Le grand chelem : SDL + HKDL + TDL/TDS

Bon, il est temps de continuer ce TR
Après presque 3 jours à SDL (1 journée à faire Disney Town et 2 jours le parc), place à la ville de Shanghai. Au départ, on comptait passer 2 jours à visiter la cité, celui de notre arrivée et celui précédant le départ. Mais voilà, comme le premier jour il tombait des cordes, on a préféré se réfugier dans les boutiques et restos de Disney Town, ainsi que notre hôtel.
Résultat, on n'a consacré qu'une journée à Shanghai.
En métro, c'est environ 1 h de SDL. On a débarqué à la place du peuple et de là, on a parcouru la fameuse rue de Nankin avec ses immeubles anciens... mais aussi et surtout toutes ses enseignes américains. Apple, M&M's, McDo, rien ne manque tous les 100 mètres. Confirmation que la Chine n'a plus de communiste que le nom et le fait qu'il s'agisse d'une dictature.













Niveau circulation, si les artères principales sont saturées de voitures, les plus petites voiries sont elles envahies de motos et de vélos !


On s'est dirigé vers les rives pour admirer le district ultra-moderne de Pudong et ses gratte-ciels, puis on a pris le métro pour y accéder.


Là-bas, on a visité le musée des sciences et d'histoire naturelle, qui fait penser vachement à la cité des sciences de la Villette de l'extérieur, mais aussi en partie à l'intérieur. Cela dit, la partie sciences naturelles, avec ses animaux empaillés mis en situation sauvage, est vraiment impressionnante.






Ensuite, on est monté sur la fameuse tour Perle d'orient haute de plus de 300 m. Plus d'une heure d'attente, mais ça en valait le coup. La vie est incroyable sur la ville et depuis un des étages, on a un sol transparent du plus bel effet !















Ensuite, on a visité le musée de l'histoire de Shanghai qui se trouve dans les sous-sol de la tour et qui est compris dans le prix. Je m'attendais à un piège à touristes, mais non ! Ce musée nous a pris une bonne heure de visite, est très instructif, comprend énormément de recréation de scènes de villes ou de villages reproduisant la vie à différentes époques. Une belle réussite !

Le soir est alors tombé, on a fait un saut jusqu'au Disney Store situé juste au pied de la tour. Bon, on ne s'y est pas attardé, en matière de boutique Disney, on avait un peu notre dose.

On a alors voulu découvrir Shanghai by night, mais pas de bol, un méga-orage s'est déclenché. On a préféré rentrer à l'hôtel préparer les valises. Car oui, le lendemain, c'est le départ pour Hong Kong

Et voici enfin la suite du périple.
On a quitté SDL tôt le matin pour l'aéroport et s'envoler pour Hong Kong.
On espérait être à 4 h de l'après-midi à notre hôtel en plein centre de l'île (un Ibis), mais la météo au décollage a joué des tours et nous a causé deux heures de retard.
Mais qu'importe. On est là pour 4 jours (dont un jour chez Mickey).
Bon, Hong Kong est vraiment une ville unique au monde où se côtoient des immeubles ultra-modernes et des ruelles à l'ancienne avec ses marchands d'épices ou d'ailerons de requins. Ruelles qu'on arpente dans des trams à impériale sortis d'un autre siècle.











Parmi les musts, la visite le Pic Victoria, auquel on accède à bord d'un vieux funiculaire et qui offre un des plus beaux panoramas du monde







Il y évidemment aussi la baie, avec ses grattes-ciel qui s'illuminent pour un son et lumière le soir








Surprise, à côté d'un des innombrables centres commerciaux géants, on est tombés sur un village... des Schtroumpfs. En tant que Belge, c'est l'occasion de pousser un cocorico !



Autre must, le Bouddha géant sur l'île de Lantau auquel on accède en téléphérique (avec une vue panoramique époustouflante). Le tout avec en prime la visite d'un monastère

Les Schtroumpfs voyagent aussi

Bon, Hong Kong c'est bien, mais des parcs d'attractions, c'est encore mieux

Avant de faire HKDL, nous avons passé une journée au fameux Ocean Park. Il faut dire que ma curiosité de park fan était attisée par le fait que ce vieux parc, datant des années 70, mais rénové ces dernières années, arrive à tenir la dragée haute à Mickey en faisant davantage d'entrées (près de 7 millions par an !). Un détour s'imposait. Et j'avoue que la déception a été immense.
Comment décrire ce parc ? Je dirais que c'est une sorte de mélange entre un mini-Sea World et un sous-Six Flags (pour être franc, je dirais même plutôt un sous-Walibi). Le seul véritable intérêt du parc, c'est sa localisation, sur les flancs de l'île de Hong-Kong. L'entrée est au niveau de la mer, avec un gros aquarium (tout récent) et quelques exhibits avec des animaux (notamment des pandas), mais la partie parc d'attraction se trouve au sommet de la montagne.
Du coup, pour y accéder, on a deux options, un funiculaire qu traverse l'intérieur de la montagne (et où il n'y a rien à voir), mais surtout des téléphériques qui offrent des vues aériennes stupéfiantes.
Pour moi, c'est vraiment là que se trouve l'originalité du parc et sa spécificité. Ce cadre unique justifie presque à lui seul la visite d'Ocean Park.























