Je me suis arreté dans la lecture de votre TR, pour une raison Inconnue, vos photos à partir de Honey i Shrunk the Kid ne s'affichent pas ce qui gâche la lecture.
J'ai quelques problèmes d'affichage aussi (photos un peu longues à charger), mais rien de bloquant... Tu as réessayé depuis ?
Toujours aussi sympa ce trip report ! J'ai été désolée pour la limonade renversée, cela m'est arrivé avec une boule de glace... mais bon, quand ça veut pas, ça veut pas !
Pour une fois, nous ne comptons pas nous lever avec les poules , mais c'est peine perdue : nous sommes réveillés à 5h00 du matin par un appel sur mon portable. Le temps de me lever et de trouver le téléphone, on avait raccroché. Et comme par hasard, un appel masqué. Si je tenais le petit comique qui nous a réveillés. Hum, ça peut pas être ma mère, elle n'est pas capable d'appeler en masqué. Peut-être celle de Ptit Lion ? Après une vérification, tout va bien, ce n'est pas elle non plus. Vers 10h00, nous prenons donc le bus pour le parc Typhoon Lagoon.
Ici encore, la thématisation est parfaite : un typhon s'est abattu sur une petite île dans le Pacifique. Tout est sens dessus dessous. Un bateau malmené par les vents s'est retrouvé au sommet d'un pic rocheux. Au pied de cette montagne, une immense étendue d'eau où il fait bon nager mais attention ! Régulièrement la sirène de la petite coquille de noix résonne et est suivie d'un tsunami qui, avec de hautes vagues, emporte tout sur son passage.
Bienvenue à Typhoon Lagoon ! On raconte qu'un énorme typhon s'est un jour abattu sur cette île...
Le typhon est passé, tout est calme maintenant... Mais attention, on n'est jamais à l'abri d'un nouveau caprice de la nature...
Une petite photo avec Stitch avant de se changer...
Nous nous changeons ensuite dans les vestiaires avant de placer nos vêtements, appareil photo et caméra dans un locker. Pour la fluidité du récit, je ne narrerai pas les nombreux allers et retours entre le locker et le parc : déposer/prendre/oublier caméra/appareil photo/lunettes, etc. [note de ptit lion : heureusement qu'il ne s'agissait pas d'un système où il faut payer chaque fois qu'on veut ouvrir et refermer le casier ! ]
Notre visite commence par Typhoon Lagoon Surf Pool. Je m'avance dans le bassin d'un pas franc. Ayant de l'eau jusqu'aux genoux, je ne risque pas grand-chose. Tiens, un coup de sifflet suivi d'une corne de brume. Que se passe-t-il ? Pourquoi tout le monde se met à reculer ? Soudain, une vague énorme et déferlante s'approche ! je suis déstabilisé et mes 60 kilos tout mouillé ne font pas le poids face à ce raz-de-marée. Je perds l'équilibre et me retrouve les quatre fers en l'air et la tête sous l'eau. Oui, ben heureusement qu'il n'y avait que 50 centimètres ! Si j'avais été plus loin… J'ai à peine le temps de me remettre, assis dans 25 centimètres d'eau qu'une deuxième vague arrive. Mais que se passe-t-il ? Je suis emporté 2 mètres plus loin ! Ma serviette de bain m'a échappé des mains et est toute mouillée. Heureusement, ce ne sont pas les transats qui manquent sur cette plage et je peux donc la déposer pour la faire sécher.
Vous remarquerez le splendide jeu d'acteur de Wolfi qui fait semblant de se noyer. Par contre, le mouillage de serviette n'était pas prévu au scénario...
Assez de toutes ces émotions, nous allons nous détendre assis sur une bouée à Castaway Creek, le derrière dans l'eau pour 20 minutes de plaisir à se laisser tout doucement emporter par le courant.
Comme à Blizzard Beach, une rivière à faible courant fait le tour du parc. Idéal pour les fainéants qui ne souhaitent pas marcher !
Aaaah ça fait vraiment du bien de ne rien faire, parfois…
Huminga Kowabunga, tel est le nom du toboggan que l'on décide de faire [note de ptit lion : Rien à voir avec les Tortues Ninja ]. Après une petite escalade, on descend sur le dos à l'intérieur d'un des trois grands tubes. Je laisse Anthony essayer seul, un peu refroidi par mes mésaventures à Blizzard Beach. Et puis, j'ai la caméra et on va pas retourner au locker une fois de plus ! À propos de caméra, je suis chargé de filmer l'arrivée. Hum, y a trois tubes, trois descentes, trois arrivées. J'ai aucune idée d'où il va arriver moi… Un plan large, voilà un short de bain noir, cheveux noirs, non flûte c'est pas lui ! Non, ça c'est un gros Black, c'est pas lui non plus... je peux couper la caméra. Il arrive pour finir dans la descente du milieu et, devant lui, un autre short foncé et plus ou moins la même tête, non, il est juste derrière, vite un zoom au bon moment et il n'y verra que du feu ! Heureusement que je l'ai reconnu, sinon il aurait du recommencer [note de ptit lion : ce qui ne m'aurait pas dérangé].
Un conseil : bouchez-vous le nez en arrivant en bas du toboggan si vous ne souhaitez pas boire la tasse par les narines !
Nous arrivons ensuite à Shark Reef. Dans un lagon, un bateau a fait naufrage (encore un !). Tout autour de celui-ci, des fonds clairs où nagent requins (tous petits), poissons chirurgiens et autres raies autour des guests qui s'improvisent plongeur sous-marin. Ptit Lion va donc observer de près ces magnifiques poissons tandis que moi, ne sachant pas nager, je me contente de le filmer et de le photographier. L'attraction commence par une petite formation vraiment élémentaire sur la façon de mettre un masque et un tuba et comment se comporter sous l'eau (ne pas laisser traîner ses papiers gras par exemple. OK je sors ). Puis on prend place dans les starting blocks en attendant son tour. L'eau est salée, puisque c'est de l'eau de mer, et assez froide à voir la tête d'Anthony. Personnellement, j'ai les pieds cramés par les planches du petit pont de bois surmontant le lagon. Le voici dans l'eau, plusieurs maîtres-nageurs se tenant à des planches flottantes sont là pour rassurer les nageurs. Regardez-le flotter et avancer simplement en battant des jambes et des bras. Ca a l'air si facile ! Comme j'aimerais en être capable ! C'était bien ? [Note de ptit lion : C'était frais… ]
Les mauvaises langues diront que je n'y suis allé que pour voir le joli poisson rouge en bas à gauche de la photo…
Hum, malgré 15 jours passés au soleil de Floride, je suis toujours aussi blanc...
Même pas peur !
Les dents de la mer 5 serait-il en préparation ?
Encore une fois, les décors sont complètement immersifs...
Tiens, ici je suis idéalement placé pour filmer quelques plans du Surf Lagoon. « Anthony, va nager un peu dans la Surf Pool, je vais te filmer, ça va te réchauffer». Aussitôt dit, aussi tôt fait. Après quelques minutes, je retrouve mon lion de mer nageant non comme un morse mais comme un dauphin [note de ptit lion : Merci, la comparaison est flatteuse], me souriant et me faisant signe. Je me demande même comment il m'a reconnu sans ses lunettes. Le sifflet, la corne de brume, ça y est, la vague arrive et tout est emporté sur son passage, dauphin, lion et morse compris. Ca y est, je l'ai (encore) perdu. Une tête noire, un large sourire, non, ce n'est pas lui, celui-ci a un t-shirt. Ah ben il se trouve à 20 mètres de là. Et voici déjà la deuxième vague balayant tout sur son passage. De nouveau, je l'ai perdu. Là c'est lui, ah non, ce n'est pas encore lui. Très amusant comme jeu ! Qu'est-ce que je fais, moi ici tout seul s'il se noie ? [note de ptit lion : Tu récupères mon Dining Plan et tu te fais un super gueuleton ] Ah le voici ! Il me fait signe. Il a l'air de montrer la côte. Je suppose qu'il a assez bu de tasses comme ça, je le rejoins vers le bord de la plage.
Tiens, le barrage semble sur le point de craquer, non ?
... Effectivement, quelques secondes plus tard, une déferlante s'abat sur le lagon, emportant les baigneurs imprudents...
Moi qui croyait pouvoir nager tranquille !
Nous nous dirigeons vers Crush n'Gusher, un coaster sur une grosse bouée avec des descentes en cascade (et en pagaille). Hélas, le temps d'attente est vraiment trop important, nous ne ferons pas cette attraction. Dommage qu'il n'y ait pas de FP dans les parcs aquatiques... Après un petit dépôt de caméra au locker, nous prenons une bouée sur le bord du lagon et nous nous laissons emporter par le léger courant produit par la vague géante. En quelques minutes, je me retrouve au milieu de l'eau essayant de pagayer avec pieds et bras. Le courant est trop fort, je n'avance pas d'un poil. Heureusement, Anthony viendra à mon secours et me ramènera sur la terre ferme sein et sauf. Nous remontons le long de la plage, où se trouvent des petites terrasses avec de beaux transats que l'on peut louer pour déjeuner. Et bien, tout se paye ici !
Avant de quitter le parc nous avons le temps de faire une dernière attraction familiale (donc à deux pour nous) : Gangplank Falls. Sur un radeau gonflable nous dévalons à toute vitesse les rapides ! Et pour finir, on fait une petite photo ave Lilo et notre PhotoPass.
Notez que Wolfi est assorti à Lilo, tant pour le rouge de la robe que pour le blanc des motifs !
Puis, on peut se sécher, récupérer nos vêtements dans le locker et se changer dans les vestiaires. A l‘entrée, nous profitons de la thématisation une fois de plus exemplaire pour faire quelques photos.
La mascotte du parc, c'est ce petit crocodile. Il n'apparaît cependant que sur certains logos, pas en tant que character dans le parc.
14h00. nous sortons du parc et reprenons le bus pour notre hôtel. Pour une fois, on mangera à la cafétéria de l'hôtel. Miam, un délicieux hamburger bien gras et des frites américaines, comme hier et comme demain. Pff, une semaine de fast food, je n'en peux plus ! Mes petits pains au chocolat me manquent…
A voir la tête de Wolfi, on dirait qu'il commence à être blasé des fast foods, non ?
A 16h00, nous voilà rendus à notre deuxième parc de la journée : EPCOT. Nous commençons par The Land pour un dernier Soarin' bien sûr. J'en profite pour passer à la boutique et acheter le cadeau pour ma mère : un Mickey nain de jardin qui sera parfait sur sa terrasse. Le nain sera livré à la boutique de l'hôtel et j'irai le chercher le soir même.
Wolfi à la recherche d'un cadeau pour sa mère... Quant à moi, j'ai craqué pour le T-shirt Soarin' que l'on voit en haut à gauche de la photo.
