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| [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 | |
| Auteur | Message |
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BadenRhu
Messages : 2382 Localisation : Alsace Inscription : 17/06/2014
| Sujet: [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 Dim 28 Mai 2017 - 21:20 | |
| J’ai passé ce mois-ci deux semaines et demi au Japon. Au programme visite de Tokyo, Kyoto et d’Osaka et de ses environs, beaucoup de trains, de riz, de temples et surtout d’admiration pour ce pays extraordinaire, pour ces écoliers avec leurs magnifiques uniformes scolaires, pour ces employés pleinement impliqués dans leur travail, il y a de quoi pleurer… Pour terminer le séjour, il y a le passage par les principaux parcs d’attractions du pays, sans surprise Universal Studios Japan et Tokyo Disney Resort. D’habitude je ne publie jamais de trip report de mes séjours Disney (raconter ma vie n’est pas quelque chose qui m’intéresse), mais bon la section des resorts asiatiques étant plus confidentielles et ayant douze heures d’avion entre Tokyo Haneda et Francfort à tuer, allons-y pour mon avis sur les parcs nippons (comme par hasard, écrire ce trip report va beaucoup plus vite que mes lettres de motivation pour les masters 2 !!). Universal Studios Japan
Facilement accessible depuis le centre d’Osaka en train, Universal Studios Japan est le troisième resort d’Universal que je visite après celui d’Orlando et celui d’Hollywood. Bon, je m’attendais à ce qu’il y ait du monde, alors j’ai bien planifié ma visite un lundi, me gardant mon samedi et mon dimanche pour visiter la ville d’Osaka et pour faire une visite d’Himeji, ben ça n’aura pas suffit !!! J’arrive fièrement devant les grilles du parc pour l’ouverture sur les coups de 9 h 30 après avoir traversé le Citywalk qui sert de passage entre la gare d’Universal City et le parc, et là horreur, malheur, des files d’attente de dingue juste pour rentrer dans le parc ! Au final j’aurais attendu 45 minutes juste pour pénétrer dans le parc en me mangeant un coup de soleil au cou au passage. Voilà le monde pour pénétrer dans le parc : Je précise que c’était juste pour pénétrer dans le parc et que j’avais déjà mes billets que j’avais au préalable acheté dans mon hôtel d’Osaka qui possédait un partenariat avec Universal. Une fois pénétré dans le parc je me rends rapidement compte au vue des temps d’attente délirants que je ne pourrais rien faire sans acheter des express pass, et j’ai contre tous mes principes, dû me résoudre à acheter un express pass valable pour quatre attractions pour la somme de 6 600 yens, ça m’a fait chier (et pas qu’à cause de l’argent, surtout car je déteste le principe même de ce genre de coupe-files payant), mais bon je ne viens pas à Osaka tous les quatre matins, donc bon… Au final j’ai bien fait à la vue des temps d’attente : jusqu’à 140 minutes aux Minions, 120 à Harry Potter and the Forbidden Journey, 100 au Flying Dinosaur (y compris en single rider), 80 à Hollywood Dream (et 110 pour le faire en arrière), 75 à Jurassic Park, 60 à Jaws et Terminator, 45 pour Spider-Man… Après est-ce que ces temps d’attente sont justes, où est ce qu’ils gonflent artificiellement les temps d’attente juste pour vendre plus d’express pass ? Par exemple à Spider-Man il était affiché 35 minutes pour la file single rider, au final j’aurais attendu… une minute ! Une seule personne devant moi en réalité. Et quand je vois 100 minutes au Flying Dinosaur alors que deux tiers du parc à bœufs n’est pas utilisé, alors quoi, ils ont prévu de la file pour jusqu’à 300 minutes ? Mais bon, en tout cas mon pass donnait donc accès à quatre attractions une fois, tout d’abord Harry Potter and the Forbidden Journey et le Flying Dinosaur pour lequel l’on se voit attribuer un créneau d’une demi-heure à respecter. Un troisième choix où l’on a le choix entre Hollywood Dream et Spider-Man (je l’aurai pris pour le premier, vu qu’il avait des temps d’attente plus importants que Spider-Man) et enfin un quatrième choix où l’on a le choix entre Jaws (mon choix), Terminator et Backdraft. Ces deux derniers peuvent être utilisés n’importe quand dans la journée. HollywoodL’on pénètre dans le parc en passant sous un camelback d’Hollywood Dream, et l’on arrive dans la Main Street du parc. Ici à l’instar du World Bazaar de Tokyo Disneyland un toit recouvre la rue, sauf que contrairement à Disney, ici c’est bien plus discret, pour le coup on ne le remarquerait même pas ce toit. En tout cas cette rue est vraiment pas mal, pas d’attractions juste des boutiques, cette Main Street est bien plus réussie que celle d’Universal Studios Florida qui entre la structure de Rockit et les soundstage ne rend pas très bien. Après ça ne vaut tout de même pas le Port of Entry d’Islands of Adventure, qui reste à ce jour la meilleure entrée en matière des parcs Universal. Comme en Floride, l’on peut prendre une rue à droite, qui s’inscrit dans la continuité du style, et comme en Floride cette rue est assez réussie et sympa pour se promener, mais contrairement à la Floride Terminator n’est pas situé ici, à la place nous avons droit à la seule attraction de ce quartier : Hollywood Dream. Il s’agit du troisième hyper B&M que je fais après Silver Star à Europa-Park et Shambhala à PortAventura. Pour le coup celui-ci est bien plus petit avec une trentaine de mètres de hauteur de moins que les deux autres. C’est assez surprenant d’ailleurs la rapidité avec laquelle l’on est en haut du lift quand on a l’habitude de ces fameux « lifts interminables ». Pour le coup le côté interminable est totalement absent de ce lift. Malgré tout, la descente m’a tout de même surpris pas son intensité malgré sa faible hauteur. D’une manière globale, c’est le grand huit dans son ensemble qui m’a surpris, délivrant des airtimes sur la plupart de ses bosses (bon rien à voir avec Shambhala, l’on est d’accord, mais tout de même, c’est correct). De même la spirale est intense comme il le faut (et bien plus que celle de Silver Star), au final sans être exceptionnel un bon coaster qu’il est plaisant de faire. A comparer avec Rockit à Universal Studios Florida (sachant qu’ils occupent un petit peu la même place dans le parc), je dirais que d’un strict point de vue sensations, Rockit l’emporte, par contre sur l’expérience globale Hollywood Dream l’emporte. En effet, au Japon le grand huit est assez bien intégré dans le parc, par exemple pour ne pas qu’il défigure totalement l’allée qu’il longe ils ont caché les rails derrière des affiches publicitaires, bref j’aime beaucoup. Au final seules les extrémités du grand huit sont vraiment visibles, ce qui n’est pas trop dérangeant. De plus, l’attraction possède une thématisation pas mal, et j’adore vraiment le costume des employés, très atypique pour des opérateurs de coaster de ce genre. Universal Wonderland
Un quartier clairement dédié aux enfants à l’instar du land Woody Woodpecker à Universal Studios Florida. Pour le coup celui-ci est plus développé qu’en Floride vu qu’il mix partie indoor thématisée sur Snoopy et partie outdoor thématisée sur Sesame Street. La partie indoor est pas mal (à part de plafond trop visible !), la partie extérieure par contre est assez laide, avec ce sol bleu (à croire qu’ils se sont inspirés de Tokyo Disneyland). Après niveau attractions, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. The Wizarding World of Harry Potter
Ici nous avons donc affaire à la partie Hogsmeade, similaire au land d’Islands of Adventure avec juste l’absence de Dragon Challenge. Cependant, plusieurs différences existent tout de même entre les quartiers. Tout d’abord, et c’est le gros avantage du land japonais (mais c’est également un petit défaut, car du coup le land est un cul-de-sac), le quartier est complètement isolé du reste du parc. En effet, pour accéder au land il faut d’abord marcher pendant deux à trois minutes dans une forêt, dont l’entrée est marquée par le cercle de pierres visible dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban. Durant ce passage l’on est entouré de conifères (l’on peut également croiser la Ford Anglia, qui n’est pas dans la file d’attente de Flight of the Hypogriff comme en Floride), bref niveau immersion c’est vraiment top ! Une fois cette traversée effectuée l’on arrive dans le village de Pré-au-Lard pour le coup identique au land d’Islands of Adventure, avec le Poudlard Express, les différentes boutiques, les Trois Balais, la Tête du sanglier, les toilettes de Mimi Geignarde, Flight of the Hypogriff et au fond le château de Poudlard. C’est toujours aussi génial comme quartier, mais ici par contre j’ai trouvé l’ensemble plus sombre, les couleurs pour les maisons et le château sont plus noires qu’en Floride, pour le coup je préfère la version d’Orlando sur ce point. L’autre grande différence avec Orlando, est le lac que l’on peut apercevoir par la terrasse des Trois Balais, qui donne vraiment un cachet supplémentaire au château, château autour duquel se situe également une petite forêt de sapins, où est d’ailleurs situé le parc à bœufs d’appoint à l’extérieur du château (là où est en Floride ce parc à bœufs est situé dans un petit jardin). Cependant, ce qui n’a pas changé par rapport à la version d’Islands of Adventure, c’est le show building blanc visible des deux côtés du château, ça gâche quand même pas mal. On voit bien tout ça sur cette photo : Quant à l’attraction en elle-même, j’ai donc pu la faire avec mon express pass, où dans la file d’attente l’on peut tout de même traverser le bureau de Dumbledore, la salle de défense contre les forces du mal, ou encore à la fin la salle commune des Gryffondor (toujours aussi mal faite tant on n’a pas l’impression d’être dans la salle commune). En fait, le gros changement vient à l’embarquement vu qu’ici on a droit à des lunettes 3D, et quelle surprise ! Moi qui était plutôt réfractaire à ce changement, j’ai vraiment plus apprécié cette version ! Les lunettes ne gênent pas du tout pour contempler les décors réels (au contraire d’ailleurs, j’avais l’impression que le dragon était encore plus proche de nous dans cette version !), et surtout ça gomme le principal défaut qu’avait l’attraction qui était la mauvaise qualité des projections. Bref, j’ai adoré cette version, si seulement il y avait une file single rider pour la faire en boucle comme en Floride, pfff…. En tout cas, alors que je considérais déjà Harry Potter and the Forbidden Journey comme la meilleure attraction du monde, voilà que maintenant nous avons droit à une version améliorée de celle-ci, il s’agit donc de la nouvelle meilleure attraction au monde !! Amity Village
