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| [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 | |
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Auteur | Message |
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ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Mar 21 Juil 2009 - 23:16 | |
| - *lilouw a écrit:
- Eh ben on était au même hotel! La chambre était propre mais l'hôtel un peu moins, j'ai trouvé ac ses bords de fenêtre poussiéreux et plein de bêtes mortes, la machine à glace cassée errant dans un couloir, le banc cassé à côté de la piscine, les gens louches, le trou dans le mur de notre chambre, les draps très usés et repassés, les ampoules cassées...mais bon, c'était tjs bon pr le peu de tps qu'on y a passé!
Je n'ai pas remarqué tous ces désagréments (excepté la machine à glace), mais à part pour y dormir, on y est resté très peu de temps ^^... - Citation :
- Vite la suite, j'y étais il y a encore 2 jours alors, ça me rappelle pleins de trucs...par contre j'ai zappé le mino golf et le subway, j'"ai plutôt été au 7eleven
C'est quoi ça, le 7eleven ? |
| | | *lilouw
Âge : 33 Messages : 1144 Localisation : Belgique [Liège] Inscription : 04/07/2007
| | | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 6 Aoû 2009 - 23:27 | |
| Mercredi 3 juinHeure de lever : 7h30. Destination : Busch Gardens. Tête : dans le c**. Eh oui, il est un peu tôt (enfin, il est quand même 13h30 en France ^^), mais le parc du jour, Busch Gardens, se trouve à Tampa, à 1h30 à l’ouest d’Orlando. Et contrairement à SeaWorld, l’hôtel ne dispose pas d’une navette directe pour Busch Gardens, celle-ci partant d’Universal Studios. Et pas question de prendre la navette hôtel -> Universal, celle-ci n’arrivant qu’à 10h00 tandis que la navette pour Busch démarre à 9h15. Fort heureusement, l’hôtel est particulièrement bien situé, à moins d’1 mile d’Universal, et nous décidons donc de faire la route à pied (jusqu’à Universal, pas jusqu’à Busch, essayez de suivre un peu ! ). Il faut dire que nous ne partons pas au petit bonheur la chance quand même, car nous avons pris soin d’imprimer la vue aérienne de l’itinéraire afin de nous repérer facilement (merci SNCF.com ! ). Avant de prendre la route, nous nous ravitaillons en Coca à la station-service du coin, car il fait déjà chaud malgré l’heure matinale. La caissière nous baragouine quelques phrases dont je ne saisis pas le sens à part « Vous êtes français ? Vous êtes au courant du crash ? » Un crash, euh, quel crash ? « Un avion français qui partait du Brésil lundi s’est abîmé en mer» Hum, c’est le jour où on est parti, supeeeer… Heureusement qu’on ne l’a pas appris le jour même, sinon je pense qu’on serait encore en France en attendant que Wolfi veuille bien monter dans l’avion… [note de wolfi : même pas vrai et puis on est pas parti de France mais de Bruxelles ! ]
Allez, c’est parti ! Au bout de 50 mètres, les bouteilles de Coca sont déjà vides… Première épreuve : traverser la route. En effet, la rue de l’hôtel, International Drive, est en fait un boulevard très large (3 x 3 voies) et très fréquenté. Heureusement, devant chaque passage pour piétons, un bouton permet de demander à traverser. Reste à choisir le bon : faut-il appuyer sur celui qui fait face à la route que l’on souhaite traverser ou à celui dans la continuité de la rue ? Dans le doute, on appuie sur les deux… 2 minutes après, le feu piéton restant désespérément rouge (comme la veille), je prends donc l’initiative de m’engager sur la voie, sous les reproches de Benoît qui nous voit déjà en prison. Arrivés de l’autre côté, nous longeons Universal Drive, un autre grand boulevard qui, comme son nom l’indique, mène à Universal Studios. Que vois-je, là, au milieu du terre-plein herbeux : le logo Universal ! Bon allez, on est à pied, on va en profiter pour faire quelques photos (et puis à cette heure matinale, peu de voitures passent, donc on se tape moins la honte ). Quelle belle photo… Au moins, ça aura diverti les automobilistes pendant quelques minutes !Après cette pause photo, nous reprenons notre route et, en moins de 10 minutes, nous débouchons sur le parking du parc, avec une bonne demi-heure d’avance. Qu’à cela ne tienne, nous en profitons pour faire un tour sur City Walk, l’équivalent du Disney Village. Les boutiques ne sont pas encore ouvertes, mais nous repérons les lieux pour le lendemain et faisons quelques photos, les alentours étant pratiquement déserts ! Je tente même de développer ma fibre artistique en filmant quelques scènes « scénarisées » : je pose la caméra sur les escaliers et… moteur, action ! … Coupez ! Wolfi, je t’avais dit de courir dans les escaliers, pas de marcher ! Allez, on recommence. Mon sens de la perfection (qui a dit pinailleur ? ) me pousse à tourner la scène plusieurs fois. [note de wolfi : ah ces artistes ! ] « Le jour se lève sur Universal Studios, cinquième : moteur, action ! » Alors que je suis sur le point d’obtenir la bonne prise, une voix retentit : « Eh, vous oubliez votre caméra ! », nous crie un employé qui passe par là. Mais non, on filme, banane, et tu viens de gâcher la prise… De toute façon, il est bientôt 9h00, et la navette arrive à 9h15. Nous repartons vers le parking et c’est ainsi que s’interrompt mon éphémère carrière de réalisateur… [note de wolfi, hum, oui, bon, tu m'as quand même mis à toutes les sauces comme modèle photo par la suite ]«Welcome to Universal Orlando Resort ». Oui enfin, on est juste de passage aujourd’hui. Le Cinéplex abrite 20 salles de cinéma qui projettent les dernières nouveautés, mais aussi quelques films cultes comme… Jurassic Park ! Tout est calme, les visiteurs n’ont pas encore pris d’assaut le parc…Le fameux Hard Rock Café et, en toile de fond, le Hollywood Rip Ride Rockit, la nouvelle attraction d’Universal en construction (et toujours pas ouverte au moment où j’écris ces lignes).Bonne surprise, le bus part à l’heure. Cette ponctualité est la bienvenue car, avec l’heure et demi de route qui nous attend, nous risquons d’arriver une heure après l’ouverture du parc. Notre joie est de courte durée : tandis que notre chauffeur se présente, il nous informe également qu’un accident grave survenu sur l’autoroute nous contraint à prendre une route alternative. Bon, Wolfi, ça y est, la malchance avait perdu ta trace, mais je crois qu’elle vient de te retrouver… Nous empruntons donc une route parallèle à la voie rapide, mais en fait, nous devons nous estimer chanceux : une interminable file de voitures circule à une allure de tortue sur la route où a lieu l’accident. Ouf, au moins, on a échappé à ça ! Les 70 miles qui nous séparent de Tampa sont plutôt monotones, et j’en profite pour piquer un petit roupillon , avec mon pull en guise de couverture, car la clim’ est poussée à fond. 1h30 plus tard, je me réveille comme une fleur (enfin, une fleur qui a dormi la tronche écrasée contre une vitre ) [note de wolfi ]: nous arrivons enfin ! Arrivés devant la guérite de sécurité, il semble y avoir un problème : notre chauffeur descend pour discuter avec l’agent de sécurité et remonte quelques secondes plus tard : « Il faut descendre du bus, consignes de sécurité. Je vais faire demi-tour et je vous récupère ensuite. Je sais c’est débile, mais il n’y a pas d’autre moyen… » Hum, le chauffeur ayant l’air aussi surpris que nous, il semblerait que ces dispositions soient toutes nouvelles. Nous descendons, et nous voilà plantés comme des glands au bord de la route, en attendant que la navette fasse demi-tour. Nous remontons alors dedans pour être déposés… 20 mètres plus loin, à côté des autres bus. Aaaah, c’est… intéressant, mais il doit y avoir des subtilités qui nous échappent. Le chauffeur nous souhaite une bonne journée, non sans nous mettre en garde : il revient à 19h00 pile-poil et si on loupe le bus, il faudra qu’on se débrouille pour rentrer en taxi. Et à 3 $ le mile, cela revient à plus de 200 $ la course ! Euh, okay, on fera en sorte d’être à l’heure, alors… Dernière étape avant de pénétrer dans le parc : aller chercher au guichet Relations Visiteurs les tickets de bus qui nous permettront d’embarquer pour le retour. Un peu bizarre, comme système : pour l’aller, on ne nous demande aucun papier, mais pour le retour, il faut présenter des tickets récupérés grâce aux billets d’entrée (et pourtant, c’est le même chauffeur qui assure le trajet). Soit. Comme j’ai un peu traîné sur le chemin, on se retrouve en queue de peloton (oups ! ), mais au bout du compte, nous récupérons les précieux tickets et pouvons enfin commencer notre journée à Busch Gardens. Busch Gardens et SeaWorld appartenant au même propriétaire (une brasserie américaine, d’après ce que m’a dit Wolfi ), le système est identique à celui de la veille : scan du code-barres du ticket imprimé et relevé d’empreintes digitales. Par réflexe, on se munit d’un plan (au même format que celui de SeaWorld, donc pas pratique à plier). Première constatation : ici, c’est le royaume des coasters (pas loin d’une dizaine), répartis dans des lands thématisés sur les grandes régions d’Afrique. Comme nous n’avons rien planifié, nous décidons donc de faire le tour dans le sens des aiguilles d’une montre. L’entrée du parc constitue le premier land : le Maroc. Sous une tente, se joue un concert reprenant les grands classiques de la chanson américaine (ambiance typiquement marocaine, donc… ). Le peu de spectateurs présents nous laisse à penser que ceux-ci ont préféré se diriger les attractions, délaissant les spectacles qui, de toute façon, sont joués plusieurs fois dans la journée. Alors que les chanteurs entonnent My Girl (un grand classique marocain), nous nous éloignons pour bientôt atteindre notre première attraction, le coaster Gwazi. Aucun temps d’attente n’étant affiché, nous jetons un coup d’œil sur la file d’attente, qui semble être assez fournie (normal, c’est le premier coaster sur lequel on tombe en arrivant). Nous poursuivons donc notre route afin d’atteindre des attractions moins convoitées. Ambiance marocaine pour l’entrée du parc…Après être passés devant un terrain de basket sur lequel il fallait marquer des paniers à 3 points pour gagner des lots (là encore, il faudra m’expliquer ce que ça vient faire là ), nous passons par Bird Gardens qui, comme son nom l’indique, accueille des volatiles divers et variés. Outre quelques superbes perroquets tranquillement posés sur une branche et quelques oiseaux qui se baladent de ci de là, nous apercevons, à l’intérieur d’une serre, des espèces exotiques dont Wolfi aurait bien ramené quelques spécimens ! Nous nous perdons un peu autour du Rocher des Aigles… enfin, de l’aigle, puisqu’il n’y en a qu’un seul, les autres branches étant désespérément vides et ornées d’un panneau « Please excuse the inconvenience »… :houla: Zut, c’est un cul-de-sac en plus, demi-tour ! Plus loin, dans un enclos, se promènent des dizaines de flamants roses, comme à Seaworld. C’est pas possible, ils ont dû avoir un prix de gros pour en mettre partout comme ça ! En tout cas, peut-être était-ce l’émerveillement du premier jour, mais nous n’avions pas remarqué la veille à quel point ces bêtes pouvaient sentir fort. J’ai désormais une estime incommensurable pour les réalisateurs des Ailes Pourpres qui ont dû passer de longs mois avec des dizaines d’entre eux… Heureusement que le film n’était pas en odorama ! Quelques aras nous toisent du haut de leur branche…Le seul aigle du Rocher des Aigles… En plus, il l’air de se faire ch***. Remboursez ! Les flamants roses, vendus en packs de 2000 aux parcs d’attraction. Du coup, ils en mettent partout… De très beaux marabouts (en tout cas ça y ressemble ).Nous nous éloignons donc assez vite pour pénétrer dans Land Of The Dragons. Chic ! J’adore tout ce qui a trait aux dragons, c’est la promesse d’un land plein d’aventures, de fantastique et… de jeux pour enfants ! En plus, c’est vraiment trop injuste, on est –soi-disant- trop grand pour en profiter… *Séquence documentaire* Le wolfillon est dépendant de ses parents jusqu’à la quarantaine passée (ici, un petit qui attend la becquée)C’est un vrai bien sûr (pour ceux qui en doutaient ). |
| | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 6 Aoû 2009 - 23:28 | |
| Nous pénétrons dans Stanleyville, qui accueille un coaster des plus impressionnants : SheiKra. Le système est un peu le même que Kraken à SeaWorld, à savoir des rangées de sièges sans sol, à ceci près que chacune d’entre elles compte non pas 4, mais 8 sièges ! De plus, la première chute est assez vertigineuse et quelque peu euh, verticale... Je vois Wolfi pâlir tandis que je m’approche de la file d’attente. 20 minutes, super (pour moi ), on n’attendra pas trop ! Hum, dis-moi Benoît, tu remarques rien de bizarre autour de nous ? Ah mais si, il y a pas mal de groupes de visiteurs avec des T-shirts de la même couleur. Qu’est-ce donc ? Une secte ? Le groupe Facebook "Je suis adepte des t-shirts fluos" qui a décidé de faire un meeting ? Point du tout, en fait, il s’agit juste de groupes scolaires qui ont créé spécialement des t-shirts pour ce que l’on imagine être leur sortie scolaire de fin d’année (moi c’était plutôt la visite de l’ancienne mine de Noyant-la-Gravoyère ou le planétarium de Nantes, mais bon, on fait avec les moyens qu’on a, hein… [note de wolfi : tiens, moi c'était plutôt le zoo d'Anvers ] ). En jaune fluo ou en orange pétant, ils risquent pas de se perdre, c’est pratique… En fin de compte, le temps d’attente est plus proche des 40 minutes, d’autant que, pour ne pas changer, j’insiste pour être au premier rang. Nous voilà donc sur l’embarcadère : je m’assieds sur un des sièges du milieu, commence à m’attacher et… bah pourquoi j’ai deux ceintures au lieu d’une, moi ? Et en plus, j’en ai de la place par rapport aux autres… Je comprends bientôt qu’il s’agit d’une place pour obèse (ils pensent à tout, ces Américains ), alors que j’ai le gabarit d’une allumette ! Tandis que notre véhicule commence à remonter le lift, la pression monte et je me dis que deux ceintures finalement, c’est pas plus mal ! Alors que Wolfi me maudit sur 35 générations , nous atteignons le sommet du coaster. Le véhicule s’approche du précipice, marque un temps d’arrêt à la verticale (très rassurant de ne même plus voir les rails) et… c’est partiiiiii !!! L’attraction est tout simplement énorme, c’est même un de mes meilleurs souvenirs du séjour ! Wolfi, bien qu’il dise avoir cru mourir, a en réalité bien apprécié le ride également. Ouvert en 2005, SheiKra (aucun lien avec la chanteuse) a été le premier coaster « plongeant » à avoir ouvert en Amérique du Nord.Au-dessus d’eux, le ciel. Sous eux… le vide ! Un virage serré…La Splashzone de SheiKra. Le principe : le coster vient de droite et, en arrivant au niveau du sol, il soulève une gerbe d’eau qui va arroser les spectacteurs présents dans la zone.En sortant, nous tombons sur une boutique qui propose à la vente des « Quick Queue », l’équivalent des Fast Pass chez Disney. Le principe est simple : il s’agit d’une petite carte avec le nom de la plupart des attractions. En se présentant à l’entrée de celles-ci, l’employé raye leur nom et nous fait passer par une file d’attente raccourcie, voire par la sortie. On peut donc bénéficier de ce système une fois par attraction. A noter, la présence d’une mention « bonus », permettant de faire l’attraction de son choix une nouvelle fois. Pour 15$, nous nous laissons tenter car si on doit attendre 40 minutes à chaque attraction, on risque de ne pas voir grand-chose. Nous décidons d’expérimenter le système avec l’attraction suivante, Stanley Fall Flume, un water ride équipé de petites barques de deux places. On nous fait passer par la sortie, ce qui nous amène directement sur le quai d’embarquement. J’avoue, je prends un plaisir un peu coupable à passer devant ces pauvres gens qui attendaient depuis 40 minutes. Le plaisir est de courte durée car il faut rapidement embarquer et on n’a pas trop le temps de réfléchir, mais j’ai quand même la présence d’esprit de placer Wolfi sur le siège de devant, ce qui s’avèrera être un choix judicieux par la suite. [note de wolfi : faux-jeton ! A noter que ça m'a servi de leçon : n'est ce pas parcmania ?] Le début du parcours est très calme, nous avons même le temps de prendre quelques photos et vidéos. Mais je dois ranger en urgence le caméscope, on arrive bientôt au point de non-retour… Splassssh !! Aussi vite montés, aussi vite descendus… Mon intuition était la bonne, je ressors à peine mouillé, tandis que Wolfi s’est tout pris ! Je tente de me justifier en disant qu’il était plus logique que j’aille à l’arrière, vu que je portais le sac à dos… Roh, de toute façon, avec ce soleil, nul doute que le séchage sera rapide ! Nous faisons à peine deux pas que nous tombons sur Tanganyika Tidal Wave, un autre water ride. Prudents, nous décidons d’observer avant de tenter l’aventure. Ca tombe bien, il y a justement une zone d’observation (Splash Zone) avec vitre intégrée, située de l’autre côte d’un pont sous lequel passent les embarcations. A peine avons-nous traversé qu’une vague énorme éclabousse le pont ! On comprend mieux la signification de "Splash Zone", maintenant… Tandis que les gamins en maillot de bain s’en donnent à cœur joie sur le point, nous allons vérifier si l’attraction mouille autant de l’intérieur que de l’extérieur. [Note de wolfi : A noter que ta fibre artistique a vainement tenté de me filmer en train de me faire aroser ! ] Les barques sont plus larges que dans Stanley Fall Flume et comportent trois rangées. Nous n’avons pas le choix, nous sommes placés à l’avant… La thématisation est un peu plus poussée que dans l’attraction précédente : nous traversons tranquillement un village charmant africain avec ses maisons sur pilotis et ses crânes plantés sur des pics en guise de bienvenue. Dommage que cet effort soit gâché par la vue des backstages qui se dressent derrière le décor ! La big chute arrive : Splassssh !!! Nos vêtements qui commençaient tout juste à sécher sont de nouveau mouillés… Allez, assez d’émotions aquatiques pour le moment, il est temps de se sustenter ! Bienvenue à Stanley Fall Village : ses maisons sur pilotis, ses masques rituels, ses crânes humains…Oui bon, ils ont quand même fait un effort… Y a une tête de pierre devant les backstages. On n’est déjà pas bien gros en temps normal, alors mouillés…Au menu : du poulet fumé pour Wolfi (mais oui, c’est normal cette couleur rose, il y a même un panneau qui explique que c’est dû au mode de cuisson), des travers de porc pour moi. Le tout accompagné de frites bien grasses et de pain brioché, à déguster sur une table sans parasol par 35°C ! Le restaurant est situé près d’un plan d’eau sur lequel, toutes les minutes, les wagons du SheiKra passent à toute vitesse en projetant de grandes gerbes d’eau. C’est bruyant mais distrayant, et cela permet de faire passer le mariage douteux entre le pain brioché et la sauce Barbecue (non ami lecteur, ne vomis pas, il faut tenter de nouvelles choses parfois ! ). Mais non c’est pas gras… c’est juste riche en calories !Une fois rassasiés, nous nous rendons à Jungala, un land minuscule, qui abrite pourtant des espèces que l’on s’attendrait à voir évoluer dans de plus grands espaces. Certains d’entre eux ne paraissent pas vraiment à leur aise, à l’image de cet orang-outang tournant le dos au public, et qui finira par se cacher derrière un poteau pour un peu plus d’intimité. Les tigres sont un peu mieux lotis, car ils se promènent en contrebas dans un plan d’eau au milieu duquel se jette une cascade. Les points d’observation pour les visiteurs sont très nombreux, et plutôt originaux. Outre le bâtiment entourant le plan d’eau et qui est orné de larges baies vitrées, on peut observer les félins de très près grâce à un ingénieux système : un dôme de plastique transparent, d’environ 40 centimètres de diamètre, dépasse du sol comme une verrue sur une voûte plantaire (désolé pour la comparaison ). En passant sa tête sous le dôme, on peut observer les animaux avec un angle de vision à 360°. Ingénieux ! De plus, contrairement aux orangs-outans, les tigres ne sont pas de grands timides et n’hésitent pas à venir observer les visiteurs ! Nous laissons là ces pauvres bêtes qui ont quand même l’air de bien s’ennuyer et arrivons au Congo (le land, pas le pays ^^). A Busch Gardens, les animaux sont épanouis. Pour preuve, cet orang-outang qui passe sa journée à contempler un poteau…Oh mon dieu, c’est horrible ! Regardez-moi ces poubelles pas du tout thémées à l’arrière-plan ! Bizarrement, Wolfi n’a pas tenu à faire la même photo avec ce tigre-ci… Et devinez quoi ? C’est un nouveau water ride qui nous attend, Congo River Rapids ! Il s’agit de larges bouées pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes qui dévalent des rapides. Jamais deux sans trois, on accepte donc de se faire mouiller une nouvelle fois. Et comme souvent, il faut déposer ses affaires dans une consigne avant d’embarquer (allez hop ! 