Merci de me suivre
Je suis contente que ça vous plaise
Je poste directement la suite, vu que c'est le weekend et que j'ai un peu de temps. Je sais pas trop à quelle fréquence je pourrai écrire les suites mais je ferai de mon mieux pour ne pas laisser un mois entre chaque chapitre
Chapitre 2 : Aujourd’hui on voit Mickey !!!!!! ... ou pas.
C’est le grand jour ! Enfin le deuxième ! Enfin... bon, en fait, tous les jours de ces vacances vont être des grands jours.
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Ce dimanche-là, c’est le jour du voyage, de l’installation, et de la première immersion dans l’ambiance, à savoir Downtown Disney (oui dans dix ans, ce sera toujours Downtown Disney pour moi, ne changez pas mes habitudes de noms siouplait).
Comme on le pensait, on est debout aux alentours de six heures et demi, alors qu’on ne peut aller louer notre voiture qu’à partir de dix heures. Bon, le côté positif, c’est qu’on a tout le temps de se préparer. Evidemment, je meurs de faim - en même temps c’est pas une surprise, j’ai tout le temps faim. Particulièrement quand on bouge beaucoup, heureusement qu’il faisait chaud, ça me coupait un peu l’appétit. Un peu. C’est relatif. Je me jette donc sur les Oreo et les cookies qu’on avait achetés la veille (mes parents me connaissent trop bien, j’y peux rien), en attendant un petit-déjeuner un poil plus consistant. Ah, d’ailleurs, en parlant de petit-déjeuner, déjeuner, dîner, blablabla : je suis Suisse, donc pour moi, déjeuner = petit-déjeuner ; dîner = déjeuner et souper = dîner. Comme ça vous serez pas trop perturbés par le fait qu’on dine à midi
Une fois tout le monde prêt et changé dans des vêtements avec le moins de tissu possible (j’exagère un peu mais pas tant que ça : mes shorts les plus longs, je les retrousserai pour profiter du peu d’air qu’on avait de temps en temps
), on parcourt les couloirs dans le sens inverse, check-out rapide puis direction le Starbucks, c’est mon estomac qui nous guide. Avant de partir, un dernier petit coup d'oeil par la fenêtre de la chambre et sa vue... euh... bon on repassera pour la vue.
Aaaaah, les petit-déj’ américains... C’est sûrement un des trucs qui me manque le plus entre deux visites : les cookies, les muffins, les cinnamon roll... Bref, que des choses saines et très très légères. Tout compte fait, c’est peut-être mieux que ça reste occasionnel pour ma ligne. Je commencerai doucement, cookie et muffin pour la route (je me connais, je vous dis...) accompagné d’un jus de fruits. On dégustera tout ça sur des fauteuils un peu à l’écart du Starbucks. Fauteuils pourvus de prises USB... et comme mon téléphone a décidé de ne pas charger pendant la nuit (la prise était HS à l’hôtel et j’étais trop crevée pour remarquer qu’il n’avait pas vibré quand je l’ai branché), j’essaierai désespérément de le recharger là. Echec, il refuse de prendre en charge l’accessoire blablabla. Mouais, flemmard va. Heureusement, je l’avais pas trop utilisé la veille (bon au pire, j’aurais pu le recharger sur mon ordinateur), il tiendra jusqu’à la fin de la route.
Quelques centaines de calories plus tard, nous voilà parés pour aller chercher la voiture ! J’expliquerai à mes parents qu’il faut prendre l’ascenseur rouge au bout du hall (j’avais vu ça en passant le soir d’avant). Ils décideront donc de prendre l’ascenseur bleu à l’autre bout du hall. Bon. À leur décharge, je suis réputée pour avoir un sens de l’orientation absolument minable. Mais enfin, sur ce coup-là j’avais raison, on finira à l’extrême opposé d’où on devait être : on remonte dans l’ascenseur et on prend le bon, le mien
On devait traverser une route, à l’extérieur, pour passer du bâtiment de l’aéroport au bâtiment de location de voitures. Et P-U-N-A-I-S-E c’est quoi cette humidité et cette chaleur ??? Sérieusement, trois secondes et demi, j’ai failli fondre sur l’asphalte. J’ai pas l’habitude !
Nous voici donc chez Sixt. Je sais que, comme d’habitude, on va vouloir nous proposer quarante millions de choses et que ça va beaucoup, et vite, parler. Je me propose donc pour accompagner mes parents (études de traduction, j’ai quand même quelques bases en anglais
). Réponse : ‘‘non, non, ça ira !’’
Hum oui... Dans le doute, je me poste pas très loin, avec les valises, et ça ne manque pas : dix minutes plus tard, on m’appelle à la rescousse.