Il nous reste un pavillon à faire : Imagination !. Non, rassurez vous, nous n'avons pas fait Honey I Shrunk The Audience, mais il y a des tas de choses à faire quand même. Il s'agit d'un pavillon composé de deux pyramides de verre. A l'intérieur, se trouve notamment l'attraction Journey Into Imagination With Figment, un dark ride ayant comme guide le petit dragon Figment dont nous assistons aux pitreries. Le thème : les cinq sens. Oui, bon à part l'ouïe et la vue , on n'a pas trop compris comment les autres étaient représentés. Peut-être fallait-il lécher la barre de sécurité (le goût) , se taper dessus (le toucher) et sentir nos T-shirts encore imbibés du graillon du restaurant (l'odorat) pour en profiter... A noter, la présence d'Eric Idle, légèrement vieilli en temps que président de l'Imagination Institute.
Figment le dragon est la mascotte du pavillon Imagination!, qui abrite plusieurs attractions.
Un look très Futuroscope pour ce pavillon...
Quelques effets sympathiques parsèment Journey Into Imagination With Figment, une attraction somme toute mineure.
Le ride se termine par une boutique et la salle interactive ImageWorks, où des ordinateurs permettent de faire fonctionner son imagination. Prenons celui-ci par exemple. Anthony s'installe et pose devant la caméra et, avec beaucoup d'imagination, se transforme en ptit lion (oui, avec beaucoup d'imagination je vous l'accorde, quoi que y a quelque chose dans les yeux non ? Les oreilles aussi peut-être… [note de ptit lion : Mouais, c'est surtout toi qui a pas su utiliser la machine comme il fallait surtout…])
Ah bah au moins, l'attraction a stimulé l'imagination de Wolfi !
Mais comment avec un aussi beau modèle...
... peut-on arriver à un résultat pareil ?! (merci quand même de ne pas avoir choisi le chien :biggrin )
17h00. On finit notre tour du monde au World Showcase. Nous commençons par le Canada, pays vaste fait de magnifiques jardins avec cascades et montagnes de fleurs (juin c'est la plaine saison pour les vivaces.)
Ma cabane au Canada... Oui, bon j'ai des goûts de luxe !
Un joli jardin à la canadienne (j'ignorais que c'était leur spécialité ).
Le Canada, c'est aussi ses magnifiques sites naturels...
... et ses tribus indiennes (si si !).
Un résumé du pays en vidéo.
« Oh Canada, My Canada! », tel est le show auquel nous assistons dans la reproduction d'un château typiquement canadien. Nous assistons à une très belle présentation de paysages magnifiques, de grandes étendues, de villes industrielles mais humaines, bref un pays où il fait bon vivre. Le tout sur une chanson qui serait digne de gagner l'Eurovision.
Pays suivant, l'Angleterre. Atmosphère so british, charmant parcs et jardins du Sussex (pas facile à prononcer ça, Sussex ), petite chaumière élisabéthaine, maisons victorienne, tout est fait pour rappeler la perfide Albion. Y compris sur une tribune, un groupe de musiciens écossais portant le kilt (alors saurons nous enfin ce qu'ils portent sous leur jupe ? Non ! Le vent n'est pas de la partie !
Un concert rock-celtique à Disney World, c’est pour le moins inattendu !
Le manoir de Lara Croft... (ben quoi, on dirait, non ? )
Mais où est Wolfi ?
Une ambiance très victorienne… Normal, nous sommes en Angleterre.
Un charmant petit bourg…
Et d'après vous, quel est le character british que l'on peut croiser au Royaume Uni ? Non, pas Peter Pan, ça aurait pu mais non, on ne l'a pas vu… Non, l'apprentie sorcière non plus... Non, Cruella non plus, c'est pas ça ! Robin des Bois ? Euh non plus. Et c'est pas Merlin non plus. Alice ? Mais non, c'est pas Alice ! Vous allez les faire tous ou quoi ?! Oui, y en a un qui suit ! Mary Poppins bien sûr ! Cette charmante Mary qui est toute heureuse de poser entre deux si beaux jeunes hommes européens.
Je la trouve un peu stressée, la Mary… On lui fait peur ? [note de wolfi : Non, elle a peur de s’envoler...]
Après l'Angleterre, voici la France et Paris. Ah, Anthony se sent revivre ! Regardez-le tout sourire devant ce Paris de carton pâte ! Il en faut peu pour être heureux...
Un Paris idyllique... Si seulement notre capitale était aussi propre !
Et oui, c'est bien the Eiffel Tower qu'on voit dans le fond !
Son beau sourire sera de courte durée, et il déchantera légèrement en voyant le film « Impressions de France ». Ce métrage est un condensé d'idées reçues et de préjugés sur le peuple français. Sur une musique d'accordéon ou de piano genre Debussy ou Sati, nous parcourons la France profonde (mais alors là, très très profonde ). En résumé, pour les Américains, à la vue de ce film, la France est un pays de très beaux paysages et de très beaux châteaux, mais peuplés de bouseux qui se déplacent en carriole à cheval, à bicyclette ou en Deux-chevaux. Même si le film est d'époque, on se demande où les cinéastes ont trouvé à l'époque justement des gens euh comment dire, si dépassés. [note de ptit lion : En Belgique, peut-être ? ] Vite, nous faisons le tour des boutiques et restos à la recherche du copain d'ElöW pour lui transmettre un message, mais sans succès.
Je serais curieux de savoir comment les Canadiens et les Chinois perçoivent le film qui leur est dédié dans leurs pavillons respectifs... parce que de leur côté, les Français ne sont pas gâtés !
Voilà, on a fini le tour du monde. Il nous reste un peu de temps avant notre dîner donc nous flânons encore un peu. Au Maroc, nous croisons Aladdin et Jasmine.
Merci pour les commentaires sur la vidéo, Wolfi !
Le fait d'avoir positionné les pavillons des différents pays au bord du lac permet d'avoir une bonne vision d'ensemble de chacun d’entre eux.
La mosquée de la Koutoubia à Marrakech a été fidèlement reproduite, toutes proportions gardées bien sûr !
Aujourd'hui, la pluie n'est pas au rendez-vous contrairement à la dernière fois. Aussi en profitons-nous pour nous imprégné de l'atmosphère zen du Japon en anticipation de notre futur voyage.
Comme les montrent les quelques photos ci-dessous, le pavillon du Japon est l'un des plus relaxants...
D'un geste rapide et délicat, cette jeune femme réalise de magnifiques animaux miniatures en verre, comme ici un hippocampe.
Pays suivant, notre hôte, les Etats-Unis. Nous loupons hélas de peu le spectacle « The American Adventure » cela sera pour la prochaine fois (si mes calculs sont bon pour 2012… Et oui, on planifie longtemps à l'avance). Ce n'est rien, on visitera l'intérieur de la grande entrée avec son beau plafond en coupole et son exposition hyper patriotique pour ne pas dire propagandesque. On fera également un petit tour de la boutique US où mon cher amateur de chapeau ne peut résister à la pose.
Notez que le globe terrestre se trouve devant le pavillon américain. C'est bien connu, les Etats-Unis sont le centre du monde !
Ce pavillon est une réplique de l'Independence Hall, situé à Philadélphie. Un bâtiment hautement symbolique puisque c'est ici que fut signée la déclaration d'indépendance des Etats-Unis en 1776 !
The American Adventure se propose de retracer en une trentaine de minutes l'histoires des Etats-Unis d'Amérique.
Sir, yes, Sir !
Venise, ah Venise ! Ses gondoles, son Palais des Doges, son lampadaire bien pratique pour prendre la pose, sa musique pour une pub Panzani...
Et hop ! En quelques mètres, nous revoilà en Europe !
Le reproduction de l'église San Francesco della Vigna à Venise abrite… un restaurant !
Les gondoles ne sont là que pour le décor, pas question de faire un petit tour du lac dessus (pour ça, il faut aller à Tokyo DisneySea ou à… Venise, tout simplement ! ))
Tu rêves, Wolfi ?
Ca donne faim tout ça ! Patience, patience, l'heure de notre dîner à table approche. En effet, le soir tombe sur Epcot.
Le ciel s'embrase...
... l'eau devient pareil à un miroir...
... et les fontaines jouent leur dernier ballet de la journée... C'est beau... Allez, à la bouffe maintenant !!
Nous retournons donc à la gare routière prendre le bus pour l'hôtel Colorado Springs : nous avons réservé une table au Maya Grill. Nous sommes un peu en avance, aussi Anthony et moi visitons l'hôtel et notamment la boutique Panchito's : il est grand temps d'acheter toutes les cartes postales et les poster avant la fin de notre séjour ! En sortant de la boutique, comme on a encore du temps, on en profite pour admirer le sublime coucher de soleil sur le lac Dorado, une vaste étendue d'eau au milieu du resort.
Le Colorado Springs n'est pas fréquenté que par des touristes... Il abrite également un grand centre de convention. Ca doit être sympa les séminaires d'entreprise ici !
Comme on peut le voir sur la vidéo, le Colorado Springs est gigantesque , les bâtiments se répartissant tout autour du lac Dorado.
21h00. Il est temps de nous diriger vers notre restaurant, charmant et à la décoration mexicaine, sans faire trop cantina pour autant.
Les couleurs chaudes du restaurant nous projettent immédiatement dans une ambiance sud-américaine festive !
Si le décor est soigné, cela manque un peu de lumière, il y fait un peu sombre. Nous avons l'agréable surprise d'être servi par un cast marocain et donc qui parle français, ce qui sera bien utile pour nous traduire le menu.
Avec l'apéritif, Il nous apporte du pain de maïs à tremper dans une sauce, une sorte d'huile pleine de câpres, pas très appétissante. Comme boisson, Coca pour moi et limonade rosée pour Anthony (quelle drôle d'idée ! [note de ptit lion : Je précise que la couleur est imposée ] [note de wolfi : ah je pensais que c'était pour être en harmonie avec mon teint ]) Au menu : espadon grillé pour moi et steak « Ribeye » grillé (la grande spécialité de la maison) ratatouille et parmesan patato (pomme de terre en chemise avec du fromage fondu gratiné, bonjour les calories !) pour Anthony. Comme dessert, nous prendrons un gâteau au chocolat pour moi et crème brûlée pour Ptit Lion.
L'apéritif est peu ragoûtant, mais plutôt bon contre toute attente (et gras comme on peut l'imaginer, puisque c'est de l'huile ! ).
Le plat de Wolfi est généreux en crème...
... tandis que le mien se défend plutôt bien côté viande !
Jolie présentation... les calories sont à l'avenant !
Hey j'avais demandé une crème brûlée, pas cramée ! (cela dit, c'était bon quand même )
Le soir, après, avoir récupéré mon Mickey nain de jardin à la boutique de notre hôtel, c'est corvée de cartes postales ! Horreur ! En me déshabillant, je m'aperçois que je suis rouge comme mon maillot. En fait, c'est inversé, mon corps est rouge vif et l'emplacement du maillot et blanc crème. Ca m'apprendra à ne pas mettre assez souvent de la crème solaire ! Je vais passer une excellente nuit.
