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Auteur | Message |
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Pharos
Âge : 34 Messages : 3449 Inscription : 02/05/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 01:25 | |
| Je trouve Merida belle au final. Je me souviens la première bande annonce de Rebelle, j'avais eu du mal. Je pense qu'on est tellement habitué à certains "code" princesses chez Disney que quand ils en font une avec un visage qui justement sort un peu de l'ordinaire on a du mal.
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| | | Alodie*
Âge : 32 Messages : 1964 Localisation : Pas-de-Calais Inscription : 10/04/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 01:59 | |
| Je suis allée voir Rebelle ce soir au cinéma. J'ai vraiment accroché même si le film m'a semblé familier (ça m'a fait penser à Frère des ours, à vrai dire !). Par contre le doublage en français... bof ! Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que les français sont moyens en doublage.
Cependant il y a un détail qui m'a intrigué pendant le film (attention il y a du spoiler pour ceux qui ne l'ont pas encore vu) :
Après la transformation de la mère de Mérida, elles s'enfuient du château, puis quand elles sont dans la foret, elles se mettent à l'abri sous un gros rocher (il me semble ?) pour dormir car il pleut. Si j'ai bien compris, c'est le lendemain de la transformation qu'elles pêchent, puis découvrent que l'ours qui a attaqué son père est en fait lui aussi victime du sortilège ? Donc, quand elles retournent au château réparer la toile pour briser le sort, cela fait bien environ 24H que la mère de Mérida est un ours, non ? Si mon raisonnement est correct, le père de Mérida découvre que sa femme n'est plus là seulement 24H après? Enfin, j'ai trouvé ça étrange, du coup je me demande si ce n'est pas moi qui ait loupé un truc ?
Enfin, quoi qu'il en soit j’achèterai le blue ray quand il sortira, car j'ai trouvé la 3D décevante (pas assez exploitée à mon goût) et en plus je trouve que les lunettes "assombrissent" l'image comme elles sont teintées, ce qui est dommage pour un film d'animation... |
| | | MéloCC
Âge : 27 Messages : 800 Localisation : Wattrelos Inscription : 08/08/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 02:07 | |
| Moi j'ai trouvée le filmpas malle. Mais je ne m'attendais pas du tout a sa, pour moi, il n'y as passez d'action. J'ai bien aimée le regardée, mais je suis pas tout a fait satisfaite, comme beaucoup d'entre vous. Mais par contre j'adore la personnalité de Mérida. ... Mes passions Ma vie ... https://www.facebook.com/CostumesDisney?fref=ts |
| | | Eaël
Âge : 36 Messages : 1012 Localisation : Nantes Inscription : 05/07/2010
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 07:34 | |
| Ceux qui me connaissent ou m’ont repéré ne s’étonneront pas de la longueur de cette critique. Sans forcément chercher à me censurer, je ne cherche jamais à entretenir ma réputation. Mais à chaque fois que je crois y faire exception, je me retrouve malgré moi emporté dans le flot de mes idées. A défaut d’être bref, j’espère au moins être exhaustif. Ainsi, bien qu’étant sans véritable spoilers, je déconseille tout de même la lecture de cette critique à celui ou celle qui n’aurait pas encore vu le film ; je suis de ceux qui pensent qu’il est toujours mieux d’y aller sans idée préconçue ou influence quelconque.
--------------------------------- Je vais commencer cette critique par un préambule n’ayant qu’un rapport indirect (mais crucial à mes yeux) avec l’œuvre elle-même.
ENORME COUP DE GUEULE [Attention je risque d’être vulgaire ; je ne pourrai pas m’en empêcher, là] : Nous n’avons pas eu l’honneur, à notre projection, de visionner le traditionnel court-métrage avant le film. Ce n’est pas la première fois. Cela avait déjà été le cas pour Là-Haut et Toy Story 3. UN SCANDAL pour trois séance qui ont UN point commun : les ciné Gaumont. Un p*tain de cinéma où une place « standard » se vent pas moins de 10€ minimum (Presque 70F, bordel !), un cinéma hors de prix qui trouve le moyen de nous assommer d’une moyenne (réaliste et vérifiée) de 30 minutes de publicités et autres bandes-annonces débiles (soit en moyenne 1/3 ou ¼ du temps total d’un film ; on pourrait presque les remercier de daigner nous projeter l’œuvre pour laquelle on a tant taxé à la caisse…) MAIS qui ne daigne pas projeter le traditionnel, l’incontournable court-métrage ! Sans doute, justement, pour pouvoir mieux nous abrutir de pub de MERDE sur des saloperies de « M&M’s » ou des parfums ou le TRES HYPOCRITE « coup de cœur Gaumont » qui, comme par hasard, se trouve toujours être un film produit par Gaumont ? Dans tout ce ramassis de connerie qui nous viole occulairement pendant 30 minutes (soit disant pour « financer » les cinémas, sinon on pourrait plus cher encore ! Bah p*tain !) ils ne trouvent pas 5 petites minutes à accorder à une œuvre d’art qui va de pair avec le film, qui forme un « binôme » avec lui, comme une première partie d’un concert ? L’ironie avait touché son comble quand, dans le Gaumont du Disney Village lui-même, dans le « cœur » battant de Disney en France, où la concentration de fan est immense, le court-métrage a là aussi été ignoré après plus d’une demi-heure de publicité ? A chaque fois que je suis allé voir un Pixar dans un Cinéville (et pourtant, une chaîne, là aussi) ou dans un cinéma de quartier, le court-métrage a BIEN ETE PROJETE. Là, non seulement on ne se tape pas 30 minutes de pub mais « seulement » 10 ou moins, mais EN PLUS, l’œuvre est bien projetée dans son intégralité ; et vous savez quoi ? En plus on paie moins cher ! Mais évidemment, tous ces cinémas se font « bouffer », disparaissent ; les survivants, paniqués, se « réfugient » dans les films d’art er d’essai, avec un certain succès, mais du coup, nous privent d’un asile salutaire où voir des films « à succès » comme Brave dans les meilleures conditions. C’EST SCANDALEUX. Vraiment. Si ce post vous paraît déjà regorgé de révolte et de haine, croyez bien que par rapport à ce que je ressens, ça me paraît bien en deçà. J’EMMERDE les cinémas Gaumont.
Ceci étant donné, je peux maintenant passer à la critique du film proprement dit.
-------------------------- Pourquoi je n’étais pas motivé par ce film… Avant de me lancer dans cette critique, juste après avoir vu le film, j’ai fait « l’effort » de lire (parfois en diagonale quand on n’était pas vraiment dans la critique ou le débat) de lire les 15 pages de ce topic. Beaucoup de choses ont été dites. Beaucoup de choses n’ont, aussi, pas été dites. Je retiens particulièrement les critiques de Crystal, Kinoo, Dash, Cobain et Mickey260392, d’une part parce qu’elles sont bien développées, bien écrites mais AUSSI parce que ce sont celles qui, à la rigueur, se rapprochent le plus de mon propre avis sur le film (d’autres critiques étaient bien développées et bien écrites, mais très « élogieuses », trop « dithyrambique » pour que cela me corresponde, mais je les ai lues avec intérêt).
Ce qu’on a pu constater depuis plusieurs mois, et beaucoup d’entre vous se sont appliqués à le rappeler pour justifier une éventuelle déception, c’est que ce film était extrêmement attendu. Je crois n’avoir jamais vu un personnage (Merida) adopté avec une telle rapidité, une telle facilité, à un stade si précoce de la production du film et avec une telle fureur. Les Fan Art fusaient partout, on voyait partout « Merida », au point que le film semblait déjà sorti depuis des années et déjà « panthéonisé ». Bref, le film suscitait un enthousiasme quasi unanime et la plupart l’attendaient avec hâte et confiance.
