Okay, j'ai découvert le film au ciné mercredi dernier.
C'est l'heure de la critique. Je vais être... méchant. Oui, je vous préviens tout de suite et je vais y prendre beaucoup, beaucoup de plaisir.
Donc les bisounours à 2 balles, qui me font des leçons de vie sur le respect de l'humanité, je ne peux que vous conseiller de passer la lecture.
Je vais spoiler aussi, en même temps je comprends pas les membres qui se gavent de ce genre de sujet avant d'aller voir le film, regardant toutes les vidéos ITW et Coulisses sur le net, lisant les retours des membres et qui espèrent encore être surpris par qqch.
Et puis si vous ne comprenez pas le plaisir d'être « vilain » en faisant la review d'un film de méchant Disney... c'est que vous êtes pas digne de finir dans la gueule de Monstro. Tant pis pour vous.
Alors. D'où ça sors encore que ce projet ?
Ben c'est pas compliqué : Disney ayant flairé le bon filon des films "live" en adaptant en prises de vues réelles leurs classiques de l'animation, sans que cela demande d'effort ou de risque, faut pas s'étonner que tout le catalogue y passe.
On sait ce que ça donne : le numériquement immonde Alice au Pays des Merveilles par le regretté Tim Burton à lancé le bal.
La formule sera déclinée de plusieurs façons :
- on fait une adaptation au plan prêt, ce qui demande encore moins de travail que zéro effort et on refile ça à un yes man sans personnalité ; Hello Le livre de la jungle et Le roi lion de John Favreau ! Hello !!!
- On fait une resucée de la même histoire mais on appauvri le propos, mince j'ai un Cendrillon de Kenneth Branagh dans mon chausson de Vaire.
- On vomit du bling bling numérique sur un chef d'oeuvre, passez moi la bassine où git le La Belle et la Bête de Bill Condon
- on viole carrément le personnage principal de son histoire car il faut que ça fasse Disney et que comme Disney c'est de la mignonnerie dégoulinante de bons sentiments pour enfants de moins 5 ans et d'adultes mentalement déficients, alors ça donne qqch comme Maléfique de Robert Stromberg, qui prends la plus violente et magnifique méchante Disney pour en faire une mère poule bienveillante qui sauve sa fifille de fortune en lui donnant un baiser sur le front (oui, pas sur la bouche surtout, chez Disney on aime pas les Homosexuels, ça les mets mal à l'aise (je parle pas des autres lettres de LGBTQ+, là c'est la syncope)
C'est dans cette dernière catégorie que va gentiment se ranger « Cruella » de Craig Gillespie.
Vous pensiez que Cruella Devill était une femme cruelle et égoiste, puissante et sournoise ?
Détrompez vous.
Attends je te raconte.
Donc c'est une préquelle. Oui c'est une bonne idée non ? Tous les studios font ça en boucle depuis 15 ans pour ressusciter des franchises à succès en espérant se faire du pognon sans être obliger d'embaucher des scénaristes de talents. Ces vrais qu'ils sont pénibles ces derniers, a essayer de créer des choses nouvelles pas marketable.
On a droit donc à la jolie biographie de Cruel... pardon Estella. On s'étonne de pas voir la mention « Ce film est tiré d'une histoire vraie » surgir sous le titre.
Et au début je suis assez intrigué. Je ne connaissais rien de l'histoire puisque je fuis religieusement, bandes annonces, extraits, review et autres avant de voir un film. Je me base toujours sur le « cast/équipe technique » ou sur une affiche.
On va supposément comprendre comment cette femme est devenue la méchante que tout le monde adore (sérieux vous en connaissait qqlun qui dit « ouais, Cruella, bof, je la trouve pas ouf, elle m’intéresse pas » Non, PERSONNE ne dit ça, tout le monde Adore Cruella).
Et ça commence par un gros plan sur le cul d'Estella. Elle vient de naitre.
Scandal chez Disney, p*rnographie pédophile, les associations religieuses montent au front.
On se tape l'histoire du bébé à la mère célibataire ET pauvre, heureusement elle est belle (interprétée par la charmante Emily Beecham) sinon ça aurait fait beaucoup.
