DreamWorks vient de dévoiler le trailer de leur prochain film d'animation qui sortira le 9 Octobre 2024 : The Wild Robot ou, traduit en Français, Le Robot Sauvage.
Trailer VO :
Trailer VF
Il s'agira de l'adaptation du roman éponyme de Peter Brown
Dreamworks est décidément un studio à la carrière étonnante tellement c'est tout ou rien.
Après la formidable année 2022 (Bad Guys, le Chat Potté 2), la dispensable année 2023 (Ruby Kraken, Trolls 3), revoilà une 2024 pleine d'espérance. Avec Kung Fu Panda 4 que j'attends pas forcément mais qui pourrait marcher un peu plus au box office que Trolls 3 et surtout le méga bide Ruby Kraken. Et surtout ce Robot Sauvage !
Trailer puissant et touchant. Ca sent le film à voir un paquet de mouchoirs à la main Et c'est avec joie que je découvre que Dreamworks renoue avec sa technique utilisée pour le Chat Potté 2.
Superbe bande-annonce, en décalage complet avec les productions récentes du studio.
Disneyland Paris : déc. 1997/avr. 1998/juil. 1999/avr. 2005/aoû. 2005/oct. 2005/fév. 2006/avr. 2006 - Cast Member 2006-2011 - visites régulières jusqu'à aujourd'hui Walt Disney World Resort : nov. 2008/mai 2011/fév.-mars 2018/sep. 2019/oct. 2022 Disneyland Resort : sep. 2009/mai 2013/nov. 2015/août 2019/déc. 2023 Tokyo Disney Resort : juin 2015/avr. 2016 Hong Kong Disneyland Resort : mars 2016 Shanghai Disney Resort : mai 2016 / juin 2016 / juil. 2016 Disney Cruise Line : mars 2018 (Disney Dream) / sep. 2019 (Disney Fantasy) / oct. 2022 (Disney Wish) / nov. 2023 (Disney Magic) / sep. 2024 (Disney Wonder)
Il s'agit en fait d'une trilogie de livres : suivent "The Wild Robot Escape" et "The Wild Robot Protects". Le hic, c'est que, sur les 3 livres, seul le premier tome est sortis en Français. L'histoire m'intrigue, peut être lirais je le livre en attendant.
J'ai eu la chance de découvrir les premières images de Le Robot Sauvage au festival d'Annecy et je tenais à vous partager mon retour tant je suis ressorti émerveillé et bouleversé de cette séance. La première bande-annonce était déjà très prometteuse comme le montrent les avis ci-dessus, c'est donc un des premiers événements que j'ai réservé !
On a tout d'abord commencé par une jolie vidéo-montage qui rend hommage à DreamWorks puisque les studios célèbrent leur 30ème anniversaire. Beaucoup de leurs œuvres ont indéniablement marqué le monde de l'animation, et c'était une vraie bouffée de nostalgie que de se replonger dans leur historique, le tout sur le score épique de John Powell pour Dragons. J'ai eu les larmes aux yeux de revoir la scène du premier contact entre Harold et Krokmou sur écran géant. C'était aussi tellement satisfaisant de revoir des scènes du grandiose Le Prince d'Égypte. Les émotions sont d'autant plus exacerbées dans ce contexte, dans ce festival qui ne rassemble que des passionnés d'animation et qui a toujours une ambiance de folie ! C'était quand même drôle de voir que la réaction du public était totalement différente selon les films mis en avant : si les applaudissements se déchaînaient pour Le Prince d'Égypte, Shrek, Les Bad Guys ou Le Chat Potté 2, on a eu des silences de marbre pour Baby Boss, Les Trolls ou encore Ruby l'ado Kraken, ça m'a vraiment explosé de rire de voir que toute la salle était raccord comme ça
Bref, pour entrer dans le vif du sujet, on a d'abord revu la première bande-annonce de Le Robot Sauvage (ce qui est toujours appréciable sur grand écran). Ensuite, le réalisateur (Chris Sanders, grand nom de l'animation) nous a présenté deux extraits.
