Mes rencontres avec les artistes Disney

Introduction de Grandmath

Afin de permettre à un maximum de lecteurs de découvrir les interviews passionnantes des artistes Disney par Philharmagic (Imagineers, réalisateurs, compositeurs, producteurs etc.), ce topic a été créé en annonce de Disney Unlimited. Il sera l'occasion de centraliser toutes ses interviews, et pour vous le topic unique pour poser toutes vos questions aux artistes, que Philharmagic tentera si possible d'intégrer lors de ses entretiens. A vous donc de faire vivre ce topic, qui sera également l'occasion pour Jérémie de partager ses anecdotes de rencontres, des histoires, des informations sur les personnes interviewées et enfin, de proposer ici même des extraits de ses dernières interviews en date.

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Bonjour à tous,

J'ouvre ce topic à l'invitation amicale de GrandMath (merci encore!) pour partager avec vous mes expériences disneyennes.
Certains d'entre vous connaissent déjà mes interviews sur Media Magic, mais très souvent, derrière le côté formel d'un article, il y a une rencontre avec un personnage pas comme les autres, un artiste Disney. Il y a aussi parfois des circonstances amusantes, touchantes qui méritent tout autant d'être partagées de part leur côté humain et toujours "Disney".
C'est enfin l'occasion d'un dialogue, d'un échange avec vous, amis dcpistes, à l'écoute de vos remarques, de vos suggestions, de vos questions à tel ou tel artiste.

Je reviens vers vous très vite avec ma rencontre avec Richard Bellis, le compositeur de la Tour de la Terreur...
A très bientôt!

Ce qui m'a frappé quand j'ai commencé à fréquencer les artistes Disney (je vous raconterai un jour comment tout a commencé...), c'est le fait qu'au delà du fait qu'il s'agit de gens au talent immense, ce sont aussi des gens formidables sur le plan humain.
Je pense d'abord à Mary Costa (la voix originale d'Aurore dans La Belle au Bois Dormant), qui dégage une magie et une tendresse infinie chaque fois que je lui parle ou que nous nous écrivons.
Je pense également au compositeur Richard Sherman, encore tout pétri de l'esprit de Walt Disney, qui le guide dans tout ce qu'il fait, et qui me fait partager cet esprit chaque fois que je suis en contact avec lui.
Je pense aussi à Alan Menken, qui a fait sien tout l'héritage -musical- de Disney au point d'en avoir décoré sa propre maison (je l'ai vu de mes yeux!).
Je pense enfin à Buddy Baker, qui fut directeur musical du Mickey Mouse Club et que l'on connaît surtout pour sa musique de Rox et Rouky et ses partitions pour les parcs Disney.

C'est alors que je travaillais pour Dreams Magazine que j'ai eu la chance et le plaisir de faire sa connaissance. Je devais faire un article sur Winnie l'Ourson et je crois que c'est Disney qui m'avait mis en relation avec lui. Un homme profondément généreux, humain, avec qui j'ai immédiatement sympathisé. Nous parlions pendant des heures de l'histoire de Disney et de sa passion pour la musique classique française du 20e siècle. Au fil du temps, il est devenu un peu comme un troisième grand-père et notre relation a largement dépassé le cadre professionnel. Une relation de confiance et de profonde amitié s'est nouée avec lui et avec son épouse et il m'a ouvert la porte de ses amis, de Randy Newman à Bruce Broughton, en passant par... Richard Bellis.
Tous deux étaient collègues et avaient travaillé ensemble non seulement pour les parcs Disney mais également dans le cadre universitaire (Buddy dirigeait le programme de musique de film de USC dans le cadre duquel Richard est intervenu à plusieurs reprises).
C'est ainsi que Buddy m'a permis de rencontrer Richard Bellis (c'est même lui qui m'a suggéré de faire sa connaissance, car il savait qu'on allait bien s'entendre, je crois!) et que j'ai pu faire un premier article sur lui, à propos de ses musiques pour les attractions Disney/Lucas comme Star Tours, pour Lucasfilm Magazine.
Là encore, une amitié est née, renforcée au moment de la disparition de Buddy, le 26 juillet 2002 car Richard a toujours été un proche de la famille Baker.
C'est ainsi que j'ai suivi depuis lors la carrière de Richard et qu'en retour je l'ai tenu au courant de la progression des travaux de la Tour parisienne (notamment à travers les infos et photos fournies par DCP!).
Dans le milieu inhumain du cinéma et de l'entertainment en général, c'est d'autant plus remarquable d'être en contact avec des gens aussi authentiques, aussi vrais. Et le fait est que, de son propre aveu, on retrouve cet esprit chez Disney. Souvent décriée pour ses excès mercantiles, c'est vrai, l'envers du décor de la Walt Disney Company pourrait en surprendre plus d'un de par le souci de qualité et le respect de l'humain. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Richard Bellis, et ce loin de tout souci d'image (d'une part, à son niveau, il n'en a plus besoin, et puis, nous n'en sommes plus à ce genre d'artifice lui et moi!), dans ma dernière interview avec lui, à propos de la Tour, publiée cette semaine sur Media Magic :