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Je me moque même pas en les rejoignant ! Bon, j’avoue que la ‘‘vendeuse’’ avait un accent à couper au couteau, et que la question était tellement inédite que c’était pas très clair. Elle me la pose une fois, je me demande si j’ai vraiment bien compris, parce que... vraiment ? Du coup elle me la repose et... Oui, vraiment.
Elle nous proposait une mini décapotable. Alors qu’on était trois. Avec trois énormes valises.
Non mais pourquoi pas hein.
J’ai un peu dû la regarder comme ça Oo oO Oo oO parce qu’elle rigole et passe à la prochaine question. À ce jour, je ne sais toujours pas si elle blaguait ou non, j’ai peur que non. Finalement, trois milliers de questions plus tard ( Voulez-vous un siège auto ? Une assurance contre les mouches ? Un pare-brise en or ?), on a les clefs, nous reste plus qu’à trouver la voiture. On presse donc sur le petit bouton qui fait faire du bruit à la voiture (oui en court je pourrais appeler ça un klaxon, en effet) et on se dirige au bruit dans l’étage qu’on nous a indiqués. Heureusement, on mettra pas trop longtemps à la trouver, parce qu’on a quand même l’air un peu stupides. Mes souvenirs me font un peu défaut, mais, si je me souviens bien, c’était une Kia grise... qui puait la fumée à l’intérieur. EURK.
Déception, le coffre est très grand et on n’aura pas besoin de jouer au Tetris avec les valises. Roh, c’est toujours fun ce genre de moments pourtant ! On branche le GPS, on entre l’adresse de l’hôtel, on ouvre les vitres pour faire entrer un peu d’air ‘‘frais’’ et c’est parti mon...
Ah bah non. Le m’sieur dans le GPS il parle espagnol. Et il fait peur. Oups. Bon bah on se re-arrête et on re-programme tout ça. Après avoir été sérieusement traumatisés par la voix du GPS (je sais pas qui l’a faite mais d’après moi, il est en prison désormais), on redémarre enfin. Cette fois-ci, c’est parti pour de vrai, direction Orlando et notre hôtel !
Le voyage passera rapidement, c’est ‘‘que’’ deux heures. C’est principalement pour ça qu’on avait choisi d’atterrir à Tampa : par rapport aux quatre heures de route entre Miami et Orlando, c’est carrément plus avantageux. En plus, on voit apparaître plus rapidement ce genre de panneaux
(Pardonnez la qualité de la photo, c’est pris à la va-vite avec mon téléphone portable et les vitres de la voiture étaient absolument dégueulasses.)
Notre hôtel, c’est le Marriott World Center. Enfin, plus précisément, le Marriott Sabal Palms, qui est juste derrière le World Center. Par rapport aux parcs principaux, on est là. Si ça vous situe mieux, c’est à quelques centaines de mètres de l’hôtel Nickelodeon. Ou à quelques kilomètres, moi et les distances... Bref, pas loin.
Pour résumer, on est à 5-10 minutes des parcs Disney (allez, quinze pour Animal Kingdom peut-être), vingt de Sea World et une petite demi-heure d’Universal. Que demander de plus ? Surtout qu’à ce moment-là, je savais (surtout pour les parcs Disney), qu’on rentrerait en début d’aprèm’ pour pas se surmener et pour éviter les coups de chaud et les coups de ‘‘j’en ai maaaarre, y a trop de moooooonde’’. Donc, être si proche des parcs, c’est la classe !
Evidemment, j’ai pas pris de photos de notre villa, mais il y a de bonnes photos pour vous donner une idée sur Internet. Pour résumer un peu, y a quatre apparts par bâtiments, deux en haut, deux en bas. On avait celui d’en haut à droite. Ma chambre et salle de bains étaient tout de suite à gauche en entrant. J’avais le choix entre un lit simple et un double, j’ai évidemment pris le double
J’avais une assez grande douche, heureusement vu le temps que j’y passais
Après quelques marches, c’était cuisine/salon/salle à manger et sur la droite, la chambre principale avec la salle de bain. Bon, je sais pas vraiment si c’est clair x) Mais c’était assez grand, on se marchait pas dessus, j’avais vraiment l’impression d’avoir ‘‘mon espace’’, assez bien séparé du reste de l’appart’. En bref, si vous cherchez un truc un peu ‘‘luxueux’’ en-dehors des parcs, je vous le conseille !
Pour le plaisir, une photo de la vue depuis ma chambre. Ça donne plus ou moins sur Epcot, on ne voyait pas le parc mais par contre je voyais très bien les feux d’artifice le soir. En tordant le cou, j’apercevais même ceux de Magic Kingdom !