- Le premier est le début du film. J'étais étonné de la durée de la projection qui était beaucoup plus longue que ce à quoi je m'attendais (pour mon plus grand plaisir). On a bien dû voir les 20 ou 25 premières minutes du film au moins ! Ma première surprise fut de découvrir que le robot parle, sous les "traits vocaux" de Lupita Nyong'o. Ça m'a tout de suite crispé car je connais le penchant de DreamWorks pour l'humour bien lourdingue alors que je m'attendais à un film contemplatif avec très peu de dialogue qui se rapprocherait de la poésie de WALL•E. Mais la surprise passée, on s'habitue et j'ai très vite été rassuré par tout de que j'ai vu ensuite, on ne tombe jamais dans le ridicule.
Spoiler:
On découvre donc Roz, une sorte de robot assistant multifonctions, qui émerge de son container de transport qui s'est visiblement retrouvé par accident sur une île complètement sauvage. Elle est programmée pour trouver un "client" et l'assister en effectuant les taches qu'on lui assigne. Elle se met donc en marche pour accomplir son destin mais ne trouve aucun humain sur l'île. Elle identifie d'abord les animaux sauvages comme des potentiels clients et essaye de les aborder pour leur proposer ses services. Évidemment, les animaux sont terrifiés par cette "chose inconnue". La faune, tout comme l'île, est assez hostile et rejette Roz soit en l'attaquant soit en la fuyant. N'arrivant à s'intégrer auprès d'aucune espèce de l'île malgré ses efforts, elle est complètement découragée.
Je ne me souviens plus comment est faite la transition mais à un moment donné elle parvient a dépasser son programme et à se créer de nouveaux objectifs. Elle veut entrer en contact avec les animaux et communiquer avec eux. Là arrive une scène que j'adore : elle se met en position de "sommeil" au milieu de la forêt et un super timelapse commence. On voit en accéléré l'environnement qui bouge, les météos changeantes, les journées et les nuits qui défilent à toute vitesse, et surtout tous les animaux intrigués qui évoluent autour du robot en veille. On passe à une caméra interne à Roz qui montre son point de vue, elle apprend la communication des différentes espèces et arrive à la décrypter avec le temps, on peut voir des lettres qui sont identifiées et associées au fur et à mesure. J'ai trouvé que c'était une super manière de justifier pourquoi les animaux parlent ensuite, surtout comment elle peut les comprendre.
Par ailleurs, inadaptée au milieu sauvage, Roz fait aussi beaucoup de dégâts à cet environnement par maladresse. Dans son effort de s'intégrer, elle va notamment faire une chute assez importante et atterrir sur un nid, provoquant malheureusement la mort de l'oie qui s'y trouvait et des œufs qu'elle couvait. Roz analyse les coquilles brisées sans savoir de quoi il s'agit. Un des œufs est toutefois sorti intact de ce drame, et la vision thermique du robot perçoit le fœtus qui se trouve à l'intérieur et elle comprend alors. Elle se donne pour mission de protéger cet œuf. Ainsi éclot plus tard le petit Nemo, enfin le petit Brightball pardon La scène de l'éclosion est d'ailleurs assez drôle car Roz croit qu'elle a encore fait des dégâts et essaye de boucher toutes les fissures, sans savoir que l'oisillon cherche à sortir. De manière générale je trouve que l'humour (inévitablement présent) fonctionne bien et est bien dosé.
Chris Sanders a énormément insisté sur l'aspect visuel, en expliquant qu'ils avaient poussé le style de Le Chat Potté 2 encore plus loin. Il a répété a de nombreuses reprises que, pendant le développement de film, il n'a pas su à faire la différence entre les dessins exploratoires et le rendu final des scènes. Il pensait être en train d'observer un dessin d'exploration quand celui-ci se met soudainement à bouger. On peut le comprendre, avec à l'appui des images comparant les "concept arts" et les scènes finales. J'ai vraiment trouvé que les compositions de chaque plan étaient super bien travaillées, ça reste contemplatif comme je l'espérais.