"En tant que compositeur pour le cinéma et la télévision, vous avez une grande connaissance du milieu de la musique de film, vous avez même écrit un livre, The Emerging Composer, sur le sujet, livre qui donne pour la première fois une vision réaliste du métier. Comment voyez-vous le travail du compositeur de musiques d’attraction par rapport au milieu du cinéma ?
Déjà, il y a la question de la reconnaissance. Mon expérience en matière d’attractions se limite à Disney, avec qui j’ai de plus en plus de plaisir à travailler. Le fait qu’on ne soit pas crédité pour une musique d’attraction ne me pose aucun problème car c’est le cas de tous les imagénieurs. Du point de vue du travail lui-même, je dois dire que c’est une chance de travailler pour Disney car ils ont un respect pour le compositeur et pour ses idées bien supérieur au milieu du cinéma. J’en discutais d’ailleurs récemment avec le compositeur Bruce Broughton (Cinémagique, Chérie, J’ai Rétréci le Public !, Chérie, J’ai Agrandi le Bébé, Tombstone, etc) qui me disait la même chose. Chez Disney, on demande aux compositeurs d’être eux-mêmes, pas de composer à la manière de telle partition temporaire. Le compositeur est un membre à part entière de l’équipe créative, au même niveau que les autres. Et on ne trouve cela que chez WDI ! Les conditions de travail dans la musique de film se sont beaucoup dégradées ces dernières années. On vous demande de faire autant de musique qu’avant mais avec moins de temps et moins d’argent. Le résultat est la multiplication de musiques de film réalisées sur synthétiseur. Mais un synthétiseur ne vaudra jamais un orchestre de grands musiciens. Chez Disney, ce genre de problème n’arrive jamais car ils accordent le temps et le budget qu’il faut pour que les choses soient bien faites. C’est une longue réponse à votre question, mais c’est un sujet qui me passionne."

S'il n'y avait pas cela, je crois que je ne pourrais pas m'investir autant dans mes articles. Mais c'est vraiment ce que je vis backstage, et c'est ce que, si cela vous intéresse, j'aimerais partager avec vous...

A bientôt....
Philharmagic

Tu as vraiment énormément de chance de partager des moments aussi intenses avec de tels artistes qui nous font rêver grâce à leur talents. Cela doit être vraiment très impressionnant d'être face à ces grands artistes, pour ma part à leur côté, je me sentirais toute petite !
Merci de nous faire partager ces grands moments, c'est vraiment très gentil. J'espère de tout coeur que tu nous en fera partager d'autres moments aussi forts. De plus c'est vraiment très agréable de te lire, tu as un style d'écriture très beau.
Merci et j'espère à bientôt.

Que dire si ce n'est que je te jalouse sur ce point en tout cas merci pour ce sujet

Merci beaucoup de vos commentaires. Je suis très content que le post vous plaise!

Aujourd'hui, je viens vous parler d'un autre grand monsieur de Disney, le compositeur Michael Giacchino, à qui l'on doit entre autres Les Indestructibles, Ratatouille, Mission:Impossible 3, Alias, Lost et Space Mountain : Mission 2 et les courts métrages Pixar L'Homme Orchestre et Lifted.