On sort du monde d’Harry Potter et l’on avance vers Amity Village pour observer l’un des plus grands bad show que je n’ai jamais vu dans un parc d’attractions, le gigantesque pont routier sur lequel l’on a une vue panoramique depuis de nombreux endroits du parc ! C’est marrant que je n’avais encore jamais lu une seule critique sur ce pont visible depuis le parc, alors que pourtant ça a un effet désastreux sur l’immersion dans le parc tant il est visible, du coup, le côté « monde à part » que sont censés représenter les parcs à thèmes est totalement foutu en l’air ! Pour le reste d’Amity Village, le quartier est totalement centré sur Jaws avec notamment un restaurant, et une petite ruelle à l’arrière de ce restaurant au niveau de la sortie de l’attraction. Jaws était vraiment l’une des attractions que j’attendais le plus dans ce parc étant donné que je n’avais jamais fait l’attraction, car elle a disparu d’Universal Studios Florida avant mon premier voyage en Floride. J’ai eu beaucoup de chance d’être placé tout à gauche, j’ai donc bien pu profiter des différents effets, ce qui participe également à mon avis positif sur cette attraction, que personnellement j’ai bien apprécié. Certes, c’est un petit peu vieillot, mais malgré tout le requin continu à faire son effet même s’il manque tantôt de crédibilité. La partie dans l’entrepôt est vraiment sympa, bien plus épique que les parties intérieures de Jungle Cruise ou de Jurassic Park ; et concernant les effets de l’explosion, on peine à les regarder tant la chaleur est élevée. Non, en fait le principal défaut de cette attraction c’est sa longueur. C’est marrant je m’imaginais toujours cette attraction comme longue, au final non elle est un petit peu courte et la fin arrive un peu par surprise, un peu trop tôt, sans réelle chute en fait. Il faut dire aussi que les scènes dans le bateau où le requin nous tourne autour montre aussi ses limites car un petit peu répétitives, malgré la séquence dans l’entrepôt qui fait tout de même un peu varier. Au final, ce qu’il manque à cette attraction c’est effectivement une dernière scène avec plus éléments pour élever l’attraction. Dans tous les cas, j’ai bien apprécié cette attraction que j’ai été heureux de découvrir. WaterworldUn land composé d’un seul spectacle que je n’ai pas pu faire car il n’y avait plus aucune représentation après 14 heures ! Et comme à 14 heures j’avais mon rendez-vous avec le Flying Dinosaur je n’ai pas pu voir ce spectacle que j’avais adoré en Californie et que j’aurais bien voulu revoir, tant pis… (je me demande bien quand même pourquoi il y a si peu de représentations, c’est n’importe quoi !). Jurassic Park
L’on est accueilli dans ce quartier par les gigantesques rails verts de flying B&M et les filets de sécurité qui vont avec. Pour s’imaginer ce land, il faut s’imaginer land d’Islands of Adventure totalement écrasé par un immense grand huit qui passe au-dessus accompagné de sa forêt de poteaux. Niveau immersion et beauté l’on peut franchement faire mieux. Je ne sais pas si les concepteurs avaient conscience de ça lorsqu’ils ont construit le Flying Dinosaur, mais là ce quartier ne ressemble plus à grand-chose, il aurait été sûrement préférable de le faire survoler les backstage ! Sinon deux attractions ici, une duplication du célèbre shoot the chute, Jurassic Park – The Ride et donc le Flying Dinosaur. Jurassic Park – The Ride est donc la version japonaise de Jurassic Park River Adventure que l’on peut déjà trouver à Universal Studios Hollywood et Islands of Adventure. Cette version est assez proche de la version d’Orlando, avec cependant comme différence l’absence de la serre avant l’entrée dans le parc des dinosaures. Pour le reste, la scène d’entrée est identique à la version floridienne (c’est-à-dire la moins réussie, la moins grande, sans la brume et avec un seul diplodocus du côté droit). Avec à la différence ici que le bâtiment gris est vraiment très visible à l’arrière-plan, vraiment dommage. Pour le reste tout comme la version d’Orlando il y a une balade jusqu’au bâtiment, que j’ai ici trouvé encore plus longue et développée, par exemple la séquence des geysers est bien plus longue. Pareil, au niveau de l’entrée dans le bâtiment, il y a la caisse qui nous tombe dessus (là où en Californie on a la voiture qui tombe du toit, pour le coup bien moins réussi tant ce n’est pas crédible). La séquence à l’intérieur m’a paru plus longue qu’aux Etats-Unis, avec bien plus de dinosaures. Par contre quel raté pour la chute finale ! En effet, le tyrannosaure est visible plus à l’avance, et il n’y a aucune fumée pour cacher le mécanisme, du coup il surprend beaucoup moins qu’aux Etats-Unis. Au final, c’est peut-être la version de l’attraction la plus ambitieuse, mais c’est également à mes yeux la moins bonne de toute, car elle flanche sur les deux moments principaux de l’attraction, à savoir la scène avec le diplodocus et la chute finale avec le tyrannosaure. La meilleure version est pour moi celle de Californie. L’autre attraction est donc le Flying Dinosaur, le gigantesque flying B&M inauguré en 2016. Pour le coup après avoir affronté une file d’attente qui est un simple parc à bœufs sans autre forme de procès, l’on arrive à la gare qui reproduit des cages de dinosaures, ce n’est pas mal, mais bon globalement la thématisation autour de ce ride est indigne d’Universal. Par exemple les parois de la gare manquent cruellement de relief, ça fait par moment plus penser aux thématisations légères de Six Flags qu’autre chose. Concernant le grand huit en lui-même, après avoir affronté un long lift, on arrive sur la première descente vraiment jouissive suivie d’une remontée et d’une vrille, jusque là c’est vraiment top. Ensuite on enchaine deux pretzel-loop assez désagréables, non parce qu’un pour la route je veux bien, mais deux c’est un petit peu de trop, car c’est vraiment l’un des éléments les plus intenses que l’on puisse trouver dans une montagne russe. Vraiment, cette inversion te coupe la respiration. Arrive alors la dernière phase plus planante et plus soft. Au final Flying Dinosaur est un excellent grand huit, certainement le meilleur coaster des parcs Universal, mais à choisir je lui préfère toujours Manta à SeaWorld Orlando qui ne possède qu’un seul pretzel-loop et possède plus d’éléments planants en passant plus proche du sol sur toute la deuxième partie du circuit. Et surtout, le ride est mieux intégré dans le parc, parfaitement intégré sur son terrain, idem la file d’attente qui est très réussie à SeaWorld avec les différents aquariums, là où ici elle est très décevante. San Francisco
Quartier qui rappelle son homologue d’Universal Studios Florida, un petit peu plus petit tout de même, par exemple le port y est moins développé. D’ailleurs il est aussi petit en termes d’offre, avec une seule attraction ici : Backdraft. Comme Jaws, Backdraft était une attraction qui existait pour le coup en Californie et qui avait disparu bien avant ma première visite. Autant le dire tout de suite, autant on peut regretter Jaws en Floride, autant Backdraft on ne va pas pleurer sur lui ! Celui-ci s’inspire d’un vieux film que je ne connaissais pas, et dans la file d’attente j’en ai vite profité pour aller faire un tour sur Wikipedia pour comprendre de quoi il s’agit. Tout d’abord l’attraction commence par un premier préshow où il s’agit de regarder un film avec des extraits de film et d’écouter Ron Howard, le réalisateur, avec 25 ans de moins nous raconter des choses avec un mauvais doublage en japonais. Allez, une fois ce préshow passé, on se dirige vers la seconde salle en s’imaginant que ça va un peu petit peu décoller, on aperçoit un effet de flammes, une sirène de camion de pompiers qui s’enclenche et puis… un nouvel écran qui descend pour encore une fois nous diffuser des extraits du film doublés en japonais ! Franchement c’est horrible tellement c’est chiant ! Finalement on passe au main show, où l’on est aligné et l’on regarde une sorte d’usine où tout explose, il y a des effets de flammes, d’eau, au moins c’est un petit plus spectaculaire que les deux préshows, mais bon au bout d’un petit moment ça devient répétitif, même si l’effet final permet de terminer sur une bonne note avec notre estrade qui s’effondre (c’est le même effet que sur le Twister d’Universal Studios Florida, qui faisait clairement office de Backdraft de Floride). Au final force est de constater que le main show ne suffit plus à lui seul pour relever le niveau de l’attraction qui sera la seule déception du parc, une attraction qui a fait son temps… Minions Park
Un quartier centré sur une seule franchise, celle des Minions, et sur une attraction : Despicable Me. Le quartier qui a ouvert en avril dernier est assez joli et sympa, mais bon je n’ai pas fait l’attraction en raison des temps d’attente démentiels, et ayant déjà fait l’attraction aux Etats-Unis que je trouve sympa mais sans plus. New York
Dernière zone du parc, plus grande que les deux précédentes, assez sympa mais tout de même un petit moins grande que cette même zone à Universal Studios Florida. Ici, deux attractions se concentrent dans cette zone : Terminator 3D (que je n’ai pas fait) et The Amazing Adventures of Spider-Man. Ce dernier est le même dark ride qu’à Islands of Adventure, la seule différence entre les deux versions se situe au niveau de la gare d’embarquement. En effet, à Osaka, il y a un double-quai, là où à Orlando il n’y a qu’un seul quai. Au final l’attraction est toujours aussi chouette, avec ses écrans 3D, ses décors réels et ses effets 4D (j’adore toujours l’effet de la boule de feu, tellement bien synchronisé !). Voilà, le tour du parc est fait, et au final j’ai un avis contrasté sur Universal Studios Japan. D’un côté il y a les attractions et le parc assure bien sur ce côté là en proposant une offre qualitative et variée avec notamment deux dark rides de très haut niveau avec Harry Potter and the Forbidden Journey et Spider-Man, deux solides grands huit avec Flying Dinosaur et Hollywood Dream, un excellent spectacle avec Waterworld (que je n’ai pas vu ici, mais s’il est vraiment du même niveau qu’à Los Angeles c’est vraiment ce qu’il se fait de mieux en matière de spectacle de parc d’attractions), et deux autres attractions en bateau très sympathiques avec Jurassic Park – The Ride et Jaws. Mais c’est là que vient le mais, car au final la liste des attractions est vite faite et l’on se rend compte qu’il n’y en a pas vraiment beaucoup, ce qui du coup fait enfler les temps d’attente, rendant le parc complètement impraticable. Au niveau de la thématisation, là encore le parc manque de quelque chose, de liant entre les différents quartiers, et même s’il est bien thématisé il manque tout de même quelque chose (et ce pont routier visible depuis le parc…). Ceci dit il faut quand même noter le Wizarding World of Harry Potter qui sort du lot, avec notamment son côté totalement isolé. Par contre il y a quelque chose qu’il faut noter dans ce parc, ce sont les employés. J’ai trouvé les employés de ce parc vraiment exceptionnels, encore plus qu’à Disney, avec un niveau d’anglais correct pour tous (sur ce point Universal fait franchement mieux que Disney), une courtoisie incroyable, au niveau de l’interaction avec les employés c’est clairement ma meilleure expérience que j’ai vécu dans un parc d’attractions ! |