Demain, c'est notre dernière journée sur les parcs, nous terminons notre séjour par un deuxième jour au Magic Kingdom !
Notre histoire à Disney World se termine par où elle avait commencée : le Magic Kingdom. Tranquilles, nous arrivons au parc à l'ouverture vers 9h00. Nous en profitons pour flâner sur Main Street U.S.A. qui n'est pas encore bondée. Dans la fraîcheur (chaleur ?) matinale, autobus à l'impériale, tramway à cheval et camion de pompier remontent la rue.
Le City Hall est prêt à recevoir les questions des guests et, éventuellement, leurs plaintes... (en tout cas pas les nôtres )
En début de journée, les Cast Members viennent saluer la foule à bord des Main Street Vehicles. Sympa !
Mickey et Minnie déguisés comme le personnage de la pub Cetelem...
Arrivés devant le château, nous assistons au spectacle Dream-along with Mickey ! que nous n'avions pas vu en entier la fois passée : «Dream come true !» crie Mickey avec sa nouvelle bouche articulée. «Dream come true !» crie également le public. C'est sans compter l'intervention des méchants qui vont essayer de perturber la cérémonie. Maléfique et Crochet en tête perturbent Donald et Goofy, déguisés en faux Crochet et en faux Mouche. Ah ben voilà, à force de singer les autres, ça vous retombe dessus ! Mais heureusement, Mickey et ses amis arriveront à mettre tout le monde au pas et le show se termine par une valse endiablée des princes et princesses. Entre parenthèse, le costuming ne semble pas avoir tenu compte de la valse et du vent, à voir comme les princesses nous montrent leur dessous, c'en est indécent ! [note de ptit lion : Il devrait y en avoir plus souvent, du vent d'ailleurs ! ]
Oui bon, le problème avec les characters qui ont des yeux qui clignent, c'est qu'on dirait qu'ils sont bourrés sur la moitié des photos qu'on prend !
Y a pas à dire, les yeux et les bouches mobiles sur les characters, ça apporte un vrai plus pour les spectacles. Vivement que ça arrive à Paris !
Vers 10h00, nous nous dirigeons vers Tomorrowland. Un petit coup d'œil sur le plan pour décider du programme : voyons, Space Mountain est fermé, Hall Of Presidents aussi, Carrousel Of Progress, on l'a déjà fait... Ah, il reste deux attractions totalement inédites chez nous : Monsters, Inc. Laugh floor et Stitch's Great Escape. Notre choix se porte sur les monstres du film de Pixar, le prochain spectacle débutant sous peu. Dans la file d'attente, nous apprenons notre mission : aider ce pauvre Mike Wazowski à produire de l'énergie grâce à nos rires. Pour cela, un show mettant en scène les employés de Monsters, Inc. est organisé au sein même de l'usine. Les guests sont invités à participer au contenu du spectacle en envoyant des blagues par SMS à un numéro de téléphone spécial [note de ptit lion : ... surtaxé, bien sûr ! ], elles seront ensuite racontées par l'un des monstres virtuels participant à ce Djamel Comedy Club américain ! Il s'agit en effet d'un de ces concepts interactifs comme Stitch Live chez nous qui fait interagir les spectateurs avec les characters sur scène. Je ne vous cacherai pas qu'une bonne compréhension de l'anglais parlé est indispensable, ne serait-ce pour comprendre quelques plaisanteries (qui se font le plus souvent au détriment des guests ), ainsi qu'une très bonne connaissance orale au cas où, par malheur, on vous tend le micro. Aussi, nous nous faisons le plus petit et le plus discret possible pour ne pas être interrogés par un monstre.
Monsters, Inc. Laugh Floor vous permet d'interagir avec les personnages du film Monstres et Compagnie...
D'un monstre à un extra-terrestre, il n'y a qu'un pas, c'est le cas de le dire car Stitch's Great Escape ! se trouve juste en face de l'attraction dont nous venons de sortir. L'expérience 626 (autrement dit Stitch) est enfermée dans sa cellule en verre, autour de laquelle les spectateurs sont invités à s'asseoir. Evidemment, le schtroumpf de l'espace s'évade et en fait voir de toutes les couleurs aux spectateurs ! Chose surprenante, bien que cela ne soit pas un coaster, un harnais de sécurité nous est imposé, sans doute pour ne pas se lever pendant le show (mais aussi parce qu'il est à l'origine de certains effets ). Il faut dire que l'attraction se déroule dans le noir total, des effets sonores et olfactifs se chargeant de nous faire croire que la bête rôde tout près de nos têtes... [note de ptit lion : A ce titre, je déconseille l’attraction à ceux que les odeurs de fast-food rendent malades ! ]
Stitch's Great Escape vous met aux prises avec l'espiègle extra-terrestre qui a décidé de s'évader de sa cellule !
Le preshow est plutôt soigné avec son mini film d’animation spécialement créé pour l’attraction.
Nous poursuivons notre visite de Tomorrowland par Buzz Lightyear's Space Ranger Spin où nous réalisons un score plus que minable !
Le score affiché à la fin étant celui des deux joueurs cumulés, vous avez intérêt à avoir un associé qui assure ! (enfin, ça me permet de rejeter toute la responsabilité sur Wolfi du coup )
Nous repassons en coup de vent sur le hub et nous dirigeons vers Frontierland où l'on croise Goofy-Dingo avec qui nous faisons quelques photos grâce à notre PhotoPass. Bon au temps pour moi, j'ai totalement zappé qu'on en avait déjà fait le premier jour ! Je me disais aussi que ces poses m'étaient familières...
Goofy, fidèle au poste, comme la dernière fois !
Nous passons juste à côté de Liberty Square et nous nous engouffrons dans la file de Haunted Mansion. Notez que celle-ci est à l'opposé du manoir délabré de Disneyland Paris : il s'agit d'une élégante demeure victorienne, plutôt en retrait du land. Walt Disney n'avait-il pas l'habitude de dire : « Nous nous occupons de l'extérieur de la maison, les fantômes en arrangent l'intérieur ! » ? Il y a de l'attente et nous avons tout le loisir d'admirer le superbe corbillard et ses chevaux fantômes. Dans la file devant nous, un monsieur « assez fort » en short se promène avec sa famille. On le croirait échapper de l'attraction (je sais c'est méchant ) car il souffre atrocement, ces jambes sont rouges sang et couvertes de varices. Je détourne la tête pour ne pas m'évanouir. Le manoir est différent par rapport au nôtre. Bien qu'antérieur, les effets spéciaux sont mieux réalisés, notamment la salle de spiritisme et ses meubles volants.
Evidemment, dans le noir complet, difficile de filmer quelque chose…
Nous quittons le manoir hanté ainsi que Liberty square et ses palissades de réhabilitation. Nous arrivons à Adventureland, plus précisément à l'Arbre des Robinson. Très proche de son cousin parisien, il est toutefois beaucoup mieux entretenu. La famille de Robin des Bois (ben oui, les Robin sont suisses, quoi... ) semble être partie précipitamment pour la chasse ou la pêche, en laissant nourriture sur la tables et lits bien faits. Sous des cieux cléments, chauds et humides, les plantes luxuriantes et très diversifiées rendent ce petit coin de paradis beaucoup plus réaliste que le nôtre.
Le Space Mountain vu du Swiss Family Treehouse. Notez que de celui de Paris, on peut voir la Défense par temps clair (si si !).
Il est pratiquement midi. Tout près de Pirates of the Caribbean se trouve El prata y el Perico Restaurante : un fast Food, un de plus, que dis-je, un des derniers ! Il n'y a plus de table à l'ombre, mais en plein soleil, les tables sont peu prisées. La nourriture y est potable et un brin original, puisqu'on y trouve des salades dont l'assiette n'est autre qu'un tacos géant ! C'est pratique : une fois le repas terminé, on peut s'attaquer à la vaisselle si on a encore faim ! Remarquez également le système de recyclage des déchets : une bande d'oiseaux étranges tournent autour des tables et sont prêts à nous débarrasser de nos surplus.
Au menu : une salade de viande hachée, tomates et oignons présentée dans un tacos géant. Un peu de fraîcheur, ça change des burgers !
Wolfi optera pour des fajitas plus classiques, mais non moins bonnes.
Ces oiseaux se chargent de ramasser les miettes des guests qui laissent échapper des bouts de burger.
Le lac de Frontierland attire une faune diverse. La question est de savoir s'ils ont été introduits dans le parc ou s'ils viennent d'eux même...
Je lui aurais bien demandé un autographe de la main gauche, mais j'ai eu peur de me prendre un coup de crochet.
Rafiki, le célèbre mandrille du Roi Lion (au centre sur la photo, je précise ).
Le ventre plein (enfin façon de parler [note de ptit lion : T'avais qu'à manger mon assiette en tacos ! ]), non arrivons à Fantasyland. La Grotte d'Ariel permet aux plus jeunes de rencontrer la princesse à la queue de poisson au fond d'une grotte (sans doute pour que le poisson reste frais ). Nous n'avons pas la chance de la voir, les petites filles étant beaucoup trop nombreuses à faire la file pour voir la reine des sushis. Nous nous contenterons donc de sa statue en bronze, beaucoup plus belle que son homonyme de Copenhague. Autour de la grotte, des jets d'eau en arc de cercles (un peu comme ceux du labyrinthe d'Alice chez nous) arrosent les grands enfants (les petits passant en dessous).
Pour les guests peu patients (comme moi ) qui ne veulent pas faire 3 heures de queue à Ariel's Grotto, la statue d'Ariel permet quand même de poser avec la princesse aquatique.
Juste à côté se trouve l'aire de jeu Pooh's Playful Spot. Un lionceau se prenant pour un tigre bondissant, se fait une joie d'essayer toutes ces attractions d'ordinaire réservées aux plus jeunes.
Rien de tel qu'une bonne sieste après un « petit » pot de miel !
Hum, c'est pas vraiment prévu pour les grandes taille, la maison de Winnie.
Oui bon ça va, j'avais pas vu...
Nous passons ensuite au land suivant : Mickey's Toontown Fair : comme son nom l'indique, cette zone abrite les demeures des personnages emblématiques de Disney : le garage de Pat Hibulaire, la maison rose bonbon de Minnie Mouse et celle de son éternel fiancé, Mickey Mouse (Anthony et moi nous partons à la découverte du plus grand nombre de Mickey cachés jamais rencontrés dans un parc Disney ), ou encore le bateau de ce marin d'eau douce Donald Duck. Bien que ne disposant pas d'attractions dignes de ce nom, cet endroit du parc permet de faire une pause bienvenue en flânant nonchalamment dans cet univers toonesque.
Toontown donne l'occasion aux guests de visiter le lieu de villégiature de leurs personnages favoris.