J'ai fait sa connaissance alors qu'il n'était encore pas très connu. C'était à ses débuts sur la série Alias. Un jeune compositeur en quête de reconnaissance, simple, jovial et d'une créativité impressionnante! Et un artiste marqué par l'esprit Disney dont je parlais dans mon post précédent :
"J'ai d'excellentes relations avec Disney. Comme vous le savez, j'ai commencé à travailler chez eux pendant cinq ans dans la publicité. J'ai donc fait mes tout débuts avec eux. Je pense connaître assez bien les différents rouages de l'organisation, comprendre l'esprit maison et le niveau de qualité qu'ils demandent toujours. J'y ai rencontré beaucoup de gens au cours des années, qui sont devenus maintenant des amis. Travailler pour Disney était un rêve d'enfant, et c'est aujourd'hui devenu une réalité : presque tout ce que je fais est pour eux! J'adore travailler avec eux, et j'y suis d'autant plus sensible qu'ils font partie des rares à faire toujours appel à des orchestres live. C'est une grande tradition qui est en train de se perdre, mais fort heureusement pas chez eux! N'oublions pas que les plus grands compositeurs de musique de film symphonique actuels comme Jerry Goldsmith ou John Williams ont commencé par la télévision. C'est une école formidable. Ce n'est pratiquement plus possible aujourd'hui avec l'utilisation presque systématique des synthétiseurs. J'ai beaucoup de chance de pouvoir le faire avec Disney! " (2005)

Depuis lors, nous sommes restés en contact amical. Il est très agréable de pouvoir suivre comme cela un artiste au début de sa carrière et l'accompagner dans son ascencion. Car aujourd'hui, c'est l'un des compositeurs de musiques de film les plus demandés (Speed Racer, Star Trek...), et il devient de plus en plus difficile de l'approcher. Il passe de longues semaines enfermé et inaccessible, pour travailler sur des prochaines musiques.
Sauf que, pour mon dernier article sur les Courts-Métrages Pixar, il a exceptionnellement accepté de s'interrompre pour répondre à mes questions. C'était à 8 heures du matin pour lui, et il travaillait déjà depuis plusieurs heures! Si ce n'est pas de la gentillesse, ça!
Remarquez, pas étonnant quand on connaît la générosité du personnage. Tenez, il m'avait parlé il y a quelques années d'une oeuvre symphonique qu'il avait alors composée, Camden 2000.


"Il s'agit d'une ville du New Jersey près d'où j'ai grandi. Au début du 20^e siècle, c'était une grande ville, un centre économique et industriel important de la côte Est. Avec le temps, Philadelphie et New York l'ont suppléée et Camden s'est mise à décroître, avec une pauvreté en augmentation. Tout le monde a quitté la ville pour rejoindre la périphérie. Elle a alors commencé à tomber en ruines. Je connais un prêtre, le père Doyle, qui essaie avec une association de reconstruire la ville, toutes les habitations abandonnées qui commencent à s'écrouler. Ils redonnent un toit, ainsi que du travail aux chômeurs. Je lui ai proposé de composer une œuvre symphonique pour eux afin de récolter des fonds pour la ville qui en a bien besoin. C'était en 2000 et nous avons déjà commencé à discuter à propos d'une nouvelle symphonie pour 2005. En fait, cette pièce ne répond pas aux critères classiques de la symphonie, notamment en matière de mouvements. J'ai simplement voulu raconter en musique l'histoire de la ville, sa naissance, son apogée, sa chute et sa renaissance. Il s'agirait donc plutôt d'un poème symphonique, de près de 25 minutes." (2000)

Un grand monsieur, n'est-ce pas?

Effectivement, c'est un grand monsieur et je dirais même un immense monsieur. Il m'a l'air très sincère, très vrai et surtout plein d'émotion. C'est très ce qu'il à fait pour cette ville 5qui me fait légèrement penser à Cars ! )
J'aurais aimer savoir (si cela ne te dérange pas ! ) comment tu fais pour préparer les questions que tu vas poser aux artistes et comment te renseigne tu sur eux, afin de connaître beaucoup d'informations sur eux ?
Ton métier à l'air très intérressant, tu as énormément de chance.
FELICITATIONS et merci de nous faire partager ces magnifiques aventures.