| | | BadenRhu
Messages : 2382 Localisation : Alsace Inscription : 17/06/2014
| Sujet: Re: [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 Dim 28 Mai 2017 - 21:21 | |
| Tokyo Disney Resort
Tokyo Disney Resort, qu’on se le dise, est pour moi le meilleur resort de parcs d’attractions au monde. L’alliance entre l’hospitalité et la réussite du modèle économique japonais à des infrastructures hors-norme. J’ai eu beaucoup de chance de trouver encore une chambre de libre à l’hôtel MiraCosta pour trois nuits consécutives à deux mois du départ. Cet hôtel est juste fabuleux, le meilleur hôtel de parc d’attractions au monde tout simplement pour moi. J’avais une chambre vue Venice Side, c’est-à-dire avec une vue sur les canaux de Venise, la Tower of Terror et le SS Columbia. Ceci dit ce qui m’a étonné dans cet hôtel c’est le faible niveau d’anglais des employés, quand je compare par exemple au Hyatt Regency de Tokyo où j’avais logé auparavant, le niveau d’anglais est largement en dessous. Le seul employé qui avait vraiment un bon niveau d’anglais était l’employé chargé de nous escorter dans la chambre, et à qui j’ai bien dû prendre la peine d’expliquer à quel point Disneyland Paris c’est nul et qu’en Europe on ne jure que par Europa-Park haha. L’avantage de résider dans un hôtel Disney est également de pouvoir acheter les billets de parcs directement sur place et donc de pouvoir acheter un billet hopper valable dès le premier jour. Au niveau restauration, il dispose de trois restaurants, notamment l’Oceano qui est devenu en quelque sorte ma cantine. Alors certes c’est un petit peu cher (5 500 yens par personne), mais objectivement ça vaut ses prix, tant le buffet est de qualité et varié. Les hôtes du MiraCosta bénéficient également d’une entrée à part à Tokyo DisneySea, et d’une entrée à part pour la Tokyo DisneySea Station afin de se rendre à Tokyo Disneyland. De plus, il y a le quart d’heure en avance pour les résidents des hôtels. Bon ce n’est pas grand-chose, mais ça m’a tout de même permis par exemple de faire la Tower of Terror sans aucune attente, puis d’aller faire Journey to the Center of the Earth sans aucune attente (tous se dirigent vers Toy Story Mania ou Nemo, laissant le champ libre aux autres attractions dans un premier temps) et de reprendre des FastPass. Bref, un séjour à Tokyo Disney Resort en dormant à l’hôtel Miracosta est une expérience vraiment exceptionnelle pour quiconque est fan de Disney, de parcs d’attractions ou même tout simplement pour toute personne qui a bon goût. Comme on m'a demandé de publier quelques photos de l'hôtel et de la chambre, j'en publie quelques unes (en fait quasiment toutes, car je ne prends vraiment pas beaucoup de photos quand je vais quelque part, je me contente du strict minimal). La vue depuis la chambre Le gouter de l'hôtel l'après-midi ! La vue lors du petit déjeuner sur le parc encore vide de tous visiteurs Tokyo Disneyland
Non, Tokyo Disneyland n’est pas un parc moche, vieillot par endroits certes, mais sûrement pas un parc moche. Là encore, le vieillot qu’on caricature souvent ne représente qu’une partie des lands, par exemple en dehors de l’entrée et des deux pointes bleues qui rappelle ce qui se faisait aux Etats-Unis par le passé, le Tomorrowland japonais n’est pas plus vieillot que les autres. Idem pour Fantasyland où le côté vieillot ne représente pas la totalité du land. En fait le principal problème de Tokyo Disneyland c’est les sols ! Pourquoi avoir choisi ce genre de couleurs, le vert par exemple pour Fantasyland qui est assez dégueulasse. Le sol tranche souvent avec le quartier, donnant une impression étrange car souvent pas adapté aux constructions verticales environnantes. Mais surtout ce qui m’a le plus bluffé à Tokyo Disneyland ce sont les attractions, car non seulement le parc possède un large panel d’attractions Disney, mais en plus, bien souvent c’est la meilleure version de ces attractions, ce dont je ne m’attendais pas. World Bazaar
Je dois dire que je ne comprends pas la décision qu’ils ont pris de recouvrir la Main Street sous cette verrière. Certes, il pleut à Tokyo, mais il peut aussi en Floride où en été pas un jour ne se passe sans un orage et pourtant ils n’ont pas recouvert leur Main Street et ils n’ont même pas d’arches comme à Disneyland Paris. Même si ce toit n’est pas si dérangeant que l’on peut le penser, ça change quand même Main Street d’atmosphère qui du coup devient beaucoup plus bruyante, car sous ce toit ça résonne. Pour le coup Universal Studios Japan aura beaucoup mieux réussi avec son toit en le rendant quasiment invisible. Ce changement d’atmosphère est accentué par le sol, ici simplement du revêtement sans relief. Clairement World Bazaar sans être moche n’a pas la même force que les autres Main Street peuvent avoir. Ceci dit, le but de ce land n’est pas le même que pour les autres parcs, en témoigne d’ailleurs les ouvertures vers Adventureland et Tomorrowland, impensable dans les autres magic kingdom traditionnels où Main Street est le passage obligé pour pénétrer le cœur du parc. Tomorrowland
Ce land est trop souvent caricaturé comme vieillot, ce qu’il l’est, mais les autres Tomorrowland le sont aussi. En fait, s’il est en dessous de la version de Floride qui possède tout de même une certaine cohérence (c’est du vieillot assumé, un style futuriste kitsch), je le trouve supérieur à la version de Disneyland qui est bien plus incohérente. Le principal bâtiment vieillot de ce land est le bâtiment blanc qui en marque l’entrée qui n’a pas été redessiné comme il l’a pu l’être dans les années 1990 à Walt Disney World, le reste n’est pas spécialement choquant, sans être beau (aucun land futuriste que j’ai visité à ce jour n’est spécialement beau, même Discoveryland est pour moi le moins réussi des cinq lands du parc Disneyland), c’est passable. L’attraction phare ici est Space Mountain qui était fermé pour réhabilitation (c’était déjà le cas à Disneyland quand je l’avais visité !), et Monster, Inc. Ride & Go Seek, une attraction inédite que je me réjouissais de tester. Après avoir passé la file d’attente qui nous fait attendre dans le très beau hall de l’usine (mais qui malheureusement se résume à ça, car ensuite le couloir est bien moche, dommage car j’aurai bien aimé voir les distributeurs géants que l’on trouve dans la file d’attente de l’attraction de California Adventure) l’on s’assied dans de petits véhicules extrêmement inconfortables pour faire une attraction qui personnellement m’a déçu. Disons que c’est une version un petit plus travaillée que la version que l’on peut trouver à California Adventure, mais à peine, par exemple la scène des portes que l’on peut trouver en Californie est absente dans cette attraction. On a à la place des scènes plus complètes de la salle de travail des monstres ou encore de Monstropolis, mais bon il faut dire que ça ne décolle pas dans l’ensemble. Les lampes de poche ne servent objectivement pas à grand-chose, surtout que les scores ne sont pas comptabilisés, et qu’il y a Buzz à quelques encablures de là pour ce qui est dark ride interactif. Au final je suis resté sur ma faim dans cette attraction, surtout qu’il y a beaucoup mieux dans le parc. Un peu à côté l’on trouve Star Tours, dans une version assez proche de la version de Californie avec pour entrée en matière une sorte de hall où l’on voit déjà un Starspeeder, j’aime bien ce hall qui renforce le côté astroport. Ensuite arrive la salle traditionnelle commune à toutes les versions, toutefois un peu moins riche que celle à Disneyland Paris, avec à Tokyo un détail qui change tout, le clin d’œil aux voyageurs situés à la fin de Haunted Mansion, qui sont ici sous la forme de robots, génial ! L’embarquement est différent que dans les autres versions, non pas en longueur mais avec une salle où l’on trouve trois portes d’embarquement de chaque côté. On embarque, on fait l’attraction (où rien ne change bien sûr par rapport aux autres versions) et l’on sort en affrontant un loooonnnng tunnel qui nous mène jusqu’à l’extérieur. La marche pour sortir de l’attraction est interminable, ce qui n’est pas un mauvais point, bien au contraire car avec la musique qui résonne dans ces couloirs ça rajoute un côté épique à « l’aventure » que l’on vient de vivre. Après avoir fait les quatre versions de Star Tours 3D, ma préférée est celle de Floride qui est pour moins la plus travaillée avec notamment l’entrée et la file d’attente extérieure qui se fait dans la forêt d’Endor, suive celle de Disneyland Paris, en troisième celle de Tokyo Disney Resort et enfin celle de Disneyland Resort qui est la moins travaillée et la plus maladroitement intégrée dans le parc. Ceci dit, Star Tours n’a jamais été une attraction dont je raffole particulièrement, un bon simulateur, mais qui reste un des E-tickets Disney que j’apprécie le moins. Mickey’s Toontown