Comme elle est né avec une serpillère bicolore sur la tête elle est la risée de ses copains. Heureusement la mouflette est :
- badass = défonce des gueules de petits cons à coup de ballons
- intelligente = elle remet en place les adultes en se montrant plus aguerri qu'eux (Mr le directeur tu fais peine derrière ton cliché d'anglais cup of tea)
- également très créative « Maman, trop pas je vais suivre ton patron de couture des années 20, tu vois pas que c'est ringard ? Comme ta personnalité ! » Et BIM !!!
ça récupère un bébé chien et sa file vers Londres car maman, qui a oublié d'être conne, soutient bec et ongle son bout de chou et comprends que si sa fille est un petit génie, c'est pas au milieu des moutons qu'elle se forgera un avenir.
On s'arrête au Manoir de Anna Wintour pour demander un peu d'oseille, 3 dalmatiens en CGI plus trad, maman tombe de la falaise devant l'antagoniste du film fraichement présentée qui fait genre « c'est pas moi, j'étais au cinéma » et petite Estella, qui se paye un traumatisme pour 50 ans (pas étonnant qu'elle vire Cruella par la suite) emballée c'est pesé dans le camion bêne direction Londres où pimpante et fraiche comme la rosée (oui en Angleterre les camions-poubelle c'est le salon de Nadine de Rotschild) elle rencontre les gamins Horace et Jasper, Pickpockets de leur état qui la prennent sous son aile pour former un trio de voleur à la Oliver Twist.
p*tain je dis OUI. La mise en place n'est pas originale mais franchement j'étais refait, j'y croyais au remake.
Vas y film, balance moi en Ultra HD la raison pour laquelle je me suis déplacé : EMMA STONE !
je suis là Balthazar mon amour
Je vais pas du tout être objectif sur ce point là, je suis amoureux.
Donc t'es gentil petit DCPeur, tu dis pas un mot contre Emma sur ce sujet où j'appelle mes potes pirates pour faire sauter le forum, c'est Clair ?
Donc la suite ça va être de suivre Estella qui tente comme elle peut de devenir une créatrice fashion
tout en découvrant que sa méchante de patronne est la méchante meurtrière de sa mère inséré gif de la marmotte qui se retourne avec le TanTanTannnnnnn – une nana derrière moi qui dit à sa copine « j'en était sûre ! » De quoi ? Que la grande méchante du film c'était en fait la grande méchante du film ? Et meuf t'as déjà pensé à te faire enguagé par la police, ils ont besoin de recrues pas trop intelligentes.
Franchement je me marre, Même le scoubi-gang s'est foutu de la gueule du film à la vue des twist tout pêtés du scénario pendant qu'Estella se transforme en la brillante Cruella DeVille, oui comme la bagnole.
Bon.
Si je dois être tout à fait franc.
J'ai pas détesté le film.
(non aïe, arrêter me frappez pas, non non pas la canne, non aïe)
C'est franchement pas ouf et peut difficilement être considéré comme une réussite vu le matériaux de base (Cruella n'est clairement pas un film sur la Cruella de Dodie Smith ou de l'adaptation animée, je me demande ce qui a pu nous faire penser ça ? Mmmmmmmm le marketing peut être ?) mais ça pourrait être tellement pire vu les précédentes adaptations en live que j'ai vu, que ça au moins pour soit d'être distrayant. Presque, si on veut.
Je vais commencer par Craig Gillespie, réalisateur.
J'avais vu le très chiant Une Fiancée pas Comme les Autres en 2007 avec un ryan Gosling en faux contre emploi, ni crédible, ni drôle pour un sous.
Fright Night en (2011) indigent remake (tiens un pléonasme) du classique de 1985,
le pénible The Finest Hours en (2016) avec Chris pine, Casey Affleck et Ben Foster (il n'y avait pas de comédien disponible a priori).