Il a aussi expliqué que Roz a vraiment eu un impact sur la vie des animaux sur l'île. Si au début l'ambiance est très hostile et survivaliste, la générosité un peu naïve du robot et sa détermination a été involontairement instigatrice d'une certaine bienveillance. On voit certains animaux se mettre à - timidement - l'aider parfois et faire preuve de gentillesse envers elle, c'est vraiment touchant car le spectateur ressent vraiment sa solitude.
- Le second extrait doit probablement se situer entre le milieu et la fin.
Spoiler:
Brightball a bien grandi et est presqu'un adulte maintenant. Il s'est évidemment attaché à Roz dès sa sortie de l'œuf et la considère comme sa mère. Ce n'est pas montré mais le réalisateur dit qu'il a évidemment appris en cours de route que Roz était à l'origine de la mort de sa famille par accident et depuis lors, quelque chose est brisé dans leur lien et une distance s'est créée. La grande migration des oies se prépare avant l'hiver, c'est un évènement capital. On apprend que Brightball est en fait "le maillon faible" de la couvée, c'est-à-dire qu'il n'était pas "programmé" par Mère Nature pour survivre et aurait dû mourir très jeune (ce qui doit très probablement arriver dans la vraie vie). Ainsi, il a des attributs plus faibles et notamment des ailes plus petites qui ne lui permettent pas d'être endurant en vol et donc de survivre à la migration. Mais s'il ne migre pas et qu'il reste sur l'île, il est tout aussi condamné. Roz apprend tout ça du leader des Oies, qui guide la migration. Ainsi, malgré la distance qui s'est installée entre nos deux protagonistes, elle se donne pour mission de tout faire pour que Brightball soit prêt pour la Grande Migration. Le spectateur est témoin d'un entraînement acharné et sans pitié.
Ensuite arrive la scène de la migration et là, comment vous dire que j'ai failli me noyer dans mes propres larmes . J'ai trouvé que le film a su rester sobre dans les dialogues et n'en fait pas des tonnes. Brightball demande à Roz de lui donner de l'élan, plus en guise d'au revoir et de remerciement qu'autre chose. Il se perche sur son bras les ailes écartées et elle commence à courir au milieu de la nuée d'oies qui prennent leur envol, les plans et la lumières sont superbes. L'équipe dit qu'ils ont construit tout le film autour de cette scène de migration et on comprend facilement pourquoi, celle-ci est grandiose et poignante.
Je crois que Roz ressent des émotions qu'elle ne comprend pas trop en tant que robot. On voit toutes les oies s'éloigner et le chef des oies aperçoit Roz du coin de l'œil qui les observe partir avec beaucoup de tristesse. Il crée alors une formation "annexe" avec Brightball et quelques oies qui se détache de la nuée pour faire demi tour. Il font un ultime tour de vol près de Roz en guise d'au revoir et repartent. Cette initiative est très émouvante car le vieux chef des oies est un des seuls animaux a réellement avoir eu de l'empathie pour Roz de ce que j'ai vu. Le robot récupère alors une des plumes tombées.
Je tiens à préciser que malgré les longues séances d'entraînement et le temps écoulé, Roz et Brightball se séparent sans que la distance émotionnelle se soit comblée entre les deux, et je crois que c'est ça qui m'a surtout bouleversé. Ça reflète bien ce qui peut se passer dans la réalité : parfois, on a à faire à des relations où quelque chose s'est froissé irréversiblement, et même si les deux parties tentent tout pour réparer les choses, la fatalité est que ça ne reviendra jamais comment avant. On peut malgré tout faire avec. Le film ne cherche pas à faire dans le happy-ending mielleux ou dans le tragique déprimant, il dépeint juste la réalité telle qu'elle est, parfois aigre-douce. Réalité c'est un mot qui colle bien au film je trouve, de par son thème avec le comportement animal et la vie sauvage.
J'ai ressenti toutes ces émotions avec simplement deux extraits, alors que je n'ai même pas été témoin directement de l'évolution de la relation entre Roz et Brightball et pourtant leurs adieux m'ont touché en plein cœur. Telle est la puissance d'un bon storytelling et ça me fait immensément plaisir de voir DreamWorks accomplir ce potentiel dont je connaissais bien l'existence, après les grosses déceptions de ces dernières années.