Cette version, tout en possédant des éléments identiques à la version de Californie est assez différente dans le sens où elle est beaucoup plus grande. En effet, comme tout le reste du parc d’ailleurs, la version de Mickey’s Toontown de Tokyo Disneyland n’a rien à voir en superficie avec la version de Disneyland. Ici par exemple, ce n’est pas la fontaine avec l’otarie qui marque le centre du land, mais un restaurant avec une grande terrasse, à droite de ce restaurant se situe les différentes maisons visitables et le traditionnel kiddie coaster, à gauche l’on trouve l’attraction phare du land avec Roger Rabbit Car Toon Spin. Au final je crois que je préfère la version de Californie qui tout en étant plus petite est plus intimiste. Concernant Roger Rabbit, je l’avais déjà fait en Californie et j’étais un petit resté sur ma faim, je l’ai plus apprécié à Tokyo Disneyland, j’y ai notamment découvert une file d’attente très travaillée de bout en bout avec différentes saynètes à découvrir et quelques vues sur le ride. Concernant le ride, ça reste à mes yeux un Mr Toad Wild Ride en plus grand, et je continue à préférer Mr Toad (et je croise les doigts pour qu’il ne disparaisse pas à Disneyland), après ça reste un bon dark ride utilisant donc les techniques des petits dark rides de Fantasyland à une échelle un peu plus grande, certaines scènes sont très réussies, bref bon sans être exceptionnel. Après avoir fait les deux ma version préférée est celle de Tokyo, de manière d’ailleurs totalement subjective (peut-être qu’en Californie le ride souffre de la comparaison avec l’historique Mr Toad !). FantasylandAvec Tomorrowland, le land le plus moqué du parc, alors oui certains coins sont vieillots et le sol de couleur verte n’est pas top, mais enfin bon ce n’est pas si catastrophique que ça. Déjà le château, je dois avouer qu’il m’a beaucoup moins enthousiasmé qu’en Floride. Car autant, j’aime beaucoup le château du Magic Kingdom en blanc et bleu, autant le château de Tokyo Disneyland a une couleur plus jaune, que j’apprécie moins. A l’arrière du château on a une partie qui ressemble beaucoup au Fantasyland de Disneyland, pour le coup plutôt mignon donc. La partie vieillotte se situe surtout au niveau de Snow White avec son enseigne verte, où pour le coup ça fait un petit peu pitié c’est vrai. Mais bon en dehors du New Fantasyland, le Fantasyland de Floride c’est ça aussi au niveau de l’allée de Peter Pan et de Small World. Bref, concernant les attractions, en dehors de la collection habituelle de petits dark rides l’on trouve trois attractions majeures, mais comme It’s a small world était fermé car l’on va y rajouter les personnages Disney (quelle idée de merde), il y en avait plus que deux ! Tout d’abord Pooh’s Hunny Hunt, une attraction dont j’avais beaucoup entendu parlé et que j’étais heureux de pouvoir la découvrir pour enfin y associer une expérience. On commence par une petite file d’attente sympathique dans la forêt avant de passer entre les pages d’un livre, plutôt bien fait mais où l’on regrettera qu’ils n’aient pas fait quelque chose pour mieux intégrer le plafond. A noter également la petite scène à l’entrée du bâtiment, vraiment sympa ! Pour l’attraction en elle-même, j’attendais de voir car mes deux expériences trackless précédentes s’étaient soldées par des mauvais points, entre Ratatouille à Disneyland Paris, dont après fait en deux jours Spider-Man et Pooh’s Hunny Hunt, on se demande comment en s’inspirant de deux attractions si géniales on a pu aboutir à un tel fiasco (enfin si, en mélangeant justement ces deux technologies qui sont incompatibles) et Antarctica à SeaWorld Orlando, dont j’estime les critiques exagérées mais qui reste médiocre. Avec Pooh’s Hunny Hunt on passe sur un tout autre niveau, quelle belle attraction, certainement la plus belle de tous les Fantasyland réunis. Ici la technologie trackless est juste merveilleusement utilisée, avec notamment la scène principale où pas moins de huit véhicules en même temps se tournent autour. La scène de Tigrou où les véhicules sautent avec lui est juste géniale, et la scène de Winnie qui disparaît efficace comme il le faut. Bref, j’ai adoré l’attraction, sans forcément la mettre au niveau des tous meilleurs dark rides, c’est vraiment une attraction à faire et à refaire. Allez, son seul défaut est qu’il aurait mérité une scène de plus, mais bon quand on voit la longueur de la scène principale avec les véhicules qui se tournent autour pendant super longtemps, ce défaut est largement compensé. L’autre attraction phare est Haunted Mansion, pour le coup dans une version très très proche de celle de Walt Disney World. Que cela soit dans son design extérieur, mais pour le coup l’attraction est moins bien intégrée qu’en Floride où elle domine le lac de Liberty Square. A Tokyo, elle est un petit peu posée comme un cheveu sur la soupe. Sans remarquer de différences donc par rapport à la version de Floride l’on avance jusque dans la stretchroom, où sans différence de design l’ambiance est radicalement différente qu’ailleurs. En effet, pas de speech de sécurité, on se dirait dans le Geisterschloss d’Europa-Park où l’on démarre directement, et ensuite qu’est ce que c’est calme là-dedans ! C’est étonnant mais l’ambiance n’avait juste rien à voir avec que l’on ressent ailleurs, c’est vraiment différent. Ensuite place à la salle d’embarquement qui comme en Floride possède la particularité d’avoir un petit parc à bœufs qui longe les tapis roulants d’embarquement, ce n’est vraiment pas terrible ! Sur le ride on retrouve différents effets que l’on peut trouver à Walt Disney World, comme la bibliothèque avec les bustes, malgré tout, même si cette version reste très proche de la version du Magic Kingdom il y a plusieurs différences. Tel est le cas de la scène des escaliers absente à Tokyo ou encore la première scène avec les tableaux, là où en Floride d’un côté il y a des fenêtres qui simulent un orage, au Japon il y a les deux côtés du couloir qui sont occupés par des tableaux. La version japonaise possède également des effets inédits comme la toile d’araignée géante (assez bof) ou encore la porte fumante au niveau du couloir entre le piano et Leota (assez sympa pour le coup). Enfin le ride finit dans le cimetière, de manière similaire aux versions américaines et que personnellement je préfère à la scène Phantom Canyon de Phantom Manor à Disneyland Paris. Après avoir faire les quatre versions des maisons hantées Disney, mon classement serait : 1- Walt Disney World 2- Disneyland Resort 3- Tokyo Disney Resort 4- Disneyland Paris Critter Country
Un land qui n’existe qu’au Japon et en Californie. A la différence que là où le land de Disneyland possède encore en plus l’attraction de Winnie l’Ourson, la version tokyoïte se concentre totalement sur Splash Mountain. Cela se voit par exemple avec une prolongation du terrier de l’attraction au reste du land. Au final je trouve la version japonaise plus réussie que la version californienne. Une seule attraction est donc présente ici, et quelle attraction ! Personnellement elle reste l’une de mes attractions Disney préférées : Splash Mountain. Bon point, cette version possède une file single rider. L’on peut donc s’engouffrer dans le terrier et constater que la file d’attente ici est plus réussie que les files d’attente américaines (qui sont pourtant déjà pas mal !) vu que celle-ci se fait en intérieur dans un cadre parfaitement thématisé pour finalement déboucher dans la gare d’embarquement. Et c’est là que se trouve la grosse différence par rapport aux versions américaines : la gare d’embarquement est située en intérieur. Il faut dire que même si les gares d’embarquement d’Orlando et d’Anaheim sont belles, celle de Tokyo en jette encore plus ! Pour le reste de l’attraction, pas de grandes différences à observer, l’attraction est très proche de la version d’Orlando, avec notamment les buches par rangs de deux (certes ça enlève du charme à la bûche traditionnelle, mais bon, c’est quand même beaucoup plus confortable ainsi) ou les animatronics modernes, là où à Disneyland ce sont les vieux animatronics d’America Sings qui ont été récupérés, et cela rend le ride plus vieillot. Après des différences existent tout de même, par exemple pour la partie extérieure la version de Tokyo Disneyland possède des décors rocheux de plus grande dimension, cela dès le deuxième lift qui se fait intégralement dans une grotte jusqu’à la première descente qui se fait dans une grotte également. Par contre il y a moins d’éléments de décor dans cette partie extérieure qu’à Orlando. La partie dark ride diverge aussi sur certains points ici et là (la scène des oiseaux pêcheurs qui est inversée et arrive seulement plus tard par exemple). Bref, dans tous les cas j’adore toujours autant, que cela soit la partie extérieure très jolie, la partie intérieure énorme ou le final génial. Au final, la version de Tokyo Disney Resort est ma version préférée des trois Splash Mountain, juste devant la version de Walt Disney World et enfin la version de Disneyland Resort que je mettrais en troisième position car plus vieillotte. Westernland Le land est divisé en deux parties, la partie autour de Rivers of America et la partie devant Big Thunder Mountain (où l’on trouve une version du génial Country Bear Jamborees, que je regrette de n’avoir pas eu le temps de faire). Et non ce Westernland est loin d’être un land moche, personnellement si je le trouve inférieur au Frontierland de Disneyland Paris, je le trouve supérieur aux autres Frontierland. La largeur des allées ne m’a pas particulièrement dérangées, disons que c’est une constante dans les parcs Disney, les allées-autoroutes trop larges, c’est aussi le cas à Paris. Ok à Disneyland les allées sont moins larges, résultat des courses il y a des bouchons la majorité du temps. Personnellement je le trouve plus réussi que le Frontierland du Magic Kingdom qui se résume en quelques façades qui longent Rivers of America, ou que celui de Disneyland qui est tout riquiqui et perdu entre New Orleans Square et Adventureland. La force de ce land est que l’on retrouve beaucoup d’éléments qui viennent interagir, tel est le cas du Western River Railroad (qui possède d’ailleurs sa gare à Adventureland), qui ne fait pas le tour du parc comme à Paris, Orlando, Anaheim ou Hong Kong, mais qui du coup traverse plus d’éléments autour de Rivers of America renforçant l’attractivité du lieu. Le lac étant déjà très animé, que cela soit avec le Mark Twain’s Riverboat, les radeaux qui ramènent les visiteurs sur Tom Sawyer Island ou encore les Indians Canoes qui comme en Californie existent encore au Japon. Concernant le Mark Twain, il reprend différents éléments des autres versions. On a ainsi comme dans les versions américaines une véritable impression de sortie du parc, cette impression que l’on va dans la nature (ce qui manque cruellement à l’attraction de Disneyland Paris), mais avec également beaucoup d’animations sur les rives du lac. Par exemple, là où à Paris les Indiens ne sont que de simples mannequins, à Tokyo ce sont de vrais animatronics qui bougent (évidemment on est au Japon, tout fonctionne de manière parfaite). Idem pour les élans, ce ne sont pas des statues, mais de vrais animatronics. On rajoute à cela