nouveau visage avec Sofia qu’il n’a pas revue depuis son accident, et aussi l’expression « figée » que lui donne sa cicatrice
--------------- => “I’ll tell you in another life when we are both cats” (Un grand moment ! David se tape un “délire” sur une expression plutôt cocasse – faut bien le dire – qu’utilise Sofia. C’est tragique de voir cet homme mettre si mal à l’aise la fille qu’il aime et à laquelle il cherche à plaire malgré son nouveau visage… Mais c’est aussi incroyablement drôle, je trouve, sa réaction incrédule et hallucinée, sa façon de se répéter, la déclaration d’amour indirecte qu’il fait à Sofia, son « pétage de câble » sur le mot « cats » et son miaulement plus vrai que nature ! J’adore ce mélange de folie malsaine et d’hilarité totale !)
"... I can't believe you just said that... That's the greatest thing I've ever heard ! That's hilarious! That you said that. That's... You said that. You said that. That is what I love about you. That's hilarious! "I'll tell you in another life when we are both cats." Cats! Cats!Miaw"
--------------- => “I’m so fucked up” (J’adore ce bref instant pour les mêmes raisons que les précédents ! David est complètement siphonné, rongé par sa souffrance, sa solitude et sa colère, complètement « Fucked up » comme il le dit lui-même, il réagit par une sorte de « folie salvatrice », de sarcasme continu, d’attitude complètement décalée, d’extravagante et excentrique qui, malheureusement, n’est pas « comprise » ni « appréciée » et ne fait que mettre ses proches mal à l’aise. Le jeu de "double visage" avec le masque, donnant un air de monstre à deux tête à David est absolument génial! Toute la souffrance et la solitude du personnage éclate quand il commence à courir, dévoré par des visions douloureuses où celle qu’il aime part avec son meilleur ami, le tout avec une chanson particulièrement bien choisie. Mon Dieu, quel film!)
"Oh, c'mon! Gimme a curtesy laugh! Oh, Brian! I'm so fucked! I'm just SO-FUCKED-UP!"
--------------- Le Nightclub : solitude, souffrance et auto-destruction d’un séducteur déchu D’habitude, je déteste les scènes de Nightclubs dans les films. Tout simplement parce que déjà, à la base, je déteste les boites de nuits dans la vraie vie et ne supporte pas ce type de « fêtes », les gens bourrés, la musique de merde, les flirts vulgaires, le collé-serré presqu’animal, sorte de parade amoureuse des temps modernes, des danses sur la piste… L’horreur suprême pour moi et le comble de la vulgarité. Mais là, c’est différent. La scène n’utilise tout cela que comme un contexte qui n’est là que pour renforcer la solitude et la souffrance du personnage principal ; et dans le genre, Tom Cruise nous offre ici un moment d’anthologie en termes de jeu et de personnalité tourmentée ! Un véritable régal où sont talent explose autant que la détresse et la descente aux enfers du personnage qu’il incarne !
"Patrooooooooooooooon"
Encore et toujours, ce que j’adore, ce sont les postures, la gestuelle, les attitudes du personnage. Son visage défiguré lui donne l’impression d’être devenu un monstre et du coup, c’est comme s’il se sentait obligé de se comporter comme tel. Son comportement dérange, met mal à l’aise ; peut-être que c’est qu’il cherche à faire, comme pour « punir » les autres pour l’injustice de ce qui lui arrive, pour leur faire « subir », partager un peu de sa souffrance, les inviter dans sa douleur ou son propre malaise… Ou alors il ne se rend pas du tout compte de ce qu’il fait et il a simplement sombré dans une sorte de folie, d’excentricité, « d’hystérie » désespérée. J’adore la façon dont il se bouge, dont il danse. Le moment où il éclate de rire devant le miroir des toilettes est absolument génial ! On ne sait pas si le personnage rit sincèrement de lui-même dans une espèce de moment de démence ou si ce rire est en fait un cri de souffrance déguisé (je privilégie la première solution), mais en tout cas, c’est jubilatoire. L’effet produit par le masque recouvrant l’arrière du crâne est vraiment superbe ; on croirait voir un homme à deux têtes, une créature fantastique et effrayante, ce qui tend à faire concrètement de David le monstre qu’il s’imagine être dorénavant. La suite illustre parfaitement comment on peut être profondément seul alors qu’on est entouré de centaines de personnes. Le personnage danse au milieu de cette foule, et il est comme en transe tellement il est mal, au fond du trou. Magnifique effet lorsqu’on voit toutes ces mains qui s’agitent comme des serpents au-dessus du plateau de brume verdâtre que froment les strobes dans la pénombre de la boite de nuit !