Ce n’était pas mon cas. Et si je le dis, ce n’est pas par plaisir narcissique de me singulariser mais simplement parce que, comme je le dis dans la plupart de mes critiques, l’idée qu’on se fait du film, son degré de motivation et de foi en lui sont intéressants, d’après moi, pour éclairer l’avis final qu’on s’en fait.
Pourquoi le film ne m’attirait pas ? Me faisait grimacer ? Me laissait perplexe ? Pour les raisons suivantes : - Comme Grandmath l’expliquait plus haut à son sujet, je puis moi aussi dire que les atmosphères « celtiques », les cornemuses, les châteaux forts, les peaux de mouton en guise de cape, les casques vikings, les dolmens, l’époque médiévale, les épées, les cotes de mailles et tutti quanti ce n’est pas du tout, mais alors PAS du tout ma tasse de thé. Donc, forcément, quand on voit la BA de Brave avec cette antipathie de base, ça calme. Sitôt éveillée la joie immense d’un nouveau Pixar en perspective, on débande en deux secondes. - J’étais… troublé par l’apparent réalisme (je dirais presque « naturalisme », dans un sens peu commun) du film. Pixar évolue dans des univers réalistes (le nôtre, la terre, pas de la SF « pure », mais adopte toujours un point de vue… décalé ; les jouets vivants, les voitures anthropomorphisées, le monde sous-marin, les fourmis, les monstres, où à la rigueur les super-héros). J’avais déjà été un peu troublé avec Ratatouille qui nous plongeait vraiment dans un univers très réaliste, très terre-à-terre et prosaïque ; Paris, les restaurants, la cuisine et beaucoup de personnages humains sur le devant de la scène. Et d’ailleurs, c’est un des Pixar que j’aime le moins. Mais là, le choc était encore plus violent ; j’avais du mal à « trouver » Pixar dans cette histoire pour de bon plongée dans le monde humain, qui avait un côté « Dreamworks » dans son esthétique et même dans son univers, puisque cela rappelait déjà fortement l’excellent Dragons (le seul Dreamworks que je peux piffrer !).
Donc, de là, c’était très mal barré pour moi. Je ne voyais pas ce que je pourrais trouver au film. J’étais confiant dans sa « qualité objective », mais persuadé que ça ne me plairait pas à moi, pour des raisons très personnelles liées à mes goûts et mes blocages. J’y allais vraiment parce que je suis Pixar assez fidèlement et que j’arrivais tout de même à placer plus d’espoirs en ce films qu’en Cars (1 & 2).
… mais pourquoi j’étais un peu motivé quand même Exception à ma perplexité d’origine : Merida elle-même. Je n’ai pas échappé au charme qu’elle semble avoir eu aux yeux de nombreux fans. Peut-être lié à mon inclination toute particulière pour les chevelures rousses ? Peut-être, mais seulement en partie. Le personnage avait une remarquable esthétique. Un visage simple, assez peu réaliste mais joli, doux ; la chevelure était non seulement d’une rousseur magnifique, mais en plus, extrêmement abondante, bouffante et toute frisée, ce qui rendait le visage encore plus poupin, pâle et mignon. Enfin, pour ne rien gâcher, cela semblait être une jeune fille assez intéressante, pétillante, drôle, un brin malicieuse, solitaire, indépendante et téméraire. Bref, un personnage dont le charisme était une chose acquise et qui allait sans doute porter le film, et peut-être même oublier leurs réticences à des réfractaires comme moi.
J’ai déjà envie de dire que ce charisme est à nuancer suite au visionnage du film, mais là, je parle dans mon cas, je sais que la plupart ne seront pas d’accord avec moi. En fait, Merida est incontestablement craquante physiquement, et sa chevelure est vraiment sublime (et « rebelle » !) ; en revanche, son caractère… Là, j’ai été quelque peu déçu. Pour des raisons liées au scénario et que je déplore, je l’ai trouvée égoïste, immature, puérile… certes, « brave », indépendante, solitaire, malicieuse, pétillante et tout ce que j’avais espéré… mais j’ai eu du mal à la prendre en sympathie jusqu’au bout. Bien sûr, je soutenais sa cause ; le mariage forcé, c’est un des pires trucs qu’on puisse faire à une fille (ou un mec, hein !) ; mais en dehors de cela… sa façon de réagir… Mouais. Je ne sais pas. Le charme ne s’est pas vraiment produit complètement.
Le film, parlons-en, justement…
La grande imposture du Disney qui s’était déguisé en Pixar… Bon, pour ceux qui n’en peuvent (déjà ?!) plus de mes circonlocutions et de mes éternelles préambules, je vais le dire clairement, comme ça les impatiens pourront directement passer à autre chose : Je n’ai pas aimé ce film. Je pourrais aller plus loin, en disant que je ne l’ai vraiment pas aimé ; et qu’il m’a tout à la fois énervé, ennuyé, impatienté et inquiété.
Je vais essayer de développer tout en restant clair.
Au risque d’être un peu abrupt, une chose me vient à l’esprit : il ne faut vraiment pas être fan de Pixar pour considérer ce film comme le meilleur ou un des meilleurs des studios de la petite lampe.
Je ne lance pas ce jugement comme un pavé dans la marre dans l’espoir de créer un tollé, bien au contraire ! Rangez vos flingues, ceux qui les avaient déjà sortis, et discutons un peu avant, si vous le voulez bien. Si vous n’êtes pas convaincu ou vous sentez trop insulté, libre à vous de me flinguer « virtuellement » !
Afin de ne pas rallonger artificiellement la longueur de cette critique et de ne pas offenser les égos des puristes qui sont nombreux en ces lieux (et dont je crois faire partie, d’où ce point très précis que je soulève), je ne vais pas me lancer dans une grande explication de ce qui fait la particularité, la singularité, l’identité, la « marque de fabrique » de ce qu’on appelle un « Pixar » par opposition aux films d’animations traditionnels des studios Disney (bien que Pixar appartienne à Disney, ce studio garde une sorte d’« autonomie créative », ce qui nous permet de faire si facilement la différence dans nos esprits entre un Disney « traditionnel » et un « Pixar). Il suffit pour cela de penser à la trilogie Toy Story, Monstre et Compagnie, Wall-E par opposition à La Belle au Bois Dormant, La petite sirène et même Aladdin.
On peut aimer les « classiques » Disney, mais moins/pas les Pixar ; on peut adorer les Pixar mais détester les « classiques » Disney ; et bien sûr, on peut aimer les deux, mais pour des raisons forcément différentes, car on n’y trouve (normalement) pas la même chose. Démonstration toute personnelle de cela ; pendant ma « crise d’ado anti-Disney », où je me suis sérieusement « rebellé » contre tout mon « patrimoine » Disney, j’ai continué à aller voir les Pixar et à les adorer ; preuve qu’il y avait forcément une « patte » Pixar à part. Bien sûr, il faut relativiser ; les Pixar ne sont pas des Tarantino ; il y a de la « Disney touch » dedans ; des films pour la famille, appréciés des enfants, des bons sentiments, la valeur « famille » portée (toujours aussi excessivement) aux nues ; bref, on ne peut pas éviter certaines données incontournables ; mais tout est dans la façon de les traiter, de les amener et de les « dissimuler » plus ou moins subtilement.