les interactions avec le Western River Railroad (qui me fait penser à ce qui a été fait en Californie pour préparer l’arrivée de Star Wars Land), et la vue sur Splash Mountain, et ça y est, on a la meilleure version des Riverboart, juste devant celle de Disneyland Resort (grâce à la présence de la corvette, le Sailing Ship Columbia), puis Walt Disney World et enfin la version de Disneyland Paris qui est pour moins la moins immersive des quatre. Sinon si l’on passe à côté, l’attraction principale du land est Big Thunder Mountain, qui est d’ailleurs une version particulièrement réussie du célèbre train de la mine, qui comme souvent à Tokyo Disneyland reprend différents éléments des autres versions. Le petit moins vient peut-être des rochers, qui comme pour la version de Disneyland sont un peu moins réalistes (sur ce point la version parisienne est imbattable), après ce n’est pas catastrophique non plus. Cette version de Big Thunder Mountain commence avec une petite spirale dans une cave, pas mal du tout, ça compense un petit peu l’absence de tunnel comme à Paris. Ensuite le premier lift proche des autres versions avec les stalactites et les sources multicolores à droite et la double-cascade au sommet. Après sur la première partie on retrouve les opossums au-dessus des rails comme à Paris (mais qui ici tournent toujours !), ainsi qu’un tunnel comme dans la version de Californie. On arrive au deuxième lift assez similaire à celui de Paris avec le vieux tracteur, on notera l’absence d’animatronics, un peu dommage, j’aurais bien vu un âne ou une chèvre ici. Enfin dans le troisième lift on retrouve le fil d’or (ils pourraient d’ailleurs y installer la scène de l’explosion, chez eux ça marcherait sans problèmes). De même à la fin l’on retrouve la petit passage au-dessus des geysers, comme l’on trouve sur la version de Walt Disney World. Encore une fois donc, Tokyo Disney Resort tire profit des différents éléments des autres versions, pour faire ce qui est pour moi la meilleure version de Big Thunder Mountain juste devant la version de Disneyland Paris (qui avec le bruit assourdissant des nouvelles roues, semblable à celui d’un B&M a perdu des points), enfin vient ensuite la version de Disneyland Resort et c’est la version de Walt Disney World qui vient fermer la marche. AdventurelandAlors clairement, le land est en fait Adventureland et New Orleans Square mis bout à bout. Je ne m’attendais personnellement pas à ça, je savais qu’il y avait une ruelle thématisée sur la Nouvelle-Orléans comme l’on trouve en Californie, mais je ne m’attendais pas à ce que se soit New Orleans Square dans son entier qui soit reproduit. Cet Adventureland est pour moi le moins réussi que j’ai visité, la partie Nouvelle-Orléans n’arrive pas à reproduire le charme de la version originale de Disneyland et la partie jungle possède des allées larges, brisant ainsi le côté sentier dans la jungle que l’on peut trouver en Floride et en Californie. Au niveau des attractions, deux sortent du lot : Jungle Cruise et Pirates of the Caribbean. Jungle Cruise tout d’abord qui est une attraction que j’apprécie beaucoup et dont je n’ai pas été déçu à Tokyo. Comme souvent dans ce parc il s’agit de la meilleure version de l’attraction que j’ai faite, supérieur à ses homologues américaines. Déjà j’ai trouvé la partie extérieure plus riche qu’ailleurs, avec plus d’animatronics. Ensuite dans la partie avec les lions, l’on retrouve la musique du Roi Lion qui résonne (d’habitude je suis contre ce genre de changements, mais pour le coup cette musique étant tant encrée dans la culture populaire, bien au-delà du seul dessin animé Disney que c’est plutôt une bonne idée). Enfin dans la grotte, ça a été modernisé avec notamment la présence de mappping sur les parois, après je ne trouve pas que soit vraiment indispensable, mais bon c’est sympa. Bref, une excellente version de Jungle Cruise. Ensuite on passe à la partie Nouvelle-Orléans, où l’on trouve une seule attraction : Pirates of the Caribbean. L’entrée ressemble à l’entrée de Californie en un peu mois réussi, par exemple il y a l’absence de la Dream Suite à l’étage ou encore de la petite place devant. De même les drapeaux accrochés au-dessus de l’entrée font un peu ringard. Ensuite quand l’on pénètre dedans on se retrouve vraiment dans la version de Disneyland avec le canal un peu surélevé. Le parcours de l’attraction ressemble beaucoup à l’attraction de Californie avec quelques éléments issus de la version de Floride (le fait qu’il n’y ait qu’une seule descente, le lift entre le débarquement et l’embarquement et du coup les tapis roulants pour la sortie). Pour le reste c’est trait pour trait la version d’Anaheim avec notamment la scène de la bataille bien plus grande et plus belle que dans les autres versions (l’on n’y passe notamment plus de temps, et l’effet de brume est juste sublime). L’on peut aussi noter la scène des tireurs à la fin. Bref après avoir fait les quatre versions de l’attraction (je considère que la version de Shanghai est une autre attraction), mon classement serait : 1-Disneyland Resort (grâce à la présence de deux descentes) 2-Tokyo Disney Resort 3-Disneyland Paris 4-Walt Disney World Voilà le tour du parc est fini, on a rien oublié ? A bah si les parades et pour le coup ce serait dommage de les zapper car ce sont les plus belles que l’on puisse trouver dans un parc d’attractions ! Tout d’abord la parade diurne, Happiness is Here, dans laquelle l’on ne trouve aucune faute de goût, tous les chars sont sublimes du début à la fin. Mais la pièce de résistance c’est bien la parade du soir, avec la Dreamlights qui est longue mais longue ! Et belle mais belle ! Franchement c’est génial, c’est avec ce genre de parades qu’on se rend compte qu’à Tokyo les gens en ont vraiment pour leur argent, bravo Tokyo Disneyland ! |
| | | BadenRhu
Messages : 2382 Localisation : Alsace Inscription : 17/06/2014
| Sujet: Re: [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 Dim 28 Mai 2017 - 21:23 | |
| Tokyo DisneySea
Tokyo DisneySea est vraiment le parc de tous les superlatifs, le parc rêvé pour les fans, où les décors fabuleux s’enchaînent avec des attractions extraordinaires, une maintenance au top, des cast members géniaux, de super restaurants à prix honnêtes (dont on regrettera néanmoins qu’il soit compliqué d’y manger sans réserver quinze ans à l’avance). Franchement j’avais des attentes hyper élèvées, ce parc les a excédées (encore une fois comme à Tokyo Disneyland surtout au niveau des attractions, dont je ne m’attendais pas à ce qu’il y en ait tellement de géniales !). Il n’y a pas de doute là-dessus : c’est le meilleur parc d’attractions du monde. Son seul défaut est peut-être un petit manque d’attractions, il est vrai qu’on a assez vite fait le tour du parc. Je pense qu’une montagne russe familiale dans la veine d’un Expedition Everest pourrait être un gros plus pour le parc. C’est d’ailleurs étrange d’avoir construit des zones immenses comme Mediterranean Harbor ou American Waterfront pour n’y mettre aucune attraction si ce n’est des attractions de transport. Maintenant il est évident que c’est mieux dans ce sens que dans l’autre, car rajouter des attractions l’on peut toujours, mais rethémer un parc c’est beaucoup plus compliqué !
Mediterranean Harbor
Une zone immense (mais c’est le cas de pratiquement tous les quartiers de Tokyo DisneySea) située autour du lac. Nous avons par exemple la partie principale thématisée sur Portofino située entre l’hôtel MiraCosta et le lac, où est située des magasins et des restaurants et où le soir l’on peut voir Fantasmic.
Quant à Fantasmic, nous avons ici affaire à une version un peu différente des versions américaines, avec la présence de nombreux petits bateaux qui naviguent sans un plus gros bateau qui regroupe plein de personnages comme aux Etats-Unis. Certains films sont abordés alors qu’ils ne le sont pas dans les versions américaines, comme par exemple Tarzan. De plus le spectacle utilise beaucoup moins d’écrans d’eau. La scène du dragon est comme toujours très spectaculaire, ceci dit, le gros truc qui m’a gêné c’est l’espèce de cône géant illuminé, c’est cheap et moche, un peu dommage. La version japonaise est également plus courte que les deux autres (mais c’est une constante à Tokyo Disney Resort, les spectacles sont relativement courts ce qui de mon point de vue est bien, car dans un parc d’attractions l’on attend pas forcément des spectacles très longs). Après je trouve quand même cette version de Fantasmic en dessous des versions des Disney’s Hollywood Studios et surtout de Disneyland qui est pour moi la meilleure des trois versions.
Cette magnifique esplanade permet également d’apprécier l’autre rive du lac avec la forteresse et surtout le volcan. Ce volcan est incroyable tellement les roches paraissent réalistes, il fume toute la journée et c’est vraiment quelque chose quand il se met à cracher du feu ! Ce volcan est également une fierté régionale, c’est évidemment un Alsacien, Fabrice Kennel qui l’a réalisé, comme toujours la qualité alsacienne haha… Ce que j’apprécie également chez ce volcan c’est qu’il joue plusieurs rôles selon le port dans lequel l’on se situe. Par exemple à Mysterious Island c’est tout le port qui est bâti autour de ce volcan et de son exploration, à Mediterranean Harbor il joue un peu le rôle de Stromboli en arrière-plan (je ne sais si c’était le but des concepteurs, mais c’est comme ça que je le ressens). Et dans la partie Cape Cod d’American Waterfront, l’on peut voir l’arrière du volcan, qui du coup paraît bien plus petit et sert de bel arrière-plan au village.
Si l’on n’arrive à quitter cette œuvre d’art des yeux (oui des faux rochers à ce niveau, c’est de l’art) et que l’on se déplace de cette esplanade, à gauche nous avons une partie Venise et à droite une partie qui rappelle plus un petit village de Toscane.
Concernant la partie Venise nous avons la reconstitution à l’échelle 1 : 1 d’un canal, avec ses ponts et ses points de restauration. Encore une fois c’est hallucinant et c’est ici que se situe ce qui est pour l’heure l’une des seules attractions de tout le port : Venitian Gondolas.
Dans cette attraction l’on est parti pour faire un très sympathique tour de gondole, avec laquelle l’on remonte le canal et le redescend en faisant une boucle par le grand lac. Cette attraction permet surtout d’animer la zone, c’est très important dans un parc d’avoir des choses en mouvement. De plus, ça renforce l’immersion pour être toujours plus proche de la véritable Venise.