Merci à toi, Iris, et aux nombreux visiteurs de ce topic!
En ce qui concerne les questions, je me documente beaucoup. J'ai énormément de livres et de musiques pour préparer. J'essaie aussi au maximum de m'immerger dans l'univers de l'artiste. J'ai une formation universitaire en lettres et arts (notamment musique) ce qui fait que j'ai analysé beaucoup d'oeuvres d'artistes aujourd'hui disparus. Dans ce cas, il faut essayer, rien qu'à travers l'oeuvre, de comprendre ce qu'il a dit. C'est finalement beaucoup plus facile de demander des renseignements à la personne qui l'a fait dans le cas de Disney!
D'ailleurs, je viens à l'instant de parler avec le compositeur Richard Sherman. Quelqu'un de charmant, et de typiquement Disney : une sorte d'attitude perpétuellement positive et contagieuse. Pensez, cela faisait plus d'un an que je ne lui avais pas parlé. Je commence à peine à me présenter et alors "oui, oui, je me souviens, vous travaillez pour un magazine française. Je me rappelle vos interviews. Je serai heureux de parler avec vous!" Que dites-vous de cela?!

Et c'est là que vous intervenez car au delà de mes propres recherches, j'aime aussi faire participer mes lecteurs. Mercredi soir, donc, je vais interviewer cette véritable légende de Disney à propos des Aristochats, qui va sortir prochainement en édition spéciale (en tout cas en zone 1). Il n'a fait que les deux premières chansons avec son frère, mais si vous avez des questions, je serai heureux, dans mesure du possible, de lui en poser.

A vos griffes!

Je viens à l'instant de publier mon interview de J-Lee, l'interprète de Mufasa dans le Musical du Roi Lion à Mogador. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est envoûté par la production. Le spectacle, long et difficile à mettre en place de par ses nombreuses exigences artistiques est maintenant un succès bien établi. Personnellement, je regrette un peu certains passages de la traduction française qui sombre plus d'une fois dans le trivial au lieu d'être réellement drôle comme c'est le cas dans la version originale. On peut amuser le public sans Shrek!
Mais ceci dit, je ne peux que me réjouir de ce spectacle qui apporte un sang neuf à la scène française et un niveau jusqu'alors rarement atteint!

Morceaux choisis de l'interview, à retrouver dans son intégralité sur Media Magic :

Pensez-vous que le public Français est prêt pour un musical à la Broadway, en France ?
Le public français n'attendait qu'un événement tel que Le Roi Lion! j'en suis sur. Aujourd'hui le rêve est réalité...! Le film qui a séduit la France entière lors de sa sortie mondiale en 1994 est maintenant retranscrit au thêatre et donc en 3 dimensions. Je pense vraiment que nous n'avons pas fini d'en entrendre parler!

Le grand public ne connait pas ce musical et ne sais pas forcement à quoi s'attendre. En une phrase que diriez-vous pour leur donner envie de venir vous entendre et vous voir ?
Très peu d'événements, voire aucun, ne permettent de voyager aussi loin et aussi vite en émotion constante. Il faut le voir pour le croire. Lorsque musique, chant et danse vous entrainent en terre africaine. Le voyage reste inoubliable!!

Je n'ai pas grand-chose à dire mais beaucoup à lire. Juste un petit mot pour manifester une nouvelle fois mon intérêt pour tes interviews de grande qualité!

Très heureux de voir que ce projet de topic se soit concrétisé. Tes interviews d'une grande qualité (je te le redis), rencontres & annecdotes sont de vraies trésors. Continue à nous délecter avec.

Merci du fond du coeur de vos compliments!

Je viens tout juste de poster une interview que j'ai faite avec le compositeur et arrangeur du musical (et du film) du Roi Lion, Mark Mancina. Vous pourrez y lire à quel point le Roi Lion a été le véritable départ de sa carrière et le rôle qu'il a joué dans l'apport de couleurs très spécifiques à ce musical pas comme les autres. Petit détail perso, il y a quelques temps, il m'avait envoyé des photos de son studio en construction. J'ai remis la main dessus et j'en ai ajoutées à l'article. Quand une légende de Disney construit son lieu idéal...

J'ai fait la connaissance il y a quelques semaines (c'était en 2007) de Jan Pinkava. Un artiste, mais aussi un scientifique de haut niveau, très occupé sur ses projets hors Pixar. Nous n'avons jamais réussi à trouver un créneau pour une interview, mais ça y est! Il vient d'accepter. Les détails sont à confirmer, mais cela devrait avoir lieu en février.
Alors si vous avez des questions à poser au créateur original de Ratatouille, nominé à l'Oscar du meilleur scénario, à vos claviers!