Chris mentionne également que le "corps" de Roz n'est pas du tout fait pour le milieu sauvage. Plus le temps passe, plus elle se sent effectivement bien sur l'île et chez elle, mais tragiquement plus son matériel se dégrade dangereusement, ce qui fait de la peine à voir. Elle le remarque mais reste déterminée plus que tout dans ses objectifs.
La musique est très belle est accompagne à merveille les scènes. Chris Sanders nous a dit qu'il s'agissait d'une version provisoire et promet une bande originale finale encore meilleure.
Enfin, ils nous ont montré en exclusivité la seconde bande-annonce avant qu'elle ne sorte mondialement quelques heures plus tard et qui a été très bien accueillie.
Pour conclure cet énorme pavé, je suis évidemment passionné par WDAS et Pixar et c'est même la raison principale de mon déplacement au festival, mais Le Robot Sauvage a clairement volé la vedette et est devenu ma plus grosse attente cinéma de 2024. Je suis persuadé qu'un excellent film nous attend, possiblement un futur chef-d'œuvre, et j'espère qu'il rencontrera son succès !
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Brozen
Âge : 24 Messages : 1401 Localisation : A Zootopie, dans le quartier de Tundratown Inscription : 01/10/2016
J'étais présente également à la présentation du film à Annecy. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, Simorgh a tout bien résumé. J'ai été émerveillée par les images, le style visuel est très ambitieux. Le film ne semble effectivement pas aussi contemplatif que le laissait imaginer la première bande-annonce, mais l'humour ne m'a pas du tout dérangée. Les séquences dévoilées ont réussi à me prendre aux tripes, sans voir l'entièreté du film. J'étais également très émue de voir Chris Sanders, qui semblait tout aussi ému par la réaction du public. ^^ En bref, Le Robot Sauvage me hype énormément et ça fait du bien d'être hypé par un DreamWorks !
La deuxième bande-annonce est exceptionnelle et correspond à tout ce qu'on peut espérer d'un film d'animation ambitieux.
En VF pour les intéressés :
La deuxième partie donne des frissons, on sent l'envie de raconter quelque chose d'épique et émouvant. Je ne suis pas 100% convaincu par le style visuel pour le moment mais ce sera potentiellement le cas une fois en salle. Très très hâte de voir ce film.
Disneyland Paris : déc. 1997/avr. 1998/juil. 1999/avr. 2005/aoû. 2005/oct. 2005/fév. 2006/avr. 2006 - Cast Member 2006-2011 - visites régulières jusqu'à aujourd'hui Walt Disney World Resort : nov. 2008/mai 2011/fév.-mars 2018/sep. 2019/oct. 2022 Disneyland Resort : sep. 2009/mai 2013/nov. 2015/août 2019/déc. 2023 Tokyo Disney Resort : juin 2015/avr. 2016 Hong Kong Disneyland Resort : mars 2016 Shanghai Disney Resort : mai 2016 / juin 2016 / juil. 2016 Disney Cruise Line : mars 2018 (Disney Dream) / sep. 2019 (Disney Fantasy) / oct. 2022 (Disney Wish) / nov. 2023 (Disney Magic) / sep. 2024 (Disney Wonder)
Ça me fait bizarre de dire ça mais je trouve la VF vraiment excellente ! Moi qui ait pour habitude de toujours regarder en VO, j'ai tendance à grincer des dents quand j'entends la VF des films d'animation (on dirait qu'ils rendent tout gaga) mais là je n'ai pas ressenti une once de malaise avec cette bande-annonce. Je la trouve vraiment très fidèle à la VO - limite mieux par moment (!) en ce qui concerne Roz : la voix à l'air plus neutre et moins expressive, ce qui correspond mieux à ce qu'on attend d'un robot et ça renforce le décalage. Décidément, tout est très prometteur !