De l’autre côté l’on arrive dans un petit village de Toscane, où l’on a une ruelle fidèlement reconstituée et où va se situer le Soarin’. Cette attraction va faire du bien car c’est vrai que pour l’instant cette partie fait un peu coquille vide et que le port en général manque d’attractions. De cette partie du port l’on a malheureusement quelques intrusions visuelles d’American Waterfront, autant la Tower of Terror ne dérange pas trop car elle s’intègre visuellement bien, autant le SS Columbia est un petit plus gênant, surtout avec la vue sur les vieux galions à voiles au premier plan ; mais enfin cela reste un micro-défaut.
Ici se situe aussi un embarcadère pour prendre le Steamboat qui fait tout le tour du parc avec trois arrêts (Meditteranean Harbor, American Waterfront et Lost River Delta). Encore une fois un tour de ce bateau vaut le coup, tant ça permet de découvrir le parc autrement, avec notamment le passage par le lac central de Mysterious Island.
Enfin sur la partie en face du lac, l’on a la reconstitution d’un fort de la Rennaissance, visitable et où se trouve un magnifique restaurant que j’ai voulu essayé mais qui était complet ! En bas de ce fort est situé le bateau qui comme souvent à Tokyo DisneySea est visitable, là encore tout dans le bateau est reconstitué minutieusement avec les bruitages ou les différents objets entreposés.
Mysterious Island
Si l’on passe sous l’impressionnante muraille de rochers l’on arrive à Mysterious Island, le port dominé par le mont Prometheus, cet imposant volcan de 51 mètres de haut et complètement bardé d’une muraille de rochers dans laquelle est plantée une foreuse qui continue à tourner, avec en dessous un lac dans lequel l’on retrouve le Nautilus, de la fumée et des bubulles ! Ce port est encore une fois très impressionnant sans être mon préféré, un bon point est également le passage indoor qui permet notamment de rejoindre l’entrée de Journey to the Center of the Earth.
Journey to the Center of the Earth justement, était vraiment l’attraction que j’attendais le plus. Je n’avais jamais visionné une seule vidéo de cette attraction et finalement, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Déjà l’entrée de l’attraction, hallucinante dans cette caverne et avec ce logo fumant. La file d’attente qui serpente dans cette caverne est également on ne peut plus réussi. L’on passe maintenant aux ascenseurs, très longs et avec un effet de perceptive forcée ils paraissent encore plus longs. Bref on descend, mais là pour le coup je n’ai pas été particulièrement subjugué par ces ascenseurs. Personnellement je trouve ceux d’Harry Potter and the Escape from Gringotts bien plus réussis. On arrive à la gare qui est juste hallucinante, entre la hauteur, la machine qui tourne, la qualité des roches et le bruitage des véhicules, cette gare d’embarquement est vraiment la plus belle du genre que j’ai vu à ce jour ! Concernant l’attraction en elle-même, entre la forêt des champignons géants (à chacun de mes tours, j’ai été incapable de quitter la sauterelle géante des yeux, c’est vraiment fabuleux), celle de la tempête (un peu moins réussie, ça a un côté décors de théâtre) et enfin celle du feu avec cet incroyable animatronic (c’est vraiment le plus impressionnant qu’il m’ait été donné de voir, il faut vraiment le voir pour le croire !), il y a de quoi rester bouche bée. Puis vient la partie rapide, et là gros étonnement, je ne m’attendais vraiment pas à tant de sensations ! Rien d’extrême bien sûr, mais tout de même un petit airtime très sympathique lors de la sortie du volcan et de bonnes sensations de vitesse jusqu’au retour à la gare, un peu trop rapidement sans doute… C’est le seul défaut de Journey to the Center of the Earth : sa longueur, il est un peu plus court que les dark rides ordinaires, ce qui fait que pour moi il est un tout petit en dessous d’Indiana Jones Adventure qui reste à ce jour mon attraction Disney favorite. Mais encore une scène après la partie rapide, et c’est bon, je lui donne la place de numéro 1 direct !
Si l’on n’est pas encore assez sur le cul après un tour de Journey to the Center of the Earth, il suffit de descendre la longue spirale un peu à côté pour arriver à 20,000 Leagues Under the Sea. Par chance, il y a rarement du monde pour ce qui est pour moi l’une des attractions les plus sous-estimées de Disney, aussi bien par les fans que par les visiteurs lambdas. Moi j’ai adoré cette attraction, où après une petite file d’attente située dans une cave où l’on peut observer une vitrine et différents scaphandres l’on embarque dans de petits sous-marins de six places. Ensuite, si l’on trouvait justement Journey to the Center of the Earth un peu court, celui-ci compense car là on en a pour notre argent niveau longueur. Encore une fois tout est superbement réalisé, les décors sont magnifiques, certains effets sont juste bluffant, je pense là aux anguilles électriques, au monstre marin qui flotte, aux effets d’obscurité. Le petit plus sympa étant la lampe que l’on peut bouger pour éclairer les différents éléments, ça améliore encore le côté exploration qui est déjà très réussi en soit, notamment avec le passage près de l’épave. De plus, j’adore vraiment le côté atypique des véhicules de l’attraction (même si c’est la fournaise dans ces sous-mains !). Bref une super attraction qui devant ses faibles temps d’attente est à faire et à refaire sans modération.
Mermaid Lagoon
L’on quitte Mysterious Island par un tunnel pour arriver à Mermaid Lagoon, le port consacré à la Petite Sirène, dont la plus grande partie est située en indoor. A l’extérieur l’on trouve un manège de type music express, un kiddie coaster assez laid (la seule chose que l’on puisse qualifier de laid à Tokyo DisneySea je crois, c’est un peu dommage d’ailleurs, il y a sûrement moyen de l’améliorer). Sinon à noter une petite intrusion visuelle dans ce port vu que vers le pont l’on peut apercevoir le bâtiment d’un hôtel partenaire (oui là je chipote je sais). Le principal élément de cette partie extérieure étant la très belle reproduction du château par lequel l’on passe, où après avoir été accueilli pour une statue du roi Triton, l’on accède au monde sous-marin d’Ariel.
Il s’agit ici d’un très beau hall, certainement le plus beau hall de ce genre que j’ai vu dans un parc, tant l’impression d’être réellement sous l’océan est présente, cet effet venant principalement du plafond qui a été intelligemment caché. Dans ce hall outre un point de restauration, un magasin dans la gueule de la baleine (j’adore !), l’on trouve différents manèges, tel qu’un demolition derby ou une tour de parachutes mais également l’entrée du Mermaid Lagoon Theater.
Ce spectacle est présenté dans une très belle salle. Sans être exceptionnel j’ai trouvé ce spectacle très réussi avec Ariel qui nage au-dessus de nous, et avec la très belle marionnette du roi Triton. Cette assise circulaire est également très sympa, et comme souvent à Tokyo Disney Resort, celui-ci ne dure qu’une vingtaine de minutes.
Arabian Coast
Port plus grand que les deux précédents que l’on peut diviser en plusieurs sections avec tout d’abord la place principale constitutive d’un temple que l’on peut rejoindre en passant en dessous du porche et en descendant des escaliers. Sur cette magnifique place l’on peut faire un tour du très beau carrousel à deux étages ou encore rejoindre l’entrée du Magic Lamp Theater.
Après un préshow dans une tente où une marionnette au centre raconte des choses en japonais qui devaient être super mais donc je n’ai bien sûr rien compris, l’on rejoint le théâtre équipé de ses lunettes 3D. Ce spectacle est un mix entre un film 3D et un spectacle avec des acteurs réels, un peu à l’instar du Terminator 3D d’Universal. Là, la barrière de la langue a quand même été un gros problème pour apprécier le spectacle, après il y a des choses très sympa aussi, mais j’ai trouvé l’ensemble assez moyen avec finalement que deux acteurs réels aux rôles assez ordinaires. En tout cas, c’est très en dessous des meilleurs spectacles 3D de Disney qui sont pour moi It’s though to be a bug et Muppets Vision 3D.
Si l’on continu à explorer le quartier l’on arrive dans des ruelles de style moyen-orientale représentant un marché oriental qui font penser à l’Adventureland Bazaar de Disneyland Paris, mais en un petit peu plus intimiste. Dans cette partie du port très immersive, il n’y a pas d’attractions, simplement des boutiques, des restaurants et des rencontres avec des personnages.
Si l’on sort de ces ruelles, l’on retrouve un espace plus aéré qui représente manifestement le bord de mer et c’est là que se trouve l’entrée de l’attraction phare d’Arabian Coast avec Sindbad’s Storybook Voyage. Il est vrai que ça faisait un bout de temps que je n’étais plus sur le cul par une attraction (depuis Mysterious Island qui est situé à une centaine de mètres et pour ce parc c’est beaucoup !), et bien cette attraction va bien faire halluciner une nouvelle fois !
Après une courte file d’attente, l’on arrive sur le quai et c’est parti pour le délire ! On m’avait vendu cette attraction comme une version persane de Small World (que j’aime bien mais sans plus), et bien que nenni, il s’agit d’une sorte de Fata Morgana d’Efteling avec des animatronics à ne plus savoir où donner de la tête. Ces animatronics n’ont rien à voir avec les poupées de Small World tant ils sont perfectionnés, et tout marche de manière optimale, des plus petits aux plus gros comme l’ogre (l’une des plus belles scènes de l’attraction, avec la scène finale, et celle des singes et… non mais en fait, en dehors de la première scène un petit peu en dessous elles sont toutes fabuleuses !). Partout, partout il y a des choses en mouvement, c’est l’un des plus beaux dark rides contemplatifs qu’il m’ait été donné de voir, la scène finale étant à pleurer tellement elle est belle. Après pour chipoter je dirais que c’est gonflant que tantôt dès le début du circuit l’on se retrouve collé au bateau d’avant, du coup on a parfois l’impression de faire un omnimover aquatique, et également la première scène est un petit peu en dessous du reste à cause notamment de son plafond visible, pour le reste ce n’est que du bonheur.
Lost River Delta
On arrive à Lost River Delta, le port qui occupe l’extrémité du parc. Ce port est coupé en deux par la rivière qui fait tout le tour du parc, avec d’un côté la partie plutôt exploration où se situe les deux attractions du port, toutes deux sous forme de temples, et de l’autre il s’agit du village où l’on trouve des maisons en bois et en tôle avec des boutiques et des restaurants. Concernant les attractions, elles sont au nombre de deux dans ce port : Raging Spirits et Indiana Jones Adventure.