50 cents de moins…). Sauf que là, il y a un petit problème : nous avons bien mis les pièces dans le bazar, mais la consigne refuse de s’ouvrir… Je m’adresse à la caissière de la boutique la plus proche, qui sans attendre, délaisse ses potentiels clients et vient nous donner un coup de main. Après une infructueuse tentative, elle nous explique que la machine est… trop pleine pour accepter nos pièces ! (hum, ça m’étonnerait pas que les consignes soient la première source de revenu du parc, moi…). Très pro, elle nous rembourse sans ciller nos 50 cents et nous invite à choisir un nouveau casier. Cette fois, pas de souci, tout fonctionne correctement ! Nos profitons de nouveau de nos QuickQueue pour griller tout le monde, et nous voilà prêt à se lancer dans l’aventure… *5 minutes plus tard* Voilà, nous sommes de nouveau trempés, et l’attraction n’est pas seule en cause : en marchant un peu, nous nous apercevons que des « machines à jets d’eau » sont dispersés tout le long du parcours. Pour 50 cents (par ici la monnaie !), il est possible d’arroser les bouées qui passent ( à condition de savoir viser un minimum…). C’est donc pour ça que certains ressortaient trempés alors que d’entre semblaient être passés entre les gouttes… A part sur le panneau d’entrée, pas d’alligators dans l’attraction, ces derniers préférant nager en eaux calmes.Tiens, on va encore être mouillées ? Meuh nooooon ! Le Kumba se dresse maintenant sur notre route. Ce coaster classique (des wagons qui enchaînent quelques vrilles et loopings) ne semble pas être pris d’assaut. Il est vrai qu’il n’est pas de toute première jeunesse et qu’il se situe au fin fond du parc. Mais la vraie raison (et ça, on pouvait pas le savoir), c’est sans doute parce qu’il est terriblement secouant ! Y a pas foule et… tant mieux ! Ca a l’air gentillet comme attraction…… mais ça ne l’est pas tant que ça en fait ! (et ce ne sera pas ma nuque qui dira le contraire)Quelques côtes cassées plus tard, nous quittons le Congo pour atterrir à l’entrée de Timbuktu, un nouveau land qui reproduit la ville de Tombouctou (Niger) à l’époque colonialiste. Sur le chemin, des panneaux attirent notre attention : il s’agit de « Letters from our heroes », dans lesquelles des mères de soldats ou les soldats eux-mêmes remercient chaleureusement Busch Gardens (le parc offre des pass permettant aux soldats et à leurs famille d’entrer gratuitement). J’avais déjà trouvé limite l’hommage aux soldats américains la veille à SeaWorld, mais là, la propagande est franchement déplacée, alors que l’on est sur le point de pénétrer dans un décor colonialiste… Bref, passons. Busch Gardens, soutien officiel des guerres menées par l’Amérique……………. |
| | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 6 Aoû 2009 - 23:30 | |
| La ville en elle-même est très jolie, en revanche du côté des attractions, c’est moins reluisant : Pirates 4D offre une projection en relief d’un film d’une vingtaine de minutes sur des pirates (sans blague ?) à la recherche d’un trésor, agrémentée d’effets similaires à ceux de Chéri, j’ai rétréci le public. Euh, ça te rappelle rien, Wolfi ? Ah mais oui, c’est une attraction que l’on avait déjà expérimentée à Phantasialand, en Allemagne ! Bon ben, on passe notre tour, sur ce coup là… L’entrée de Timbuktu. Vous noterez les demoiselles en t-shirt jaune fluo qui font partie d’un groupe scolaire. C’est pratique pour se reconnaître ! Le Timbuktu Theater abrite le film Pirates 4D, également projeté au Luxor à Las Vegas, à SeaWorld San Antonio, Busch Gardens Europe, Thorpe Park en Grande-Bretagne et Phantasialand en Allemagne.Sinon, les attractions du coin s’apparentent à des manèges de fêtes foraines (j’appelle ça des gerbatrons, personnellement) : on passe donc à côté de Cheetah Chase (une Wild Mouse), du Phenix (un bateau pirate effectuant une rotation complète, en panne aujourd’hui), de Scorpion (un coaster avec looping unique, en panne également) et quelques manèges pour enfant (carrousel, avions…). Quelques stands un peu incongrus sont parsemés ça et là, tels des stands de tir avec (encore) des Pokémon à gagner ou une arcade de jeux vidéo. Cheetah Chase, une wild mouse que nous n’avons pas eu l’occasion de tester (il y avait du monde comme en témoigne la photo).Le Phoenix, en panne se jour-là, se distingue des manèges de foire du fait de la rotation complète qu’il effectue.A la sortie du land, Wolfi me lance : « Ca te dirait une caricature de nous deux ? » En effet, une jeune femme propose de nous tirer le portrait pour la « modique » somme de 27 $. Allez, j’ai toujours voulu savoir comment me dessinerait un caricaturiste, et puis on est là pour s’amuser. [note de wolfi : euh c'était ton idée au départ ] L’artiste nous fait asseoir puis commence à nous croquer. Son regard passe rapidement de nos têtes à sa feuille, puis de sa feuille à nos visages, etc. Un sourire malicieux se dessine régulièrement sur son visage : dis donc, on est des sujets si marrants que ça ? [note de wolfi : elle était plutôt pleines de tics oui ! ] En tout cas, en 5 minutes, l’affaire est pliée et nous découvrons avec amusements le résultat. Et voici le chef d’œuvre ! Notre dessinatrice en pleine action.Si j’avais su, je me serais rasé ce matin…Notre dessinatrice nous propose d’encadrer le dessin et de récupérer le tout au Guest Relation à l’entrée du parc. Bonne initiative, je me voyais mal me trimballer un cadre de 40 x 30 cm dans les coasters ! (et je me voyais encore moins expliquer à la Sécurité pourquoi le type dans le wagon derrière moi s’était retrouvé avec plein d’éclats de verre plantés dans le visage ). [note de wolfi : mais où va-t-il chercher tout ça ? Pas du tout, elle a juste mis un passe-partout (pas le nain mais l'encadrement en carton)] Nous quittons Timbuktu pour pénétrer dans Nairobi où des éléphants nous accueillent ; apparemment, ils aiment bien prendre des bains de boue (ils ont raison, c’est bon pour la peau). Cela nous amène à l’attraction suivante : Rhino Rally. Dans des véhicules tout-terrains, nous évoluons sur une piste de safari qui permet de voir les animaux de plus près. Tandis que notre guide, très en verve, nous explique un tas de trucs sur les animaux dont nous ne comprenons que la moitié, je m’essaie à filmer l’aventure. Enfin, filmer, c’est un bien grand mot… Vous avez vu Cloverfield ? Ben, c’est pareil, mais avec des animaux (je parle de la façon de filmer, pas de l’histoire) : nous sommes transbahutés dans tous les sens, car la piste est un véritable nid d’ornières et que notre véhicule semble dépourvu d’amortisseurs. Entre deux cahots, nous apercevons quand même quelques antilopes, zèbres et autres fauves et, bien sûr, nos amis les flamants roses. Au bout d’un moment, nous tentons de traverser une rivière, mais… l’eau monte soudainement et voilà notre camion transformé en bateau de fortune ! Encore un truc sur l’eau ? Oui, mais cette fois-ci, nous ne ressortons pas imbibés comme des éponges, heureusement. Quoi que, vu la chaleur, cela n’aurait peut-être pas été désagréable… Un éléphant en tenue de camouflage (mais si, il a essayé de se recouvrir de terre !). C’est raté…Rhino Rallye propose d’embarquer dans des véhicules tout-terrains sur des routes cahoteuses (excusez la qualité des photos, elles sont tirées du caméscope )Surprise ! Le véhicule terrestre se métamorphose en radeau en se fixant aux gros boudins jaunes et noirs.Nous trouvons un peu de fraîcheur dans la Curiosity Cavern, dont l’entrée est férocement (ou pas) gardé par quelques sauriens dont on se demande si on a affaire à des vrais tant ils ne bougent pas d’un cil (qu’ils n’ont pas, d’ailleurs ). L’intérieur est peuplé de créatures toutes plus charmantes les unes que les autres, tels des serpents venimeux, des chauves-souris albinos ou des lémuriens au regard de névrosé. La grande spécialité des alligators : dormir les uns sur les autres. Comme s’il faisait pas assez chaud comme ça !Ultime photo devant la Curiosity Cavern. Qui sait si on en sortira vivants ? Non mais il me ferait pas un fuck, le petit salopiaud ?!! Notre amie la chauve-souris s’emmitoufle comme elle peut pour passer la nuit…Nous voici maintenant en Egypte , mais à l’entrée de ce land, point de pyramide ni de dunes de sables : un grand bâtiment de type colonial se dresse devant nous (un restaurant en fait), à côté d’un espèce de centre équestre dans lequel un unique cheval se fait pomponner. Le Moroccan Palace Theater.Ce cheval est LA star de l’écurie. Normal, il n’y en a qu’un… (notez la présence des tapis de sols en caoutchouc pour ne pas abîmer l'herbe)Un centre équestre très Nouvelle-Angleterre.Sur trois niveaux, le Crown Colony est le plus grand restaurant du parc.Nous avançons un peu et arrivons devant les vestiges d’un temple égyptien (qui côtoient encore des stands remplis de Pokémon, toujours ce souci de la thématisation… ). Nous pénétrons dans la Tut’s Tomb, autrement dit le tombeau de Toutankhamon (mais bon, comme c’est leur pote, eux ils l’appellent Tut') : c’est une reproduction fidèle de la dernière demeure du célèbre pharaon. Le souci du détail y est poussé à l’extrême : de magnifiques objets (statues, trônes, maquettes de bateaux, bijoux, meubles…) sont entassés autour du sarcophage dans lequel repose la momie de Tut’. Et bien sûr, à la sortie, une boutique propose d’acheter des répliques d’objets antiques (pas données, les répliques, d’ailleurs ). Les vestiges d’un temple égyptien dans lesquels on peut admirer le tombeau de Toutankhamon.Oh mon dieu ! La momie s’est échappé de son sarcophage ! (réalisé sans trucage )Le tombeau reconstitué abrite meubles, vases…… bustes, statues…… et bien sûr Toutankhamon himself !Nous arrivons au gros morceau du land : Montu, un inverted coaster couleur sable et ciel particulièrement impressionnant. Si l’attente est presque nulle, l’attraction, elle, ne l’est pas ! Vrilles et loopings s’enchaînent avec une fluidité incroyable, bien loin des secousses d’un Kumba par exemple. C’est pour moi le meilleur coaster du parc avec SheiKra. Tiens, ça me rappelled Kraken à SeaWorld… « Tu l’as vu ? » « Quoi ? » « Montu ! » Justement, nous avons à peu près fait le tour complet du parc, voyons ce que nous pouvons encore (re)tenter… Gwazi, par exemple… . A l’instar des autres coasters, celui-ci semble être bien désert en cette fin d’après-midi. Les gens sont déjà rentrés chez eux ou quoi ? [note de wolfi : il est en effet qwazi l'heure ] Peu importe, tant mieux pour nous, nous n’attendons quasiment pas et n’utilisons pas notre Quick Queue, qui commence à nous paraître bien inutile ! Ici, il faut choisir entre deux parcours : le Lion ou le Tiger. Sans aucune hésitation, nous prenons le Lion (même si on n’a absolument aucune idée de la différence entre les deux parcours…) et nous