Je viens de poster mon interview de Lebo M sur Media Magic. J'en garde le souvenir ému d'une personne très humaine et très pudique, dont le parcours témoigne d'un engagement courageux et d'une très grande qualité artistique. D'ailleurs, tout ce qu'il touche n'est pas seulement beau mais riche de sens.
A ce propos, je rajoute ici, rien que pour les lecteurs de DCP, ce qu'il m'a dit à propos de La Légende du Roi Lion, le spectacle de Disneyland Paris. Les créateurs du spectacle, Vasile Sirli en tête, on ajouté aux chansons d'Elton John & Tim Rice le titre Welcome to Our World et, mine de rien, j'ai vraiment le sentiment que c'est ce petit clin d'oeil qui donne tout son sens au spectacle de Vidéopolis. D'un simple hommage au film de 1994 sous forme de mini-comédie musicale, on passe à un vrai message sur la tolérance. La Légende du Roi Lion devient une rencontre, une merveilleuse ouverture sur l'autre. Depuis, je n'ai plus vu ce spectacle de la même façon...


Lors de la Première de La Légende du Roi Lion, vous avez participé à un magnifique concert donné devant le Château de la Belle au Bois Dormant Quels sont vos souvenirs?

Très franchement, ce fut sans doute le concert le plus merveilleux que j'ai jamais fait! Du fait qu'il était court, il fut plein d'énergie et d'inspiration. Je n'ai pas d'explication : cela s'est fait comme ça! Je me sentais particulièrement bien et ce fut une soirée fantastique. J'ai chanté Nants Ingonyama, plus connue sous le titre Circle Of Life / L'Histoire De La Vie, Welcome To Our World, He Lives In You, une nouvelle chanson, Celebrate Ten Years et Busa.



Welcome To Our World a été intégrée à La Légende Du Roi Lion. Pouvez-vous nous en parler?

C'est une chanson que j'ai écrite dans le cadre d'un projet commun aux Nations Unies et à Disney, qui a produit PEOPLE, un film à propos d'un enfant qui réussit à rapprocher des gens de différents continents et à créer son propre monde ; un monde sans racisme, sans discrimination. J'ai beaucoup aimé participer à ce projet et Welcome To Our World est un peu le résumé de ce désir et de cette vision en chanson…

J'avais vu ce concert, et j'ai vraiment adoré! Il était réellement dynamique, et Lebo M chantait trop bien en live... superbe soirée!

Merci !

Merci à toi! Merci à vous tous!

Aujourd'hui, je viens de poster une interview que j'ai faite en son temps avec le compositeur de Benjamin Gates et le Trésor des Templiers, Trevor Rabin. Histoire de se rafraïchir la mémoire avant de retrouver Le Livre des Secrets en salles!
Une musique d'aujourd'hui pour un héros très rock'n roll!

C'est amusant comme, dans le monde du cinéma, beaucoup de choses sont affaires de rencontres et de hasards.
Prenez l'interview de l'artiste de storyboard Trevor Goring que je viens de publier sur Media Magic à propos de Benjamin Gates et le Livre des Secrets.
Tout est parti de la séquence de poursuite dans Londres. A première vue, pas de quoi fouetter un chat du point de vue de l'histoire. Mais c'était sans compter sur le fait que Trevor est l'un des principaux storyboarders d'Hollywood, qu'il a travaillé sur les plus grands films, de X-Men 2 à Narnia 3 en passant par Les Quatre Fantastiques, Independence Day, Final Fantasy ou encore Mon Ami Joe pour Disney.
Et qu'il était présent dès les débuts de la saga Benjamin Gates.
Il en résulte une rencontre passionnante avec un grand artiste, avec qui j'ai pu discuter non seulement des films tels qu'ils sortent sur nos écrans, mais aussi tels qu'ils auraient pu sortir. Là, on peut toujours discuter du bien fondé de ce genre de discutions car on ne peut faire l'économie de quelques regrets... si vous voyez ce que je veux dire!
Mais quelle créativité chez ces artistes de l'ombre qui façonnent avec talent les histoires qui nous font rêver (et peut être même que l'on se prend, finalement, à rêver davantage en pensant à ce que l'histoire aurait pu être...
Et pour couronner le tout, Trevor a été assez aimable pour me permettre d'utiliser certains de ses storyboards pour Benjamin Gates et le Trésor des Templiers (la séquence de la Légende des Francs-Maçons telle qu'il l'avait vue...)! Bref que du bonheur, en partant d'une "simple" poursuite.