Faudra que j'attende 2017, pour que le bonhomme me remette à ma place en me révélant à quel point Margot Robbie est une immense actrice, en campant la championne de patin dans Moi, Tonya. C'est d'ailleurs sûrement après avoir vu ce film que Disney à pensé à lui pour Cruella tellement le parallèle entre les 2 personnages principaux est facile à relier.
Le problème c'est que là on est chez Disney. Et que depuis quelques années, ils ne veulent surtout pas ralentir la planche à billet et que pour ça il faut produire des biens de consommation vite préparés, vite consommés, vite digérés, pour que ça plaise à tout le monde donc on retire toutes les saveurs et on inonde de sucre pour créer une dépendance affective. Du sucre cristallisé et coloré qui reflète bien la lumière surtout, faut que ça brille.
Et si le film aurait pu avoir de l'ambition, tout est sacrifié sur l’hôtel de la bienséance.
Parce que le pitch de départ est quand même très cool.
J'aime l'idée de plonger dans l'enfance d'un grand vilain pour comprendre les origines du mal. J'ai d'ailleurs pensais plus d'une fois au film Joker de Todd Phillips.
Ce n'est pas sans rappeler aussi le Film Maléfique. J'avais adoré le fait qu'elle fut dépeinte comme une fée puissante et bonne mais qui bascule dans les ténèbres suite à un arrachage d'ailes, métaphore jamais cachée d'un viol impuni, là Disney tentait quelque chose.
La différence ben c'est que à la fin de Joker on avait envie de descendre dans la rue mettre le feu aux institutions qui abusent des citoyens, alors qu'avec Cruella on a juste envie de filer boire une bière pour oublier les deux heures vécues, si vous n'avez pas de palet un McDo fera l'affaire.
Déjà la mise en place du trauma originel de l'assassinat de sa mère est filmé avec les pieds, avec des toutous en images de synthèse dégueulasse et une jeune actrice aux abonnés absents, qui n'a pas compris que voir sa mère se faire balancer d'une falaise, devait la conduire à jouer la tristesse et le deuil. La petite se croit tout au plus dans un clip de Sia et nous fait sa meilleure imitation des yeux écarquillé de Maddie Ziegler (qui à laisser rentré cette fan de BTS sur le plateau???)
Malgré son point de départ, le film n'est jamais audacieux et se contente de repiquer l'univers, les personnages et les mécaniques de réalisation de film à succès vieux de 20 ans, en s'imaginant qu'on est trop incultes pour voir le pillage. Genre personne ne connait Le diable s'habille en Prada ou Ocean Eleven. Coucou les gars !
« - Mais non tu as rien compris cinéphile hargneux de mes deux oreilles, c'est un hommage !
- Mais oui bien sûr, et la marmotte elle met le chocolat... bien au fond de ton c** bip, censure, bip bip bip »
Mais le pire et qu'il ne respecte jamais son matériaux d'origine. Enfin sauf si on considère que le fan service vulgaire et criard fait partie de la catégorie « respect de son materiel d'origine » bien sûr. Parce que oui, ça nous a pas échappé :
«- Oh regarde la petite elle s'appelle Anita, c'est comme le dessin animé.
Oh regarde la dame elle ressemble à son chien, c'est comme le dessin animé.
Oh elle hérite du Manoir, donc ça va devenir le manoir d'enfer c'est sûr, oh la voiture, oh elle conduit comme une folle...
oh mon dieu des DALMATIENS !!! je m'y attendais trop pas, truc de ouf, c'est génial. »
Hum Hum... bref.
Là où ça « rape » son matériaux original... ben c'est que Cruella n'est JAMAIS ni méchante, ni mauvaise nin même, CRUELLE bon sang de bois, t'as vu la racine de son pseudonyme ?
Ici elle est dépeinte comme une justicière avec un bon fond et de l'amour à revendre, qui ne désire qu'une chose, atteindre son rêve de créarice de mode tout en vengeant la mort sa mère. Du coup, Cruella ne fume plus (il paraît que le tabac tue, drôle d'histoire que ça encore) n'est jamais outrancièrement méchante, même pas par ses répliques, et surtout, elle aime et adopte des dalmatiens ??? Non mais là il faut pas déconner tout de même. Ultime outrage, à un moment du film, elle se ramène à une soirée avec sur le dos un manteau à motif dalmatiens. Journalistes et personnages secondaires du film se demandent si elle l'a fait en peau de vrai petits chiens (ceux qu'elle à volé à sa méchante boss) mais non, Estella nous rassure, ils vont très bien.