nous plaçons à l’arrière, il paraît que c’est mieux pour la vitesse. Ah ? Personnellement, ce n’est pas la vitesse qui me marque particulièrement, mais plutôt la sensation d’avoir les genoux broyés, comme dans tout bon wooden coaster qui se respecte. Cela dit, les sensations sont présentes et l’attraction reste plus impressionnante que certains coasters avec inversion ! En Afrique, le Gwazi est une créature à tête de tigre et à corps de lion. D’où les deux parcours proposés…Le lift ne vous entraîne pas très haut : 27 mètres…… mais les sensations sont quand même là ! Comme il nous reste un peu de temps devant nous, je propose à Wolfi de refaire un SheiKra. Pas très emballé (rappelez-vous, il m’a maudit sur 35 générations ), il accepte quand même, mais il faut dire que j’ai un argument de poids : pour se rendre à l’attraction, nous devons passer devant le Bird’s Garden Theater que nous avons à peine survolé (attention, jeux de mots ! ) [note de wolfi : ah ah tordant, on dirait du nanar !] le matin même. Arf, pas de chance, l’enclos ferme à 18h00 et il est… 18h02 ! Par contre, SheiKra est toujours ouvert, c’est balot, Wolfi ! La file s’est également réduite à peau de chagrin ici, on se demande s’il est nécessaire d’utiliser nos Quick Queue. Oh et puis zut ! Ca nous a coûté 15$ ces machins, autant rentabiliser notre investissement ! Nous nous engouffrons dans la file qui nous est dédiée pour nous retrouver finalement… au même niveau que la file normale, bah bravo ! L’attraction est toujours aussi sympa, mais en cette fin de journée, la tête supporte moins que tout à l’heure. Il est temps de trouver une activité plus calme pour clôturer la visite. Ca tombe bien, j’ai justement repéré à Jungala une attraction dont le nom m’intrigue, Jungle Flyers, Wild Surge & Treetop Trails. Serait-ce une sorte d’acrobranche ? En réalité, il s’agit plus d’une aire de jeux pour enfants, mais bon ici, aucun âge limite n’est précisé. Youpiiiiiii ! Nous dépensons nos dernières forces à grimper et à descendre le long de filets qui nous offrent au passage une vue imprenable sur le parc. |
| | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 6 Aoû 2009 - 23:31 | |
| Bon, il est quasiment 18h30, le bus part à 19h00, il est temps de nous diriger vers la sortie. Euuuh, d’ailleurs elle est où la sortie, bonne question ? Bon là, j’avoue, je me suis légèrement planté : plutôt que de repasser devant SheiKra et Gwazi, je nous entraîne dans un long tour du parc en sens inverse, ce qui nous amène à marcher plutôt vite, d’autant que… oh, oh, on n’a pas notre caricature à récupérer au Guest Relations ? Vite, vite, il faut sortir (qui a crié « La clééé ! Prends la cléééé ! » ? :houla:) ! 18h50. Nous voilà à Guest Relations. Zut, apparemment, on n’est pas tout seuls à venir récupérer des trucs, il y a deux ou trois personnes devant nous. C’est pas grave, ça va le faire sauf que… je ne sais pas si vous avez remarqué mais, à CHAQUE FOIS que vous faites vos courses au supermarché et que vous êtes pressé, vous tombez sur LA caisse qui n’avance pas. Eh bien devinez quoi ? Bingo ! On hérite de Super Mamie qui semble être aussi rapide qu’un paresseux (l’animal) sous tranquillisants. De toute façon, on n’a pas le choix, c’est le seul guichet ouvert... Avec des gestes d’une infinie lenteur, elle prend le ticket des guests sur lequel est inscrit le numéro de l’objet qu’elle doit aller chercher, puis disparaît dans une pièce au fond du guichet. Nom de Zeus, mais qu’est-ce qu’elle fout, ça fait plus de deux minutes qu’elle est enfermée là dedans ! Je l’imagine dans une grande salle remplie de cartons, réajustant ses lunettes pour lire les minuscules inscriptions de chaque paquet, les comparant avec le numéro inscrit sur le ticket, et passant au carton suivant en bougonnant « Not that one… ». [note de wolfi : personnellement, je l'imaginais tomber raide morte dans la pièce d'à côté .]N’y tenant plus, je lance à Wolfi « Bon, je vais voir si le bus est sur le parking, et j’essaie de le retenir jusqu’à ce que tu arrives… » 18h58 : en effet, notre bus est bien là, le chauffeur attend devant la porte, prêt à partir à 19h00 pile. « - Vous n’aviez pas quelqu’un avec vous ? - Euh si si, il devrait arriver d’une minute à l’autre. » (pitié, faites que Granny trouve ce foutu cadre rapidement…) Quelques secondes plus tard, qui vois-je arriver en courant, trimballant péniblement un cadre ? Oui, c’est bien Wolfi, ouf, juste à temps ! Une minute plus tard, et on était bon pour prendre un taxi… Exténué, je n’ai aucune peine à m’endormir dans le bus, me réveillant de temps à autre pour constater que, si la pluie nous a épargné durant cette journée, ce n’était que pour se déchaîner de plus belle sur la route du retour. Pensant déjà aux vingt longues minutes de marche à pied que nous devrons endurer de Universal jusqu’à notre hôtel, je me rends soudain compte que nous passons juste à côté du Wet’n Wild. Eh mais c’est juste à côté de l’hôtel, ça ! Je demande au chauffeur si nous pouvons descendre là, ça nous épargnera un peu de marche, ce qui ne sera pas du luxe. En effet, je n’ai qu’une seule envie : me reposer ! Je n’ai même pas faim et suis un peu nauséeux, peut-être à cause du temps qui s’est légèrement refroidi. Nous décidons donc de faire l’impasse sur le repas du soir, mais en profitons pour « visiter » la supérette qui se trouve sur notre chemin. Si un supermarché peut sembler banal pour n’importe quel Américain, nous allons de surprise en surprise, tout Français (et Belge) que nous sommes ! Entre le rayon chips énorme et les friandises quelque peu euh, exotiques (du bœuf séché, miam ), on ne peut pas dire qu’on soit au pays de la légèreté alimentaire… Bon, il doit bien y avoir un rayon Fruits et Légumes quelque part, non ? Après de vaines recherches, nous tombons enfin sur le fameux « rayon » : un pauvre transpalette sur lequel sont entassées quelques barquettes de fruits sous cellophane, dont certains sont bien pourris… :houla: Hum, on va plutôt se rabattre sur les cookies hein, c’est une valeur sûre. Avant d’aller payer, nous faisons un détour par le fond du magasin. Et qu’y trouve-t-on, à votre avis : un rayon boucherie ou poissonnerie ? Que nenni ! Ici, les étagères regorgent de… médicaments, dont certains ne sont délivrés que sur ordonnance en France ! Hallucinant… [Note de wolfi : en fait, c'était pas supermaché mais ...un drugstore où on vend donc des drugs et plein d'autres choses ]Ca tombe bien, avec ce fichu air con(ditionné), j'ai pris froid et je commence à avoir mal à la gorge. Wolfi n'a malheureusement rien pour la gorge dans sa pharmacie ambulante. [note de wolfi : ben si, j'avais des bonbons Ricola mais bon, les bonbons c'est de la nourriture et je les avais pas pris pour ne pas être embêté à la douane ]. Je prends donc un paquet de bonbons suisse pour la gorge, des Ricola justement. En allant vers les caisses, nous prenons des DVD à graver, car le disque dur de wolfi est pratiquement plein, et au rythme auquel mon talent cinématographie s'exprime (4 gigas par jour quand même !), on n'ira pas fort loin. P*tain, c'est cher comme tout ! Je me dirige vers la caisse. Un type sourd et muet, comme dit Wolfi, scanne nos trois paquets de cookies, les DVD et les Ricola. Je présente ma carte bleue (signée cette fois ), il passe ma carte et alors là la honte : carte refusée ! Tout ça sans un mot… [note de wolfi : d'où le sourd muet, vous suivez ?] Heureusement, wolfi est là et sort donc son American Express magique. Un peu de boeuf séché ou de saucisson en tube ?Pommes, bananes et oranges : les trois seuls fruits connus des Américains. Et ils ne sont pas de toute première fraîcheur (cf l’orange à gauche)… Nous traversons notre carrefour de la mort qui tue et nous nous dirigeons vers notre hôtel. Le soir est tombé mais l'éclairage public fait qu'on voit comme en plein jour. La chaleur est toujours étouffante mais heureusement, nous n'avons plus que 100 mètres à faire avant notre hôtel. Nous croisons un jeune couple. Ils commencent à nous aborder et à nous raconter toute une histoire : sa copine est enceinte et ils doivent aller à l'hôpital le plus proche mais ils n'ont pas d'argent pour payer le taxi. Ouiii c'est cela même et le c*l de Wolfi, c'est du poulet ? Désolé mais on n'a pas de liquide. Bonne chasse au pigeon en tout cas ! Arrivés à la réception de l'hôtel, nous demandons enfin les fameux mots de passe pour le Wi-Fi qui est soit disant gratuit et disponible dans la chambre. Peine perdue : pas de réseau ! Bon ben tant pis : je charge Wolfi de faire de la place sur son disque dur afin de vider la carte mémoire du caméscope pour notre visite suivante : Universal. Pendant ce temps, je me repose tranquillos en bouffant des cookies et en visionnant les films de la journée. Bon alors, voyons voir ce que donnent les 2 heures de film de la journée…Demain est un autre jour… et une autre étape : Universal nous voici ! |
| | | Elvisgirl
Âge : 46 Messages : 118 Localisation : Montréal, Canada Inscription : 03/08/2007
| | | | Nel
Âge : 44 Messages : 3824 Localisation : Couzeix (87) Inscription : 25/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Ven 7 Aoû 2009 - 9:55 | |
| Super on a enfin la suite. Que d'aventure, ce parc a l'air super. Septembre 2008 WDW Animal Kingdom Lodge Du 24 Mai au 3 juin 2010 WDW Polynesian vue lac, Pop Century et Contemporary vue lac. Du 3 au 9 Juin 2010 DLR Du 10 au 23 Novembre 2013 WDW Bay Lake Tower vue lac. Du 7 au 21 juillet 2016 WDW Bay Lake Tower vue parc. Du 13 au 29 septembre 2018 Six flags, Studios Warner, DLR, Las Vegas et WDW Animal Kingdom Lodge vue savane |
| | | *lilouw
Âge : 33 Messages : 1144 Localisation : Belgique [Liège] Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Ven 7 Aoû 2009 - 16:01 | |
| Super TR, j'adore
- Citation :
Allez, c’est parti ! Au bout de 50 mètres, les bouteilles de Coca sont déjà vides… Première épreuve : traverser la route. En effet, la rue de l’hôtel, International Drive, est en fait un boulevard très large (3 x 3 voies) et très fréquenté. C’est vrai que les passages sont vachement longs ! Et les feux se laissent désirer pour passer au « blanc ». Par contre (est-ce du à la fatigue ??), le chemin nous paraissait for long nous ! - Citation :
- Nous décidons donc de faire l’impasse sur le repas du soir, mais en profitons pour « visiter » la supérette qui se trouve sur notre chemin.
Ca m’a bien fait rire aussi de voir les marchandises bien différentes que les nôtres (d’ailleurs, on s’est laissées tentées par un chips XXXXL ). Et le bœuf séché, j’en ai goûté et moi, j’ai aimé !