Le garage de Pat Hibulaire abrite en fait les toilettes. Pas très glorieux, mais d'un autre côté, c'est quand même l'ennemi de Mickey !
Le Barnstormer At Goofy's Wiseacre Farm est un coaster pour enfants que nous n'aurons pas l'occasion de faire. Je me demande même s'il n'était pas fermé.
Là, pas de doute, tous ces coeurs, c'est bien la maison de Minnie !
La statue du fondateur de Donaldville, Cornélius Ecoutum, trône au milieu de la ville.
La maison de Mickey (la vraie, pas la série) : une architecture vraiment toonesque !
Donald a largué les amarres à Toontown. Apparemment, il est adepte du nudisme (en témoigne son costume à sécher), mais les paparazzi que nous sommes n'ont pas réussi à le trouver !
La maison de Mickey est truffée de Mickey cachés. Saurez-vous les trouver ? Allez, je vous aide « un peu » sur les photos ! Dans le bateau de Donald, il y a même un... Donald caché !
Quelle est cette grande tente ? Mais c'est le paradis de la consommation, le rêve de tout Américain ! Une énorme boutique où je trouve les quelques derniers souvenirs qu'il me manquait dont un coffret de 5 CD avec les musiques du parc. Une queue permet par ailleurs de rencontrer les personnages Disney et de se faire photographier avec les princesses. Anthony n'a pas la patience de la faire - et puis personnellement j'aurais préféré une photo avec les princes - .
A Toontown Fair, on peut prendre des photos avec des personnages Disney tout en faisant son shopping !
Ils font décidemment de tout en produits dérivés : ici, un ventilateur pour poussette !
Nous quittons la ville des toons et retournons à Frontierland pour assister à la parade Celebrate A Dream Come True. Nous sommes à Frontierland, plus précisément en face de l'île de Tom Sawyer, car la foule y est nettement moins importante qu'à Main Street. La parade commence par une pré-parade avec des fanfares et groupes de majorettes et porteuses de drapeaux de petites villes du Texas ou d'Alabama. Cela donne un petit air carnavalesque a cette pré-parade : chapeaux de mousquetaire, casques de pompier à plumeau (pourquoi pas ?), pas à dire, ils n'ont pas peur du ridicule. Vient ensuite la famille mise à l'honneur qui trône dans une voiture ancienne décorée de faux ballons en forme de Mickey. La parade peut alors commencer avec la célébration de nos rêves qui deviennent réalité, et c'est bien vrai comme dirait la mère Denis [note de ptit lion : Oulah, pas sûr que tout le monde capte la référence, c'est pas tout jeune la mère Denis... ], étant donné que je suis au paradis sur Terre en train de vivre encore pour quelques heures les plus belles vacances de ma vie. Mickey, Minnie, Aladdin, Peter Pan, Cendrillon et toutes les princesses sont là pour saupoudrer nos yeux de poussière de fée et faire vivre nos rêves.
La Celebrate A Dream Come True Parade est une parade flambant neuve inaugurée le 23 janvier 2009.
Les chars de la parade sont un peu cheap, quand même...
Danseurs et characters sont nombreux et enjoués, ils n'hésitent pas à faire participer le public. Toute une culture qu'on ne retrouve pas en Europe.
Mickey et Minnie sont évidemment de la fête et le moins que l'on puisse dire, c'est que les couleurs pètent !
Jiminy Criquet, Pinocchio... Mais où est Gepetto ? Ah les sans-coeur, ils laissent le vieux marcher à côté du char ! Aucun respect envers les ancêtres, je vous jure...
A l'instar de la parade Just like We Dream It à Paris, les chars sont séparés en deux, ce qui fait que le spectacle est à l'avant comme à l'arrière !
Les tourelles du char symbolisent le Château du Magic Kingdom, que l'on aperçoit d'ailleurs dans le fond.
Peter Pan, Alice... Il ne manque plus que Mary Poppins et ce sera un char 100% anglais !
Cet énorme char, celui des princesses, se compose de trois parties (ici, Cendrillon et son prince).
Ariel et son prince Eric dans leur char nacré et ses volumes arrondis.
La Belle, la Bête et les Boules.
Vers 15h30, nous retournons à Central Plaza, à coté du château pour le spectacle de Belle. Comment dire, l'assistance est très très jeune, moyenne d'âge 6-8 ans à peu près. Belle a trouvé un emploi de baby-sitter dans une garderie et va distraire ces chères petites têtes blondes (ou noires d'ailleurs) en improvisant un spectacle où les enfants et certains parents joueront le rôle des personnages de la Belle et la Bête. Que dire, si ce n'est qu'on s'y ennuie aussi ferme qu'à un spectacle de fin d'année scolaire, sans pour autant avoir le rejeton ou le neveu qui joue dans la pièce ! Bref, passons notre chemin. Euh, Anthony, on y va j'ai dit ! C'est pas tout de baver sur Belle, mais il nous reste encore des choses à faire... [note de ptit lion : Mais enfin, j'étais tout simplement subjugué par son euh... son jeu d'actrice... ]
Vous aurez bien évidemment reconnu Teri Hatcher en Belle et Ed Harris en Bête.
Nous voici à Autopia ou plutôt Tomorrowland Indy Speedway comme on l'appelle ici. Contrairement à l'attraction parisienne, qui vous propose une balade tranquille sur les routes américaines des années 50, ici nous avons affaire à un circuit autour duquel nous tournerons dans de petits bolides. C'est moi qui ai l'honneur de piloter le petit bolide, Anthony ayant la caméra vissée sur sa main.
Vous noterez la conduite ultre-souple de Wolfi... Bon j’avoue, je ne suis pas un passager exemplaire !
Hum, je n'ai pas conduit depuis près de 20 ans, j'espère que ça ira quand même... alors voyons, les deux mains sur le volant, et les pieds sur les pédales. Euh, enfin apparemment, le véhicule se conduit à un pied, il n'y a qu'une pédale et donc pas de frein. La conduite des voitures a tant changé que ça en quelques années ? Attention Anthony, boucle ta ceinture... et c'est partiiiiii !! On démarre à fond et on atteint bientôt notre vitesse de pointe de... 10 km/h ! Euh, si vous vous attendiez au Grand Prix de Monaco, c'est raté... les voitures se révèlent aussi véloces que dans Autopia... Après un voyage tout de même mouvementé et surtout bruyant derrière une bonne femme dans un tacot qui se traîne et n'avance pas, nous prenons le frais dans une boutique de Tomorrowland où mon cher lion ne peut résister à l'essayage de quelques jolis chapeaux.
Le Tomorrowland Indy Speedway n'a de speed que le nom, c'est l'équivalent d'Autopia à Disneyland Paris !
C'est Papi Maougeooooot !!
Non, ce n'est pas moi, vous avez pas de preuves, je... enfin euh la personne se cache le visage !
Je crois que cette photo fleurant bon le patriotisme est encore pire que celle prise la veille à Epcot...
Nous sommes tout près de Fantasyland. Nous y retournons pour y faire un dark-ride que nous n'avons pas en Europe : The Many Adventures Of Winnie The Pooh. L'attraction reprend l'histoire du film éponyme, notamment le passage où Winnie s'endort par une nuit d'orage (jolis effets de pluie, en passant ) et fait un rêve dont le délire n'a rien à envier à la marche des éléphants dans Dumbo ! Pas perturbé pour autant, ptit lion et son bras-caméra en profitent pour filmer l'intérieur de l'attraction, tant bien que mal. [note de ptit lion : plutôt mal d'ailleurs ]
Welcome in the psychedelic world of Winnie the Pooh !
La journée est presque terminée : munis de FP pour Splash Mountain, nous décidons de braver le mauvais sort et ne pas rester sur une mauvaise impression : on aimerait tout de même faire cette attractions dans des conditions normales, sans pluie et surtout sans 101. La visite se déroule cette fois sans incident et nous pouvons donc partir la tête pleine de ritournelles joyeuses [note de ptit lion : et pratiquement aussi entêtantes que It's A Small World, si si ] vers le Contemporary Resort pour notre dernier repas à Disney World.
Nous embarquons à bord du monorail et descendons au premier arrêt : l'intérieur même du Contemporary. Nous sommes légèrement en avance, ainsi avons-nous largement le temps de visiter ce temple du luxe au design très... contemporain (dans les années 70 ). On visite la boutique où nous repérons les derniers cadeaux qui nous manquaient ainsi que la réception au sous-sol. On visite également les toilettes, très luxueuses. Mais que vois-je ? Quel luxe ! Hum, il faudra absolument qu'on y revienne ! (voir plus bas )
Le monorail passe littéralement DANS le Contemporary Resort !
Il est presque 18h00, l'heure de notre repas au California Grill. Ah, je ne vous l'avais pas dit ? Et bien autant finir ce séjour en beauté non ? Il nous en coûtera deux coupons service à table mais le dîner en vaudra largement la peine : c'est un des meilleurs restaurant de tout Walt Disney World ! Nous nous présentons à la réception. Yes sir, nous avons votre réservation. Munis du fameux boîtier électronique qui bipera quand viendra notre tour, nous patientons dans un confortable canapé en attendant qu'une cast vienne nous chercher et nous mener en ascenseur au restaurant, situé au dernier étage. Dans l'ascenseur, nous nous regardons sans mot dire, légèrement impressionnés. Pour briser ce silence, la cast qui a repéré mon polo D23 me demande ce que c'est que D23. Euh non ma fille, ce ne sont pas les personnes qui sont nées un 23 ou ont 23 ans ! C'est tout simplement le club officiel des fans de Disney ! C'est dingue, ça fait 6 mois que le club existe, y a de la pub dans les hôtels et les bus du Resort et il y a encore des casts qui ignorent ce dont il s'agit. [note de ptit lion : Calme-toi, tu vas pas te couper l'appétit pour ça, quand même ]
Un peu de repos avant le dîner, c'est pas du luxe après cette dernière longue journée !
Arrivés au restaurant, nous patientions deux petites minutes, le temps que notre maitre d'hôtel nous place à notre table. La décoration est assez élégante, mais tout de même un peu datée, dans des teintes marron clair. Très années 70, je vous dis ! Les cuisines sont quant à elle au centre de la pièce, nous permettant ainsi de voir les cuistots concocter les délicieux plats qui nous sont destinés. Nous sommes d'ailleurs placées non loin des fourneaux, c'est un peu bruyant mais cela reste supportable. Non, que vois-je ? Mais il y a notre type avec ses jambes à varices qui dîne avec sa famille ! Heureusement il n'a pas mis un short mais un pantalon cette fois. Je pourrai donc manger le délicieux repas dont voici le menu : D'entrée, ptit lion se fait plaisir en choisissant un hors d'œuvre non inclus dans le dining plan : un risotto au homard, rien que ça , suivi d'un poisson grillé d'origine indéterminée et ses petits légumes. Plus raisonnable, je me contente () de saumon rôti accompagné de tomates confites et d'olives. En dessert, notre choix se porte sur une crème brûlée et sa glace caramel garnie de craquants aux amandes pour ptit lion, et d'une soupe de fruits agrémentée de glace vanille pour moi. Un régal !