Va te faire f**tre Disney, va bien te faire... bip, CENSURÉ, bip bip bip.
De son côté, Emma Stone est excellente avec son personnage passé à la Javel et compose avec ce qu'elle a, une Cruella profonde et humaine, légèrement perverse. On est loin d'un surjeux à la Glen Close dans le remake de 1996, qui était délicieux bien que dans une toute autre approche de travail d'acteur, mais l'une comme l'autre s'amusent clairement comme des folles.
Emma semble avoir puisé son inspiration du côté des grandes actrices des années 30/40 et des personnages de garces et de femmes fatales, j'ai pensé à Bette Davis et Joan Crawford notamment.
Elle trouve un bon équilibre entre une Estella qui refreigne sa nature profonde et une Cruella qui exhulte dans l'eleganza extravaganza.
Je rebondis sur ce point pour rajouter à ma déception : le sujet principal est passionnant, ce qui est au cœur du personnage de Cruella c'est cette dichotomie entre notre part de bien et de mal, comment trouver l'équilibre et comment devenir la personne que l'on veut être sans jamais avoir à se cacher des autres en masquant sa nature profonde. Un sujet qui me tient particulièrement à cœur pour des raisons perso. Qui-compte s'est déjà fait moqué ou humilier pour ce qu'il était, comprendra cette dualité. Et si ce qui me rends fier et entière, est vu par le reste comme bizarre on interdit, dois-je vraiment me censurer pour être accepter des autres ?
(P.S. La réponse est non haha, tant que tu ne fais pas de mal à autrui intentionnellement ça va sans dire, tu as le droit d'être et de faire ce que tu veux)
Mais le film n'explore jamais ça, vu que que tout ce que fait Cruella et qui pourrait être qualifié de sombre, est tout aussi violent que ce que pourrait faire un chaton, vaguement de mauvaise humeur et seulement motivé par la vengeance, donc la justice, donc le côté du bien. Le propos n'est donc jamais passionnant.
Parlons de la vraie méchante du film, la baronne.
C'est une contrefaçon chinoise du personnage de Miranda Priesley du Le diable s'habille en Prada. On est plus proche de la caricature sans âme de Kristin Scott Thomas dans Confessions d'une accro au shopping que de la performance oscarisable de la grande Meryl Streep dans le film pré-cité. En effet Meryl avait apporté une intelligence crédible, des motivations compréhensibles, une force respectable, une faiblesse humaine et une méchanceté perverse à son personnage, le rendant de par ce fait iconique.
Ici, la baronesse campé par la non moins talentueuse Emma Thompson est grotesque, unidimensionnelle, ses motivations ne sont jamais identifiées, c'est le « Mal » avec un grand A, pourquoi on sait pas, taisez vous dans la salle et c'est en plus mal interprétée par la statique du sourcil Emma (faut croire que Gillepsie a été impressionné et n'a pas osé diriger l'actrice, alors que, c'est aussi ça le job d'un réal) sa froideur et sa psychopathie ne la rendent pas effrayante au contraire, plus clownesque, elle a toujours un train de retard sur les plans de Estella, un peu débile donc et pour le coup de moins en moins menaçante au fur et à mesure du métrage, Emma pensant qu'il suffit de rester immobile en fronçant les lèvres, regard vide et prestance statique pour se rendre inquiétante. C'est raté, tu ressembles juste à ma grande tante quand elle se fait chier à la soirée bingo de son immeuble.