Même si j'attends beaucoup Vaiana 2, j'espère de tout cœur que Le Robot Sauvage soit LE succès animé de cette fin d'année. Même si je n'ai pas encore vu le film, j'ai vraiment envie que cette initiative soit récompensée et encourager DreamWorks dans cette voie
La chanson du clip me paraît quelconque mais cela permet de voir de nombreuses images du robot apprenant au caneton à voler. Ça fourmille d'idées, c'est super beau.
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Timon Timauvais Propriétaire
Âge : 53 Messages : 12490 Localisation : sur Chronique Disney Inscription : 04/07/2007
J'ai vu ce film en avant-première ce dimanche et malgré les grosses attentes que j'avais, c'était une bonne surprise.
Alors même si l'histoire est bonne, elle est parfois prévisible, mais en sois ce n'est pas grave, car l'écriture est efficace. On a beaucoup de personnages, mais quasiment tous ont quelque chose d'intéressant, et sont mêmes attachants. Une réalisation magnifique avec beaucoup de plan bluffant avec une animation fluide et colorée et inventive. Une bo excellente qui rajoute beaucoup de beauté au métrage. Le Robot Sauvage est bien plus qu'une histoire d'un robot dans la forêt avec des animaux, c'est de la réflexion sur soi qui apporte un beau message sans que ce ne soit niait ou forcer (coucou Elémentaire), parfois drôle, attachants, beau tout en restant dans la finesse !
Une fois de plus Dreamworks arrive à se renouveler sans prétentions ! Un très bon film qui est pour moi le meilleur film d'animation de l'année pour le moment et l'un de mes films préféré de l'année !
Je vais le voir aujourd'hui à 14h et c'est super rare que je vois un DreamWorks au cinéma. C'est dire si je mets de l'espoir dans ce film. Et puis soutenir des films d'animation originaux (et non des suites de suites de suites) c'est aussi faire œuvre d'utilité publique
Timon Timauvais Propriétaire
Âge : 53 Messages : 12490 Localisation : sur Chronique Disney Inscription : 04/07/2007
Je confirme que ce film est une pépite. J’ai vraiment beaucoup aimé. Visuellement il est superbe. Les personnages sont remarquablement caractérisés et très attachants. Enfin, l’histoire tient la route du début à la fin. Franchement, une belle réussite. Je recommande.
Bouleversant. J'ai absolument adoré ce film qui est mon film préféré de 2024 (bon l'année n'est pas finie mais je doute qu'il soit dépassé). J'avais les larmes au bord des yeux pendant au moins toute la deuxième moitié du film tant c'était tout ce que j'aime : la musique, l'animation, les relations entre personnages, et cette émotion constante. J'ai déjà très très hâte de le revoir dans quelques jours !
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Timon Timauvais Propriétaire
Âge : 53 Messages : 12490 Localisation : sur Chronique Disney Inscription : 04/07/2007
Cette semaine, et pour une semaine, c’est ce topic consacré au film Le Robot Sauvage qui a été choisi dans le cadre de notre volonté de partager en une de Chronique Disney, la richesse et variété des débats sur DCP. Il sera aussi relayé sur la page Facebook, le fil X et le compte Threads de Chronique Disney.
J'en suis à mon troisième visionnage, toujours aussi dingue de ce film. Un véritable chef-d'œuvre. Allez-y, vraiment.
Si j'étais Jared Bush, je serais déjà en train de négocier le retour de Chris Sanders chez Disney à n'importe quel prix.
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Je suis allé le voir. A la bande-annonce, j'étais déjà très surpris que ce soit un dreamworks, je me suis dit qu'ils avaient level up le game en terme d'animation tellement c'est beau. A titre personnel, j'ai beaucoup aimé la première moitié du film. La seconde par contre...
Spoiler:
A partir du retour de l'oie, je trouve que le film s'épanche trop de bons sentiments, ça m'a mis très mal à l'aise. Du "j'ai pas eu le temps de lui dire je t'aime", au renard qui le laisse entendre à la fin, aux animaux qui arrivent à vivre tous ensemble au point qu'on se demande comment l'ours va survivre sans nourriture, à l'arbre tombant dans l'eau qui suffit à éteindre un feu en passant par le robot qui n'a plus besoin de mémoire pour ses souvenirs par ce qu'il a sûrement un coeur quelque part qui a de la mémoire. Bref, c'était beaucoup trop too much / niais à mon goût.