Et pour le reste ? Soyons francs, la partie "parc marin" est franchement pas mal, avec de nombreux aquariums qui n'ont pas grand-chose à envier à Sea World, avec tunnels en verre, aquariums géants, etc, et de nombreuses espères marines (à commencer évidemment par les requins). Mais il y a quand même moins à voir que dans un sea world.














La partie purement parc d'attraction est elle par contre vraiment décevante. Il y a deux zones. Une plus ancienne et qui est vraiment vieillotte, avec quelques attractions et manèges à sensations à moitié rouillés. Et puis une zone plus moderne, thématisée... champ de foire (l'influence de DCA 1.0 ?) où on trouve le seul coaster potable du parc, un B&M, mais assez brusque tout de même, ainsi qu'un raft ride ultra-court et sans grand intérêt. Perso, Walibi Belgique est pour moi 10 fois supérieur en attractions à Ocean Park.












Malgré le fait qu'on soit en été, le parc fermait à 19 h. Franchement, à part pour dire que je l'ai fait, ça ne valait pas le coup d'une visite. Le personnel était assez peu aimable. Bref, je trouve incompréhensible que ce parc puisse faire davantage de visiteurs que Disney. A part peut-être un attachement de la population locale à son home park...

ce n'était pas trop pollué ?

non, franchement, rien à voir avec Shanghai en tout cas. Par contre, ultra-chaud et moite.

la vue aérienne ne fait en effet pas très envie mais si ça plait là-bas tant mieux

Et nous voici à HKDL...

Pour y accéder, une ligne de métro a été spécialement créée, avec des rames aux vitres en forme de tête de Mickey. ça met directement dans l'ambiance...




Une fois arrivé sur place, un portique qui rappelle quelque chose aux habitués de DLP.


Oh la belle fontaine.


Tiens, tiens, mais on dirait la gare de Disneyland... en Californie.


Au passage, on appréciera le meilleur hidden Mickey jamais créé dans un parc Disney. Mais si regardez bien le nuage...



Bon, avant de vous emmener dans le royaume hong-kongais de Disney, une digression plus générale. Ce parc a une mauvaise réputation. C'est la dernière création de Michael Eisner avant son départ et il a joué les radins comme jamais. Alors, pour être franc, j'ai passé une bonne journée, je ne regrette pas un instant ma visite, mais je suis content de l'avoir faite après 11 ans d'ouverture. Car je n'ose pas imaginer ce que devait être une visite à son inauguration en 2005. Ou plutôt si, je peux très bien l'imaginer. Car comme, lors de son ouverture, les imaginieurs n'ont même pas laissé la place pour la moindre extension dans le parc lui-même (comprenez, dans le périmètre délimité par le circuit du train), toutes les nouveautés ajoutées l'ont été à l'extérieur de ce périmètre. En clair quand vous vous promenez dans l'enceinte naturelle du parc, sans passer de l'autre côté des rails du train, vous vous trouvez dans ce qui faisait la totalité de HKDL à son ouverture. Et c'est juste... minuscule. A l'image de son château. Les lands sont riquiquis et ne comprennent généralement que deux ou trois attractions. Il n'y a que au total dans la version 2005 du parc que 3 rides majeurs (et encore, pas les plus spectaculaires : Jungle Cruise, Buzz et SM old school sans looping), un seul DR dans Fantasyland (Winnie) et le reste, c'est quelques manèges. C'est hallucinant que Disney ait pu ouvrir un parc aussi insignifiant. C'est bien simple, en arrivant à 10 h 30 (le parc n'ouvrait pas avant) on avait fini à 15 h 30 ce qui composait le parc à son ouverture (parade et shows compris !)



Heureusement, comme je l'ai dit, Bob Iger a depuis repris les choses en main et on a vraiment agrandi le parc. Mais même aujourd'hui, il reste petit par rapport aux MK classiques et il n'y a vraiment pas de quoi passer plus d'une journée. Malgré une affluence estivale plus que correcte, on a eu le temps de faire tout et de refaire les attractions majeures avec un parc qui fermait à 21 h. On comprend dès lors pourquoi un nouveau plan d'extension est désormais en route, pour en faire enfin une destination de deux jours. Car en l'état, je me demande ce qui aurait pu justifier une deuxième journée de visite. Et encore moins de loger sur place, d'autant qu'il n'y a pas de Disney Village pour occuper sa soirée.