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| | | pat57
Âge : 60 Messages : 1724 Localisation : MOSELLE Inscription : 12/08/2007
| | | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| | | | miossy
Messages : 4 Inscription : 13/07/2009
| | | | roro
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| | | | Philippep62 Chronique Disney
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| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Sam 8 Aoû 2009 - 14:31 | |
| Je vous envie un peu là quand même ... Quelques petits détails bons à savoir/rectifier : le numéro 5858 correspond au numero 58 du bloc 58(00), la numérotation reprend à la centaine suivante après chaque bloc , un bloc faisant 400m , le fameux quarter mile des courses de dragsters ... Anheuser Busch est Belgo-Brésilien , il a effectivement été repris par InBev il y a quelques mois , Busch-Garden/SeaWorld est donc un peu belge , une autre explication sur la présence en masse de flamands ... ; Et les Clydesdales de Budweiser sont aussi d' origine belge ... ils n'ont pas que de jolies écuries mais aussi leur propre avion. ! Shamu est le premier Killer Whale né en captivité dans un parc Sea World. Il reste la mascotte du parc même si il est entre temps décédé et remplacé par d'autres ... Il me semble que il n'y a pas que les 14 premiers rangs qui sont en Splash Zone, il y a aussi les deux derniers !!! Normalement (en tout cas c'était le cas à SeaWorld San Diego en Mai) les personnes qui se lèvent lors du 'salut aux troupes', ce sont les soldats qui sont de retour de mission. Le message n'est pas 'vive la guerre' mais 'merci pour votre dévouement'. Les américains sont très patriotiques. Les deux parcours sur le Gwazi sont parrallèles , normalement les trains se font alors la course ... Heu et Shark Encounter ce n'est pas comme à Val D'Europe , c'est plutot le contraire La prochaine , je me joindrais bien à vous ... Visites à DLR : 3, WDW : 2, DLP : 143, TDR : 1, DCL : 1. A venir : DLP Nov 2021 Trip Reports : Anaheim 1992 - Anaheim 2009 - Floride 2011Vos temps d'attente sur DCP-Data (mais aussi les rehabs, horaires parcs/attractions/shows/restaurants). |
| | | Bob_la_tige
Âge : 42 Messages : 553 Inscription : 22/04/2008
| | | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| | | | Philippep62 Chronique Disney
Âge : 62 Messages : 6723 Localisation : Lessines, Belgique Inscription : 24/06/2009
| | | | Fgth Modérateur
Âge : 53 Messages : 6545 Localisation : Draveil Inscription : 02/09/2007
| | | | rainbowgirl
Âge : 36 Messages : 832 Localisation : there was a nice colorful girl whose heart was just like a rainbow... Inscription : 04/07/2007
| | | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Sam 5 Sep 2009 - 16:51 | |
| Oui, oui, la suite devrait arriver très prochainement (laissez-moi le temps de me remettre de mes vacances ). Et sinon, oui le "Flex Ticket", on l'a récupéré ici. Il faut compter, en plus du prix indiqué, 6$ de taxe. Prenez le ticket "Adults at Kid’s Prices", c'est 10$ d'économie (je me demande d'ailleurs pourquoi ils proposent aussi le ticket à tarif non-réduit, vu que les conditions sont les mêmes...) |
| | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 10 Sep 2009 - 23:40 | |
| 7h30. Le réveil est dur, surtout pour moi... Dans ma grande générosité, je laisse donc Wolfi occuper la salle de bains en premier, d'où il ressort... 30 minutes plus tard, à 8h00 [note de wolfi : dans ma grande générosité, je laisse dormir le ptit 30 minutes de plus ]. Sachant qu'on doit partir à 8h20, ça y est, on est presque à la bourre ! Du coup, je me lave en quatrième vitesse, pas le temps de me raser, pas grave ! Et c'est parti pour Universal Studios… à pied, comme hier. On commence à connaître le chemin, ce qui fait qu’à 8h40, nous arrivons au City Walk, à travers lequel nous passons très vite, puisqu’on a pris de l’avance pour les photos, la veille. Alors, quel parc en premier ? Universal ou Islands Of Adventure ? Nous optons pour le second, qui accueille en son sein la « meilleure attraction du monde », The Amazing Adventures Of Spider-Man. Nous passons les tourniquets sans problème (c’est toujours la même chanson : on scanne le code-barre du billet imprimé, on laisse son empreinte digitale, et surtout… on se RAPPELLE quel doigt on a mis, ça peut éviter quelques désagréments (comme nous allons le voir plus tard ). L’entrée du parc est une zone logiquement appelée « Port Of Entry », qui reproduit une sorte de comptoir oriental. Nous admirons en passant l'architecture très travaillée des bâtiments, et parvenons à prendre quelques photos (rapides, les photos, n’oublions pas notre objectif qu’es Spider-Man !). L'architecture de l'entrée de Islands Of Adventure nous fait entrer de plain-pied dans un univers teinté d’exotisme…D’ailleurs, ça tombe bien, le land des super-héros Marvel est le premier sur la droite. On entre de plain-pied dans l’univers des super-héros, avec des grandes enseignes à la manière de planches de Comics : Wolverine, Elektra et autres héros s’affrontent par le biais de ces affiches, certes non animées, mais très fidèles aux originaux. Un bout du Incredible Hulk Coaster : nous manquerons malheureusement de temps pour le faire…Wolverine part à l’assaut des Vilains…… qui le défient sur le mur d’en face.Enfin, nous y voilà : The Amazing Adventures Of Spider-Man ! Temps d’attente : 5 minutes. Parfait, même pas besoin d’utiliser l’Express Plus ! La file d’attente (que nous n’avons pas le temps d’admirer vraiment) reproduit, entre autres, les locaux d’un journal et nous conte le prologue de l’attraction auquel, avouons-le, nous n’avons rien compris et que nous n’avons même pas cherché à comprendre. Le temps de prendre les lunettes 3D et hop ! nous voilà embarqué dans un véhicule à 4 places (2 devant, 2 derrière) qui nous entraîne dans les bas-fonds de la ville. Soudain, soudain apparaît… le symbole de Spider-Man, puis Spider-Man lui-même, qui saute carrément sur le capot du véhicule. Non seulement, on le voit, mais en plus, le capot s’affaisse réellement sous le poids de l’homme-araignée ! S’ensuivent une série de scènes où des « vilains » tentent par tous les moyens de nous éliminer. Mais pourquoi sont-ils si méchants ? Parce queeeee !!! répondent-ils en chœur (bon ça, c’est parce qu’on a rien compris à ce qu’ils disaient, mais ça devait s’en approcher). Après avoir tenté de nous électrocuter, cramer, noyer ou tout simplement nous lasero-pulvériser, ils finissent par être vaincus par Spider-Man et nous pouvons regagner la terre ferme sains et saufs, en n’oubliant pas de remettre les lunettes dans le casier prévu à cet effet (non Wolfi, on ne les vole pas pour pouvoir ensuite regarder à la maison la vidéo de l’attraction ! ) [note de wolfi : oui ben, on est bon pour en piquer à HISTA maintenant ! ]L’attraction la plus convoitée du parc n’affiche que… 5 minutes d’attente ! Le temps de traverser la file quoi… Arf arf arf ! La tronche ! Ouais bon, j’ai rien dit… On se dirige maintenant vers le Graal pour moi : Jurassic Park ! (c’est un de mes films préférés quand même). On traverse auparavant Toon Lagoon : tous les toons et les personnages de BD préférés de notre enfance sont là ! Enfin, de notre enfance… plutôt de l’enfance américaine (et surtout celle de Wolfi, c'est très 70s quand même ). Excepté quelques personnages, comme Blondie, Hägar Dünor ou Popeye qui ont atteint nos contrées, le reste nous est totalement inconnu. A part Betty Boop et quelques autres, les personnages de Toon Lagoon ne sont pas fort connus dans l’hexagone…Très ressemblant… Enfin, surtout (uniquement ?) la casquette Welcome to Jurassic Park ! Alors que la musique majestueuse de John Williams retentit, nous franchissons le fameux portail pour pénétrer dans ce monde tropical. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la moiteur du climat floridien est parfaitement adéquate pour renforcer l’immersion ! *Tada tada tadada tada tadaaaaaaa* (musique de Jurasssic Park)Le plan mentionne bien des dinosaures, mais on n’en voit pas un seul…« - Euh Antho, on a un problème… - Mais non…»Un petit coucou au T-Rex et nous voilà prêts à affronter la première attraction, Pteranodon Flyers, un voyage dans les airs pour admirer le parc à bord ( ?) d’un ptérodactyle, que Wolfi n’avait pas eu le temps de (se) faire l’année dernière. La cast nous accueille chaleureusement : « Hello Guys ! You wanna ride ? I think you’re too tall for this. » Comment ça, too tall ? Ca veut dire qu'on est les bienvenus, non ? Comment ça, on est trop grands ?!! J’ai failli étriper la cast, mais heureusement, Wolfi m’a ramené à la raison en me montrant le plan : « Cette attraction est destinée aux enfants mesurant entre 0.91 et 1.42 m (oui je sais c’est précis, mais c’est la conversion des inches en mètres qui veut ça). Les visiteurs plus grands doivent être accompagnés d’un enfant de la taille requise. » « Non Monsieur, pour la 597e fois, vous ne pouvez pas monter dans l’attraction, vous êtes trop grands. Sortez maintenant…»Par contre pour le toboggan, on n’est pas trop grand !