J’en reviens donc à ce que je disais et je vais récidiver, en espérant que mon détour rende ma déclaration moins abrupte et impromptue : il faut vraiment ne pas être un fan de l’esprit Pixar (dans sa plus absolue manifestation « rencontrable » dans les films que j’ai pris en exemple) pour considérer Brave comme le meilleur film Pixar ou un des meilleurs. Je vais aller plus loin, et je vous assure que je ne cherche pas à provoquer mais donne mon sentiment sincère : je pense qu’on ne peut même pas considérer ce film comme un Pixar. De Pixar, il n’a que le nom, que ce logo en début de film, avec une petite lampe de bureau espiègle qui se trémousse sur la lettre I.
Je ne peux pas demander à tout le monde d’être convaincu par ce que je dis, et ce n’est pas mon but ; mais si vous ne comprenez vraiment pas comment je peux dire ça, si vous ne le concevez vraiment pas (mais je pense que tout le monde a pigé), repensez aux exemples que j’ai donnés et faites la comparaison deux secondes.
Nous sommes face à une production Pixar, mais une recette complètement « Disney ». Tout le contenu du film nous le hurle de minute en minute. Déjà, ce postulat extrêmement proche du conte de fée (roi, reine, princesse, château, légendes…) ; l’humour qui descend sérieusement d’un cran tout d’un coup, même en-dessous de celui d’un Cars, c’est dire… ; une morale lourdingue, tonitruante, indiscrète et peu subtile qui survole tout le film et atterrit lourdement sur le final dans une explosion de bons sentiments ; sans oublier [choc] des chansons ; mais attention, pas des chansons à la Randy Newman pour Toy Story qui restent une exception et se firent de plus en plus rares dans la trilogie et de plus en plus parodiques. Non, là, je dis bien des chansons ; des chansons Disney, avec des paroles du type (« L’amour est un soleil brûlant » ; tiré du film, entre bien d’autres du genre), une voix féminine maniérée ; Bref, une chanson Disney.
Alors, les chansons Disney, on n’aime ou on n’aime pas (vous vous en doutez, je n’ai jamais aimé les chansons Disney, même enfant ; je ne sais pas pourquoi ; même avant que je puisse le formuler avec la naissance de mon esprit critique, ça m’horripilait ; y’en a certaines que je tolérais plus que d’autres (chansons du Génie ou d’Aladdin dans le film éponyme) ; en revanche, allergie viscérale pour les chansons « Ce rêve bleu » et « L’amour brille sous les étoiles », mes deux pires souvenirs ; sinon, exception notable, j’adore toutes les chansons de Tarzan !). Mais là n’est même pas la question. Je ne critique pas les chansons Disney. Je critique leur PRESENCE dans un film Pixar, parmi toute une flopée d’autres ingrédients indésirables qui, selon moi mais, selon tous les films précédents, n’ont rien à foutre dans un Pixar.
J’anticipe déjà une contestation à ma critique : « Mais Pixar a peut-être le droit de renouveler sa recette aussi ! Ils ne peuvent pas tout le temps faire la même chose ! Un film de princesse chez Pixar, ça change ! C’est original ! Tu es arrivé avec une idée trop préconçue de ce que doit être ou ne pas être un Pixar. »
Pas faux… en un sens. Après tout, je n’en avais pas voulu à Disney quand est sorti Kuzco à l’époque. Mieux que ça ; j’avais été voir le film au ciné, alors que je boudais Disney depuis des années déjà, et j’avais adoré le film ! Si j’ai apprécié un Disney quelque peu « Pixarisé », pourquoi n’apprécierais-je pas un Pixar « Disneyisé » ? Bonne question. Ma seule façon un peu logique de répondre serait de dire que Kuzco est moins Pixarisé que Brave n’est « Disneyisé ». Et je pense que c’est juste.
Dans le genre, Raiponce m’était déjà apparu comme un film hybride. J’avais beaucoup aimé le film. Loin de détrôner ceux des années 90, très, très loin ! Mais bon, vraiment pas mal. C’est un cas d’école ce film. Un retour aux origines de Disney (Conte, princesse, prince, chansons) mais… un film en images de synthèse et un humour plus caustique que la moyenne des Disney en circulation, ce qui lui donnait un statut vraiment ambiguë par rapport à La Princesse et la Grenouille qui fait œuvre de classicisme à côté ! Avec ce film, on a commencé à assister à un très étrange brouillage des frontières entre Disney et Pixar, un « ni… ni » à la Disney, un film qui voulait revenir aux origines mais qui a manqué de courage et a lorgné sur la copie de Pixar pour s’assurer un peu de succès en ces temps où la mode est de leur côté. Alors peut-être que ça leur a en effet permis d’obtenir un succès à la hauteur, mais pour ma part, le peu de réticences que j’avais sur Raiponce tenaient à ces « Pixarisation » que je trouvais assez opportunistes et mal venues. J’aurais aimé le même film avec du dessin traditionnel, ce qui aurait déjà changé une bonne partie de sa « personnalité ».
Et bien, justement, je trouve que Brave est dans la lignée de Raiponce, joue dans la même catégorie. A priori, c’est une bonne nouvelle, puisqu’on est nombreux à penser que Raiponce est chouette. Seulement, y’a comme un problème, là, je trouve. Comment on peut en venir à placer dans la même catégorie d’un côté un film Disney et de l’autre un Pixar ? Comment on peut en venir à une telle confusion ? Eh, bien, la réponse est déjà au-dessus. Il suffit pour cela que Disney emprunte un peu trop au style Pixar quand ils font soi-disant un « retour aux sources » et que « Pixar » se retrouve sous l’influence de plus en plus excessive de Disney où ils formaient jusqu’alors une sorte de secte, un état dans l’état avec sa propre identité.
Franchement, dans l’hypothèse (qui ne se vérifiera pas, je pense) où tous les prochains Pixar étaient des Brave et où tous les prochains Disney étaient des Raiponce, quelqu’un peut me dire en quoi il resterait utile, pertinent, cohérent de laisser les deux « branches » subsister ? Quelle serait la raison d’être de la distinction jusqu’alors fondamentale entre un Disney « classique » ET un « Pixar ? »
Voilà pourquoi je vais « conclure » sur cet aspect en disant une fois pour toute et non sans colère et déception que Brave est sans doute le pire Pixar que j’aie pu voir jusqu’alors (oui, pire que Cars que, pourtant, je n’aime vraiment, vraiment pas) mais, en guise de deus ex machina lui permettant d’échapper à mes foudres ravageuses et à ce jugement vraiment dur pour un film pourtant attachant à certains aspects, je vais conclure à quelque chose de plus radicale mais qui va contourner cette position ingrate de « pire Pixar » : ce film n’est simplement pas un Pixar ; il n’a de Pixar que le nom et, on peut dire, l’aspect technique (images de synthèse). En dehors de cela, on a affaire à un nouveau Disney.
Alors, pris comme un Disney, ça vaut quoi ? Ceci étant dit et partant de là, que vaut ce film si on le prend comme un Disney de plus ? (Jugeons-le dans sa « vraie » catégorie). Eh bien, j’aurais bien du mal à vous répondre. Simplement parce que j’étais allé à voir un Pixar, et donc que pour l’instant, je suis sous le « choc » de cette rencontre du 3e type, de cette imposture, de ce Disney grossièrement déguisé en Pixar. Il me faudrait revoir le film pour le juger en Disney. Mais bon, tout de même, en m’appuyant sur mon vécu de séance (où je me suis ennuyé durant toute la seconde partie, n’en ayant rien à foutre, soudain, de l’histoire, ultra déçu de voir ce film partir dans une direction si banale et convenue, fatigué d’avance par toutes ces péripéties fastidieuses par lesquelles il faudrait passer tout ça pour aboutir à une morale que je voyais déjà venir grosse comme la maison de Carl Fredrickson). Je pense pouvoir déjà dire que j’ai trouvé ça inférieur à Raiponce (nettement) et sans doute même à La Princesse et la Grenouille.