Mais bon, j'en suis déjà aux conclusions. Ne sautons pas les étapes. Place bientôt à la visite de HKDL. Et vous verrez, grâce à ses développements récents, on y trouve quelques-uns des meilleurs rides Disney actuels.

J'ai fait une journée en décembre dernier et ai logé au Disney's Hollywood Hotel et franchement c'était super. Les chambres étaient grandes et très bien thématisées.

Le parc en lui-même est vraiment agréable à faire et Mystic Manor et Grizzly Gulsh sont superbes et leur toy story playland surclasse largement le notre avec les mêmes attractions mais tout y est mieux organisé et décoré.

ça va faire super bizarre un parc sans château quand ils vont le reconstruire !!!

Merci Mr.Freddy pour ce début de TR, vivement la suite sur le parc disney

Allez hop, on découvre enfin HKDL.


On rentre un peu après 10 h, mais le parc (bien qu'on soit en plein été et période de congés scolaires) n'ouvre qu'à 10 h 30.
On en profite pour découvrir Main Street. Réplique assez fidèle de la version d'Anaheim. Enfin, presque, car il manque les tramways tirés par les chevaux (il n'y a même pas de rails) et direct, bah, ça fait moins vivant.



Au bout de Main STreet (et d'une haie de parapluies qu'utilisent les Chinois pour se protéger du soleil) on distingue non sans mal le château miniature. Comme déjà évoqué, on comprend facilement pourquoi ils se sont enfin décidés à l'agrandir. Officiellement, s'ils ont reproduit le château d'Anaheim c'est en hommage au parc original. Evidemment, on devine que c'est plutôt par radinerie que Michael Eisner, en fin de règne, a fait ce choix incompréhensible. Autant on accepte que le château soit petit en Californie car on sait qu'en 1955 Disney n'avait réellement pas les moyens de faire plus grand, autant en 2005, c'est du foutage de gueule. Et surtout, ça n'impressionne pas les visiteurs.



10 h 30, l'ouverture. On se dirige vers le premier land, Tomorrowland. En taille, il ne fait même pas la moitié de notre Discoveryland.




En gros, on y trouve un ersatz d'Orbitron (en fait, le même manège que les tapis volants d'Aladdin mais thématisés sur des soucoupes volantes) et sur un périmètre de moins d'une centaine de mètres, vous avez les deux seules autres attractions du land, Buzz (clone exact des autres versions) et Space Mountain. C'est vers cette attraction qu'on commence, comme une bonne partie de la foule, attirée par la version Star Wars du ride. Bon, pour l'attraction elle-même, c'est le même parcours qu'en Californie, mais sans la file d'attente élaborée (on attend sous une sorte de préau avant d'entrer dans la zone d'embarquement minuscule avec 3 planètes qui pendent au plafond : quand on vous dit que ce parc a été construit à l'origine au rabais). Cela dit, le ride est très bien (j'ai toujours beaucoup aimé les SM US) et la transformation en Hyperspace Mountain est une franche réussite, avec la musique de John Williams et un paquet de projections. Vraiment hâte de voir ce que ça donnera à DLP (j'imagine déjà la scène du vaisseau impérial dans le llift 2 !)








En sortant, on voit de loin la Jedi Academy où on voit en même temps Dark vador et Kylo Ren.




Après Buzz, on mange dans un des deux restos du land (l'autre au demeurant est fermé) et puis, direction Fantasyland.


On traverse le château... ce qui doit prendre 5 secondes. Il n'y a même pas un petit walk-through comme en Californie. Une fois dans le land, c'est ici aussi tout riquiqui : on a les 3 manèges traditionnels, une zone de meet and greet (qui n'était pas utilisée) et un seul DR, Winnie (exactement le même qu'à Orlando et Shanghai).




Ouf, il y a quand même aussi le film en 3D Philharmagic. A ce propos, petite digression : le film est présenté... en anglais. En fait, l'anglais est quasi prédominant dans tous les shows et même les attractions (comme Mystic Manor) et c'est franchement étonnant, car les visiteurs, eux, parlent à 90% chinois. Je me demande si dans une partie du semi-échec en terme de fréquentation du parc, il n'y a pas cet usage abusif de l'anglais qui n'a aucune justification (contrairement à Paris, où la moitié des visiteurs ne sont pas francophones).