La final : le choix de la réalité & les adieux à l’illusion Une magnifique scène concluant un magnifique film ! Ultra émouvant, très fort symboliquement, une musique « éthérée » convenant parfaitement pour illustrer le « vanilla sky » et scène d’adieu aux illusions…
"It's been a brillant journey of self-awakening... Now, it's time to ask yourself : What is happiness for you, David?". "I want to live. Don't want to dream anymore."
*** ***
"Look at this... I'm frozen and you're dead... and I love you..."
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"I'll see you in another life, when we are both cats!"
Solib75
Messages : 4419 Localisation : Capitale de la Gaule Inscription : 04/06/2011
Mes scenes cultes? -Forcement l'Empire contre attaque avec son fameux "Luke, je suis ton père" -les Bronzés font du ski avec la scène "du pâté aux asticots"..à tous les coups, je suis plié de rire... -la séquence d'ouverture des Dents de la mer....et la musique devenue culte de John Williams -Indiana Jones poursuivi par la boule géante dans les Aventuriers de l'Arche perdu...un classique du genre !! -La poursuite en wagons dans les mines dans "Indiana Jones et le temple perdu
Pour cela, je tiens à vous parler d’un film de Danny Boyle, de 2007, passé assez inaperçu, et qui est pourtant une véritable merveille ! Le film le plus poétique et intense que j’aie jamais vu sur l’espace : Sunshine.
Je possède le DVD depuis des années et en effet c'est un très bon film, un de ces films qui fait que l'on met un certain temps à se remettre de ses émotions à la fin.
Mes scenes cultes? -Forcement l'Empire contre attaque avec son fameux "Luke, je suis ton père" -les Bronzés font du ski avec la scène "du pâté aux asticots"..à tous les coups, je suis plié de rire... -la séquence d'ouverture des Dents de la mer....et la musique devenue culte de John Williams -Indiana Jones poursuivi par la boule géante dans les Aventuriers de l'Arche perdu...un classique du genre !! -La poursuite en wagons dans les mines dans "Indiana Jones et le temple perdu
Et j'en aurais encore tout un tas...
J'aurais pourtant juré que pour ce film tu aurais plutôt cité une scène avec le fouet.
Eaël : pas mal ton choix "éditorial" C'est exactement le but de la création de ce film : donner envie de voir certains films à travers des scènes cultes ou en tout cas leur description, car je ne tiens pas à me spoiler davantage sur certains films donc je lis en diagonale.
Pour Sunshine, je l'ai vu mais je n'ai plus trop souvenir de ce film...Je crois qu'il m'avait laissé un peu entre les deux. Peut-être l'avais-je trouvé un peu mou et ennuyeux mais je sais qu'à la fin j'avais été assez submergé par une émotion. mais cette émotion, je la dois en grande partie à cette musique. Je dois revoir ce film ! Vanilla Sky jamais vu.
Gattaca je l'ai vu et j'avais bien aimé mais des scènes cultes, j'en aurais pas pioché dedans ^^ Mais tu es parvenu à me donner envie de le revoir juste pour ça.
C'est toujours les meilleurs qui partent en premier... C'est particulièrement vrai pour les gâteaux.
Toto-testeur.com : tests et avis sur les innovations alimentaires.
Pour cela, je tiens à vous parler d’un film de Danny Boyle, de 2007, passé assez inaperçu, et qui est pourtant une véritable merveille ! Le film le plus poétique et intense que j’aie jamais vu sur l’espace : Sunshine.
Je possède le DVD depuis des années et en effet c'est un très bon film, un de ces films qui fait que l'on met un certain temps à se remettre de ses émotions à la fin.