Au final, on a affaire à un mélange plutôt indigeste et très déconcertant entre Dragons et Frères des Ours (comme plusieurs fois expliqué et évoqué durant les 15 pages précédentes).
Le film commence pas trop mal. Les plans larges et d’exposition se multiplient, le tout accompagné par une musique entraînante. On retrouve ce qu’on entrevoyait dans les bandes-annonces, le thème de la liberté, de l’aventure, de la solitude, de la bravoure. Traité avec originalité et audace, ça pouvait promettre un sacré dépaysement. Mais le soufflet retombe d’autant plus violemment qu’on n’était pas du tout averti de la suite des événements, restés « bloqués » dans cet état d’esprit. On est brutalement arrachés à un début d’intrigue où on a l’impression d’avancer vers un délicieux inconnu pour se retrouver soudain cloisonnés dans une intrigue hyper banale et où soudain on ne distingue les murs qui nous entourent qu’avec trop de clarté. Tout soudain devient prévisible et ennuyeux à l’avance. On venait prendre un grand bol d’air et s’émanciper de sa famille, on se retrouve collés au derche par une mère transformée en ours et de nombreuses scènes au sein du château, parasités par les apartés lourdingues de trois teignes qui servent de frères à Merida. L’humour ne nous est d’aucun secours, accentuant cette mascarade en multipliant les gags puérils, redondants et méga épuisés (Oh, je me prends un mur ! Ouille, ça fait mal !).
Il parait que l’originalité du film tient dans le traitement inédit d’une relation mère/fille… Peut-être… Il est vrai que je ne trouve aucun exemple, comme ça, à 4h du matin, après 2h d’écriture, de films d’animations où cela est développé à ce point… Accordons cela au film. Cet aspect ne m’ayant pas… transcendé ou touché outre-mesure (il m’a touché, bien sûr, mais pas sublimé l’expérience du film, ça c’est clair), je vous dirige vers ceux qui en ont très bien parlé dans les pages précédentes (désolé, je n’ai pas relevé les pseudos, mais cela a été souvent traité). Mais c’est de toute façon cet aspect du film qui nous amène le cortège le plus pétaradant de clichés, de phrases convenues et de « Disney touch » dans ce Pixar, donc je n’ai pas le cœur à lui rendre le moindre hommage. Pour moi, les atouts du film, pour le peu que j’ai trouvé, sont ailleurs. Trop maigres et rares pour compenser la catastrophe que représente ce film pour Pixar, selon moi. De plus, ils sont « seulement » techniques : à commencer par les décors somptueux et ultra réalistes (un débat extrêmement intéressant est en germe dans les posts que j’ai lus et particulièrement soulevé par Grandmath il me semble sur le fait qu’une double voie s’ouvre pour l’animation à l’avenir avec les progrès énormes de la technologie : continuer d’avancer vers le photo-réalisme ou alors s’échapper en revendiquant une animation « imparfaite », stylisée » ; le débat se pose aussi dans le domaine du jeu-vidéo ; ce film emprunte les deux voies à la fois, réalisme pour le décor ; choix plus « stylisé » pour les personnages).
Sur ce réalisme visuel, mention spéciale, évidemment, aux magnifiques cheveux de Merida. Non seulement la seule idée de cette abondante chevelure rousse est sublime, mais en plus, elle est concrétisée par une animation d’une perfection et d’une précision vertigineuse. Si on était mauvaise langue, on pourrait dire que le temps que les mecs de Pixar ont mis à bosser les cheveux de Merida, c’est celui qu’ils n’ont pas passé à écrire un scénar digne d’eux.
Exit Randy Newman, Exit Michael Giacchino, place à Patrick Doyle pour la musique ; compositeur assez peu connu et dont personnellement je ne suis pas fan, du peu que j’ai écouté de lui. Avec Brave, il signe un Score sans surprise quant à ses sonorités ; une ambiance écossaise, cornemuse, violons irlandais. Je ne l’en blâme pas. J’aurais été le premier à lui reprocher s’il ne l’avait pas fait. C’était une évidence. C’est juste que ça lui ôte un mérite pour « l’idée » une signature sonore pour ce film où des instruments s’imposaient vu le contexte. Pour ce qui est du traitement en lui-même ; au cinéma, ça donnait quelque chose d’assez grandiose, je dois dire, et le mixage sonore y aidait bien, plutôt généreux avec la musique. En « stand alone », écoute à part, la BO punch moins ; le début du Score est marqué par le thème principal joué avec rythme et entrain, offrant deux ou trois pistes vraiment très jolies. Mais dès qu’on s’éloigne de cela, le Score s’essouffle vite, montrant rapidement ses limites dans les scènes intimistes ou les scènes d’actions, très désordonnées, dont Hans Zimmer semble être aujourd’hui le seul à s’en sortir sans sacrifier l’harmonie et la beauté des mélodies.
CONCLUSION J’épargne au lecteur qui a eu la patience et l’intérêt de me suivre jusqu’à ces ultimes lignes de notre voyage une troisième édition de mon développement sur l’identité Pixar/Disney de ce film dont ça restera néanmoins le principal et énorme défaut pour moi. Ce film est, selon moi, une véritable catastrophe pour la « cohérence » de l’œuvre des Pixar. Il montre de très inquiétants signes d’une influence de plus en plus pesante de Disney. Si vous n’avez jamais vraiment adoré les Pixar et préféré les bons vieux Disney, ou si vous n’avez contre le fait que la « Disney touch » parasite un Pixar, alors vous pourrez trouver votre compte avec ce film qui témoigne d’une préoccupante perte d’identité et d’un essoufflement très sérieux dans l’inspiration des créateurs de Toy Story et Wall-E. Si en revanche vous voulez voir un « Pixar », dans le sens canonique du terme, préparez-vous à être très déçu. Je m’attendais pour ma part à ne pas aimer le film ; mais cela à cause de son univers médiéval qui n’est pas du tout ma tasse de thé. En effet, je n’ai pas aimé le film, mais à ma grande surprise, pas pour les raisons que j’imaginais ; ma consternation devant ce Disney déguisé en Pixar a réussi à me faire oublier mon aversion pour l’univers des châteaux forts, des dolmens et de la chevalerie.
Après, une fois pris comme un Disney, là, c’est une affaire de goût. Pris comme tel, le film ne me convainc guère plus, la faute à un scénar trop convenu, un humour bas de gamme et le lapin que nous pose l’aspect « épique » du film tant fantasmé dans les bandes-annonces.
Après le choc Wall-E (mon Pixar préféré avec les Toy Story), j’avais déjà sérieusement déchanté avec Là-Haut qui m’avait paru bien fadasse à côté. J’avais souverainement ignoré Cars 2, pas du tout convaincu par la bande-annonce et fervent détracteur du premier épisode que je considère que le plus faible des Pixar. Là, il y a la déception Brave. La bande-annonce de Monstre et Compagnie 2 vue durant la projection du film me conforte dans une nouvelle impasse ; ce traitement « Sex academy », « teen movie » et « ambiance campus américain » projetée dans l’univers de Monstre & Co me semble la pire des idées et promesse de vannes bien potaches et très « américaines », renvoyant à toute une culture « campus » que nous n’avons pas ou ne partageons pas et qui n’amène jamais rien de bon dans un film. Pas la peine de dramatiser en déclarant le décès officiel du « génie » Pixar, mais on peut au moins parler de comas, en ce qui me concerne.