Dernière édition par ptit lion le Ven 11 Sep 2009 - 21:14, édité 3 fois |
| | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 10 Sep 2009 - 23:40 | |
| Comme on ne trouve aucun gamin à kidnapper pour pouvoir faire l’attraction , on continue notre chemin pour se perdre un moment dans des grottes très sombres, mais qui semblent être désertées par les dinosaures… jusqu’à la sortie, où nous entendons un rugissement glaçant. Avançant à pas de loups (surtout Wolfi) [note de wolfi : ha, ha ha très drôle ! ], nous sommes de nouveau surpris par un autre rugissement ! Serait-on traqués ? :houla: En baissant les yeux vers le sol, nous nous apercevons que c’est nous qui déclenchons ces sons en marchant sur des empreintes de dinosaures ! Ingénieux comme système ! [note de wolfi : ce qui bien sûr stimule ta créativité cinématographique et nous scénarise une petite vidéo mettant en scène ta vedette préférée [note de ptit lion : Julia Roberts ? ]]Les gens commençant à arriver, nous nous dirigeons vers Jurassic Park River Adventure, où l’attente est nulle. Toujours aussi peu d’attente en ce début de journée.Tout commence comme dans le film, alors que nous nous préparons à une paisible visite en barque à la rencontre des « gentils » dinosaures (It's a small wooooorld after all.....), nous voilà bientôt, par la défaveur d’un portail mal fermé, dans la zone des « méchants » dinos : les raptors nous attaquent de toutes parts, secondés par un T-Rex auquel nous échappons in-extremis grâce à une chute d’eau dans laquelle notre barque se précipite. Résultat : nous voilà trempés -mais ravi pour ma part -, m’enfin, on commence à avoir l’habitude et aucune victime n’est à déplorer. Aucune ? Enfin si, une seule… En sortant du ride, Wolfi se rend compte que sa casquette, sa magnifique casquette Walt Disney World, manque à l’appel. Mais où a-t-elle bien pu passer ? Nous avons la réponse quelques secondes plus tard : en regardant la photo qui a été prise lors de la chute, la casquette est bien là… 1 mètre au-dessus de la tête de Wolfi ! [Note de Wolfi : ] Heureusement que le lendemain, nous débarquerons à Disney World , ce qui permettra de remplacer le regretté couvre-chef… Un Objet Volant Non Identifié a été détecté sur cette photo. Le FBI est sur le coup…Plus loin se dresse le Jurassic Park Discovery Center qui reprend, comme dans le film, le grand hall d’accueil des visiteurs, au milieu duquel trône un squelette de T-Rex. Les activités proposées se veulent pédagogiques, mais elles sont surtout là pour le fun : on peut par exemple bouger la tête des répliques de dinosaures exposés, manipuler des œufs et visualiser leur intérieur à l’aide de l’imagerie thermique ou encore répondre à un questionnaire afin de savoir quel dinosaure on est. Je me laisse prendre au jeu et le résultat est quelque peu… euh moche. [note de Wolfi : mais non c'est tout simplement ressemblant ] Comme dans le film, le Jurassic Park Discovery Center se veut un outil pédagogique pour découvrir les dinosaures (sans les raptors qui vous courent après ).Tiens, ça me rappelle le logo d’un film connu... Après avoir fait la connaissance avec les dinosaures, nous décidons de rencontrer leurs cousins : les dragons. La première attraction du land The Lost Continent est Duelling Dragon. S’agissant d’un coaster assez mouvementé, il faut mettre les sacs dans des lockers. Le système se révèle moins archaïque que dans les autres parcs : il faut utiliser son empreinte digitale afin que l’on nous alloue un casier libre, retenir le numéro et, pour récupérer ses affaires, taper le numéro du locker et redonner son empreinte. Pas de clé à transporter ! Et cerise sur le gâteau, le locker est gratuit pendant 36 minutes, ce qui laisse largement du temps (enfin, à première vue ). Deux parcours pour Duelling Dragons : un rouge, un bleu…Le début de la file d’attente est entouré de palissades, et nous comprenons vite pourquoi : le futur land d’Harry Potter est en pleine construction. Nous parvenons à apercevoir un bout de coaster et quelques bâtiments, ça a l’air très prometteur ! «Magic at work, your patience is requested » On attend, on attend… ^^Le reste de la file est en fait l’intérieur d’un château médiéval, dont l’histoire nous est contée par le biais de vitraux animés. Le bâtiment est apparemment frappé d’une malédiction : au mur, des armures, épées et casques encastrés nous laissent à penser que des aventuriers ont été emmurés vivants, et au plafond, pendent des chevaliers enfermés dans des gangues de glace. C’est très beau, mais… la route est longue, et nous sommes bien contents que la file soit complètement vide (dédicace aux claustrophobes qui doivent se taper 2h d’attente dans ces couloirs confinés ). Ce château fort abrite la file d’attente de l’attraction.Voilà ce qui arrive aux aventuriers désireux de percer le mystère du château… Plus on s’enfonce dans les profondeurs du château, plus on sent qu’on n’est pas le bienvenu…Nous voici enfin à l’embarquement. Je me place sur ce que je pense être le rang 1, avant que Wolfi me fasse remarquer que nous étions au rang 8. Ah oui, tiens c’est marqué par terre, je me disais justement qu’il n’y avait pas grand monde dans cette file. Nous nous plaçons dans la bonne file (en s’étant fait grillé quelques places au passage ). On passe dans trois tours... deux tours… un tour… Bah pourquoi tout s’arrête ?! Ah, ils ajoutent un dragon, c’est vrai que c’était un peu lent avec un seul train qui tournait. Après 10 bonnes minutes d’attente, nous sommes prêts à affronter notre destin et… un autre dragon ! Car l’originalité de l’attraction réside dans le fait que deux dragons (un rouge, un bleu) démarrent au même moment, sur deux circuits parallèles. Ce qui fait que régulièrement, au cours du ride, ils se croisent, s’entremêlent, semblent prêts à entrer en collision… L’expérience est assez saisissante et originale, j’apprécie beaucoup (Wolfi un peu moins apparemment ). Bon, filons vers le locker, les 36 minutes sont presque écoulées ! Nous arrivons malheureusement une minute trop tard et nous voilà contraints de payer 3$. Euh, en fait, c’est pas si génial que ça comme système… Je décide de refaire l’attraction (sans Wolfi) et me place cette fois au dernier rang. L’expérience est loin d’être aussi grisante que la première fois : les mouvements semblent plus brutaux, car on ne voit pas ce qui se passe devant, et surtout, on n’aperçoit pas l’autre dragon durant le vol, ce qui enlève tout le sel de l’attraction. Donc un bon conseil : cette attraction est à faire impérativement au premier rang, ça vaut le coup même s’il faut pour cela attendre quelques minutes supplémentaires ! [note de wolfi : quelques minutes supplémentaires et quelques dollars supplémentaires aussi ! ]Nous poursuivons notre visite du land et nous nous retrouvons devant les ruines de ce qui semble être un temple colossal dédié à Poséidon, le dieu de la mer. Il s’agit en fait d’une attraction nommée Poseidon’s Fury. Le « next show » est apparemment à midi puisqu’il est indiqué 12 sur le panneau. On peut admirer ici le soin apporté aux détails : chaque attraction a droit à son logo sculpté…Pour vous donner un ordre d’idée de la démesure des décors, comparez-donc la taille de ce trident avec celle des personnes au bas de la photo… Ayant largement le temps de flâner, nous ne nous en privons pas, car dans les environs se dresse un village inspiré des contes des mille et une nuits. Les décors sont magnifiques, mêlant l’architecture des pays du Maghreb et les légendes orientales. Bienvenue au pays des mille et une nuits…Le devanture du magasin de souvenirs Treasures Of Poseidon.Voilà ce que c’est de ne pas entretenir sa résidence secondaire : tout tombe en ruines !Un magasin attire notre attention : outre des armes blanches de toutes sortes et de tous horizons (va faire passer ça à la douane, toi… ), il propose un grand choix de blasons familiaux, classés par nom de famille. Je recherche le mien en vain, mais étant à consonance méditerranéenne, ma quête est vaine, les blasons présentés se concentrant sur l’Ecosse, La Grande-Bretagne et quelques pays nordiques. En revanche, Wolfi parvient à en trouver un au nom de Wolf : serait-il issu d’une noble lignée de chevaliers ? [note de wolfi : oups je suis découvert ]Nous passons ensuite devant le Mythos, sacré meilleur restaurant de parc d’attractions 3 années consécutives. Celui-ci a effectivement l’air d’attirer du monde, puisqu’il faut faire la queue pour y entrer. J’y aurais bien mangé mais il nous reste encore tellement de choses à faire : on attendra d’être à Disney pour faire des restos (compris dans le dining plan ). Le Mythos, un bon restaurant ? Avec un nom pareil, on est en droit d’en douter… Au passage, nous jetons un coup d’œil sur le panneau d’attente de Poseidon’s Fury : « 30 ». Euh, ça serait pas plutôt le nombre de minutes dans lequel sera joué le prochain show, en fait ? Parce que autant 12, pour 12h, c’est logique mais 30… les Américains n'ont quand même pas plus de 24 heures dans une journée, si ? Nous décidons de prendre notre mal en patience et en profitons pour manger au Fire Eaters Grill, où je prends un kébab bien gras. Sous un soleil de plomb, c’est agréable de manger un repas si léger ! Une fois encore, les coutumes alimentaires des Américains nous étonnent : plusieurs fois, nous voyons des clients aller chercher des pleines poignées de sachet de ketchup ou de mayonnaise. « Quand je pense qu’à Disneyland Paris, il faut pratiquement pleurer pour avoir un sachet de ketchup ET un sachet de mayo… » me glisse Wolfi. Ben oui, mais… Ils voient tout en grands, ces Américains ! [note de wolfi : euh non, en gros !] Y compris les sachets de kecthup et de mayo… Tiens, la viande du kebab ressemble à celle du sandwich de l’aéroport… (c’est mauvais signe )Les Etats-Unis, pays de la gastronomie.
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| | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 10 Sep 2009 - 23:40 | |