Mais passons. On fait ensuite It's a small world, une des premières attractions à avoir ouvert après l'inauguration, trois ans plus tard (en 2008). Et comme ils n'ont rien prévu à la base pour agrandir les lands eux-mêmes, il faut pour accéder à l'attraction passer sous les rails du train (un peu comme pour le Pays des contes de fées à Paris) et se retrouver dans une sorte de cul de sac où l'attraction trône toute seule, isolée du reste du parc. Heureusement, cette version est très réussie, avec l'ajout des personnages Disney très bien intégrés. Seul dommage, la scène finale, plus petite que dans les autres parcs.













En sortant, on regarde la parade. Plutôt réussie, du même niveau que celle de SDL.










Puis, on va voir le spectacle de Mickey and the wonderous book. Excellent; dans la lignée de Mickey et le magicien de nos WDS. Ici aussi, toutes les chansons sont en anglais. Tant mieux pour nous, mais ça a l'air de désarçonner une partie des visiteurs...








Direction ensuite Adventureland. On y retrouve la maison dans les arbres (inspirée de Tarzan) sur une île... où il n'y a rien d'autre (pas de grottes et autres ponts suspendus comme à DLP, alors qu'il y avait la place. Euh, qui a dit économies ?). Il y a en fait une seule grosse attraction dans le land, la Jungle Cruise, sorte d'hybride entre les JC américaines et les rivers of the far west. Je sais que certains considèrent que cette version est plus moderne, pour moi, elle est la plus décevante que j'ai vu (et ce sentiment sera confirmé en visitant quelques jours plus tard la version de Tokyo largement plus réussie). Elle est plus courte (7 minutes), on passe encore plus vite devant les scènes et il y a nettement moins d'automates à voir (3 éléphants au lieu d'une quinzaine, pas un seul indigène, deux hippopotames). Reste la fameuse scène finale, avec son mélange d'eau et de flammes, mais qui fait penser à une version miniatures du catastrophe canyon. Un pétard mouillé pour moi...









Heureusement, Adventureland comporte aussi le show du Roi lion (à nouveau 100% en anglais, y compris les dialogues). Il s'agit d'un mélange de la version de Animal Kingdom pour la mise en scène (le théâtre est d'ailleurs exactement le même) et de celle qu'on avait à DLP dans le temps pour l'histoire (les villageois qui retracent pour Simba sa propre histoire). Le résultat est en tout cas magnifique. On a adoré.





Voilà, il n'est même pas 16 h... et on a vu tout ce qui existait dans le parc au moment de son ouverture en 2005 (+ IASW déjà !). ça donne vraiment une idée de ce qu'était le parc alors et pourquoi il s'est planté. heureusement, la visite n'est pas finie. On a encore les 3 nouveaux mini-lands (qui constituent une sorte de ceinture extérieure à l'arrière d'Adventureland).

On s'engouffre d'abord dans Toy Story Land. Les attractions sont exactement les mêmes qu'à Paris, par contre, le land est un peu plus vaste, plus thématisé, et on y est accueilli par un Woody géant qui change de Buzz.




Ensuite, changement radical d'ambiance, avec Mystic Point. Bon, parler de land est abusé, puisque le land, en dehors de quelques décors créant des illusions d'optiques, se résume à un resto et une seule attraction. Mais quelle attraction ! Mystic Manor ! Le manoir hanté version 21e siècle. Une pure merveille, mélangeant parfaitement projections, mapping, effets spéciaux, véritables décors et audio-animatroniques ultra-sophistiqués. Notre coup de coeur et avec la nouvelle version de POTC de Shanghai la meilleure attraction Disney de ces 10 dernières années.















Enfin, on arrive au dernier land, Grizzly Gulch. Le plus développé des trois. Ici aussi, une seule attraction (leur montagne russe du far-west), mais elle fait le tour du land, lui-même composé d'une vrai petit village de l'époque de la ruée vers l'or avec plein de jets d'eau et d'éléments interactifs, sans oublier des chanteuses de saloon qui mettent l'ambiance.




Et l'attraction elle-même ? Très, très réussie. Une version 21e siècle (d'un point de vue technologique) du bon vieux BTM, avec catapultage, passages en marche arrière, AA d'ours dans les grottes, etc. On pourra cependant regretter que le décor de la montagne elle-même est assez petit et peu raffiné, loin du bon vieux BTM à l'ancienne. Mais bon, on a quand même adoré.







Voilà, on a fait le tour de tout le parc. Il est 18 h. On va manger un bout et on refait les attractions majeures en attendant la parade nocturne. Celle-ci, bien qu'un peu courte et parfois trop moderne (le char du camion de cars, bof) est globalement très belle.










La journée s'achève à 21 h avec le feu d'artifice.