On se laisse une petite heure pour se poser tranquillement, fermer les yeux un moment. Pour ma part, je retravaillerai un peu le programme de la semaine, j’ai absolument aucune résistance aux siestes, si j’en fais une, je suis KO pour le reste de la journée. Allez comprendre.
Evidemment, l’heure prévue se transforme en deux heures mais, hey, c’est pas grave, on est en vacances ! J’en profiterai pour faire un petit tour du ‘‘quartier’’ des villas. À quelques pas de la nôtre, y a un petit espace avec des bancs et une petite table, au bord du lac. Malheureusement, c’est infesté de moustiques, j’y aurais bien passé un moment sinon. De l’autre côté, c’est la piscine (on n’y mettra pas les pieds, me demandez pas pourquoi) et, un peu plus loin, la réception, avec possibilité d’acheter les billets de parc, un accès à un ordinateur et une imprimante et un tout petit-mini shop (deux armoires en fait) avec les denrées les plus indispensables. dont du Nutella. La preuve qu’il y a pas que moi qui suis accro !
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De retour à l’appart, déjà je découvre avec soulagement que j’ai pas oublié la clef. OUI, ça m’arrive souvent. Ensuite je manque d’écraser environ trente lézards... Y en avait partout. De toutes les tailles et de toutes les couleurs. Vous voyez la chanson de Perret ? Pareil. En lézards. Et puis finalement, je découvre que mes parents sont réveillés de leur sieste. Ça tombe bien, il est seize heures, c’est le moment de partir à Downtown !
J’avais un peu - beaucoup - oublié que tout Downtown était en travaux, y compris les parkings. Du coup j’étais un peu - beaucoup - paumée en sortant de la voiture parce que je m’attendais pas à atterrir là
Mais finalement le World of Disney se profile devant nos yeux et c’est bon, je sais où on est ! À l’exact autre bout d’où on doit aller !
Bon en fait, à ce moment-là, je n’ai pas du tout été stratégique. On avait besoin de trouver les Guest Relations, pour aller chercher nos entrées (pour les parcs hein, je ne parle pas de nourriture. Pas encore.). Et dans ma tête, j’étais totalement focalisée sur le fait que les Guest Relations, c’était à l’auuuuutre bout de Downtown, soit près de DisneyQuest. Sauf que AHAH, y en avait un autre. Juste à côté de où on a atterri. Le dites pas à mes parents, ils sont toujours pas au courant, heureusement. Voyons le côté positif des choses, on a pu visiter Downtown... Et ses milliers de gens... Partout... Tout le temps.
Bon ok, pas stratégique du tout.
Mais on en profitera quand même pour faire quelques boutiques, World of Disney en 14ème vitesse, la boutique Lego avec PLEIN d’enfants qui crient FORT, on s’arrêtera un moment devant euh... Je crois que c’est The Boathouse, avec les voitures amphibies ? En tout cas on s’arrêtera là, en trouvant le concept très sympa. Quelques pas plus loin, on trouve une boutique qui vend des Vans. Je voulais absolument des Vans Disney, donc on s’arrête. Puis au final je suis pas convaincue par ce que je vois... Sauf par le sac à dos Donald qui est absolument cool ! Tristesse donc, je ressors de là les mains vides. En chemin, on passe devant le Portobello Country Italian Trattoria et on en profite pour réserver pour le soir. Enfin ‘‘le soir’’, on réserve pour 18h30 en fait, parce qu’on est déjà totalement claqué, on va pas tenir longtemps ce soir...
Petit mélange de photos 2015 et 2009
Le Stitch qui crache, eau bienvenue ! En fait il fait tellement humide qu'on sent pas la différence mais celle-ci est fraîche (relativement).
L'intérieur du magasin Lego, minus les enfants qui crient, c'est cadeau. (J'ai rien contre les enfants, non non)
L'extérieur. Non mademoiselle, ce n'est pas vous que je prends en photo, détendez-vous !
Un resto qu'on testera un peu plus tard dans le séjour
Le resto de ce soir !