Disney Orlando (2014, 2017, 2024) / Anaheim (2015, 2022) / Tokyo (2016, 2025 ?) / Hong-Kong (2018) / Shanghai (2024)
J'ai vu le film aujourd'hui. J'ai adoré, je n'en attendais pas moins après avoir vu la BA (et les nombreux encouragements que j'ai pu recevoir pour le voir ^^) Bon un peu déçu de ne pas avoir trouvé quelqu'un pour le voir avec moi, mais bon ça n'a rien enlevé à mon visionnage.
Voici donc mon avis à chaud, et en spoiler pour ne rien dévoiler.
Spoiler:
Tout d'abord l'intro ma fait flipper (je suis pas fan des tempêtes en pleine mer haha, ça m'a fait le même effet que l'intro de Luca xP). Puis on découvre Roz, robot qui ne sait pas bien où est sa place, sur une l'île peuplée d'animaux sauvages et personne pour lui attribuer une tâche.
J'ai beaucoup aimé la relation mère/fils entre elle et Long-Bec, ainsi que son amitié avec Escobar.
La scène où Long-Bec se sépare de Roz pour sa migration m'a déchiré le cœur, premier film depuis longtemps à me faire pleurer bien malgré moi, surtout en plein milieu du film.
Dans l'ensemble un vrai coup de cœur, et sans conteste un chef-d'oeuvre de DreamWorks au top de sa forme.
J'espère de tout cœur voir une suite un jour car je dois dire que la fin douce amère m'a laissé sur ma faim, et quelques questions sont à mon sens restés en suspens.
Je ferai une critique plus complète à froid car là tout se mélange dans ma tête, mais en tous cas ce film m'a beaucoup ému. Un must à voir absolument pour tout fan d'animation qui se respecte !
J'ai rien compris. J'ai jamais vu ça, sauf peut être avec les bides retentissant et encore... le film vient tout juste de sortir il y a, allez, un mois là bas et déjà, il est dispo en VOD aux USA ?! Même Joker 2 qui a méchamment bidé, les délais n'avaient pas été aussi court. J'ai été voir, il est annoncé comme ayant cartonné, pris la tête du box office (faut dire, y a pas grand chose à côté), a rapporté $156,6 M, ce qui sembler faible, sauf que le cout de production est de $78 M, ce qui fait qu'il est rentable et la suite serait prévue. Bon, je vais sous peu le voir et donnerai mon avis, mais ce choix de le sortir si vite en VOD (aux USA) m'étonne.
C'est la stratégie d'Universal depuis plusieurs années désormais de sortir très rapidement ses films en vidéo.
Si d'autres studios comme Disney sont revenus à un stratégie salle puis vidéo puis streaming avec des délais plus marqués et espacés en fonction des succès, Universal mise sur le quasi simultané. C'était le cas également pour Super Mario Bros. ou Les Trolls 3. Pour Le Chat Potté 2, ce n'était même que 16 jours après la sortie en salles.
A priori, c'est une stratégie payante pour Universal qui surfe sur l'intérêt de la sortie cinéma pour augmenter ses ventes vidéo, attirant les familles et ceux qui préfèrent le visionnage à la maison. Et à la différence de Disney, Peacock (Universal+ en France) n'est pas assez populaire pour les gens attendent simplement une arrivée en streaming, ce qui impacte moins les achats.
J'ai vu le film aujourd'hui. Comme je le pensais, j'ai beaucoup aimé, malgré quelques facilités scénaristiques sur la fin mais bon... Faut dire que ce film ne pouvait que parler à la maman d'un petit bout comme moi. (j'ai sangloté pendant tout le film, Chris Sanders a le don de me faire pleurer avec ces films, ça avait été pareil, il y a longtemps, lors de ma première séance de Lilo & Stitch). Et visuellement, c'est beau *w* J'espère que j'arriverai à le revoir en compagnie de mon mari sur grand écran, car ce film mérite d'être vu en salle (et puis, j'aimerais le voir en VO aussi)