| Comme j’ai fini mon « délicieux » sandwich avant Wolfi, j’en profite pour retourner voir le temps d’attente de l’attraction : 30 minutes. Okaaaaay… je reviens un peu dépité vers Wolfi. Quelques minutes plus tard, nous voilà devant l’entrée de Poseidon : 30 minutes. Bon, apparemment le compteur est resté bloqué… Tant pis, nous tentons notre chance, si ça se trouve, y a que 5 minutes. Perduuu ! Au final, les 30 minutes d’attente sont bien là ! Quelque peu énervés (ben oui, du coup, on a loupé le spectacle The Eighth Voyage Of Sinbad et une bande de minettes en furie nous crient dans les oreilles ), nous rentrons dans une première salle, où un archéologue un peu maladroit nous accueille et nous explique que nous sommes dans une pièce sacrée dédiée à Poséidon. Ses explications tournent court quand une voix venue d’outre-tombe nous explique assez sèchement que nous n’avons rien à faire ici. Quelques flash de lumière plus tard, nous entrons dans une deuxième salle, contenant de fabuleux trésors. Mais nous voilà enfermés, et notre guide a la bonne idée de trouver le trident de Poséidon, ce qui nous permet d’accéder à une troisième salle, de loin la plus intéressante. Nous voici dans une caverne sous-marine, où nous sommes attaqués (enfin le guide, pas les guests ) par une divinité qui aimerait bien s’emparer du fameux trident. Mais Poséidon surgit et s’ensuit une bataille d’eau et de flammes (ce qui est appréciable, vu que la clim’ est mise à fond et qu’on se les gèle ), de laquelle Poséidon sort évidemment vainqueur, nous permettant ainsi de regagner notre monde. Personnellement, j’ai eu l’impression de participer à 3 préshows consécutifs, d’autant que, d’après Wolfi, certains effets ne fonctionnaient pas. Un point positif, cependant : il semble que Poséidon a également déclenché sa fureur à l’extérieur du parc (ce qui explique que le bruit de l’orage était très réaliste dans l’attraction…), fureur à laquelle nous avons échappé, étant à l’intérieur de l’attraction ! C’est donc dans un Seuss Landing détrempé que nous arrivons : ce land est dédié au "célèbre" écrivain pour enfants, le Dr. Seuss. Enfin, célèbre… S’il est très connu outre-atlantique, ses livres sont en revanche peu connus dans nos contrées : seuls le Chat Chapeauté, Horton l’éléphant et surtout le Grinch, adaptés au cinéma, diront peut-être quelque chose à certains. Aaaaah la Floride… Son soleil, son ciel bleu…Décors de carton-pâtes… et ambiance psychopathe aussi un peu ! C’est dans cet univers loufoque, mais dont les références ne nous parlent pas, que nous tenterons une seule attraction : The Cat In The Hat (Le Chat Chapeauté). C’est un dark-ride, une sorte de Voyages de Pinocchio sous acide mettant en scène les personnages du Dr. Seuss, qui manque de nous rendre malade tellement la rotation de la nacelle est rapide (et ça serait dommage de vomir un si bon kébab… ). En titubant un peu, nous sortons de l’attraction et nous rendons dans le deuxième parc, les légendaires Universal Studios, car le début de l’après-midi est déjà entamé… Le chemin entre Islands Of Adventure et Universal Studios est parsemé de restaurants (ici le NBA City Restaurant).Le Hard Rock Cafe, dont le panneau est constellé de milliers de pastilles de métal. Faut que ça brille ! Le fameux logo que l’on ne présente plus…Arrivés aux tourniquets, je passe sans problème, par contre c’est plus compliqué pour Wolfi : après trois vaines tentatives de reconnaissance d’empreintes digitales, la Cast l’autorise à passer. « Euh peut être que je me suis trompé de doigt ». Ah ben c’est malin, tiens ! Le temps de saisir un plan et les horaires et nous voilà sur une sorte d’Hollywood Boulevard qui ferait pâlir les Walt Disney Studios (ceux de Paris hein, pas ceux de Floride ) : ce n’est d’ailleurs pas une, mais plusieurs rues avec de vraies bâtiments qui s’offrent à nos yeux, certaines d’entre elles abritant des attractions. D’ailleurs, voici bientôt la première : Shrek 4D presented in Ogre-vision. Grâce à nos Pass Express, nous passons tout de suite, mais le Cast nous interpelle. Quoi ? Y a un problème avec les billets ? Nous mettons un peu de temps avant de comprendre qu’il voulait juste nous dire que si on découpait le code-barre du Pass Express, on aurait pas à se trimballer les billets imprimés sur des feuilles A4 tout le temps… Aaaah, merci, mais je préfère garder mon billet intact hein, au cas où… Shreck 4D a remplacé en 2003 l’attraction Alfred Hitchcock: The Art of Making Movies.Toute ressemblance avec des personnages existants… Nous entrons dans la salle de preshow, où nous retrouvons des personnages connus de la saga en bien mauvaise posture : les trois petits cochons et Pinocchio, prisonniers dans des cages, discutent avec le miroir magique (le tout en un mélange d’image de synthèse/animatronique assez réussi), quand le fantôme de Lord Farquad fait son apparition ! Il semble bien décider à conquérir (ou plutôt s’emparer) du cœur de Fiona, et c’est sur ces termes peu aimables que nous entrons dans la salle de projection. La trame est classique (Shrek et l’âne partent sauver Fiona qui s’est fait capturer… Quoi, qui a dit Super Mario ? ), et prétexte à des aventures littéralement agitées (imaginez une scène de poursuite à cheval dans laquelle vos sièges bougent réellement et bien dans l’esprit des opus cinématographiques. Personnellement, j’ai beaucoup aimé, mais Wolfi ne goûtant guère à l’humour de Dreamworks (oh ça va y avait qu’un pet ^^ [note de wolfi et encore, vu l'odeur, je me demande si c'était pas ton voisin de gauche... ] ), un peu moins… Continuant sur notre lancée, nous tombons sur un bâtiment en piteux état : la façade est partiellement éventrée et un tracteur est même incrusté dans le mur. Il s’agit de l’attraction Twister. L’attente est presque nulle, et l’intérieur du bâtiment n’a rien à envier à l’extérieur, niveau délabrement. On dirait presque qu’une tornade est passée par là (la voiture dans le plafond renforce cette impression). Bon, en fait, je ne suis pas sûr que ce soit un tracteur, vu l’état du véhicule…Y en a qui savent vraiment pas se garer...Ce sont les acteurs originaux du film, Laura Dern et Bill Paxton, qui assurent le preshow – pas en live, hein, sur des écrans télé -. On a le droit à un mini-making of du film (sympa les conditions de tournage, avec un énorme ventilo et des trombes d’eau dans la tronche ), quand soudain l’image se brouille… C’est quoi ce bordel, une panne ? Dis donc, il y a du vent dehors, non ? Pas très rassurant pour la suite, qui se passe dans une autre salle. Le décor qui se dresse devant nous reproduit celui de la scène du drive-in dans le film original. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, un petit résumé : par une paisible (quoiqu’orageuse) nuit d’été, une tornade déboule dans le drive-in d’une petite ville, mettant tout sens dessus dessous. Et… c’est exactement ce qui se reproduit devant nos yeux : du fond de la salle, arrive progressivement une tornade virtuelle, qui se matérialise littéralement dans le décor, emportant l’écran du drive-in, les lampadaires, les voitures et même une vache avec elle, tandis que les portes du fond de la salle se mettent à bouger ! L’effet est saisissant, surtout quand la tornade se transforme en spirale de feu ! Et là, il ne s’agit pas d’une image de synthèse ! A la sortie, le ciel ne semble pas plus clément que dans l’attraction, aussi continuons nous notre chemin sans tarder. [Note de Wolfi : A noter que les magnifiques décors de cinéma sont dénaturés par les rails de la future attraction d’Universal (le Hollywood Rip Ride Rockit), sortant un peu partout des immeubles, un peu comme si Disney décidait de construire un coaster qui traversait les maisons de Main Street USA. ]. D’un point de vue esthétique, le nouveau coaster d’Universal est quelque peu… détonnant par rapport au reste du décor.Après avoir admiré (ouais, enfin, vite fait… ) les voitures qui ont été utilisées dans la saga des Fast&Furious, nous nous attaquons à une pièce maîtresse du parc : The Mummy Ride ! La devanture reproduit un Musée des Antiquités, très stylisé et… oh, joie ! nous devons encore poser nos sacs à la consigne ! Allez, on retente les 45 minutes gratuites… L’attente est de toute façon beaucoup moins longue que pour Duelling Dragons et nous embarquons très vite dans ce qui semble être un dark ride (tranquille quoi ). Mais, alors que nous nous promenons dans de magnifiques décors de tombeaux égyptiens, surgissent d’affreuses momies qui ne nous veulent pas que du bien. Après avoir échappé (encore) à quelques jets de flamme, le rythme s’accélère pour un coaster à la Space Mountain (sans inversions, mais dans le noir avec des projections et, petit bonus, une séquence en marche arrière ). Tout semble finit quand l’opératrice du poste de contrôle(enfin son ombre chinoise), se fait attaquer par une créature, et c’est reparti pour quelques virages bien remuants ! Je sors ravi de l’attraction, une fois de plus et Wolfi aussi, car, cette fois-ci, nous n’aurons pas à payer 3 dollars de consigne . Une voiture. Waouh. Tirée du film Fast & Furious. Re-Wahou.Un Musée des Antiquités, certes, mais des Antiquités plutôt bien en vie !Si nous avons jusqu’ici évité les caprices de la météo, de grosses gouttes commencent à tomber, et c’est bientôt une pluie drue qui s’abat sur nos épaules. Nous nous réfugions dans un snack et en profitons pour boire un Coca (car il fait quand même chaud), et planifier la suite des événements. Une petite pause le temps que la pluie s’arrête…L’ondée se calme au bout d’un quart d’heure, nous laissant le temps de nous réfugier dans l’attraction « Disaster ». «… starring you! » M****, ils prennent des figurants ! La salle dans laquelle nous arrivons est ornée d’affiches de films improbables (Baboon !, 300 Knots Landings) et du portrait d’un homme qui ressemble étrangement à Christopher Walken. C’est justement son assistant qui nous accueille, et il semble avoir besoin de quelques figurants pour jouer dans le prochain film du maître. Quelques « réalisations » de Frank Kincaid. Soyez attentifs aux noms sur les affiches, ce sont souvent des pastiches de grands noms du cinéma… Une fois le casting effectué, une autre salle s’ouvre à nous : Le « maître » en chair et en pixels vient nous donner quelques astuces de mise en scène, tandis que son assistant tente de lui voler son « secret book », contenant tout ce qu’il faut savoir pour devenir un grand metteur en scène. Le mini-show est très réussi, le personnage virtuel interagissant avec le personnage réel , ainsi qu’avec les éléments du décor (réels eux aussi). Certains effets sont assez bluffants, notamment quand le personnage de synthèse tourne autour des vrais décors. Mais comment font-ils ça ? Bref, pas le temps de se poser trop de questions, nous voilà dans une troisième salle où nous retrouvons les « acteurs » choisis lors du casting. Le tournage se déroule en direct et les apprentis comédiens doivent, devant la caméra, simuler une chute au ralenti, se prendre des pierres sur la tête (en mousse hein ), faire semblant de jardiner ou pousser des cris d’effroi. Les scènes ne sont pas très cohérentes à nos yeux mais, nous rassure l’assistant, elles vont être intégrées dans le montage final et seront du plus bel effet. Pour la dernière partie de l’attraction, nous embarquons dans une sort de métro qui nous conduit dans une station de métro (normal, quoi ^^)… Soudain, le plafond se met à se fissurer, le camion qui se trouvait dans la rue, au-dessus, nous tombe dessus et nous subissons des trombes d’eau, comme dans Studio Tram Tour (c'est déjà moins normal... ). Bientôt, le décor est en pagaille (décidément, ils aiment ça chez Universal), et tout se calme tandis que le métro repart tranquillement. Le montage final du « chef-d’oeuvre » tourné précédemment nous est montré : il s’agit de la bande-annonce d’un film catastrophe de bas étage, dans lequel nous apparaissons en tant que foule en panique (oui, on a été filmés dans le métro). Mention spéciale à mamie qui jardinait et qui se retrouve finalement foudroyée et transformée à l’état de squelette !