P.S. – LA 3D : Je ne peux pas la juger, j’ai vu le film en numérique, et je suis bien content d’en avoir eu la possibilité ! Je n’avais ni d’argent, ni de luminosité à perdre avec une énième 3D anecdotique.
P.P.S. – LA VF : Ca, on n’a pas pu y échapper, film pour toute la famille oblige. Cet aspect a été très commenté, plutôt négativement, dans les autres posts. Tout a été dit. Je les rejoins complètement. VF ratée, c’est clair. A voir en VO dès que possible. Après Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises, c’est au tour de Bérénice Béjo de s’attirer les foudres du public !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 08:38 | |
| Pour le court métrage, ça a déjà été dit pour d'autres films et j'avais déjà moi-même demandé à un opérateur d'un grand nom de cinéma : 1 - Soit le programme de diffusion de la salle est très serré et il n'y a pas le temps de diffusé le court-métrage 2 - Soit l'opérateur est fainéant et n'a pas envie de changer de bobine si le court-métrage et le film ne sont pas sur la même Il faut faire un copier-coller de ton message au service client de Gaumont, c'est tout.
Pour le film j'ai l'impression que le message que Pixar avait annoncé eux même, ne passe pas. On est loin des clichés Disney et Mérida ne se retrouve pas avec un homme qu'elle a rencontré durant son histoire pour finir en mariage. Même son cheval ne fait pas le clown ! Il y a toujours eu des bons sentiments dans les Pixar, que ça soit l'amitié dans Toy Story ou même l'amour pour deux êtres bien différent comme dans WALL•E. Mais c'est à des kilomètres de Raiponce. Il y a beaucoup moins d'humour et c'est plus sombre, ça se voit rien que dans la bande annonce, je ne sais pas pourquoi ce besoin de comparaison avec un film de princesse pur et dur. Par contre je ne sais pas pourquoi tu n'aimes pas l'ambiance historique de Rebelle, alors que tu dis que ça ressemble à une copie de Dragons que tu as trouvé excellent ? L'ambiance médiéval est identique pour les deux, et encore, dans Rebelle ils passent plus de temps à l'extérieur et dans les forêts. Bref c'est normal que si tu n'aimes pas l'ambiance médiévale/celtique, qu'un film de ce type ne te plaira pas.
Dernière édition par WoodyPride le 8/8/2012, 10:55, édité 2 fois (Raison : fautes) |
| | | cecile1016
Âge : 42 Messages : 41 Localisation : rennes Inscription : 10/06/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 10:06 | |
| je passe par ici pour y noter mes impressions perso! bon alors pour ma part je ne suis pas une bonne référence pour critiquer un film, j'avoue étre plutôt bon public au cinéma! en bref j y suis allée un dimanche matin en avant-première avec ma soeur et nos filles de 3, 5 et 6 ans! pour ce qui est de la 3D j'étais un peu déçue comme certain(e)s l ont déjà dit plus haut, cela n a pas été assez exploité à mon avis! dommage! j'avoue je m attendais à beaucoup mieux! même si j'ai trouvé Mérida magnifique pour ce qui est de l histoire en général, bon j ai l impression de deja vu ! bon et l essentiel à mes yeux était l'avis des filles alors la plus petite de 3 ans à compris en gros l histoire voici ces mots a la sortie du cinéma : "eh bah la sorcière elle a mis un poison dans le gâteau et la maman elle est devenue un ours!" pour ma fille de 5 ans et ma niéce de 6 ans elles , elles ont pleuré à la fin! ma fille était dans mes bras " elle va pas mourir sa maman ? Hein?" et dans la salle j ai entendu d'autres enfants pleurer! et ont eu peur pendant les séquences de combat avec les ours! il faut dire qu elles sont plutôt habituées aux histoires de princesses plus classiques! bref pour moi avis mitigés même si j ai quand même bien aimé et pour les filles malgrè qu elles ont pleuré, elles ont aimé, alors c est le principal! Prochaine visite : le 5 / 6 juin 2016 hotel david crockett ranch la première fois tous ensemble ma 1ere fois au parc c'était il y a + de15 ans déjà, j avais 15 ans le 2 /07 /2012 :1ére visite pour mon mari et pour ma fille de 5 ans a qui on a fait la surprise maman d'une princesse de 9 ans et de jumeaux de 4 ans! et la devise de notre famille : Vers l'infini et au-delà! |
| | | Eaël
Âge : 36 Messages : 1012 Localisation : Nantes Inscription : 05/07/2010
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 16:44 | |
| - WoodyPride a écrit:
- Pour le court métrage, ça a déjà été dit pour d'autres films et j'avais déjà moi-même demandé à un opérateur d'un grand nom de cinéma :
1 - Soit le programme de diffusion de la salle est très serré et il n'y a pas le temps de diffusé le court-métrage 2 - Soit l'opérateur est fainéant et n'a pas envie de changer de bobine si le court-métrage et le film ne sont pas sur la même Il faut faire un copier-coller de ton message au service client de Gaumont, c'est tout.
Pour le film j'ai l'impression que le message que Pixar avait annoncé eux même, ne passe pas. On est loin des clichés Disney et Mérida ne se retrouve pas avec un homme qu'elle a rencontré durant son histoire pour finir en mariage. Même son cheval ne fait pas le clown ! Il y a toujours eu des bons sentiments dans les Pixar, que ça soit l'amitié dans Toy Story ou même l'amour pour deux êtres bien différent comme dans WALL•E. Mais c'est à des kilomètres de Raiponce. Il y a beaucoup moins d'humour et c'est plus sombre, ça se voit rien que dans la bande annonce, je ne sais pas pourquoi ce besoin de comparaison avec un film de princesse pur et dur. Par contre je ne sais pas pourquoi tu n'aimes pas l'ambiance historique de Rebelle, alors que tu dis que ça ressemble à une copie de Dragons que tu as trouvé excellent ? L'ambiance médiéval est identique pour les deux, et encore, dans Rebelle ils passent plus de temps à l'extérieur et dans les forêts. Bref c'est normal que si tu n'aimes pas l'ambiance médiévale/celtique, qu'un film de ce type ne te plaira pas. Merci pour tes précisions Pour le "prétexte" du temps, c'est selon moi l'hypocrisie suprême, à cause de ce que je décris en termes de pub. Donc je suppose que la raison dans le changement de bobine. Et dans ce cas, c'est à mon coup de gueule sur le prix que ça renvoie. Quand on paie une séance au prix actuel du film en DVD (voir plus), un projectionniste bossant pour ce cinéma n'a aucune excuse pour lambiner. J'écrirai au service client ; j'essaierai d'être moins vulgaire, pas la peine de leur donner des armes pour se défendre. Pour moi, que Merida finisse avec un prince ou pas, à ce stade, ça n'avait que peu d'importance ; certes, j'ia particulièrement apprécié qu'elle persiste dans sa solitude ; mais de la façon dont j'ai vécu les choses, je dois dire que je n'étais pas à ça près. C'est toute une dramaturgie qui est encore cause. Le cheval n'a pas besoin de faire le clown, les triplets, le père, les fils des trois clans, Maud la nurse... Y'a de quoi faire. J'ai bien dit qu'il y avait tout de même des "points de connexion" entre les Pixar et les Disney! Et parmi ces points de connexion, les bons sentiments, évidemment (la fin, généralement, retrouvailles, calins, etc.). Mais je ne me souviens pas qu'on soit déjà tombé autant dans la morale et bons sentiments ; les dialogues semblaient de plus s'acharner à expliciter toujours plus une situation qui n'était déjà que trop criante ("Ma chérie... je ne suis pas la seule à avoir changé!"). Je ne vois pas en quoi c'est si loin de