Finalement, après ce qui paraît être 45 kilomètres de marche (j’ai précisé qu’il faisait vraiment chaud et très très TRES humide ? Parce que c’était le cas. L’enfer.) on arrive en vue de Disney Quest. Ni une ni deux, j’endosse ma casquette (imaginaire) d’organisatrice et je donne les papiers de réservations de billets, que, heureusement, je n’avais pas oubliés à l’hôtel, à la cast. J’arrive pas à déterminer si les cartes sont choisies à l’avance ou non, mais le fait est qu’elle m’a regardée de haut en bas avec un grand sourire et m’a tendue une carte Mickey. Hey, elle a compris qui était le chef ! Mon père, à qui j’expliquerai la théorie qu’elle distribue les cartes en fonction de ce qu’elle pense de la personne, ne sera pas convaincu. En même temps il a eu Dingo... Je veux pas dire, mais ça a certainement joué sur son objectivité. Ma maman aura Minnie et mon frère, Pluto.
Vieille personne que je suis, j’ai été surprise (en bien, oui je persiste) de la matière des cartes. Je me souviens de celles en 2009 ou de celles de Paris, si ça a pas changé, en papier qui se désintègre au bout de deux jours... Là, le format + matière carte de crédit est nettement plus pratique et résistant ! C’est bien, prends exemple Paris ! (s’il te plaît). Une petite photo de la mienne, qui est toujours dans mon porte-monnaie aujourd’hui, juste au cas ou.
Bon, maintenant, que faire ? Il nous reste une bonne heure et demi à tuer avant notre repas, on n’a pas envie de tout retraverser pour aller faire du shopping, parce que rappelez-vous : les gens. Le Planet Hollywood est pas loin, on décide de s’y poser pour un verre avant d’aller souper.
On met les choses au clair quand on rentre : bonjour, est-ce qu’on peut s’asseoir pour boire un verre ? Pas pour manger, juste un verre. Bref, très très clair, même avec notre accent très... francophone. Réponse avec un grand sourire : ''oui, bien sûr !'' Bon, cool, on s'assoit, on attend environ 4h30 pour recevoir la carte des boissons... et le menu.
Ok, pas de souci, ça doit être une erreur, la serveuse a beaucoup de boulot, le resto est plein à craquer, soit. On se décide pour nos boissons, cocktails respectivement avec et sans alcool et avec et sans verre qui fait stroboscope
Puis la serveuse, toujours la même, revient prendre nos commandes. On lui dit donc nos choix de boissons et elle demande, grand sourire aux lèvres : ''et à manger ?''
Bon ok y a vraiment beaucoup de monde, elle a dû mal comprendre, donc on répète qu'on ne mangera pas, on a une réservation dans un autre resto, etc. Pas de soucis, elle repart tout sourire... Pour revenir, dix minutes plus tard, avec nos boissons... et la question : ''et vous mangerez quelque chose ?''
MAIS. Bon ok, ne nous énervons pas, c'est les vacances
On rétorque donc calmement que nope, rien à manger, merci. Cette fois-ci elle paraît avoir compris. Paraît. On déguste donc nos boissons et on se fait aveugler par mon verre, dont j'essaie de prendre une photo... ratée.
Le cocktail était pas mauvais, un peu trop doux, mais buvable et rafraîchissant. En arrière-plan, la télé, qui passait des bandes-annonces de films et séries Disney et de temps un temps une chanson-karaoké. Dont... Je vous le donne en exclusivité...
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Et oui, pour la première fois (environ un millier de fois suivront), on a droit à Let It Go (LET IT GOOOOOOOOOOOOO... Ok je l'ai de nouveau dans la tête). Et là, on se rend compte une fois de plus qu'on est bien aux Etats-Unis, parce qu'un micro-silence de deux secondes se fait avant que la quasi totalité du restaurant ne se mette à chantonner, plus ou moins juste, sous nos yeux ébahis. Y compris le groupe de bikers au bar, oui. Un grand moment qui restera gravé dans les mémoires... Ils sont fous ces Américains. Mais bien plus dynamiques que les Suisses, même si ce n'est pas très difficile !
Au milieu de tout ce capharnaüm, notre serveuse préférée revient nous demander ce qu'on veut à manger. Et non, je ne déconne pas. Dans les dix secondes, elle est suivie par une autre serveuse qui nous pose la même question. Sortez. Nous. De. Là. On leur jette un regard en coin un peu méchant et on se contente de demander l'addition avant de se faire attaquer par un hamburger ou un fish'n'chips pour nous tenter.
Une fois dehors, il nous reste encore un peu de temps à tuer avant notre réservation donc on fait un tour extrêmement rapide à l'intérieur du restaurant T-Rex. La file allait jusqu'à l'extérieur (en plein soleil, miam...), bon courage à ceux qui avaient faim. On est tous d'accord sur le fait qu'on serait absolument incapable de manger là-dedans. Tellement de bruit, brrrr. Petite photo (ratée et oui, c'est le bras de mon père que vous voyez) pour immortaliser cette grosse bête pas belle (le dinosaure, pas mon père).