Verdict final ? On a passé une très bonne journée, on ne regrette pas une seconde la visite, notamment grâce aux ajouts récents (le parc version 2005 devait lui être vraiment décevant). Mais ça reste quand même encore après 11 ans le plus petit MK, qui ne justifie pas plus d'une journée. Vivement le nouveau plan d'agrandissement, qui fait vraiment saliver...

c'est exactement la même parade qu'en Californie ? Si c'est bien le cas, elle est sublime (avis perso)

Oui, c'est la même, mais sans le char de la reine des neiges. Elle est très belle effectivement (à part l'unit Cars qui ne fait pas vraiment rêver). Cela dit, la meilleure c'est celle de Tokyo... J'y viendrai.

Vous n'avez pas fait Fairytale Forest qui a ouvert cette année ? C'est une des plus belles attractions du Parc selon moi.
J'aime beaucoup également les gares de Hong Kong Disneyland Railroad : l'exposition sur la passion des trains de Walt à Main Street, U.S.A et la jolie maisonnette de Fantasyland.
Quel(s) restaurant(s) avez-vous testé(s) ?

Pour la parade de jour, je trouve celle de Hong Kong supérieure à celle de Shanghai.

Enfin concernant le Resort et ses infrastructures, c'est clairement le plus beau du monde selon moi. Inspiration Lake, la gare pour le métro, le quai pour les bateaux, les hôtels (et surtout le Hong Kong Disneyland Hotel et sa vue sur l'océan, son labyrinthe, ses magnifiques restaurants et sa salle de bal), même les simples panneaux de signalisation sur les routes, la végétation, tout y est somptueux et fait avec goût.

Clairement, avec ses nouveaux ajouts qui ont été annoncés dont un nouveau château, une salle de spectacle pour Vaiana et les zones La Reine des Neiges et Marvel, ce Resort va devenir un incontournable. L'offre de 2005 était pauvre mais offre une base qualitative pour les developpements.

On a zappé le train. Et Fairytale Forest, on a jeté un oeil en vitesse. Perso, sur ce point, je ne partage pas ton opinion. C'est réellement une mini-attraction, une sorte de Pays des contes de fée à pied agrémenté de quelques scènes miniatures animées (mais du niveau de ce qu'on peut voir le plus souvent dans les vitres de l'Emporium sur Main STreet). Sincèrement, oui, c'est joli, mais qu'est-ce que ça manque d'ambition, quand on voit par exemple ce que l'Efteling fait en matière de bois des contes de fées.
Mais pour le reste, on est d'accord, c'est un parc qui a bien grandi ces dernières années, qui a son charme (mais aussi ses gros défauts hérités de sa création), et qui deviendra vraiment un must avec ses ajouts.

Merci beaucoup pour ce TR super détaillé, ça donne envie d'aller à Shanghai pour le coup. Par contre comment peux-tu trouver la Paint The Night de la sorte ? Cette parade est juste sublime. C'est pour moi la plus belle parade Disney au monde que j'ai pu voir. Malheureusement quand je suis parti à Hong Kong, elle était en réhab donc je ne l'ai vu qu'en Californie.

Je rejoins l'avis de Dash sur le fait que Hong Kong reste le plus beau resort en terme d'infrastructure et immersion.

Nous voici enfin à Tokyo Disneyland, étape ultime de notre périple asiatique. A la base, nous avions prévu 3 jours pour Disney et une journée à Tokyo (ville que j’avais déjà visitée il y a 15 ans et qui m’avait moyennement plu). Finalement, on passera quasi 4 jours à TDL et 2 heures dans Tokyo (le temps d’aller zieuter le palais impérial). En effet, on s’est farci trois jours de mauvais temps lors de nos visites des deux parcs nippons et le jour de la visite de Tokyo… il faisait grand soleil. C’était tellement frustrant de n’avoir vu Tokyo Disney Sea, le plus beau parc du monde, que sous la grisaille et la pluie, qu’on a finalement décidé d’y retourner pour enfin le découvrir sous le soleil. Et on a bien fait…



On a logé dans un hôtel MyStays a prix démocratique à quelques km du resort. Alors, les chambres sont petites, mais on ne fait qu’y dormir. Et il y avait une navette gratuite pour Disney.


Mais avant de parler des attractions, tout d’abord une petite analyse… sociologique de la place des parcs Disney dans la société japonaise. J’ai constaté que la plupart des guides de voyage sur Tokyo n’évoquent même pas l’existence de TDL. Or, pour moi, c’est une visite essentielle, même si on n’est pas fan de parc, pour comprendre la culture et la mentalité japonaise. Ce peuple si ordonné, obéissant, organisé, qui ne fait pas un pas de travers, attend son bus aligné dans des files sans que personne ne cherche à dépasser son voisin. Ils gardent bien sûr cette éducation lorsqu’ils visitent TDL… mais ils se lâchent aussi complètement en même temps. Lorsqu’ils rendent visite à Mickey, l’espace d’une journée, ils se mettent complètement à l’heure Disney et sortent complètement de leur quotidien pour vivre à fond leur expérience, d’une manière qu’on n’imaginerait jamais chez nous et même aux Etats-Unis.