Raiponce personnellement... "plus sombre" ; je dirais pesque que ce n'est que de circonstance, étant donné que Raiponce évolue dans un univers "normal" et que Merdia évolue dans les Highlands, des forêts denses et obscures ; bref, un paysage médiéval est toujours plus sombre. Ce n'est pas une question de photographie (mais je suppose que ce n'est pas à cela que renvoyais, de toute façon) ; que les enfants aient été impressionnés par les hurlements de l'ours, sa silhouette imposante, les scènes de combat au cinéma, je comprends complètement. Evidemment, je parle là en tant que gars de 24 ans. Si c'est ça le "sombre" à la Pixar, et bien c'est du toc! A la rigueur, je crois que l'ambiance la plus sombre que j'aie vue dans un Pixar, c'est les premières minutes de WALL-E, où l'insistance sur le paysage dévasté de la Terre, la musique mystérieuse de Thomas Newman et la solitude de WALL-E sont vraiment impressionnantes. Mais de toute façon, je ne cours pas après le "sombre", terme à la mode, qui sert souvent d'argument de vente aujourd'hui. On se souvient de la promo des Harry Potter où on se tapait à chaque fois le "il est beaucoup plus sombre que le précédent". A la fin, ça devenait vraiment lourd, surtout qu'on se doutait bien que ça devenait "plus sombre", puisqu'on s'approchait de la confrontation finale. Mais ils se servaient de ça comme pour vendre le film comme un thriller psychologique ou apocalyptique à la Nolan, et le décalage était ridicule. Mais bref... En tout cas, ce n'est pas tant une question de "sombre" que de maturité. Il peut faire nuit dans 3/4 des plans de Brave et y avoir des ours méchants, ça en restera beaucoup plus immature et dépourvu de profondeur qu'un WALL-E ou un Toy Story 3 que le Là-Haut (dans ses magnifiques premières minutes, avant que "Kevin" et Doug fassent plonger le film, à mes yeux...). Bonne objection pour l'ambiance historique de Rebelle, alors que je complimente Dragons. Faut savoir que je ne suis pas allé voir Dragons au cinéma. Ca ne m'est même pas passé par la tête. Dreamworks + Vickings, dragons, peaux-de-mouton, hâches et tout le folklore qui va avec, au temps pour moi. Mais on me l'a tellement conseillé, complimenté, etc., et la musique (je suis un énorme fan d'OST, j'écoute même celles des films que je ne vois pas) de John Powell était tellement puissante, je voulais en avoir le coeur net. Je maintiens que ce n'est pas mon type d'univers ; mais, de même que Brave a réussi à me faire oublier cet aspect tellement il m'a déçu sur d'autres, Dragons m'a fait oublier cet aspect tellement il m'a plu sur le reste! Voilà! |
| | | ASTRID1991
Âge : 33 Messages : 850 Localisation : Belgique Inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 18:26 | |
| Je viens de rentrer de la séance de Rebelle. Franchement, j'ai apprécié mais pas adoré! Je trouvais les scènes de guerres avec l'ours un peu longues et certaines actions prévisibles. Je pense aussi que la 3D n'avait pas grand intérêt! Les décors sont quand même très beau mais largement en-dessous de ceux de Raiponce. Par contre, j'aime beaucoup le personnage de Mérida. J'ai aussi remarqué quelques passages qui rappelaient d'autres dessins animés Disney comme Blanche-Neige ou la Belle et la Bête...
Bref, pour moi ce n'est malheureusement pas le meilleur Disnay/Pixar qui soit! |
| | | Philharmagic
Âge : 49 Messages : 625 Localisation : Var, France Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 18:52 | |
| Retrouvez mon interview de Jenny Lerew, qui a participé à l'écriture de l'histoire de Rebelle et a signé le Art of du film, sur Media Magic. Entretiens avec un Empire : de Disneyland Paris aux Grand Classiques de l'animation, revisitez le monde de Disney en trois livres d'entretiens avec les artistes qui créent la magie ! |
| | | Macaron
Âge : 34 Messages : 248 Localisation : Finistère (29) Inscription : 08/08/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 8/8/2012, 22:52 | |
| Perso, je l'ai trouvé pas mal du tout.
Mérida change un peu : Elle n'a pas de chéri, elle a une vraie relation avec sa maman....
Ceci dit, il n'égale pas Raiponce à mes yeux. Un gros plus pour les décors de l'Ecosse, très fidèles, et pour la musique toujours là quant il faut, soignée.
J'ai bien failli verser une larminouchette (sachant que je chiale pour nombre de choses) juste quand la mère se bat avec l'ours. Mais c'est étonnant, j'ai tendance à pleurer pour tous les Disney.
L'effet 3D était plutôt correct, je trouve.
Un très bon film, somme toute, qui mérite une place dans les Grands Classiques même s'il n'en est pas le meilleur pour moi/ Est-ce ma faute, si notre Père, a fait les hommes moins puissants que Lucifer ... ? [ Macaron Magicien ]
|
| | | Belle 02
Messages : 1473 Localisation : Au royaume de la sérénité Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 10:53 | |
| Vu (il était temps).Enfin une princesse dont le statut n'est pas glamour mais plein de contraintes.Et enfin une mère abusive qui n'est ni marâtre (La reine sorcière, Lady Tremaine) ni adoptive (Gothel).Pas une méchante, quoi, comme toutes les vraies mères (Elinor me rappelait la mienne!). Avec mon coloc on lançait des "Hey listen!" à l'arrivée des feux follets la sorcière et son chaudron répondeur nous a tués de rire, les clans qui se bagarrent façon Astérix aussi, ou le fait que les hommes portent le kilt "à l'écossaise." C'est sans nul doute le plus Disney des Pixar, puisque c'est un conte, et l'idée de base rappelle Frère des ours (drôle d'idée, Elinor aurait pu devenir un animal différent?) mais aussi parce que ça m'a rappelé Raiponce sur certains points (l'héroïne aux cheveux très fournis sait se défendre, à coup de poêle ou de flèche, elle est impertinente mais avec une mère abusive, et croise une bande de "barbares..." sérieux, les bandits du canard boiteux me rappelaient fortement les clans écossais.Et c'est de l'animation CGI) Je m'attendait pas à une aussi belle musique, ne connaissant pas le compositeur, mais elles restent en tête comme on dit.Je crois que c'est à la suite du problème impliquant Maéva Méline que les versions françaises sont absentes de la BO en français; quelqu’un a une idée des noms des chansons en VF? |
| | | shinimegami
Messages : 861 Localisation : Au pays imaginaire ^^ Inscription : 23/02/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 11:08 | |
| quel est le problème impliquant maéva méline? J'avoue le chaudron répondeur j'ai adoré et moi ce que j'ai beaucoup aimé c'est la reine élinor une fois en ours avec toute ses manières x) - Spoiler:
|
| | | Pharos
Âge : 34 Messages : 3449 Inscription : 02/05/2012
| | | | Arkthus
Messages : 1324 Inscription : 03/11/2011
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 13:06 | |