Il nous reste encore une bonne demi-heure avant de pouvoir aller manger, j'explique donc à mes parents que j'aimerais bien aller m'acheter un pins et un MagicBand et leur demande s'ils veulent m'accompagner. La réponse est un joli ''NON !'' unanime, je m'en vais donc toute seule à travers la foule. Bon, au moins, c'est plus rapide.
Vous commencez à me connaître, mon sens stratégique n'est pas vraiment au point donc, plutôt que de m'arrêter dans la première boutique et de voir s'ils ont le pins que je voulais (étant donné que les MagicBand sont un peu trouvables partout), je remonte jusqu'à la ''petite cabane'' de vente de pins. Où on serait de toute façon repassés en retournant au parking... Mais bon, je nous connais, on aurait été crevés et j'aurais pas eu le temps de fouiller les rayons de pins !
Finalement, je suis fidèle à ma tradition, je prendrai un pins avec l'année et Stitch, et un MagicBand rose. C'est à ce moment que je me rendrai compte du deuxième truc que j'ai oublié : mes lanières et mes pins à échanger... Une bonne vingtaine de pins. Laissés sagement sur mon bureau, où ils m'attendront à mon retour. Yep, je suis définitivement un boulet. Le pins et le MagicBand (et mon poignet de grenouille malade) :
(photo piquée sur disneypinsblog.com)
J'aurais pas été obligée d'acheter un MagicBand mais j'ai décidé de le faire pour plusieurs raisons. Déjà parce que, comme j'aurais un sac à dos (problèmes de dos, si j'ai un sac en bandoulière lourd toute la journée, je décède), mon porte-monnaie et la carte seraient très loin à chaque fois que je devrais le sortir
Ensuite, moins de risques de le perdre (et au pire j'aurais un double avec la carte). Et puis, finalement parce que je trouve ça super fun ! Et j'avais envie de tester le système.
Demi-tour pour retrouver mes parents et on rentre enfin dans le Portobello. Ils est que 18h30 mais je suis totalement crevée, merci le décalage horaire... On est rapidement assis et servi de nos boissons-seau d'eau. Maintenant vient le choix très stratégique et important de ''que manger ?''
Ça parle de stratégie, évidemment, je ne ferai pas le bon choix. La fatigue a tendance à me couper l'appétit mais je déciderai quand même de prendre entrée ET plat. Yep, c'est pas très intelligent. Pas très du tout, même. On prendra deux entrées : les Mozzarella Stuffed Rice Balls et l'Antiparti Platter (fromage, jambon, etc). Les deux sont très bons, j'ai adoré les Rice Balls, mais... j'ai plus faim après l'entrée. Et le plat est déjà commandé et sous mes yeux (le service était très, voire trop rapide).
Bon... J'attaquerai mes spaghettis aux Meatballs sans grande conviction. Une meatball (de la taille de mon poing quand même) et quelques pâtes plus tard, j'en peux plus, je me sens presque mal et je suis pas loin de m'endormir sur la table. Mes parents mangent un peu plus mais sont pas beaucoup plus glorieux niveau fatigue. Je prendrai le doggy-bag (donc les restes) qu'on me propose parce que je me sentais trop coupable de laisser tout ça comme restes (au final, on le mangera pas... Mais bon, l'intention y était.)
On se dépêche de payer l'addition, on sort du restaurant et on rejoint la voiture en mode zombies, titubant et tout (oui on est vraiment fatigué). Pendant les quelques minutes de trajet, mon père me demandera ce qu'est le programme pour demain...
À la base, c'était : ne pas mettre de réveil, se réveiller quand on voulait, partir faire un peu de shopping en fin de matinée/début d'aprèm, petite pause à l'hôtel et Magic Kingdom le soir.
Sauf que mes parents trouvent que c'est une meilleure idée de : se réveiller tôt, partir à Magic Kingdom pour l'ouverture, y passer quelques heures, partir faire du shopping, faire une petite pause en fin d'après-midi et partir à Magic Kingdom ensuite.
Hum... En théorie je suis pas contre, mais on est encore en tout début de séjour, ça me paraît un peu chargé comme programme et je tente de leur expliquer... Sans trop de succès. Bon, je me plie à l'autorité parentale et j'accepte, après tout au pire, on s'endormira sur un banc quelque part dans Magic Kingdom !
De retour à l'hôtel, je prendrai donc quelques instants pour adapter l'organisation du lendemain et prévoir quelles attractions faire le matin. Et finalement, mes yeux se ferment tout seul, c'est le signe qu'il faut vraiment que j'aille dormir... Demain, c'est l'heure du premier parc