Risotto de homard en entrée : autant finir notre séjour en beauté !
Après tant de hamburgers et de viande grasse, nous optons finalement pour du poisson ! Un peu de finesse...
Bon, en tout cas, vu les proportions servies, c'est pas ce soir qu'on s'étouffera... Mais la qualité est là, heureusement !
En dessert, je ne peux résister à mon péché mignon : une crème brûlée !
Des formes très années 80 pour le dessert de Wolfi (mais si, un triangle rose, quand même, ça fait très 80s )
Vers 19h30, notre dessert avalé et l'addition payée, nous sommes prêts à quitter le restaurant mais le maître d'hôtel nous rattrape pour nous ouvre les portes de la terrasse. Si nous le désirons, nous pouvons revenir ce soir pour assister à Wishes. Cela aurait été avec plaisir, mais nous n'avons pas encore vu Spectromagic et préférons donc retourner au parc pour y assister. Nous profitons malgré tout de la vue splendide et du coucher de soleil sur le Resort. Au loin, les bateaux à vapeur naviguent sur le lac vers l'hôtel Grand Floridian. Les monorails se croisent tel des jouets miniatures à l'horizon. On pourrait rester des heures à admirer ce paysage magnifique au cœur du paradis de tout fan de Disney que nous sommes.
Notez la musique jazzy en fond sonore... Un vrai moment de calme... avant la féérie de lumière !
De la terrasse panoramique du California Grill, la vue est imprenable et le coucher de soleil apporte une touche onirique au Château du magique Kingdom.
Hélas, le temps passe et nous devons partir si on ne veut pas devoir courir pour être bien placés pour Spectromagic. Nous descendons au sous-sol, c'est-à-dire à la réception. Directions les toilettes. Pendant que Ptit Lion se soulage, j'ai honte de le dire mais je subtilise deux petites towels en éponge avec l'étiquette « Disney Resort Collection ». Et oui c'est ça le luxe, ici pour s'essuyer les mains on n'a pas de séchoir bruyant ou de Sopalin mais de véritable petites serviettes éponge qui coûtent un prix fou sur le site de Disney Resort Collection. [note de ptit lion : Ah oui, j'ai oublié de te dire, je t'ai dénoncé à la réception, tu es désormais interdit de Disney World... à vie ]
Vite, remontons au rez-de-chaussée pour reprendre non pas le RER mais le monorail pour le Magic Kingdom. Personne devant nous pour passer à la fouille, heureusement, car nous devons courir pour arriver à Liberty Square. Nous courons tellement vite que nous avons un peu d'avance et j'ai donc le temps de faire la boutique de Noël et d'acheter une boule Peter Pan pour ma mère. Encore quelques minutes ? Oui, je cours vers la boutique près de Haunted Mansion ! La dernière fois j'y ai repéré une ménagère de couvert en inox avec un discret Mickey caché sur le manche, très chic sans faire enfantin qui irait très bien avec mon service Mickey Guy Degrenne. Hélas, que ne l'ai-je pas pris le premier jour, plus une seule ménagère en stock ! Un peu déçu, je retrouve Ptit Lion, caméra au poing comme toujours, prêt à filmer la parade électrique Spectromagic. Ca y est, c'est parti pour une symphonie de lumière féérique. Des trois parades électriques que je connaisse (les deux autres étant la Fantillusion et la Main Street Electrical Parade), celle-ci est ma préférée, la plus clinquante, la plus belle, pour moi en tout cas. Enfin, je changerai peut-être d'avis d'ici peu après avoir vu celle de Tokyo.
Peu de méchants dans Spectromagic, contrairement à la Fantillusion...
La dernière note de Spectromagic vient de retentir, les lumières se rallument, nous suivons la foule vers Central Plaza pour Wishes. Nous arrivons un peu tard, donc nous sommes un peu excentrés, à droite du Château. Au moins, on n'est pas entassé comme les gens peuvent l'être sur le hub ! Le feu d'artifice magnifique et beaucoup plus long que celui de Paris. Voici Wishes qui se termine. Le Magic Kingdom ferme ses portes et notre voyage de rêve également. Le cœur un peu gros, nous quittons le parc. C'est promis, ce n'est qu'un au revoir et nous reviendrons, avec trois guests supplémentaires : Concombre, Narindra, Dream. Commencez dès à présent à économiser les gars !
Difficile de tout filmer quand on est excentré !
Le Château du Magic Kingdom dans toute sa euh... roseur !
A l'arrêt du bus, l'attente est longue : deux, trois navettes, je ne sais plus... avant un voyage debout jusque notre hôtel.
A 1h00 du matin, nous sommes dans notre chambre en train de faire nos bagages : le lit est rempli de sachets plastiques pleins de cadeaux et de souvenirs. Heureusement, j'avais ma valise à double fond et d'une valise à l'aller, je rentre donc en Europe avec deux valises pleines. [note de ptit lion : Vu les quantités, c'est une chance que tu ne te sois pas fait arrêter à la douane pour activité commerciale non déclarée ! ]
Et ben, la valise supplémentaire ne sera pas de trop ! (notez que la plupart des paquets appartiennent à Wolfi )
Vendredi 12 juin : la fin du rêve
Notre dernière nuit au paradis vient de s'achever et nous somme près à quitter l'Amérique pour la vieille Europe. Lentement, le cœur gros , nous parcourons le long couloir vers l'ascenseur, nous remontons l'allée qui nous mène de la place Love Bug aux bâtiments Fantasia et la piscine. Un dernier coup d'oeil à Mickey apprenti sorcier puis ce long couloir de la réception où Anthony va faire le check-out de notre chambre avant d'attendre la navette Disney pour l'aéroport. L'autocar est déjà là. En route donc pour l'aéroport d'Orlando. Notez que pour bénéficier de ce service de navette gratuite jusqu'à l'aéroport, il suffit de se présenter le matin de la veille du départ à la réception. Un formulaire vous est alors remis, où vous devez indiquer le numéro et l'heure de votre vol. En rentrant dans votre chambre le soir, vous trouverez un papier vous indiquant l'heure de votre navette, il suffit alors de se présenter le lendemain à l'entrée de l'hôtel, muni de vos bagages et du papier en question. Le chauffeur vous conduira de terminal en terminal et vous préviendra où il faut descendre selon le nom de notre compagnie aérienne. US Airways c'est ici. Ah, c'est pour nous donc ! Nous allons au guichet pour faire enregistrer nos bagages. J'ai droit à une valise, j'en ai deux, et j'ai un excès de poids (en bagage bien sûr :biggrin . Mais je ne payerai pas de suppléments (ou plutôt Anthony car je ne sais pas pourquoi mais mes valises sont étiquetées à son nom et son sac au mien [note de ptit lion : Ben tiens...]). -Hum, vous partez pour Bruxelles ? -Oui. - Il y a un léger problème : vous voyagerez ensemble jusque Philadelphie puis ensuite vous serez séparés dans l'avion suivant. Il faudra demander à Philadelphie pour changer de places, normalement il n'y aura pas de problème, rassurez-vous. Oui ben on demande à voir...
"C'est déjà fini", me dis-je, déjà plongé dans les souvenirs de ce séjour...
Le Disney's Magical Express propose aux guests de les transporter gratuitement jusqu'à l'aéroport.
Une fois les bagages déposés, nous avons encore le temps de déjeuner. Tiens, le Mac Do par exemple, on n'en a fait aucun durant notre séjour [note de ptit lion : Et puis c'est vrai que les fast-foods nous manquaient tellement... ]. Nous nous retrouvons dans une immense salle entourée de commerces et de fast-food. Côté nourriture, ce n'est ni pire ni meilleur qu'en Europe, excepté la boisson, dont la contenance minimale est de 50 cl. A noter, à côté des toilettes, un magasin pour chiens. Au fond, pourquoi pas ?
Il me reste quelques dollars en poche. Que vais-je en faire ? Et bien j'ai vite trouvé, je vais en faire don à The Walt Disney Company : j'ai juste assez pour acheter le dernier guide sur Walt Disney World à la boutique Disney de l'aéroport, comme le hasard fait bien les choses parfois ! L'heure de l'embarquement approche, nous passons à la fouille ainsi que nos bagages à main, puis direction la navette sur rail vers notre terminal. Après un peu d'attente dans la salle, nous embarquons dans notre avion. Au revoir Orlando. Ce n'est qu'un au revoir, on se retrouvera bientôt. !wavey:
A Philadelphia, c'est la course, pourvu que nos bagages suivent et qu'on ne se perde pas. Ah Bruxelles, c'est là. Anthony commence à quémander un changement de billet. Rien n'y fait : la grosse matrone du Sud est intraitable et nous devons nous séparer. Commence alors une loooongue attente. Notre avion a du retard. Anthony en vrai geek sort mon ordinateur portable et tente de trouver du wifi gratuit, sans grand succès pendant que moi, je visite les autres satellites de l'aéroport.
Raaah, 15 jours sans Internet, j'en peux plus moi !!
Nous embarquons enfin. Ptit lion est trois, quatre rangées devant moi et en se penchant, on arrive à se voir. Je suis assis côté couloir : pas pratique pour regarder par le hublot mais comme on voyage de nuit il n'y a pas grand-chose à voir. Par contre, c'est plus pratique pour aller aux toilettes. A côté de moi, deux jeunes frères voyageant seul. Ils sont Américains et rentrent en Belgique, retrouver leur père qui travaille à l'OTAN sans doute. Mon premier Coke [note de ptit lion : Drogué, va ! ], mon premier plateau repas, mon premier film (Disney, bien sûr !) : «Race to Witch Mountain ». Le hasard fait bien les choses, c'est une avant-première pour nous européens. Les deux frères discutent, le petit se tourne vers le grand. Apparemment il doit aller aux toilettes. Hum, avec un plaisir sadique, je laisse le plus grand m'expliquer la situation avec les quelques mots de français qu'il connaît. Est-ce donc inscrit sur ma figure que je ne suis pas américain ?
Samedi 13 juin : retour à la maison
10h00 du matin, nous arrivons à Bruxelles. L'avion se pose sur le tarmac et je retrouve mon cher lion, qui a réussi à dormir dans l'avion (il en a de la chance !). Nous descendons la passerelle et gagnons notre bus qui nous mène vers la zone de récupération des bagages. Tourne, tourne manège, les valises arrivent. Un sac s'est ouvert et des slips (j'ignore s'ils sont sales mais je suppose que oui ) se baladent en liberté sur le tapis roulant note de ptit lion : Effectivement, s'ils se baladent tout seuls, ils sont vraiment sales... ]. Nous récupérons nos bagages et passons la douane sans aucun problème, l'innocence et la pureté se lisant sur nos visages. On se dirige vers la gare de l'aéroport où nous devons prendre le train pour Bruxelles, et ensuite un train local pour chez moi. A l'unique guichet, la foule est nombreuse. Au distributeur de billets, les handicapés de l'informatique sont nombreux et incapables de prendre un billet aussi rapidement qu'il le faudrait. Résultat, nous loupons notre train de peu. Bon, mieux vaut que ça arrive au retour qu'à l'aller, n'est-ce pas ?