| Personnellement, je n'attendais pas ce film avec l'impatience d'un Disney, déjà parce que c'est un Pixar et que les Pixar n'ont pas forcément une énorme tendance à me plaire (je déteste Cars, je n'aime pas les 2 premiers Toy Story, je hais franchement Cars 2, je n'aime pas 1001 Pattes, je suis pas méga fan des Indestructibles, Là Haut m'a ennuyé), même si certains m'émerveillent (Némo, Monstres & Cie, Wall-E et Ratatouille)... Et au vu des bandes-annonces, je ne savais pas ce que j'allais voir. Déjà, tout breton d'origine que je suis, l'ambiance celtique a émoustillé ma curiosité, mais ça s'est arrêté là. L'héroïne je la trouvais un peu spécial, j'avais du mal à voir une histoire sérieuse avec une héroïne coiffée comme si elle s'était mis un pétard dans les cheveux, et tellement rousse qu'on croirait que ses cheveux son fluorescents. Enfin bref j'accrochais pas spécialement. En plus ces mêmes bandes-annonces ne dévoilaient RIEN de l'histoire, aucun moyen de savoir de quoi ça parlait. Il y avait bien la BA japonaise qui dévoilait l'histoire mais au final il s'avère que l'histoire n'a rien à voir. Bref, j'étais dans l'inconnu le plus total. Alors je suis allé voir le film, en bon fan de Disney, et aussi parce que Pixar a autant la capacité de me plaire que celle de me déplaire, et donc il fallait que je voie ce nouveau film. Et là, grosse surprise ! Une grosse claque même si j'ose dire. Parce que j'ai tout simplement adoré !!!! Mes attentes étaient un pseudo-Pixar qui se prend pour du Disney, un truc qui allait sûrement me plaire moyennement, et en fait non. Les musiques sont magnifiques, les chansons pas franchement choquantes (surtout que c'est de la voix off quand même, comme ça a toujours été chez Pixar). Les personnages sont attachants et drôles (j'adore Fergus, et les triplés sont auteurs de certains gags qui m'ont bien fait rire). Là où j'ai retrouvé une patte Disney, c'est le côté princesse, mais là où on est clairement dans du Pixar, c'est la bonne dose de dérision de ce côté princesse. D'habitude, dans un Disney une princesse qui refuse l'ordre établi (Jasmine par exemple), va le faire avec des grands mots, en restant toujours un peu potichounette à regarder le ciel et à laisser s'envoler les oiseaux à grand renforts de jolie petites mélodies, voire même d'une chanson pour l'occasion. Non, Mérida n'est pas comme ça, déjà elle envoie clairement ch*er sa mère, désobéit clairement, plutôt que de se morfondre, elle n'hésite pas à se barrer d'elle-même pour aller se balader dans la forêt, et faire les 400 coups. Et les disputes avec la mère ont un aspect un peu comique puisqu'on y retrouve souvent le Fergus qui laisse faire et les triplés qui font les cons à côté. Et les disputes ont un côté plutôt réaliste (avec Mérida qui grogne quand elle en a marre) que dans un Disney classique. Même dans les gags, Pixar s'autorise des choses un peu plus irrévérencieuses que chez Disney, ainsi le coup du vieux qui montre ses fesses, ou même le passage où ils passent tous cul nu parce qu'ils ont utilisé leur pantalon pour faire une corde, ou bien les triplés à la fin, jamais on ne verrai des fesses comme ça dans un Disney !!! Bon parlons du scénario un peu. Oui il y a des grosses reprises de chez Disney, Frère des Ours le premier, bien que dans ce dernier on se place du côté de celui qui est transformé et qui change sa façon de voir les choses, là on est du côté de la responsable de la transformation, du coup le traitement est assez différent. Cela étant la relation mère-fille devient vraiment touchante du coup, on perçoit bien que la mère apprend aux côtés de sa fille, et découvre qu'en effet, la vie de château n'est pas forcément une vie de rêve. Et j'ai beaucoup aimé cet aspect ! Car en effet, dans un Disney classique ce serait l'enfant qui prendrait des leçons, là c'est bien la mère qui prend une leçon, et pour le coup le film s'adresserait presque plus à des adultes qui enferment leurs enfants dans une vie qu'ils ont choisie pour eux, plutôt qu'à des enfants épris de liberté. Sans oublier les décors, magnifiques en tout point, avec cette forêt parfois sombre et parfois colorée et belle. (on regrettera par contre que les distances soient un peu étranges, genre à la fin les hommes mettent vachement longtemps pour arriver au cercle de pierre, alors que Mérida fait le trajet très rapidement à tous les moments du film). Bref pour moi c'était un excellent film, un émerveillement, et clairement une belle réussite, c'est le 5e Pixar qui trouve réellement grâce à mes yeux (et oui il y a des similitudes avec Dragons, mais ce dernier est réalisé par le papa de Lilo & Stitch et donc ce n'est pas étonnant qu'il soit aussi bon. Après ne terme de Dreamworks, j'adore Shrek et Kung-Fu Panda, le reste étant juste particulièrement mauvais) |
| | | shinimegami
Messages : 861 Localisation : Au pays imaginaire ^^ Inscription : 23/02/2012
| | | | MissNessa
Âge : 27 Messages : 5036 Localisation : Derrière toi Inscription : 05/08/2011
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 13:19 | |
| Je suis vraiment d'accord avec toi Arkthus, alors que certains ont été déçus, d'autres comme nous ont étonnement adoré, comme quoi... Sinon pour les distances, je me suis dit qu'ils faisaient des ellipses quand Merida se rendait là-bas pour ne pas rendre certains passages trop long
Pour Maeva j'avais vu sa twittcam, et franchement je ne comprends pas Disney là...Surtout que leur collaboration fonctionne plutôt bien. Et comme l'a shinimegami, c'est pas la première fois, et ce n'est pas un drame, il y a toujours des fuites de toute façon ! No right, no wrong, no rules for me. I'm free |
| | | Le Petit Sucrier
Âge : 29 Messages : 32 Localisation : Dans le placard de Merlin Inscription : 06/01/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 13:26 | |
| Avis très rapidement Il y a quelques mois, lorsque vous parliez de la sortie du film sur ce forum, j'avais l'impression d'être la seule à être impassible, bref j'en avait que faire. Mais j'ai vite changé d'avis lorsque je l'ai enfin vu en salle récemment, que j'ai beaucoup adoré. Tous les personnages sont aussi touchants les uns que les autres. Certains disent que des personnages sont vulgaires ( scène du kilt soulevé ), mais comme tout disney qui se respecte, c'est tout publique, alors forcément on aura le droit à des scènes qui peuvent paraître lourdingue, faut un peu penser aux enfants, c'est à prendre avec un peu plus de recul. J'ai vu que ce film était déja comparé à Raiponce ( surement parce qu'il s'agit des deux dernières princesses en 3D ), et ben personnellement je préfère de loin Rebelle, même si on me jettera la pierre en me disant " c'est pas comparable ". Pour le film lui même, je porte beaucoup d'affection à Elinor et à sa relation avec sa fille qui s'est avérée plus capricieuse qu'on pourrait le penser. J'avais justement cette inquiétude qu'elle soit trop garçon manqué, mais pa déçu sur ce point de vu la Qui veut du sucre ? |
| | | quasimodoworld^^
Âge : 29 Messages : 634 Localisation : Orléans Inscription : 20/07/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 18:00 | |
| - Matheus a écrit:
Ce qui n'est pas déjà vu, c'est la relation inédite entre une mère et sa fille : pour une fois, on a affaire à la vraie mère avec un rôle important, et non une épouse passive ou une marâtre. La relation est différente de celle de Raiponce/Gothel, dans le sens où cette dernière est possessive, ne pense que par égoïsme, par intérêt, et surtout c'est la méchante de l'histoire. Gothel rejoint sur ce point les marâtres. Raiponce est soumise de prime abord à sa "mère". Si Merida obéit, elle ne manque pas de contourner les règles. Elinor est, quant à elle, une vraie mère, aimante, qui verra sa personnalité changer au terme de cette aventure. La relation mère/fille est d'autant plus mise en valeur que les hommes sont complètement à côté de la plaque, et ont plus un rôle comique.