Le plus frappant, ce sont évidemment les vêtements et tout le merchandising. Vous vous retrouvez avec des adultes qui portent tous le dernier t-shirt à la mode, sont affublés d’oreilles géantes et on leur sac Winnie ou Duffy. Pour eux, être habillé Disney, ça fait partie de l’expérience, sans quoi elle serait incomplète. Ils arrivent dans le parc, achètent une nouvelle tenue et la mettent directement pour leur visite. Et c'est souvent le fait de jeunes adultes. Bref, on est loin du cynisme avec lequel certains visiteurs européens abordent une visite chez Disney. Les Japonais redeviennent vraiment des enfants quand ils visitent le parc, comme s’il s’agissait d’une soupape de sécurité indispensable pour évacuer la pression de leur boulot ou de leur mode de vie fort rigide le reste de l’année.
Et c’est en voyant ça aussi qu’on comprend pourquoi le resort est aussi rentable. Ils achètent le moindre nouvel accessoire là où en Europe le public rechigne nettement plus à jouer le jeu à fond.

et en plus ils sont assortis

Ah mais c'est tout à fait ça. Tu décris très bien les guests japonais. Ce qui m'a impressionnée également ce sont leurs sacs recouverts de mini peluches. Ils doivent faire un sacré poids.

effectivement. Et les seaux à pop-corn ultra-thématisés.

Mais mais je m'habille comme ça tous les jours à Tokyo Disney Resort.

Remarque, on a fini par s'acheter un t-shirt comme tout le monde après avoir été mouillé sur Aquatopia...

Je découvre ton TR ! Super d'enchainer les 3 resorts asiatiques ! hâte de lire la suite

Allez, on commence la visite de TDL par le parc Disneyland



Alors, j’avais déjà eu l’occasion de le visiter en 2001 au moment de l’ouverture de TDS, et comme tous les MK de la planète, celui-ci a relativement stagné en raison de l’ouverture du second parc qui a capté toute l’attention des imaginieurs en nécessitant d’être agrandi. Du coup, le parc a très peu changé en 15 ans. Un seul véritable ajout en terme de bâtiments (celui de Monstres et Cie qui remplace un show d’AA) et pour les autres nouveautés, on a comme partout Buzz qui a remplacé le Visionarium et Stitch à la place de Chérie j’ai rétréci le public. Pas folichon sur une si longue période. Même les shows ont peu évolué, avec un seul gros spectacle en salle, « One Man’s Dream », qui est le même qu’en 2001, et un show secondaire à Adventureland (« Minie oh Minnie ») qui est bof bof. C’est étonnant que TDL, qui est tellement réputé à juste titre pour ses parades n’ait pas mieux évolué pour les shows. Mais ces reproches vont évidemment disparaître avec l’extension de Fantasyland et ses nouveaux rides ainsi que l’ajout d’une nouvelle grande salle de spectacle d’ici 2020.

En attendant, TDL est évidemment un parc quelque peu vieillissant, le moins beau MK du monde avec ses grandes allées goudronnées sans charme, ses bâtiments parfois d’un autre temps et quelques attractions vraiment désuètes (si, si). Mais (car il y a un mais), le parc a le mérite d’avoir les meilleures parades du monde ainsi que de posséder la liste quasi complète de tous les grands rides, à commencer par ceux qui manquent à DLP, comme la Jungle Cruise, Splash Mountain ou Roger Rabbit. Mais trêve de bavardages, commençons la visite…

L’une des évolutions majeures depuis 2001, c’est d’abord l’ajout de l’hôtel Disneyland, vraiment imposant, juste en face de l’entrée du parc.

Ensuite, direction Main Street. Pardon, World Bazar, la fameuse version couverte de la rue principale. Le soin du détail est là, sauf qu’avec cette énorme verrière au-dessus on n’a plus l’impression de visiter une vraie rue, mais de voir juste des façades qu’on auraient mises dans un hall de gare ou dans un de ces malls géants version Las Vegas. Quand ils ont créé Euro Disney, on voit que les imagineurs ont bien retenu les leçons de cette erreur en laissant Main Street en plein air, mais en y adjoignant nos fameuses (et sublimes) arcades couvertes.