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| | | ptit lion
Âge : 43 Messages : 756 Localisation : Rennes (35) Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: [Walt Disney World] Un lion et un loup dévorent la floride (du 1er au 13/06/2009) Dernier jour page 6 Jeu 10 Sep 2009 - 23:41 | |
| A la sortie, nous tombons sur une locomotive, exposée en pleine rue. Kézako ? Haaaan, trop beau, c’est la locomotive de Retour vers le futur 3 ! Et à côté, une voiture… Oh my god, la Deloréane !!! :valentine: Je ne peux m’empêcher de poser devant… Aaaaah, ça, C’EST une voiture. Et tirée d’un bon film cette fois ! Nous débarquons maintenant à Amityville, la petite bourgade dans laquelle le requin des Dents de la mer a semé la terreur. D’ailleurs, le voici pendu à une poterne par la queue (ça doit faire mal… ), nous ne risquons donc rien à faire une petite balade en barque. D’autant moins que l’attraction est fermé temporairement pour cause d’orage… Bon, c’est pas grave : « I’ll be back ! » comme dirait mon pote Schwarzy. Une petite ville bien tranquille… en apparence.La curiosité est un vilain défaut…Bon, voilà qu’il se remet à crachiner, nous pressons le pas pour atteindre l’attraction Men In Black. Aaaah quelle joie de remonter le long de la file d’attente en doublant tout le monde grâce aux Pass Express. Nous passons très vite devant les aliens qui s’affairent à des panneaux de contrôle et avons à peine le temps d’admirer l’arsenal anti-E.T. que nous voilà dans un véhicule sur rail. Notre mission, si on l’accepte (bien sûr, qu’on l’accepte, on a pas fait 32 secondes de queue pour rien !), est de pulvériser tout alien qui tentera de nous barrer le passage. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un jeu de shoot, au même titre que Buzz Lightyear Laser Blast, à ceci près qu’il n’y a pas de cible ! Enfin si, mais juste lors de la séance d’entraînement… Ensuite, c’est un peu la panique : des monstres animatroniques tous plus hideux les uns que les autres apparaissent ça et là, et on bourrine un peu partout sans trop savoir ce qu’on fait. Euh je l’ai touché celui-là ? Les gros, ils valent plus que les petits ou c’est l’inverse ? Y en a sur lesquels faut pas tirer ? Il faut les toucher à un endroit précis ? Le laser dans les yeux, ça fait mal ? [note de wolfi : Aah mon dieu quelle horreur ! Ah non, c'est un miroir ! ] Bref, quelques minutes plus tard, nous sortons de l’attraction avec un score de m**** (heureusement, Will Smith est là pour nous rassurer, on a été super, c'est comme dans l'école des fans ). Certes, on a rien compris, mais les décors et les monstres étaient plus excitants visuellement parlant que les décors en carton-pâte de Buzz. Comme il pleut toujours, on continue notre route et nous voici devant The Simpsons : The Ride. Nous usons encore de notre Pass Express pour entrer et il y a un peu plus de monde ici. Heureusement, des extraits de l’épisode « Itchy et Scratchy Land » (hilarant) sont là pour nous faire patienter… car c’est justement à Krusty Land que se déroule l’action. Un autre coaster ? Pas tout à fait…Dommage que ce ne soit pas un vrai parc, il y aurait de quoi faire ! Le plus beau jour de ma vie : j’ai touché les dents de Krusty. Comment ça, il se passe rien dans ma vie ?!!Les quelques salles de préshow nous offrent des saynètes inédites des Simpsons et les consignes de sécurité sont animées. Moi qui ne prête habituellement qu’une oreille discrète à ces consignes (« gardez les mains et les bras à l’intérieur du véhicule pendant toute la durée de l’attraction »), je n’en perds pas une miette ici, car elles sont présentées par Itchy et Scratchy ! Le pitch est posé : Tahiti Bob, ancien collègue tête-de-turc de Krusty le clown et plus grand ennemi de Bart Simpson, s’introduit dans le parc, bien décidé à avoir la peau de ce dernier. Nous embarquons alors avec la famille Simpson dans un wagon de montagne russe (en fait une cabine dynamique, le film en 3D – mais pas en relief – étant projeté sur un dôme qui couvre complètement notre champ de vision). Et nous voilà entraîné dans un parcours mouvementé à travers Krustyland, version simpsonienne des parcs Disney ! Quel bonheur d’évoluer dans l’univers des Simpson et son humour si particulier ! A la sortie, nous tentons une nouvelle fois notre chance à Jaws. Aaaah, ils viennent de rouvrir, super ! Le trajet se fait sur un petit bateau de tourisme le long des côtes de la tranquille bourgade d’Amity. Enfin, tranquille... Notre guide a cru bon d’emporter avec lui un fusil, ce qui est quand même inquiétant ! Et effectivement, un aileron de requin se profile à l’horizon et, quelque mètres plus loin, le voilà qui nous attaque (le requin, pas le guide… ), en surgissant de l’eau la gueule grande ouverte. Bon, c’est du carton-pâte, mais c’est marrant quand même. Le même schéma se reproduit tout le long du parcours, les coups de feu tirés par notre guide entraînant l’explosion des barils qui se trouvent sur le quai (ben oui, c’est américain, il FAUT des explosions, sinon c’est nul) [Note de wolfi : très maladroit ce tireur, il aurait pu tuer quelqu'un ] La bête finit par succomber et disparaît toute déchiquetée dans un bouillonnement d’eau et d’écume (enfin d’eau surtout, parce que l’eau n’est pas salée). [note de wolfi : en même temps on ne l'a pas goûtée ]Nous pressons un peu le pas, car il est déjà 17h00 et nous n’avons pas fini le tour du parc (et en plus, j’aimerai bien retourner à Islands Of Adventure avant de partir, ne serait-ce que pour acheter mon t-shirt de Jurassic Paaaaark ! ). Notre prochain point de chute est Terminator 3D, la fameuse attraction tirée de Terminator 2. Malheureusement, nous arrivons un peu tard, le dernier show avait lieu à 17h30. Dégoûté ! Enfin, c’est pas grave, la prochaine fois que j’y retournerai, il me restera au moins une attraction inédite à faire… Bon, Terminator 3D, c’est où ? (oui, j’ai un très mauvais sens de l’orientation)Nous bouclons notre tour du parc par E.T. Adventure on Earth. A l’entrée, on nous remet un « passeport » (ah non, encore la douane ?! ) après nous avoir demandé notre prénom. Wolfi a beau répéter plusieurs fois le sien, la Cast ne le comprend pas, ce qui fait que son passeport sera anonyme (pourtant, c’était bien le prénom qu’elle demandait, pas le nom ) ! Nous traversons rapidement la file d’attente qui reproduit, en nocturne, la forêt qui se trouve à côté de la maison d’Elliott (et dans laquelle E.T. atterrit au début du film). Nous y croisons un personnage ressemblant à E.T., mais qui semble être une sorte de chaman (???), nous exhortant à sauver E.T. et à le ramener sur sa planète. Bon, comme tu veux mon gars, on a rien d’autre de prévu de toute façon… Le moyen de transport est ici une bicyclette, mais heureusement, nous n’avons pas à pédaler (manquerait plus que ça ). L’aventure commence dans la forêt précitée, où nous essayons d’éviter les barrages de polices qui se dressent sur notre route avant de… nous envoler, de traverser l’univers pour finalement arriver sur la planète d’E.T., une sorte de It’s A Small World rempli d’extra-terrestres musiciens qui nous font coucou. Il faut avouer que l’esprit du film est quelque peu absent de l’attraction, notamment parce que l’attraction commence là où s’arrêtait le film, mais surtout parce que le côté poétique et mystérieux qui faisait le film du métrage est ici absent (c’est même plutôt le contraire, on serait plutôt dans le kitch). A la fin de ce parcours blasphématoire (bah oui, E.T. c’est sacré, quoi…), nous croisons le célèbre extra-terrestre qui nous dit au revoir en citant les prénoms que l’on avait donné à l’entrée de l’attraction. « T’as entendu, il a dit ton prénom » me dit Wolfi. « Ah non, j’ai rien compris de ce qu’il a dit, je croyais qu’il parlait dans sa langue extra-terrestre ». Je pose fièrement devant l’attraction d’un de mes films cultes. Enfin, fièrement… C’était avant de faire l’attraction !Aaaaaah encore un de mes films cultes ! Honteusement, cette aire de jeux est également réservée aux moins de 10 ans… De retour sur terre, nous quittons le parc Universal pour nous rendre à Islands Of Adventure. Mais le ciel, qui n’était déjà pas clément, s’obscurcit encore et l’orage commence à tonner. Tandis que nous arrivons à l’entrée de l’autre parc, la pluie se met à tomber et nous avons tout juste le temps de nous réfugier dans une boutique pour éviter la saucée. La boutique est parfaitement de saison, puisque elle ne vend que… des articles de Noël ! Après avoir essayé deux ou trois chapeaux ridicules, je décide de tenter le coup dehors, car l’heure tourne, le parc ferme dans une demi-heure ! C’est Noël ici ! Pourtant, ce n’est pas de la neige qui tombe…Vous noterez que le T-shirt est parfaitement assorti au bonnet. « You know what ? I’m happy… » Nous courons (enfin, nageons plutôt) d’un abri à l’autre avant d’arriver à The Amazing Spider-Man que nous faisons une deuxième fois (toujours aussi peu d’attente). En revanche, Hulk a définitivement fermé pour éviter aux guests de finir électrocutés. Spécial dédicace… A la sortie de l’attraction, la pluie s’est arrêté, je n’ai qu’une idée en tête : Jurassic Park ! Il est 18h50, peut-être aurai-je le temps d’acheter le T-shirt que j’ai repéré et, pourquoi pas, refaire l’attraction. En effet, la boutique est encore ouverte mais, l’attraction en stand by, à cause de l’orage. « Il reste 10 minutes, si le temps s’améliore, nous rouvrirons, même si ce n’est que pour 2 minutes » Mouais… comme on pouvait s’en douter, l’attraction ne rouvrira pas… Tant pis, au moins, j’ai mon T-shirt ! Je l’aurai mon T-shirt, même si je dois combattre un dinosaure! En repassant devant la chute d’eau de l’attraction, Wolfi cherche sa casquette en vain… De toute façon, après une journée passée dans l’eau croupie, je n’ose même pas imaginer la tronche du couvre-chef ! La descente du ride, d’où beaucoup de casquettes ne sont pas ressorties vivantes…Voilà , il est 19h00, l’heure de partir, nous commençons à quitter le parc à pied, mais en passant devant le parking, nous repérons le bus de l’hôtel garé là, devant. La navette tant convoitée…Informations prises, ce n’est pas le nôtre, mais il devrait arriver rapidement. Chouette, on va se reposer les jambes ! Au bout de 10 minutes, la navette n’étant toujours pas là, je suggère que l’on poursuive notre route à pied. Alors que l’on quitte le parking, je lance « Tu vas voir qu’avec notre chance, le bus va arriver » A peine a-t-on fait 20 mètres que Vroaaaam ! La navette déboule en effet sur le parking et nous voilà à courir comme des dératés pour monter à bord. [note de wolfi : dérapés c'est le cas de le dire vu qu'on a coupé par le talus et qu'on a dévalé en s'écorchant !] Ouf, on l’a eue finalement ! Nous arrivons à bon port en quelques minutes. Pour le repas du soir, nous décidons de manger au Demmy’s, un restaurant américain typique qui a un gros avantage : il est juste en face de l’hôtel. La serveuse (moitié souriante :/) nous place près d’un groupe de jeunes plein d’entrain, mais un peu bruyants (quoi, qui a dit « vieux con » ? [note de wolfi : Ah c'est pas moi ! je le jure ]). Notre hôtesse revient bientôt avec son bloc-notes et son crayon pour nous demander ce que l’on souhaite manger. Au menu : hamburger, poulet ou pièce de bœuf. Typique, je vous dis ! [note de wolfi : on se serait cru dans un film ]Evidemment, faut aimer le maïs chaud…Et la cannelle ! (ils en foutent dans tous les desserts)Après s’être bien rassasié, j’insiste (un peu) pour que nous tentions un mini-golf. Je sais, c’est ringard, mais moi, j’adore ! [note de wolfi : il en faut peu pour être heureux "] Surtout que celui-ci est très bien thématisé : chutes d’eau, grottes, dénivelés, épaves de bateau… J’explique à Wolfi les règles du jeu, mais celui-ci semble avoir occulté le terme « mini » : les premières balles décollent au lieu de rouler ! Heureusement qu’il n’y a personne sur le parcours, il y aurait eu des morts sinon ! [Bah j'étais distrait : y avait une voiture en feu dans le parking de l'hôtel d'à côté : les pompiers avec leur gros camion rouge et leurs longs tuyaux () sont arrivés ! ]Où est la balle ? En haut ?… (indice : non, elle n’est pas en haut )… en bas ? …… à gauche ? …… à droite ? …… et ben non, c’est moi qui l’ai ! Après un score sans appel (que je tairai par pudeur) [note de wolfi : trop aimable !, nous rejoignons notre chambre pour notre dernière nuit avant de rejoindre Walt Disney World. Comme tous les jours on essaye la connection wi-fi et oooh miracle cette fois ça marche !!! On peut enfin se connecter à MSN. Hum, y a pas grand monde à cette heure ! Heureusement qu'Elöw a des insomnies. Nos bagages sont prêts, wolfi se couche serein et heureux : demain, le paradis, enfin ! L’aventure continue ! |
| | | pat57
Âge : 60 Messages : 1724 Localisation : MOSELLE Inscription : 12/08/2007
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