Arrivés chez moi, c'est l'heure du déballage des cadeaux et souvenirs. Tout est entier, sauf le nain de jardin qui n'a pas supporté les délicates manœuvres d'embarquement et de débarquement des employés aux bagages. Heureusement, les cassures sont nettes et ma mère arrivera à recoller les morceaux et il trône à présent dans sa jardinière d'herbes aromatiques sur sa terrasse.
Oulah, il y a eu de la casse...
Ce paquet là n'a pas vraiment l'air en meilleur état...
Ainsi s'achève le deuxième tome de mes aventures.
Cher ami lecteur, je te remercie de ta patience pour avoir suivi ce long TR dont la rédaction s'est étalée sur plus d'un an , en espérant que tu aies pris autant de plaisir à le lire que nous avons eu à le vivre. Je te donne rendez-vous très bientôt pour les nouvelles mésaventures de Ptit Lion et Wolfi (et le retour de Mattthieu !) dans le tome III dont la parution est prévue pour le mois d'octobre. Le 23 septembre en effet, commence un nouveau voyage : nous quittons la Floride pour le Japon, avec notamment trois jours à Tokyo Disneyland et Tokyo DisneySea !
A bientôt !
Petite vidéo bonus : le bêtisier/making-of du séjour en musique !
Un grand très grand bravo pour ce TR amusant, instructif et qui met de bonne humeur. Ce fut long mais comme on dit dans ces cas la ce fut bon. Je regarderais avec beaucoup d'attention votre prochain compte rendu. Le seul bémol c'est que toutes photos ne se sont pas affichées correctement donc il m'en manque certaines totalement ou partiellement. Merci d'avoir partagé votre séjour avec nous.
Retour à DLP début janvier 2020 Août 2018 Universal, WDW, DCL ici Voyage dans l'ouest juillet 2015 (Disneyland resort)ici Juillet 2013- un tour de Floride (De Miami au Disney Beach club resort)ici WDW du 4 au 15 avril 2011 Port Orleans Riversideici Venise ici
Vraiment super TR j'ai vraiment envie d'y aller moi aussi lol. Par contre une question me turlupine : n'avez vous pas visités Animal kingdom ? C'est moi ou j'ai mal lue le TR mais je n'ai pas vue de chapitre concernant ce parc.
Bonjour Tower of terror, merci pour tes compiments.
En effet, nous avons visité aussi Disney's Animal Kingdom Mais suite à la réorganisation et classification des TR en différents sous-catégories (parcs américains, asiatiques, Disneyland Paris...) certaines pages, photos ou parties de TR ont mystérieusement disparu.
Tout n'est pas définitivement perdu, je reposte ci-dessous la partie sur Disney's Animal Kingdom.
Merci à Ptit Lion qui a gardé les brouillons des TR en Word avec tous les codes et balises.
Il est 9h00 du matin lorsque nous arrivons au Disney's Animal Kingdom, le dernier des quatre parcs que nous n'avons pas encore fait. Vite, nous suivons la foule et on se précipite vers l'Asie en traversant Dinoland U.S.A. pour prendre nos premiers FP de l'attraction majeure du parc : Expedition Everest.
Pour éviter la foule à l'entrée du parc, il suffit de passer par la boutique du Rainforest Café !
Et oui, il est 9h du mat' et c'est déjà le « bazaar » !
Ils pourraient faire sécher leur linge ailleurs, quand même...
Nous faisons la file devant deux machines à FP. Hélas ! (ou comble de malchance diront certains) les machines tombent en panne. Après un petit quart d'heure d'hésitation et de tentative pour les remettre en marche, une responsable ouvre le corps de la machine récalcitrante et donne, sur présentation du ticket d'entrée, un FP par personne. Ah y est, j'ai nos deux FP ! Malin comme un singe mais pas très honnête, je refile nos ID Disney à mon compagnon qui réussira à obtenir à son tour deux précieux sésames. [note de ptit lion : Ca s'appelle de l'opportunisme, pas de la malhonnêteté ! ]
Machine à FastPass cassée, bonheur assuré !
Attraction la plus populaire d'Animal Kingdom, Expedition Everest n'existait pourtant pas à l'ouverture de ce (jeune) parc en 1998 : son ouverture ne date en effet que de 2006.
Pas rassurant...
Notre mission accomplie, nous revenons sur nos pas, vers Dinoland U.S.A. et plus précisément vers la partie cheap du land. Il s'agit de la réplique d'une fête foraine regroupant des manèges et des stands payants où l'on peut, avec beaucoup d'adresse [note de ptit lion : … et beaucoup de chance, donc c'est pas pour nous !], gagner des dinosaures en peluche et autres babioles. Bref, une partie du parc pas très originale telle que l'on en trouve à Walibi ou à Port Aventura.
Notez les petites lampes sous le ventre du dino : et oui, il faut vivre avec son temps, le Jurassique, c'est fini !
Un stand de fête foraine en plein milieu d'un parc Disney ?! :shock:Bon d'accord là, c'est justifié, Dinoland U.S.A. se voulant la reproduction d'un luna(jurassic)park un peu désuet…
J'ai jamais rien vu d'aussi rigolo que d'voir voler un gros dinooooo (air connu)
Notre première attraction sera Primeval Whirl : un petit véhicule monté sur rail qui monte et descend de forte pente en tournant sur lui-même à toute vitesse (autrement dit, un Crush's Coaster en plein air). De quoi rendre notre petit déjeuner ! Je suis très prudent cette fois car l'année passée, avec Mattthieu, je m'étais cogné les genoux dans tous les sens sur les parois de cette satanée coquille de noix.
Une Spin Mouse classique, rappelant notre cher Crush's Coaster à Disneyland Paris. La thématisation de l'attraction est loin d'égaler celle de sa lointaine cousine, mais son temps d'attente réduit est un plus appréciable !
Attention, les personnes sujettes au mal des transports sont vivement encourages à ne pas regarder cette video...
Nous arrivons à l'attraction Dinosaur où nous pouvons prendre nos premiers vrais FP, ceux de Expedition Everest n'ayant pas été comptabilisés (hé hé ! ). Ptit lion est tout fier d'arborer son tout nouveau T-shirt de Jurassic Park (tiens, c'est vrai il est nouveau et tu ne l'avais pas lavé avant de le mettre ?? [Je te rappelle qu'on avait fait une lessive (cf. TR du 07/06) à l'hôtel… Ah la la, cette mémoire, ça s'arrange pas ]) et de poser devant la statue d'Aladar.
Vous l'aurez compris, les dinosaures sont une de mes thématiques préférées !
Comme quoi, le bon goût n'est pas toujours de rigueur dans les parcs Disney...
A proximité, un dinosaure est endormi ou plutôt couché comme une grosse vache. Des mômes l'escaladent et donc nous devons attendre patiemment que papa ait fini ses photos pour faire à notre tour une photo souvenir.
”- Tu crois qu'il y a des dinosaures dans le coin ? - Peut-être, en tout cas, j'en vois aucun…”
Soudain, dans le ciel un petit avion passe. Non ce n'est pas Jollyroger, mais sans doute l'avion d'une église locale qui écrit dans le ciel « Jesus loves us ». Très doué ce pilote. Bah tant qu'il ne décide pas de s'écraser sur l'Everest ou sur le château de Cendrillon, il ne fait pas de mal ! [note de ptit lion : s'il peut éviter notre hôtel c'est pas mal, aussi]
10h30, en passant via le boneyard plein de fossiles et de squelettes de dinosaures, on se dirige vers Discovery Island et plus précisément The Tree Of Life, l'Arbre de Vie.
La fin d'un règne… et d'un land !
C'est quoi cette perruque, Wolfi ?! Ah non, c'est l'arbre de vie.
Sorte de faux arbre à la manière de celui des Robinson, celui-ci est énorme et visible de bien loin. Symbole du parc comme peuvent l'être le château du Magic Kingdom ou la sphère d'EPCOT, il est couvert de milliers de fausses feuilles et son tronc représente, comme pétrifiés et transformés en statue de sel, les différentes espèces animales des cinq continents. Gorilles, lions, tigres, éléphants, comme pris au piège dans l'écorce de l'arbre, nous regardent.
Déjà imposant de loin, le Tree Of Life se révèle tout aussi impressionnant de près !
Déceler les animaux gravés dans le bois (enfin le béton… ), un excellent moyen patienter dans le file d'attente.
Quand le végétal rencontre l'animal...
Sous les racines de l'arbre se trouvent des grottes peuplées par des animaux bien réels cette fois : une foule d'insectes géants tous plus répugnants les uns que les autre qui en feront crier plus d'un(e). En effet, la galerie conduit à une salle de spectacle en 3D, nous avons donc des lunettes qui nous font ressembler à de grosses mouches.
Quelle horreur, deux insectes géants ! Amenez-moi mon super Timor ! (pour ceux qui ne comprennent pas, cliquez ici )
Dans la salle, l'écran est composé de dizaines d'ailes de papillons qui s'envolent pour nous présenter les héros du show It's Tough To Be A Bug. Il s'agit d'une réunion de fourmis, sauterelles, araignées et autres insectes héros du film 1001 pattes. A noter, la présence d'audio-animatronics dans la salle, sur la scène et sortant du plafond qui rendent ce spectacle très spécial !
Pour une fois, les effets de ce cinéma 4D ne se limitent pas à une projection d'eau ou à un peu de vent, le spectacle est aussi dans la salle !
Vers 11h00, nous quittons Discovery Island pour un autre continent : l'Afrique. Nous voici dans une petite ville africaine, on s'y croirait tellement la chaleur est écrasante.
Loin d'être une resucée d'Adventureland, le continent africain représenté à Animal Kingdom marie différentes architectures.
Tout comme à Adventureland, des autochtones emplumés échappés des folies Bergères ou du carnaval de Rio (au choix) jouent du tam-tam et du sifflet. Ils sont tout simplement plus nombreux et plus démonstratifs qu'à Paris, entraînant une grande partie de la foule américaine présente dans une danse improvisée composée de déhanchements en tous sens. Très peu pour moi ! [note de ptit lion : Dommage, ça aurait fait une très belle vidéo souvenir qui aurait fait le tour du Net !] [note de wolfi : ]
Le public n'hésite pas à donner de sa personne lors des shows !
Nous préférons nous jeter sur une délicieuse collation grâce à notre Dining Plan Snack : des morceaux d'ananas fraichement coupés qui calmeront notre faim pour un moment et surtout, nous hydrateront légèrement.