Ah, heureux de trouver un connaisseur et amateur de ce film!
Kémi a écrit:
Eaël : pas mal ton choix "éditorial"
Ravi qu'il t'ait plu!
Kémi a écrit:
Pour Sunshine, je l'ai vu mais je n'ai plus trop souvenir de ce film...Je crois qu'il m'avait laissé un peu entre les deux. Peut-être l'avais-je trouvé un peu mou et ennuyeux mais je sais qu'à la fin j'avais été assez submergé par une émotion. mais cette émotion, je la dois en grande partie à cette musique. Je dois revoir ce film !
Je le concède, la musique fait beaucoup! Mais la photographie, cette lumière dorée que projette le soleil, le sentiment d'oppression et de dépassement de soi sont autant d'éléments qui vont dans le même sens et font de cette scène un truc grandiose!
Je comprends ton sentiment sur le film. En fait, il est assez "contemplatif" au début, et il tourne un peu à l'"horreur" vers la fin. Perso, j'ai adoré le début, et je le préfère à la fin (hormis la fameuse scène) car justement, j'avais été très surpris, absolument charmé, fasciné par toute la dimension poétique. Le soleil est montré comme un objet de fascination, une sorte de divinité à laquelle on voue un culte et qu'on rêve d'approcher, de toucher du bout des doigts. Cela rappelle le mythe de Sémélé, séduite par Jupiter qui a pris forme humaine. Sémélé supplie Jupiter de prendre sa vraie forme, sa forme de dieu, fascinée par la nature divine de son amant. Jupiter finit par s'exécuter, mais Sémélé est tuée sur le coup ; un mortel ne peut pas contempler un dieu dans son apparence "naturelle" car cela le tuerait, c'est trop "beau", trop "rayonnant". C'est la même chose avec le soleil dans le film, que les personnages contemplent jusqu'à l'obsession mais ne peuvent pas "regarder pour de vrai", ils sont obligés de "filtrer" sa lumière, filtrer sa chaleur infernale et sa lumière intense pour ne pas mourir.
Le vaisseau du film s'appelle Icarus ; cela veut tout dire. L'humanité, poussée par sa fascination et sa foi aveugle en son propre pouvoir, rêve de s'approcher du soleil mais finit par se brûler les ailes.
Je trouve toute cette dimension superbe!
Kémi a écrit:
Vanilla Sky jamais vu.
Je te le conseille, évidemment! Mais je ne garantis pas que tu vas aimer. C'est un peu spécial donc ça passe ou ça casse avec ce genre de film, je pense. Là, je tenais surtout à mettre en avant le talent de Tom Cruise!
Kémi a écrit:
Gattaca je l'ai vu et j'avais bien aimé mais des scènes cultes, j'en aurais pas pioché dedans ^^ Mais tu es parvenu à me donner envie de le revoir juste pour ça.
C'est justement pour ça que je me suis concentré sur lui! J'avais une liste d'une dizaine de scènes du Seigneur des Anneaux mais je me suis dit que, vu la popularité du film, je prêcherais des convaincus et tout le monde connait, et beaucoup adorent. Gattaca est assez connu, mais souvent "oublié" ou "sous-estimé" alors, en tant qu'immense fan, je voulais lui rendre un peu justice! Ce qui est terrible, c'est que déjà pas mal de choses présentées dans le film ne sont plus de la science-fiction ni de l'anticipation, mais bien du présent et de la réalité! Donc, en plus de toute la dimension émotionnelle et tragique qui est absolument génial, le dimension "sociale" et politique est plus poignante et pertinente que jamais!
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Mes scènes cultes : - La séquence "Je suis le roi du monde" et le naufrage dans Titanic - L'Empire contre attaque et la fameuse scène "Je suis ton père" - La découverte de Poudlard dans Harry Potter à l'école des sorciers - La bataille aérienne dans Avatar - La séquence d'ouverture du Roi Lion - La séquence Les Pins de Rome dans Fantasia 2000 - La séquence du trou d'aération avec Marilyn dans Sept ans de réflexion.
Je saurais t'aimer, j'en ai rêvé ! La Belle au Bois Dormant