Après avoir juste halluciné sur cette première partie de parc, il est peut-être temps de se remettre les idées en place avec Raging Spirits, le clone d’Indiana Jones et le temple du péril. Et bien même pas ! Pour cause, les harnais ont été équipés de mousse très épaisse des deux côtés de sorte que l’on ne sent strictement rien lorsque l’on se cogne. Cela change déjà nettement l’expérience. Après le parcours reste le même qu’à Disneyland Paris, c’est-à-dire médiocre avec juste le looping qui est sympa et réussi. Cependant le ride possède des éléments qui améliorent tout de même l’expérience, tel est le cas des escaliers avec effets de flammes, ou encore d’effets de fumée sur le parcours, ce qui fait que malgré tout le ride est un cran au-dessus d’Indiana Jones et le temple du péril, mais bon, pas tant que ça non plus, et ça n’en reste pas moins une attraction décevante pour Tokyo DisneySea.
On oubli cette petite déception en prenant la direction du ride voisin. Pour le coup difficile d’être déçu par Indiana Jones Adventure, qui est abrité derrière un imposant bâtiment de style maya où à son centre trône une magnifique pyramide. On commence par s’engouffrer dans la file d’attente où après une petite partie dans la végétation l’on arrive rapidement dans le temple. A partir de là la file d’attente est assez différente de celle de Disneyland. En Californie, la file d’attente est d’avantage labyrinthique, ici au contraire l’on arrive rapidement dans l’impressionnante salle abritée dans la pyramide. Dans cette salle, il faut bien prendre le soin d’observer tous les détails tant elle est impressionnante et riche dans tous les recoins, sans compter cette hauteur sous plafond absolument saisissante. Après avoir passé cette impressionnante salle l’on arrive dans une autre salle plus petite avec l’espèce de disque lumineux avant de prendre la direction de la gare d’embarquement, un petit moins impressionnante que celle de Californie j’ai trouvé. Pour le reste, l’attraction reste proche de la version de Disneyland mais avec tout de même de nombreuses différences ici et là tout au long du parcours. Le début est beaucoup plus riche en décors qu’en Californie mais sans les effets sur les portes, idem pour la scène suivante avec le crâne qui ne possède pas les effets de mapping que peut comporter cette scène en Californie. Ensuite si les scènes des éclairs sont similaires, la scène principale avec le pont est fortement différente au Japon. En effet, à Tokyo elle est beaucoup plus sombre qu’à Anaheim, idem pour le gigantesque crâne qui a ici un aspect bleuté qui je trouve lui donne un côté cheap. En fait, le seul avantage de cette scène par rapport à la version de Californie c’est la tornade à la droite du pont qui occupe bien l’espace, notamment lorsqu’on repasse près d’elle plus tard. La scène des squelettes est identique et j’ai toujours du mal avec elle, tant les squelettes qui nous tombent dessus font penser à un train fantôme de fête foraine. Le point positif de ce côté plus sombre fait que la scène des bougies rend beaucoup mieux ici qu’à Disneyland. La dernière grande différence entre les deux versions a lieu lors de la scène des flèches. Déjà au début il n’y a pas l’effet de l’écran de fumée comme aux Etats-Unis, mais à la place une sorte de statue qui nous crache du feu. Ensuite, ce ne sont plus des squelettes qui nous lancent des flèches, mais des visages taillés sur les murs. Au final, dur de dire quelle version est la meilleure, je crois que personnellement j’ai toujours un petit faible pour la version de Disneyland grâce à sa scène principale moins sombre, mais après la version de Tokyo DisneySea a l’avantage de ses effets supplémentaires (la tornade dans la scène principale, la statue qui crache du feu). Quoi qu’il en soit, il s’agit pour moi de la meilleure attraction Disney que j’ai faite à ce jour, elle est épique, relativement longue et possède des décors et des effets à couper le souffle.
Port Discovery
Clairement le moins bon quartier du parc, aussi bien en termes de thématisation qu’en termes d’attractions. Le style du port est très clairement inspiré de Discoveryland que je trouve déjà comme le moins bon land du parc Disneyland. Je trouve également que le thème futuriste dans ce parc tombe un peu comme un cheveu sur la loupe, là où tous les autres ports font plutôt appel à des époques du passé. Au final, c’est le moins immersif des ports qui sert plutôt de lieu de passage entre American Waterfront, Mysterious Island et Lost River Delta qu’autre chose. Cependant, ce quartier possède tout de même un élément de thématisation assez spectaculaire, avec le barrage construit entre la rivière qui ceinture le parc et le véritable océan Pacifique, assez original, et plutôt spectaculaire ! Dans ce port l’on trouve trois attractions avec le DisneySea Electric Railway, Nemo and Friends SeaRider et Aquatopia.
La gare du DisneySea Electric Railway se situe « à l’étage » du port, proche du passage pour Mysterious Island. Ce tramway à sens unique à direction d’American Waterfront est assez sympa, et apporte surtout de la vie dans cette partie du parc (particulièrement à American Waterfront, où quand l’on se promène dans les rues new-yorkaises et que l’on entend ce tramway qui passe on s’y croirait tant c’est bien réalisé avec les bruitages, c’est plus vrai que nature).
L’attraction principale du port est Nemo and Friends SeaRider ouvert depuis le 12 mai dernier à la place du StormRider. Extérieurement il s’agit d’une reproduction du Marine Life Institute issu du Monde de Dory, le tout d’une très belle couleur bleue qui s’accorde très bien avec le reste du quartier. Le bâtiment est vraiment très joli et de l’extérieur il s’intègre donc très bien à Port Discovery. Concernant la file d’attente de l’attraction, il s’agit d’un parc à bœufs à l’extérieur, c’est certainement la file d’attente la plus nulle du parc. Une fois cette file d’attente terminée, l’on arrive dans la salle de préshow durant lequel l’on est placé, de façon assez chaotique d’ailleurs, car pour avoir compté, sur 120 places dans mon simulateur, environ 15 % des places sont restées libres malgré des temps d’attente entre 60 et 90 minutes ! Durant le préshow pas grand-chose à voir si ce n’est un cast member qui parle en japonais et l’aquarium au centre de la pièce qui par un effet spécial voit son poisson qui nage dedans rétrécir. Ensuite pour le simulateur, pas de grandes surprises, il s’agit d’un simulateur dans la veine de Star Tours ou encore du Wild Arctic de SeaWorld avec simplement des cabines beaucoup plus grandes. Dans le film l’on est rétréci et l’on suit les personnages du Monde de Dory sous la mer, avec quelques effets spéciaux dans la cabine tels des projections d’eau. L’ensemble est vraiment doux, bien moins secouant que Star Tours. Au final c’est sympa mais sans plus, à faire une fois, mais il y a tellement mieux dans le parc que ça suffira.
La dernière attraction du quartier est Aquatopia située juste à côté. Ces véhicules qui se déplacent tout seuls sont assez rigolos à faire une fois, mais un peu comme son voisin, une fois suffira. Vu que l’ensemble n’est pas non plus extraordinaire malgré quelques effets sur le parcours, comme la cascade ou le tourbillon. Après c’est marrant, c’est assez saccadé, mais je trouve plus marrant de l’extérieur car ça anime bien le quartier que à faire au final.
American Waterfront
Si après avoir fait tout le tour du parc, l’on n’est pas encore complètement convaincu que Tokyo DisneySea est le meilleur parc d’attractions du monde, American Waterfront va se charger de définitivement nous persuader. Là, il s’agit ni plus ni moins du plus beau quartier de parc d’attractions que j’ai vu. Ce n’est pas seulement sa beauté en tant que telle, qui est certes exceptionnelle mais pas unique (des quartiers comme Diagon Alley à Universal Studios Florida se défendent aussi très bien !), mais c’est sa taille ! Le quartier est énorme ! Entre Cape Cod, le port et le quartier new-yorkais c’est un quartier vraiment impressionnant, de par sa superficie mais également de part sa richesse en termes de diversité. Ce qui est d’autant plus dingue, c’est qu’en dehors de la station de tramway, des véhicules qui se déplacent dans les rues et de la salle de spectacle, il n’y avait aucune attraction à son ouverture en 2001 vu que la Tower of Terror a ouvert en 2006, Turtle Talk en 2008 et Toy Story Mania en 2012 ! C’est là qu’on se rend compte qu’à son ouverture Tokyo DisneySea devait quand même faire un petit peu coquille vide.
Le côté coquille vide, le parc ne s’en est d’ailleurs pas totalement séparé comme on le voit à Cape Cod qui est la première zone d’American Waterfront lorsque l’on vient de Port Discovery. Cette sous-section du port représente une petite bourgade de bord de mer de la Nouvelle-Angleterre. Comme tout le reste de Tokyo DisneySea, c’est magnifiquement réalisé, avec d’un côté la rivière qui fait le tour du parc et au fond l’océan Pacifique et de l’autre côté le volcan qui de ce côté du parc fait bien plus petit et donne un splendide arrière-plan à ce petit village. Ici, aucune attraction si ce n’est une station des bateaux qui font le tour du parc. Sinon des restaurants, des boutiques et divers décors comme un phare ou des bateaux, avec d’un côté plutôt un port de plaisance avec des voiliers et de l’autre le port qui fait plus ou moins la jonction avec le port new-yorkais où l’on peut trouver des chalutiers et des bateaux de marchandises. Là encore on est impressionné par le réalisme de ces bateaux plus vrais que nature qui, effets au top obligent, ne cessent de fumer.
Si on avance vers le cœur d’American Waterfront l’on commence alors à apercevoir la proue du paquebot SS Columbia, et là il y a de quoi rester bouche bée à la vue de cette reproduction grandeur nature d’un vapeur du début du 20è siècle de 140 mètres de long aux trois cheminées fumantes ! J’ai beau être assez familier avec les grands navires, ayant déjà fait plusieurs croisières, dont une Disney Cruise Line d’ailleurs, on n’en reste pas moins soufflé à la vue de ce navire, dont avec en plus la reproduction du bateau censé l’escorter en dehors du port, l’on pourrait croire qu’il va réellement prendre la mer ! Sur le navire l’on trouve au premier niveau l’attraction Turtle Talk que je n’ai pas fait car ça ne m’intéresse pas, au pont du dessus un bar et au pont encore au-dessus un restaurant, dont j’ai réussi à manger en passant au préalable le matin pour réserver. Pour des prix tout à fait raisonnables (3 300 yens le menu trois plats) l’on a droit à de la très bonne cuisine dans un cadre incroyable, vraiment un must ce restaurant ! Pour le reste l’on peut se balader sur la proue du navire, assez marrant car c’est le truc qu’on a plus le droit de faire sur les bateaux de croisière.