La semaine prochaine, je vous présenterai l'autre storyboarder de cette même séquence, Giles Asbury, avec d'autres dessins, et je vous donne également rendez-vous cet été, toujours avec Trevor Goring et des dessins magnifiques pour Narnia 1!

Mine de rien, storyboarder, c'est un métier plus important qu'on le croit sur un film. Si certains réalisateurs trouvent cela contraignant (j'ai parlé hier soir avec l'un des réalisateurs du court métrage Madame Tutli Putli actuellement nominé aux Oscars, qui me disait que c'était une manière tellement narrative de raconter un film qu'il préférait travailler avec de vrais acteurs avant le tournage de son film, pour garder une part de liberté et d'onirisme.), d'autres ne pourraient pas s'en passer pour prévisualiser une scène, y compris dans l'urgence.
Tout est une question de méthode et d'approche du film.
Dans le cas de Benjamin Gates 2 et de cette fameuse poursuite en voiture dans les rues de Londres, il a fallu adapter le storyboard original de Trevor Goring aux lieux mêmes du tournage.
Rien de tel, donc, qu'un artiste anglais pour le faire, et qui plus est un as de la vitesse et de la glisse (c'est un champion de snowboard!)
Rendez-vous sur Media Magic pour faire plus amples connaissance, avec toujours des dessins originaux.

J'aurais besoin d'une âme secourable, svp!!!

J'aurais grand besoin d'une traduction française d'une interview de Jan Pinkava (le créateur original de Ratatouille et de Geri's Game) que j'ai faite et qui vient d'être publiée sur Animated Views : http://animated-views.com/2008/pinkava-on-pixar-projects/
Je suis actuellement submergé avec d'autres articles et je ne peux pas m'y consacrer.

Please, please, pouvez-vous m'aider?

Je veux bien t'aider, je me débrouille pas trop mal en anglais

Par contre j'ai jeté un oeil à ton lien, l'interview est assez longue, d'où ma question: Quels sont tes besoins en temps? C'est une question d'heures? de jours?

Je pense pouvoir le faire en quelques jours peut-être d'ici mercredi ou jeudi, ça va aller?

J'ai moi aussi une anecdote à raconter! Même si ce n'est pas grand chose à côté de ce que tu nous raconte Philharmagic!

J'étais toute petite à l'époque, ma mère et moi étions parties à la poste. Là un homme était en train d'acheter des timbres, il se retourne, me regarde et me lance un "Bonjour petite!", me fait un sourire et sort. Là ma mère me dit, "tu sais que tu le connais lui?" Après ca elle m'explique que ce grand Homme s'apelle Roger Carel, et qu'il est la voix de mes personnages disney préférés! (entre autres..)

Ce que j'ai ressenti à ce moment-là, c'était intense! Alors je t'envie de ressentir ca si souvent! Tu fais un bien beau métier!

Merci beaucoup, beaucoup, Angeline. Un MP vient de partir!

Très jolie anecdote,xxTinkerBellxx!
J'ai eu l'occasion de lui parler. C'est un vrai gentleman et c'est un régal de l'entendre enchaîner toutes ces voix!

Je dois dire que, chaque fois que je rencontre des gens comme cela, il est vrai que j'ai un frémissement. Du stress, la peur de ne pas être à la hauteur, et en même temps une excitation intense!


En tout cas, merci beaucoup de ton message!
N'hésitez pas à partager vos expérience, vos rencontres à vous avec les artistes Disney. C'est un lieu d'échange et je suis ravi de vous lire!

C'est quelque chose de très spécial que d'accompagner un compositeur, un artiste en général de ses débuts à sa consécration.
J'ai tenu à faire la connaissance de Michael Giacchino, le compositeur de Ratatouille, dès Alias. J'avais senti un sens musical unique, aussi à l'aise dans la musique électro que dans l'écriture orchestrale, ce qui est extrêmement rare, avec tantôt un rythme haletant tantôt une émotion bouleversante dans les cordes, tantôt des cuivres ahurissants.
Il y avait aussi le fait qu'il s'agissait de musique live à une époque où le synthétiseur régnait en maître (type X Files). De plus, aujourd'hui, les partitions sont souvent toutes plus ou moins les mêmes car les réalisateurs et les producteurs ont de moins en moins de culture musicale et exigent de leurs compositeurs des "copiés-collés" de musiques pré-existantes. Le résultat de cela, c'est que souvent la musique de film tourne en rond au lieu d'évoluer et nous resert toujours la même soupe.