Deuxième point inédit : il me semble que Merida est la première héroïne à ne pas avoir de relation amoureuse. Pour toutes les précédentes, un homme est source de leurs préoccupations. Donc, on ne retrouve pas tout à fait le schéma habituel. Ici, pas de Flynn Rider, pas de Prince Eric, pas d'Aladdin, pas de Naveen, pas de Chang, pas de John Smith, pas de Phœbus...
Non, il y a bien la relation mère/fille dans "La Petite Sirène 2 : Retour à l'Océan" avec Ariel et Mélodie. D'autre part, Mélodie non plus n'a pas de relation amoureuse. C'est peut-être une suite, mais il ne faut pas la négliger. Personne ne veut être enfermé ici pour toujours.Quand les cloches sonnent, les cloches questionnent dans les tours de Notre-Dame... L'homme est-il un monstre ou le monstre un homme ? |
| | | MissNessa
Âge : 27 Messages : 5036 Localisation : Derrière toi Inscription : 05/08/2011
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 18:25 | |
| Il parlait surement pour un film sortant au cinéma. Cette suite est un direct-to-video je crois No right, no wrong, no rules for me. I'm free |
| | | Lylou
Âge : 32 Messages : 2195 Localisation : Paris Inscription : 30/05/2010
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 22:24 | |
| - Alo_Vince a écrit:
Cependant il y a un détail qui m'a intrigué pendant le film (attention il y a du spoiler pour ceux qui ne l'ont pas encore vu) :
Après la transformation de la mère de Mérida, elles s'enfuient du château, puis quand elles sont dans la foret, elles se mettent à l'abri sous un gros rocher (il me semble ?) pour dormir car il pleut. Si j'ai bien compris, c'est le lendemain de la transformation qu'elles pêchent, puis découvrent que l'ours qui a attaqué son père est en fait lui aussi victime du sortilège ? Donc, quand elles retournent au château réparer la toile pour briser le sort, cela fait bien environ 24H que la mère de Mérida est un ours, non ? Si mon raisonnement est correct, le père de Mérida découvre que sa femme n'est plus là seulement 24H après? Enfin, j'ai trouvé ça étrange, du coup je me demande si ce n'est pas moi qui ait loupé un truc ?
Oui c'est vrai que c'est bizarre, les fêtes du châteaux doivent durer très longtemps ! Ça arrive souvent dans les dessins animés, personnes ne s’inquiète de la disparition d'un personnage, comme Tiana dans La princesse et la grenouille qui disparait et sa meilleure amie Charlotte qui décide de se marier sans s’inquiéter outre mesure de l'absence de sa copine ^^ - Arkthus a écrit:
D'habitude, dans un Disney une princesse qui refuse l'ordre établi (Jasmine par exemple), va le faire avec des grands mots, en restant toujours un peu potichounette à regarder le ciel et à laisser s'envoler les oiseaux à grand renforts de jolie petites mélodies, voire même d'une chanson pour l'occasion. Non, Mérida n'est pas comme ça, déjà elle envoie clairement ch*er sa mère, désobéit clairement, plutôt que de se morfondre, elle n'hésite pas à se barrer d'elle-même pour aller se balader dans la forêt, et faire les 400 coups. Je ne suis pas d'accord : tu parles de Jasmine, et bien justement elle aussi va se disputer avec son père et s’enfuir (elle dit bien "adieu" à son tigre et pas au revoir) malheureusement un concourt de circonstance va faire qu'elle devra se révéler au garde et retourner au palais. |
| | | Dingoofy
Âge : 33 Messages : 2126 Localisation : Besançon Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 9/8/2012, 23:02 | |
| Pour la fête, je pense plutôt que ça a dégénéré en très très longue bataille dans la salle du trône. En fait j'ai trouvé Mérida était une Jasmine, mais en plus extrême. Et ce que j'ai bien aimé c'est sur le fait qu'elle n'était pas prête et non qu'elle ne voulait pas ; tandis que Jasmine cela aurait été plutôt l'inverse prête ou pas elle s'en fiche, elle voulait avant tout voir autre chose que le palais. Bon la nuance est assez subtile mais suffisamment pour différencier les deux princesses. Un autre bon point, de mémoire, ça doit être l'un des raresl Disney où la mère est présente et où son rôle est vraiment utile, ainsi que le roi. (Pas de mère dans : Aladdin, Belle et la Bête, La petite sirène; La belle aux bois dormant : la reine tient plus un rôle de figuration.) |
| | | Sammy
Messages : 1705 Localisation : Paris Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 10/8/2012, 00:16 | |
| Pas le meilleur Pixar bon point: Cependant toujours des prouesses technique en rendu 3D et en animation Musiques vraiment sympas inspirée de l'écosse avec la l'utilisation de la cornemuse par exemple Méchant vraiment terrifiant (pas assez présent à mon gout cpdt) Mauvais point l'histoire est d'un cliché (princesse rebelle, personnage transformé mais qui après cette épreuve à appris quelque chose...) le film est court univers pas assez développé à mon gout potentiel mal exploité humour à la Dreamworks (je dit pas que l’humour dreamworkien est naze mais cela ne va pas avec les film Pixar) Les trois petit frères transformés (a quoi cela sert?) Bref déçut ce n'est pas un mauvais film pour sur mais cela fait mal au cœur de voir que sont potentiel n'ait pas été plus exploité que cela, cela aurait pu être une sorte de Ghibli a la sauce Pixar (theme des esprit et de la nature est très présent dans le film) mais non cela tend plutôt vers le Dreamwork. Pixar nous a habitué à mieux. et pour la voiture Pizza Planet pour ceux qui l'auraient pas remarqués: - Spoiler:
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| | | Pampeulmouth
Âge : 31 Messages : 1610 Localisation : Rapture Inscription : 05/08/2012
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 10/8/2012, 21:35 | |
| Je viens de revoir pour la 2ème fois Rebelle au cinéma et j'ai beaucoup mieux aimé que la 1ère fois ! (malgré qu'il m'avait beaucoup plu la 1ère fois aussi) Connaissant l'histoire à l'avance je n'ai pas eu la petite déception que j'avais ressentis en sortant face au scénario que j'avais trouvé un peu inattendu car je ne m'attendais pas à une histoire avec la mère et ça m'avait vraiment déçue (je pensais que l'histoire irait plus loin que dans la forêt) De plus j'ai eu doit au court métrage La Luna que je n'avais pas eu la 1ere fois et que j'ai trouvé très beau! (Je ne l'ai pas vu dans le même cinéma cette fois çi) |
| | | Flo...
Âge : 36 Messages : 3611 Localisation : Pandora Inscription : 01/04/2008
| Sujet: Re: Rebelle [Pixar - 2012] 10/8/2012, 22:52 | |
| Pour ceux qui critiquent l'humour du film à celui des DreamWorks, j'ai hâte de lire vos critiques pour Monstres Academy ! Mis à part la scène ou on voit les hommes sans leurs pantalons (qui ne m'a pas plus choqué que ça) l'humour ne m'a pas semblé bien différent de celui de Cars ou Toy Story.
Par contre le film n'a-t-il pas été annoncé comme le nouveau Disney / Pixar, et pas juste Pixar ? J'avoue ne pas trop comprendre cela. Sinon, ce film ne m'emballait pas vraiment lors des premiers teasers. La bande annonce m'avait déjà donné plus envie, mais en tout cas je pensais pas autant apprécier ! Surtout que je trouvais Mérida moche jusqu'à ce que je vois le film. Think of the happiest things, it's the same as having wings... ★ |
| | | Dash Administrateur
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