De là, on pique vers Tomorrowland pour faire Monsters Inc, le dernier vrai gros ride du parc (qui date déjà de 8 ans cela dit) et qui est réputé pour ses files d’attente à rallonge. On s’attendait à quelque chose d’incroyable. Quelle déception ! 1) la capacité est vraiment ridicule, ce qui explique les longues files 2) les véhicules sont très inconfortables et se déplacent de façon très brusque et saccadée 3) le fait d’être armé d’une lampe de poche pour tenter de trouver où se cachent les monstres n’apporte rien au ride et nous distrait au contraire des scènes 4) ça va vraiment trop vite si bien qu’on n’a pas le temps d’apprécier les AA et les effets spéciaux. Dans l’absolu, cette version est supérieure à celle de DCA (qui est davantage dans la lignée des « petits » DR de Fantasyland), mais j’ai pris plus de plaisir à faire celle de Californie, finalement plus agréable et cohérente. On ne refera en tout cas pas l’attraction…


Le reste du Tomorrowland ressemble visuellement à l’ancienne version de WDW avant 1994, en moins bien, en plus vide, avec d’énormes allées dont le sol grisâtre  n’est certainement pas égayé par les bâtiments blancs ou bleu clair. Le summum, ce sont les Astro Jets (l’équivalents de notre Orbitron ; mais version Nasa années 70) qui se trouve tout seul, décentré du land, au bout d’une longue allée ! Beurk… Côté attractions on retrouve Grand Prix Raceway version Floride (donc sans charme, mais ce n’est pas grave , le ride va disparaître en janvier pour faire place aux travaux du nouveau fantasyland), Space mountain (version californienne, mais sans l’audio on board), Buzz (copie de notre version), Stitch et Star Tours 3D (qu’on a refait à gogo, car il n’y avait aucune file avec les 6 simulateurs fonctionnant à plein rendement).







Au bout de l’allée de Tomorrowland qui mène vers Fantasyland, on croise… Mickey Toontown. Réplique (en plus espacé comme d’hab) de celui de Californie. J’aime beaucoup l’architecture, il y avait énormément de personnages  (on a croisé les trois petits cochons) et ma fille a vraiment adoré Roger Rabbit (ici aussi, peu de file, donc on l’a refait plusieurs fois).











Ensuite, on arrive à Fantasyland, avec en premier Winnie l’ourson. On a bien fait de le faire tôt le matin, car la file s’allonge vite et le ride sera un des deux jours en panne quasi toute la journée. Il s’agit de la version trackless avec de vrais AA et pas de simples automates aux mouvements sommaires. Un très beau ride, mais que j’ai cependant trouvé trop court. Il manque notamment par rapport aux autres versions du DR la scène de l’inondation. C’est dommage, car avec celle-ci en plus ça aurait été à mes yeux un vrai grand e-ticket ride. Ici, je suis resté un peu sur ma faim, même si c’était très bien fait.




Juste après, on arrive vraiment dans Fantasyland .C’est la vieille version de Floride, avec des espèces de tentes médiévales en guise de façades pour les rides. Mon dieu que c’est laid et que ce sol verdâtre est hideux. J’espère que lorsqu’ils ajouteront l’extension avec la Belle et la Bête (qui s’annonce sublime) ils penseront enfin à rethématiser le « vieux » Fantasyland car la transition risque d’être vraiment très rude.
Niveau attractions, on a le small world (copie de celui de WDW, celui qui a le moins de charme, mais le ride va être refait en 2017), les traditionnels manèges (dont Dumbo à l’ancienne, posé à même le sol), le… château hanté (vraiment hors thème, mais le ride est nickel visuellement), Mickey’s Philharmagic (toujours un plaisir) et les DR. Si Peter Pan a été rénové (mais fait fort toc, avec l’aspect plastique des décors et des éclairages trop éblouissants), Blanche Neige et Pinocchio sont vraiment des antiquités. Les wagonnets grincent (et pas qu’un peu), les scènes sont défraîchies et on avance encore plus vite que dans les autres versions (j’ai visualisé en parallèle les vidéos de Paris et Tokyo de Pinocchio et c’est flagrant la différence de vitesse alors qu’on ne va déjà pas lentement à DLP). On n’a pas le temps d’apprécier quoi que ce soit. Ces rides devraient vraiment être refaits. Ah oui, j’oubliais, il y a aussi le château, copie de celui de Floride. C’est aussi à Fantasyland qu’on mangera à midi un bon poulet cuit à la broche (sous nos yeux) dans le resto d’Alice au pays des merveilles qui est de loin le self service le mieux thématisé du parc. On voit clairement qu’il a été ajouté bien après l’ouverture du parc…
















Ensuite, on atterrit à Critters Country. Une fois de plus, transition étonnante, puisque ce land plus récent (1992) possède le charme et le soins du détail qui manquent aux lands construits à l’ouverture du parc en 1983. On y retrouve le splash mountain en grande forme (à quelques détails près, c’est la version de Floride, mais avec une longue file indoor) et le land possède aussi un restaurant. Ça reste pour moi une des meilleures attractions jamais créées par Disney et clairement celle qui manque le plus à DLP.