Un stand exotique et rafraîchissant, surtout pour les Américains qui n'ont jamais du voir de fruits d'aussi près ! (et des vrais en plus, même pas sous vide )
Fuyons cette foule et cette chaleur pour rejoindre Pangani Forest Exploration Trail (ils en ont de ces noms à rallonge). Un peu d'ombre et de fraîcheur sont les bienvenus. Il s'agit d'observer (à pied) la faune africaine équatoriale en situation, c'est-à-dire habilement mis en scène (on est chez Disney ne l'oublions pas) dans un décor se rapprochant le plus de leur milieu naturel. En suivant un chemin dans les sous bois, nous observons donc des antilopes, des (ou plutôt un) okapi(s), des mangoustes (on a une pensée pour toutes celles du forum Tijoe, Titash, et la mauvaise )…
Comme vous pouvez le voir, la mangouste est toujours sur ses gardes. On ne sait jamais, des fois qu'un lion rôderait dans les parages...
Mi-girafe, mi-zèbre, l'okapi est une espèce protégée depuis 1933.
Dans une large volière dont nous sommes les prisonniers, une vague idée du paradis terrestre tel qu'il fut aux origines : une cascade, un petit ruisseau où se baignent des canards multicolores tels qu'on en voit dans les pubs pour les nouveaux téléviseurs Philips ou Panasonic. Des tisserands, charmants petits oiseaux jaune vif, tissent comme leur nom l'indique des nids pendant comme des fruits aux branches des arbres. [note de ptit lion : Merci Wolfi pour cet instant de grâce et de poésie]
Aaaah, des ch'tits poissons, des ch'tits zozios, ça repose bien entre deux attractions.
La cage suivante nous montre une série de vivariums peuplés d'insectes étranges et peu ragoûtants : des grenouilles géantes, des rats nus et aveugles.
C'est-y pas mignon ? J'ai failli en ramener un, mais Wolfi était contre (allez savoir pourquoi... )
Ensuite, nous avons d'immenses aquariums peuplés de poissons africains multicolores. Puis on arrive à celui des hippopotames que nous admirons sous et au dessus de l'eau.
Très pratique, ces aquariums dont on peut voir à la fois la surface et les profondeurs !
Nous terminons notre visite par un flanc de colline verdoyant avec cascades, lianes et arbres en tous genres qui sert d'enclos à une tribu de gorilles. Le spectacle n'est hélas pas complet car il n'y a malheureusement pas de brume, même artificielle.
Savez-vous que le génôme des gorilles ne diffère que de 2% de celui des humains ? Et oui, ce sont des cousins très proches ! (en revanche, évitez d'essayer de faire ami-ami avec eux, vous vous prendriez une baffe )
Zut, on est repérés !
Nous retournons en Asie vers Expedition Everest mais tout d'abord, nous faisons, grâce à notre PhotoPass, quelques photos avec Balou et King Louie. Mon cher lion, toujours a l'aise dans l'art de la mise en scène, a une idée de photo originale : il voudrait que nous posions dos à dos chacun avec un des characters. Mais ce gros lourdaud de la jungle - comme dirait Bagheera - n'a pas l'air de saisir l'idée : il faudra un peu de temps pour que l'ours comprenne ce qu'on lui demande de faire ! [note de ptit lion : d'un autre côté, difficile de comprendre quelque chose quand on a un champ de vision de 20° et deux glandus qui baragouinent quelques mots d'anglais incompréhensibles…]
Il en faut peu pour être heureux... Une photo avec mon pote Balou, moi ça me suffit
Un peu plus loin, une superbe vue sur l'Himalaya se reflétant dans la Discovery River.
Et oui, 4 FP pour la même attraction à la même heure et avec seulement 2 billets d'entrée, c'est possible !
Midi, nous entrons dans la file d'attente. Les imaginers se sont surpassés : en un coup de cuillère à pot, nous voici au Népal prêt à escalader l'Everest sur les traces du redoutable Yéti. Tout y est authentique, comme si les autochtones avaient quitté les lieux précipitamment, effrayés par l'homme des neiges. Le temps d'attente est même trop court pour nous immerger dans les nombreux détails enrichissant la storyline, telles ces photos, des articles de presse ou ces équipements déchirés, cabossés, tordus – sans doute – par l'abominable créature…
Les imagineers se sont vraiment surpassés pour nous offrir une théma riches de détails et de précisions.
Un peu de lecture ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'Himalaya sans jamais oser le demander...
En voyant ces singes menaçants, on aurait pu se douter que quelque chose ne tournait pas rond ici...
Nous montons bientôt dans un petit train qui escalade le sommet le plus élevé de la Terre. Soudain, le véhicule n'a plus de freins et dévale à toute allure la montagne, sous les cris des guests effrayés par la vitesse et l'apparition fugace du Yéti. Nous passerons sous silence les détails du ride, tant la découverte de ceux-ci participent grandement au plaisir que procure l'attraction.
Bien secoués, nous pensons un moment nous reposés en faisant le Kali River Rapids, mais il y a trop de monde, nous rebroussons chemin pour prendre notre déjeuner. Il faut dire que les émotions, ça creuse !
Ben comment croyez-vous qu'on a réussi à se payer le voyage ? On a bossé, tout simplement !
Ces singes-araignées semblent trouver leur bonheur sur les structures en bois des Kali River Rapids.
Ca change de nos bus austères de la RATP...
Rien de bien original par rapport à l'année passée [note de ptit lion : Ben euh, j'étais pas là l'année passée, moi…], nous irons manger au Yak And Yeti Local Food Café.
Le Yak And Yeti Local Food Café : les occasions de manger asiatique sont rares sur les parcs Disney, pourquoi s'en priver ?
On mangera d'ailleurs la même chose : beignets de poulet au miel (ça change des chicken dips), riz et légumes. Ce mélange de sucré salé n'est pas mauvais du tout ma foi ! En dessert, je prendrai un sorbet à la limonade tout jaune (et donc plein de colorant) et une crème brûlée pour le lion. Le sport consiste maintenant à trouver une table, si possible à l'ombre. Après cinq minutes de vaines recherches, nous dégotons enfin une table en fer en plein soleil. Bon, voyons le bon côté des choses : notre plat ne refroidira pas ! Le plat de consistance avalé, je n'aurai pas le temps de savourer ma délicieuse limonade, par une fausse manœuvre ou un acte manqué, le verre de limonade se renverse sur la table brûlante. Nous ne demandons pas notre reste et déguerpissons rapidement en ayant pris soin d'éponger comme nous pouvons. [note de ptit lion : Pas mon T-shirt Jurassic Park, nooooon !!]
En plus d'être bonnes, les portions sont copieuses.
Et pour une fois, il y a même des légumes !
Mmmh ça avait l'air bon, dommage que tout ça ait fini par terre...
A 13h30, nous sommes de nouveau en Afrique (qu'est-ce qu'on voyage vite ! ) pour le Kilimanjaro Safari. A bord d'une énorme jeep, nous embarquons pour une promenade à travers la savane habilement mise en scène. Hum, cela à un air de déjà vu : on ne peut s'empêcher de penser à l'attraction existant au Bush Garden (voir le début de ce long TR) : nom de l'attraction ? Même si c'est du réchauffé, on ne se lasse pas d'être secouer comme des pruniers, sur des routes qui sont d'une grande modernité par rapport aux routes belges. A droite une antilope. Où ça ? Ah trop tard ! A gauche une girafe et son petit. Où ? Ah loupé, elle est derrière l'arbre. Et là-haut, tu vois ces touffes de poils sur le rocher ? Oui. Ben c'est un lion ! Ca ? Ce vieux tapis bouffé aux mites qui ressemble à celui de ma tante Jeanne ? Eh beh ! Rhoo voici des rhinocéros. Oh oui, on les voit bien. On les sent bien tu veux dire ! Ca sent le fauve par ici ! Et là, regarde, cinq œufs d'autruche. Hum, t'es sûr qu'ils sont pas là pour garnir ? C'est curieux je ne vois pas d'autruche. Elle a eu peur de la jeep peut-être. Quelle idée aussi de pondre si près de la route !
Beaucoup d'espèces sont présentes dans le Kilimanjaro Safari, malheureusement nous n'avons pas beaucoup de temps pour les admirer tant notre jeep va vite !
Le véhicule dans lequel on embarque n'est pas sur rail… Autant dire qu'on s'en remet totalement au chauffeur !
Apparemment, les animaux n'ont pas vraiment envie de nous voir...
Encore mieux, certains se planquent derrière les rochers !
Ah, enfin quelqu'un de moins timide...
Quelle belle couvée… opportunément posée sur le bord de la route. Le miracle de la nature ou des imagineers ?
Notre safari achevé, nous explorons un coin que nous n'avions pas encore visité : le Camp Minnie-Mickey. Remarquez qu'étrangement dans ce land, le nom de Minnie a la primauté sur celui du souriceau mâle.
C'est la belle vie au Camp Minnie-Mickey...
... même si certains ont toujours la poisse !
Nous allons assister au Festival Of The Lion King. Et oui, encore un ! Ce film est décidément adaptable à l'infini, car outre le show de Broadway, celui du théâtre Mogador, feu le show ( ) de Disneyland Paris, celui-ci est une troisième adaptation mettant en scène les musique et chanson du film. [note de ptit lion : Et oui, que veux-tu, je suis populaire… ] La salle est semblable à une arène entourée de gradins. En son centre, se déroule le spectacle tandis que les artistes déboulent des coulisses par des couloirs entre chaque gradin. Chaque partie de la salle (et donc du public) se voit affublée du nom d'un animal : les éléphants, les girafes, les lions et je sais plus quoi. Des chauffeurs de salle font patienter chaque partie en attendant le début de la représentation. Hum, visiblement ce n'est pas des plus efficaces car mon cher lion, épuisé par cette journée, s'endormira un moment comme il sait si bien le faire. [note de ptit lion : Je me sentais chez moi, j'ai bien le droit…]
Je ne dors pas ! :nono:Je euh... je médite...
Le show commence. D'immenses chars rappelant chaque partie de la salle s'avancent dans l'allée. On y reconnaît Timon, Pumbaa, Simba qui sont animés comme dans l'ancien show de Videopolis : les yeux et la bouche bougent et s'animent. Des chanteurs reprennent les grands airs du film tandis que des danseurs, des acrobates, animent la scène. Ceux-ci, déguisés en animaux, ont des airs d'oiseaux de paradis tout droit sorti du Tiki Room, et font plus penser aux costumes chatoyants du carnaval de Rio plutôt qu'à des costumes africains. D'ailleurs, tout comme il sied dans l'Amérique de bon ton, la troupe est constituée aussi bien d'Afro-américains que de Blancs. A certain moments, certains singes cabriolent sur des barres parallèles, ce qui n'est pas sans évoquer notre spectacle de Tarzan. D'ailleurs, je ne sais si c'est un hasard, mais juste à ce moment du show, le cri de l'homme singe retentit.