Au lieu d'un apprentissage initiatique douloureux comme dans Prada (où le personnage d'Andréa était déjà confronté à son darkside, sa boss Miranda construisant un parcours où l'assistante se devait de reconnaître qu'elle faisait des choix contre les autres pour gagner à sa réussite personnelle) ici on a plutôt droit à un combat d'influenceuses instagram à qui sortira la tenue de tapis rouge la plus franfeluche pour le met Gala 2011, never excentrique, never original, never beautiful. Sans jamais aucune réfléxion sur la mode, pourquoi, comment, moyen d'expression, art modern, civilisation... bof laissons ça aux maîtres, les femmes du public elle veulent juste s'extasier devant du tissus qui scintille, pas se demander si leur tenue peut refléter leur personnalité. Et la mode du film n'invente jamais rien qui n'est pas déjà été vu ailleurs. Sauf que ce déploiement de fond de bac H&M constitue un des points phare du film, pffff, donner leur un oscar pendant qu'on ira visiter des studios de vrai créateurs.
Ce qui m'amène aux seconds rôles. On va du très bon au « je me suis endormi, j'ai raté l'entrée du pers... ah non autant pour moi elle est là dans le fond de scène » aucun n'étant développé :
- Joel Fry et Paul Walter Hauser (excellent acteur révélé dans Moi, Tonya, Blackkklansman et le très fort Cas Richard Jewell), sont très bons en Horace et Jasper, moins sous-fifre crétins que dans les précédantes adaptations, plus humain et attachants mais n'ont pas de vrai story-line à défendre.
- John McCrea joue un Artie, caricature de David Bowie sans jamais comprendre ce qui en faisait le côté rebel et hors normes. Demande à un supporter de l'OL à quoi ressemble un gay, il te dessinera un homme bâton qui ressemble plus ou moins à Artie. Sauf qu'en vrai, on peut pas le deviner comme ça.
- le côté « color people » du film est rempli par la pâle Kirby Howell-Baptiste (color / pâle, vous l'avez?) dans le rôle de l'insignifiante Anita
et aussi par Kayvan Novak, dans le tout aussi insignifiant Roger (en même temps c'est pas leur film)
Les autres c'est tellement grossier que ça en devient triste pour le métier.
Pour amuser les enfants on rajoute deux clébard trop mignon, qu'on remplace dans la moitié des plans par des créatures en iomages de synthèse. Faudra m'expliquer l'utiliter de mettre des chiens dans un scénario si c'est pour ne pas filmer des chiens et petits scopp pour les équipes Disney : Vos animaux de synthèses sont aussi pourris que vos rajeunissement numériques. Arrêter le massacre vous êtes juste pas au point, vous y reviendrez quand vous aurez maitrisé les outils.
La musique du film se résume à une playlist spotify année 70 à Londres. Aucunes des sublimes chansons utilisées n'est à sa place ou ne donne du sens aux scènes où elles sont utilisées. C'est juste pour que les gamins de 12 balais aillent télécharger les remix de DJ du moment des dites chansons.
Le travail de Nicholas Britell sur la musique orchestrale reste sourd à nos oreilles, le bonhomme ne réalise aucun thème distinctif pour les personnages notamment. Ce qui aurait été le minimum syndical tout de même. Et une chanson pop par un groupe de jeunes branché pour le générique de fin : packaging terminé.
Bref, tout ça n'est pas indigent, la plupart des équipes techniques savent faire leur boulot et les décors, lumières, compostions, accésoires et même costumes sont bien executés, c'est juste encore le même gaspacho à la tomate servi sans branche de celeri et sans vodka, donc bon c'est moins savoureux, mais pour le studio historique on attends toujours un chef d'oeuvre digne de ce nom.
Cruella est peut-être l'un des films Disney les moins chiants de ces dernières années de terreur, mais c'est clairement pas assez au dessus de la médiocrité ambiante pour un faire un grand projet.
Pour ceux que ça inquiètent, on devrait avoir le vrai remake du dessin animé dans Cruella 2, comme le laisse sous entendre la scène pré-post générique.
Où l'on sera ravi de retrouver Cruella manifestant contre les manteaux de fourrure tout en devenant la marraine de la fille de Anita et Roger, dans son nouveau salon de toilettage et d'habillage pour canin. Et il y aura encore des gens pour penser que c'est méga Top Giga cool.
Il me tarde.
Balthazar P.