Mais pas avec Michael. Il y avait déjà quelque chose d'unique dans sa musique. Impossible de le classer, de lui trouver un modèle. Il était déjà lui-même, unique.

C'est ainsi que j'ai rencontré ce jeune compositeur à la culture impressionnante, fan de Jerry Goldsmith (Mulan, La Planete des Singes), qui connaissait tout des grands classiques de la musique de film, des années 40, 50, 60 et avait su relire cet héritage au travers de la musique moderne. Ce n'était pas un nostalgique. C'était un jeune bien dans son époque, bien dans son temps, passionné de jeu vidéo et de Disney!

Puis ce fut le même choc avec Lost. A série inclassable, musique inclassable. Et là encore, la surprise et l'émerveillement devant tant d'innovation, d'autant plus quand on sait que les compositeurs de séries ne disposent que de très peu de temps pour produire totalement la musique d'un épisode (environ une semaine pour composer, écrire, orchestrer, enregistrer et mixer 30 minutes de musique orchestrale! C'est très peu).

Après cela, les choses ont encore évolué, progressé et l'artiste s'est épanoui, a disposé de toujours plus de moyens et en même temps, s'est fait de plus en plus plaisir. Ce fut le jazz pour grand orchestre des Indestructibles ou Mission: Impossible III, un rêve de gosse.

C'est toujours très difficile d'arriver à trouver un moment pour parler avec Michael car il est très demandé et très pris. Mais que ce soit pour mon interview sur Ratatouille ou sur les courts métrages pixar, il a toujours fait l'effort de trouver un moment. Merci Michael. Fidèle et tellement gentil!
Et puis, à chaque fois, je sens vraiment qu'il s'éclate dans ce qu'il fait. Je vous assure. Il vous donne une énergie phénoménale. Un vrai gamin qui se fait plaisir. Et c'est encore le cas avec Star Trek et Speed Racer qui sortiront cette année. Il s'éclate, il se fait plaisir et nous fait plaisir.

Vraiment, il a tout pour plaire.
Venez donc le retrouver sur Media Magic pour une interview unique sur Ratatouille! Ca va swinger dans la cuisine!

Brad Bird s'est beaucoup exprimé sur Ratatouille, mais pas vraiment son créateur original, Jan Pinkava. Eh bien, j'ai décidé de renverser la vapeur et d'avoir son sentiment (et même un peu plus que cela) sur le film et les premières étapes, décisives, de sa création.
Nous n'avons pas approfondi les raisons de son départ de Pixar et sommes restés dans des allusions car le sujet reste délicat.
Pour le reste, je dois dire que je suis super content de ce contact, de cet entretien très détaillé, à tel point que je n'ai pas pu trouver le temps de le traduire en Français tant Jan s'est laché!
Le fait est que, depuis janvier, j'écris, en plus de Media Magic, pour Animated News & Views, le fameux site anglo-américain, ainsi que pour dlrpmagic. Je suis ravi de ces nouvelles collaborations avec des gens formidables et de partager mes expériences en plus de vous avec un public anglophone.
C'est la raison pour laquelle j'ai fait appel à vous, cher DCPistes pour m'aider dans ce sens et je voudrais ici rendre hommage à Angeline pour sa traduction.
Déjà, par expérience, je sais tout le travail et le temps que cela demande. Elle s'est proposée avec la gentillesse et l'enthousiasme qu'on lui connaît sur le forum et j'apprécie vraiment ce sucroît de travail qu'elle a pris en charge!
Et puis, lisez par vous-mêmes et vous jugerez de la qualité de son travail.
Vraiment MERCI, MERCI Angeline et BRAVO!!!

PS: Je dois interviewer la semaine prochaine Laurent Cayuela, qu'on ne présente plus, à propos de Stitch Live! N'hésitez pas à m'envoyer vos questions par MP!

Merci beaucoup pour tous les compliments

Je suis ravie que la traduction t'aie convenu (et même plus, visiblement) et j'espère que les suivantes dont nous avons parlé seront aussi réussies!

Merci encore

c'est un réel plaisir de te lire Philharmagic !!!

Merci de nous faire partager ces rencontres incroyables.

Je te souhaite bon courage l'ami et merci encore