Si on descend du paquebot, l’on tombe sur une reproduction d’un port avec la super idée du restaurant buffet dans la bâtiment annexe au port ! Pour le reste si l’on avance un petit peu en direction de Mediterranean Harbor l’on arrive vers un des points les plus incroyables que l’on puisse trouver dans un parc Disney, puisqu’où que l’on regarde l’on a l’un des weenies parmi les plus spectaculaires des parcs Disney dans le champ de vision. Avec d’un côté le mont Prometheus, de l’autre le SS Columbia et enfin dans un coin la Tower of Terror !
Le reste du quartier est principalement composé de deux rues parallèles typiques du New York des années 1920. Encore une fois, l’immersion dans ces rues est incroyable, avec la reproduction détaillée au possible des bâtiments à l’échelle 1 : 1, les tramways qui passent au-dessus avec les bruitages associés, les vieilles voitures qui circulent (à un rythme très soutenu, beaucoup plus que dans n’importe quelle Main Street), on peut encore noter les stands de hot-dog qui accentuent encore d’avantage l’immersion, ils sont même aller jusqu’à faire sortir de la fumée de certaines plaques d’égout pour reproduire la vapeur que l’on voie sortir des égouts de New York ! C’est juste fabuleux ! Et ne pas oublier non plus de faire un tour dans les boutiques, que ce soit celle de Picsou ou celle sur Oswald en face elles sont juste magnifiques !
Côté attractions, l’on trouve Toy Story Mania qui se trouve dans une sous-section du port qui reproduit un boardwalk. Je n’ai pas fait l’attraction, la connaissant déjà bien des Disney’s Hollywood Studios et de California Adventure. Personnellement je trouve l’attraction sympa mais sans plus, en tout cas rien qui ne mérite des attentes si longues. Mais de l’extérieur, c’est de loin la version de l’attraction qui en jette le plus !
A part ça, l’attraction principale d’American Waterfront est la Tower of Terror. L’architecture de cette attraction est splendide, de loin la plus impressionnante de toutes les versions de la Tower of Terror. Après au niveau intégration je préfère toujours la version de Floride, qui est juste magnifique au bout de Sunset Boulevard, pour le coup je trouve la version de Tokyo un peu moins bien intégrée dans le parc, malgré la petite place avec la fontaine qui a été construite devant l’attraction. Après ça reste nettement mieux intégré que la version de Californie et des Walt Disney Studios. Une fois qu’on rentre dans l’attraction, c’est vraiment la même chose en différent. Tout d’abord le lobby, où l’on retrouve les traits caractéristiques des autres versions avec toutefois plus de couleurs et surtout en plus volumineux. Ensuite l’on passe dans un couloir qui détaille par le biais de cadres au mur les différentes expéditions du propriétaire des lieux avant de passer dans le préshow. Pour le coup c’est assez différent du traditionnel préshow de la bibliothèque, et surtout c’est beaucoup plus intéressant ! Ici nous avons droit à une salle qui ressemble à une petite cathédrale avec en face de nous un bureau, un vitrail et cette fameuse statuette qui disparait, juste génial. La salle d’embarquement ressemble elle beaucoup aux autres versions, sauf qu’ici nous sommes dans le grenier de l’hôtel où est exposé divers objets récupérés lors d’expéditions, avec notamment le sphinx au milieu. Les entrées des ascenseurs sont elles situées derrière des tapisseries accrochées au mur. Dans la cabine, la première différence que l’on remarque est ces ceintures trois points, mais qui contrairement aux ceintures de voiture sont beaucoup plus sensibles, et qui sont donc assez désagréables. Ensuite, les arrêts aux étages ressemblent quand même à ce que l’on peut voir dans les autres versions, juste adaptés aux personnages de la version japonaise. Pour les chutes qui sont tant critiquées, moi je n’ai pas remarqué qu’elles étaient vraiment moins intenses que pour les autres Tower of Terror. Non, c’est juste que la séquence de chutes est beaucoup plus courte qu’ailleurs et c’est un peu dommage, ce pourquoi la version de Floride reste ma version préférée de la Tower of Terror, juste devant celle de Tokyo DisneySea.
Voilà, c’est fini, je pense qu’il n’y a pas besoin de conclusion, Tokyo Disney Resort est le meilleur, c’est acté maintenant. Un dernier mot tout de même sur le merchandising, j’adore les peluches qu’ils ont et qui s’arrachent comme des petits pains, avec des prix totalement prohibitifs (3 900 yens la peluche quand même !). Les personnages sont issus du monde de Duffy avec ses amis Gelatoni (le chat vert avec son chapeau de peintre, donc j’ai aussi acheté une peluche, pour offrir certes mais quand même !) et Stella Lou, un nouveau personnage qui est sorti en mars dernier. Il s’agit d’une lapine danseuse qui s’arrache à un rythme dingue (ça et les seaux à pop-corn sous forme de personnages Disney que les Japonais aiment porter autour du cou), c’est vraiment impressionnant de voir le nombre de personnes avec ces peluches dans les mains. Dans les magasins les rayons sont à moitié dévalisés et ils ont même limité à trois articles par personnes le nombre d’achats de peluches de la gamme Duffy, dingue ! |
| | | disneylandmagic
Âge : 35 Messages : 2475 Localisation : Disneyland Resort, Anaheim, CA Inscription : 21/11/2009
| Sujet: Re: [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 Dim 28 Mai 2017 - 22:32 | |
| Merci beaucoup! Hate d'y être en 2020! "To all who come to this Happy Place, welcome ! Disneyland is your land."- W. Disney [b] Mes Visites: - Disneyland Paris: 1992-----2018 - Futuroscope: 1998-2013-2018 - Parc Astérix: 1996-2003-2010-2015 - Puy du Fou: 2014 - Nigloland: 2005 - Efteling: 2019 - Disneyland Resort: 2013- 2016 - Walt Disney Family Museum: 2016 - Universal Studios Hollywood: 2013-2016 - Tokyo Disney Resort:2025 |
| | | Dinalou
Âge : 27 Messages : 67 Localisation : France Inscription : 24/08/2015
| | | | BadenRhu
Messages : 2382 Localisation : Alsace Inscription : 17/06/2014
| Sujet: Re: [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 Lun 29 Mai 2017 - 12:09 | |
| Alors là aucune idée, je suis bien passé devant le Disney Store de Shibuya mais je ne suis pas rentré dedans ! De toute façon ce dernier est facilement trouvable si tu vas visiter le célèbre carrefour de Shibuya, étant donné qu'il est juste situé dans une rue perpendiculaire, proche de ce carrefour. |
| | | Dinalou
Âge : 27 Messages : 67 Localisation : France Inscription : 24/08/2015
| | | | Chewbette
Âge : 46 Messages : 3116 Localisation : Genève Inscription : 25/03/2011
| | | | BadenRhu
Messages : 2382 Localisation : Alsace Inscription : 17/06/2014
| Sujet: Re: [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 Lun 29 Mai 2017 - 15:02 | |
| Alors en tout j'ai passé 2,5 jours à Disney étant donné que lors de mon premier jour je suis revenu d'Osaka en Shinkansen (donc trois heures de train depuis Shin-Osaka + transfert depuis Tokyo Station). Sachant que j'ai privilégié Tokyo DisneySea, ça a été largement suffisant pour ce dernier pour tout faire (sauf Toy Story Mania car là il faut vraiment être motivé, et Turtle Talk car je n'aime pas ce genre d'attractions, j'ai déjà été gêné sur la Disney Cruise Line lorsque Crush me parlait au restaurant ), refaire les meilleures attractions (en tout j'ai pu faire trois fois Indiana Jones Adventure et Journey to the Center of the Earth), flâner, manger au SS Columbia etc. Tokyo Disneyland aurait mérité quelques heures en plus peut-être, maintenant j'ai pu faire tous les D et E-tickets du parc (sachant que Space Mountain et Small World étaient fermés), j'ai vu les deux parades, j'ai juste dû zapper les petits dark rides de Fantasyland et les shows d'AA, ce qui n'est pas vraiment dramatique. Après j'aurais clairement pu y passer plus de temps, mais je voulais aussi profiter de l'hôtel. Maintenant il faut prendre en compte que j'utilise souvent les files single rider ce que tout le monde n'est pas prêt à faire, et d'autre part que je suis allé dans une période de faible affluence. Tokyo Disneyland aura été vraiment calme, j'ai fait BTM et Monstres et cie avec FastPass et Splash Mountain en single rider, pour le reste 45 min à Winnie, 20 à Roger Rabbit, 15 à Star Tours et Haunted Mansion, 10 à Jungle Cruise, 5 à Pirates. Tokyo DisneySea vu qu'il y a moins d'attractions se remplit plus vite, là le quart d'heure aura été pratique notamment pour faire la ToT vu qu'elle montait à 80 min pendant la journée avec des FastPass qui partent vite. D'ailleurs une photo assez peu courante avec le lobby tout vide : |
| | | Chewbette
Âge : 46 Messages : 3116 Localisation : Genève Inscription : 25/03/2011
| | | | poussière d'étoiles
Messages : 172 Localisation : isere Inscription : 22/10/2011
| | | | mickeyM
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| | | | pistols_rainbow
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| | | | BadenRhu
Messages : 2382 Localisation : Alsace Inscription : 17/06/2014
| Sujet: Re: [Japon] Tokyo Disney Resort et Universal Studios Japan - mai 2017 Ven 1 Sep 2017 - 22:15 | |
| Space Fantasy n'existe plus en tant que tel, vu qu'il a été remplacé par un ride VR, avec donc à la clé un débit de chiotte et des attentes délirantes. Et puis la VR sur les coasters je connais suffisamment d'Europa-Park pour en être déjà blasé, donc du coup j'ai fait l'impasse, en fait il aurait fallu avoir l'express pass qui donne accès à 7 attractions, mais l'investissement ne valait pas le coup.
Il est vrai que c'est dommage, car j'aurais bien voulu testé Space Fantasy (le vrai, pas la version VR). |
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