De là, on passe à Frontierland. Une fois de plus, land vieillot avec de larges allées ternes sans ambiance. On a cependant une très bonne version des Rivers of The Far West avec beaucoup de choses à voir, qu’on a faite en canoé (très amusant avec les Japonais)  et un excellent Big Thunder Mountain. Si la montagne elle-même fait moins authentique que dans les autres parcs (la peinture est trop criarde et les rochers ressemblent parfois à de gros blocs sans finesse), le ride lui-même est excellent, une sorte de mix entre celui de Californie et de Floride pour ceux qui connaissent. Pour moi, la deuxième meilleure version derrière celle de DLP… et sans une panne sur les deux jours ! Frontierland comporte aussi l’excellent show des ours, que j’aime toujours, même s’il faut reconnaître qu’il n’attire plus les foules.





















Enfin,  nous voilà à Adventureland (on s’en rend à peine compte, tant la transition d’un land à l’autre est peu prononcée, sans vraie porte d’entrée). On retrouve le New Oleans Square de Californie et une zone plus exotique. Pour les attractions, on a… le train. Eh oui, pas de railroad qui fait le tour du parc, mais une version plus petite qui fait le tour d’Adventureland et Frontierland, sans arrêt. Mais le résultat est pas mal, offre de belles vues sur BTM et possède le monde des dinosaures comme en Californie (je les voudrais bien ces grosses bestioles à DLP)
Si on a été déçu par le show des perroquets qui a reçu une rethématisation Stitch et a perdu tout son charme (on n’a même plus la fameuse chanson « In the Tiki Room »), la Jungle Cruise est excellente et bien supérieure à celle de Hong Kong. Elle a été modernisée récemment, avec l’ajout de mapping dans les cavernes et l’ajout aussi de musique, qui rend l’attraction plus vivante.
Les POTC sont une copie à quelques détails près de la version de Californie (autant dire la meilleure) upgradée avec Jack Sparrow. Et surtout, tous les AA sont en grande forme, d’une fluidité de mouvements incroyable et avec toutes les bouches qui fonctionnent. C’est vraiment lorsqu’on fait cette version qu’on se rend compte que celle de DLP est vraiment mal entretenue et n’est plus que l’ombre de ce qu’elle devrait être…
Enfin, on quitte le land en passant à côté de la maison dans les arbres qui est posée à même le sol (rien à faire, c’est vraiment le parc le moins thématisé)


























Et les shows et parades ?
Je l’ai dit, coté show, un seul vrai grand spectacle, One man dream, qui existe depuis 1999… et ça se voit. Non seulement techniquement (pas de talking head, des décors basiques et pas de mapping ou de projections), mais aussi sur le plan des dessins animés choisis (les plus récents sont Tarzan et 1001 pattes, et on a toujours le Bossu de Notre-Dame, ça donne une idée). Cela étant dit, le spectacle est très bien fait, entraînant, joli. Seul hic, la salle, en plein air, n’est pas gigantesque et pour assister au show, il faut participer à une loterie. Le premier jour, on n’a pas gagné, le deuxième oui ! Remarquez, même si le principe de ce tirage au sort peut paraître injuste, ça évite que des gens se positionnent 1 h 30 à l’avance pour voir le show.

Pour les parades, là, rien à redire : TDL rules ! C’est juste méga-top. La parade de l’après-midi est fabuleuse. Et ce qui ne gâche rien, les Japonais étant très disciplinés, les 5 premières rangées sont assistes, ce qui permet à un max de gens de voir (et nous de regarder debout en arrivant juste 5 minutes avant).















Quant à a parade électrique du soir, que dire, c’est la plus belle parade du monde. Elle est là depuis 2000, mais elle évolue avec de nouveaux chars régulièrement (même si je suis moins fan du look des chars les plus récents, trop modernes). Ce qui est sûr, c’est qu’on en a plein les mirettes. C’est long, c’est beau, c’est féérique, on est juste époustouflé.















Bilan global ? Le parc en lui-même n’est pas séduisant, mais côté attractions et parades, TDL envoie globalement du lourd, malgré deux ou trois vieilleries qui mériteraient d’être rafraîchies. Le parc rêvé serait en fait un mix entre DLP pour la théma et TDL pour la quantité d’attractions.




Next stop Tokyo DisneySea.