Pendant une vingtaine de minutes, l'histoire de Simba nous est (une nouvelle fois) contée...
Tout ragaillardis par cette belle évocation haute en couleur (c'est le cas de le dire) du Roi Lion, Anthony et moi nous retournons à Dinoland U.S.A. pour utiliser nos FP de Dinosaur pris le matin même. Cette attraction n'est pas sans rappeler celle d'Universal sur Jurassic Park... si ce n'est qu'ici, point de chute d'eau, je ne perdrai donc pas ma casquette. Le postulat : une jeep nous emmène dans le passé sur les traces des dinosaures. Par la faute d'un individu louche, nous sommes envoyés dans les temps obscurs afin de ramener avec nous un de ces dinosaure. [note de ptit lion : Denver ! Denver ! OK, je sors... ]Nous avons fort à faire pour ne pas être avalé par un T-Rex ou écrasé par un de ces monstres, quand ce n'est pas une pluie de météorite qui nous tombe dessus !
Peu de “on-ride” dans cette vidéo, mais il fait tellement sombre qu'on n'aurait pas vu grand-chose de toute façon...
Vers 15h30, nous assistons à la parade Mickey ‘s Jammin' Jungle Parade. Une parade colorée composée de voitures de brousse multicolores avec Mickey et ses amis vêtus de tenues coloniales ou d'explorateurs. Le tout est entouré d'échassiers oniriques pleins de plumes [note de ptit lion : Décidemment, ils aiment ça les plumes ! Ils ont eu un prix de gros ?] [note de wolfi : non ! Ils plument les autruches du parc ]. Sur les véhicules, des guests et des familles sont mis à l'honneur et saluent la foule.
Tiens, la Gay Pride s'est exportée à Disney World ?
Ah ! Qu'est-ce que je disais ! C'est bien un travesti dans le fond...
Quand Donald part en vacances, il ne fait pas semblant...
La famille d'honneur, un concept hérité du Magic Kingdom, est également d'actualité à Animal Kingdom.
Mickey, mi-tyrolien, mi-explorateur, ferme la parade... Très euh, original comme mélange.
Certains auront reconnu la chanson Iko-Iko, que l'on peut notammeent entendre dans le film Rain Man...
Avant d'entrer dans le Rafiki's Planet Watch, nous prendrons le train dans la petite gare du Wild Life Express Train, voyageant de profil et non de face. Nous visitons alors les coulisses du parc où sont notamment mis en quarantaine les nouveaux arrivants (les animaux, pas les guests ! ). Ce voyage a comme particularité, outre que la chaleur est étouffante et qu'on dirait plus un sauna sur rail qu'un train, que l'on s'arrête à une gare puis que l'on continue à pied une partie du trajet afin de rejoindre le Rafiki's Planet Watch avant de reprendre le train un peu plus loin. A 16h00, on arrive à destination. Après une petite balade dans les sous-bois, nous voilà à Conservation Station où mon cher lion en chair et en os ne peut résister à la tentation de poser devant son portrait en deux dimensions.
Une partie du parc censée nous sensibiliser à la beauté et à la fragilité de notre planète... Par manque de temps, nous ne nous sommes malheureusement pas attardés ici.
Le Wild Life Express Train est le seul moyen de rallier Rafiki's Planet Watch… et d'en sortir !
Vous, je sais pas, mais moi ça me rappelle grandement les pubs pour le chocolat Nestlé avec les animaux de la jungle dessus... (mais si, souvenez-vous : “Nestlé, c'est fort en chocolat !” )
Lion… pour rugir de plaisir (ou pas )
Nous avons la surprise de rencontrer Jiminy Cricket, symbole de l'écologie chez Disney et lui demandons de poser entre nous deux. Je passerai rapidement sur cette partie du parc qui ne m'a pas laissée un souvenir impérissable. [note de ptit lion : Il faut dire qu'on l'a faite au pas de course, aussi ! ]
Une photo avec notre conscience, ça peut pas faire de mal...
Il est 16h35, juste le temps d'assister à la dernière représentation de Flights Of Wonder, dans la partie asiatique. En plein air, une charmante dame nous fait la conversation – je n'ai pas compris un traître mot de ce qu'elle nous disait- et est en permanence dérangée par des oiseaux qui venait se percher sur son poing. Perroquets, faucons, aigles, grues, vautours et autres bêtes à plumes volent au dessus des spectateurs (sans chercher à s'échapper) pour se poser sur la scène. Ils sont attirés par la nourriture que leur donne la dresseuse. Une fois de plus, tout comme à SeaWorld, il n'y a pas de secret : le dressage passe par l'estomac des animaux. [note de ptit lion : Ah… Un peu comme moi, quoi…]
Pas facile à photographier en vol ces satanés oiseaux ! Peuvent pas faire du surplace, un peu ?! Après le spectacle, on peut approcher les dresseurs qui nous présentent perroquets, hiboux et autres chouettes sur leur poing. Je tiens tout de même à féliciter les dresseurs qui ont su dresser un coq et des poules, animaux réputés particulièrement stupides, même si il s'agit juste d'un petit tour : sortir par un trou et rentrer par un autre à toute vitesse.
Le spectacle se déroule dans les ruines d'un ancien palais (ou temple) indien.
De drôles d'espèces de volatiles se succèdent sur la scène de Flights Of Wonder... Bon, inutile de dire que la plupart des explications nous sont passé largement au-dessus de la tête (comme les oiseaux ).
Un regret sur le show : il se veut une ode à la nature et à sa protection, mais on n'hésite pas à y intégrer un numéro de perroquet savant. Cherchez l'erreur...
Bon, on n'a pas de photos d'oiseaux en vol, mais ils passent tellement vite que c'est difficile de faire la mise au point !
”Je te voiiiiiiiiiiiiis…”
Pas impressionnée pour deux sous, la dame choisie dans le public a même le temps de faire une petite photo...
Le show suivant nous fait replonger, (c'est le cas de le dire) dans le monde de Disney-Pixar : Finding Nemo The Musical. Il s'agit (pour nous) du dernier spectacle de la journée. Un très beau show, mais qui peut surprendre, vu qu'il n'y a pas de chanson dans le film mais bon, pourquoi pas ? Les characters sont animés par des marionnettistes qui, contrairement au spectacle de La Petite Sirène, ne sont pas dissimulés mais font pleinement partie du spectacle. La marionnette et le marionnettiste (déguisé) ne font qu'un seul character et sont tout autant la vedette l'un que l'autre, le marionnettiste donnant vie, mouvement et voix à son personnage. Il s'agit d'un très joli show, très original avec des airs de musique qui resteront dans nos têtes.
Un très beau décor composé de bulles lumineuses qui rappellent le fond de l'océan.
Le choix artistique audacieux permet au show de dépasser le simple spectacle de marionnettes !
A 19h00, le parc ferme ses portes. Mickey, Minnie et Dingo en explorateurs, nous saluent et nous poussent (gentiment) vers la sortie en nous disant au revoir.
C'est de nouveau Mickey-explorateur et ses amis qui nous saluent à la sortie du parc.
Ce soir, nous allons dîner à l'Animal Kingdom Lodge. Sur le parking du parc, nous nous retrouvons donc à l'arrêt de bus dévolu à cet hôtel, attendant patiemment la navette. Arrive alors le sosie de George Bush fils, ressemblant physiquement et - surtout - intellectuellement à l'ancien président. Ce beauf se met en colère car il va à l'Animal Kingdom Lodge lui aussi, mais le problème, c'est que chaque fois qu'un bus se présente, il affiche Disney Animal Kingdom puis sans prévenir, il change son nom et sa destination : Disney All-Star Resort, Contemporary Resort, etc. Mais qu'il est con ! Il ne sait pas faire la différence entre Animal Kingdom (le parc) et Animal Kingdom Lodge (l'hôtel) ! C'est pourtant pas difficile de comprendre que tous les bus arrivant ici indiquent Animal Kingdom puis, une fois arrivés, affichent leur prochaine destination… Et notre George d'aller se plaindre au chauffeur que tous ses collègues changent de destination à l'arrivée pour des hôtels de moindre standing que le sien...
George n'est pas content : les bus font vraiment preuve de mauvaise volonté en n'allant pas à SON hôtel !
19h45, arrivée au Lodge, on a un peu de temps, vu que l'on a réservé une table pour 20h00. Petit tour de la piscine, de l'hôtel, je montre à Anthony la belle vue sur la savane que nous avions Matthieu et moi l'année passée. Visite des toilettes spéciales pour lions (me demande à quoi ressemble celle pour girafe ou éléphant).
Elégance et exotisme confèrent son charme à l'Animal Kingdom Lodge.
Des toilettes pour lions, si si, ça existe...
A 20h00 précises, notre table nous attend donc au Boma, Flavors Of Africa pour un buffet africano- européano-américain. Comme toujours, les gens se jettent sur la nourriture et en profitent pour remplir leur assiettes comme si on était limité au nombre de tours. Nous ferons pour notre part deux tours de plats chauds avant de prendre une assiette pleine de desserts pour moi, pleine de fruits pour Anthony (chacun ses goûts après tout ! [note de ptit lion : Et tes 5 fruits et légumes par jour hein ?! ])
Certains commentaires sur Internet faisaient état d'une cuisine très épicée... En réalité, les plats ont des saveurs originales, mais rien de relevé au point de s'en décrocher la mâchoire.
Légumes, pâtes, poisson... Tu fais une cure ou quoi, Wolfi ?!
Ah okay, tu te rattrapes sur les desserts en fait...
Décidément, que de fruits aujourd’hui !
21h00, notre repas est terminé : on ne traîne pas ici, c'est vite expédié contrairement aux restaurants du Resort français. Pour finir, un petit tour à la boutique. L'année passée, j'avais offert à mes neveux un cristal de roche, cela n'avait pas beaucoup plus : « Quoi ? Une pierre comme cadeau ?!! ». Hum vous me connaissez, j'ai fait exprès d'en racheter une cette année.
Quelques achats, et hop, au lit !
Nous retournons à l'hôtel, pour une fois pas trop tard, pour décharger films et photos et nous mettre au lit. Demain est un autre jour ! Le matin, Typhon Lagoon matin (pour éviter la douche quotidienne) et l'après-midi : suite (et fin) de la visite d'Epcot ! [/quote]
tower of terror
Âge : 40 Messages : 141 Localisation : Pas loin de la magie Inscription : 04/07/2007
Merci beaucoup, c'est le parc qui m'attire le plus à Disney world. Encore merci d'avoir reposté ce jour manquant ;-) Je vais maintenant aller rechercher tous tes TR car j'ai adoré celui ci.
A bientôt j'espère ;-)
KIKA
Âge : 52 Messages : 4360 Localisation : A Main Street ou pas loin... Inscription : 06/02/2009