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| [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. | |
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Auteur | Message |
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Frantzoze
Âge : 33 Messages : 5083 Localisation : Toulon Inscription : 01/11/2008
| Sujet: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Lun 30 Mai 2016 - 22:19 | |
| Bonjour tout le monde. Alors plusieurs parmi vous ont eu l'occasion de lire les FF que j'ai pu réaliser seul et avec Ansa sur la Reine des Neiges et déploraient de ne plus les trouver, alors j'ai décidé (enfin) de les partager sur DCP. Je vais commencer par le Tome 1, coeur de glace (oui autant commencer par le début) et je posterai l'histoire de temps en temps pour vous proposer les deux premiers tomes (et d'ici là peut être aurais-je la motivation de reprendre le troisième...Oui vous avez compris il y a de la lecture. Alors pour ce premier chapitre, je rappelle qu'il est commun avec la fiction qu'écrivait au départ seule Ansa. Dernière précision, je la poste en l'état, c'est à dire sans relecture, je m'excuse pour les coquilles éventuelles et la syntaxe parfois qui peut laisser à désirer. Le chapitre 2 sera mis immédiatement à la suite. PS: (et c'est le dernier promis) Certains chapitres peuvent avoir quelques passages "matures", il seront précisés en début de message et les passages tendancieux (rares) seront en spoil Voilà j'ai tout dit, bonne lecture Chapitre 1 : Un jour inoubliable (chapitre imaginé et rédigé par Ansa, corrections par Frantzoze) :C’était enfin fini. Le calvaire qui nous avait submergé tous au long de ces presque 11 dernières années. Elsa était redevenue elle-même : ma sœur. Celle que j’avais toujours chérie, pour qui mon cœur battait par-dessus tout ! Cela faisait presque trois semaines que notre escapade dans la montagne s’était passée. Cela faisait presque trois semaines que le pays avait failli sombrer dans un hiver éternel, cela faisait presque trois semaines que mon cœur battait pour Kristoff… Je n’avais pas eu besoin de l’embrasser finalement, mais ce n’était pas très grave, j’espérais bien qu’il le ferait dans un avenir proche. Car oui ! Aujourd’hui nous allions célébrer de manière officielle le retour d’Elsa au royaume comme une personne « normale » non pas que pour moi elle eût été autre chose ! Trois semaines que tout se préparait ! Le départ des invités de son couronnement après le blizzard, les réparations des dommages causées par la neige avait forcément retardé ce renouveau ! Mais Elsa avait su se faire malgré tout accepter et aimer de ses sujets depuis le retour de l’été. Justement tous les Arendelliens viendront aujourd’hui ! D’ailleurs il est temps que je me prépare ! Ce n’est pas tout ça mais… Tiens encore de la bave… Beurk mes cheveux… Allez c’est l’heure de se préparer !!! Tout en bataille je courus à travers l’immense couloir rouge vermillon drapé de rosemaling et allais directement toquer à la porte de ma chère grande sœur : -Elsa c’est le jour de ton bal !!!!! Criais-je plus excitée que jamais Préparée depuis des heures elle ouvrit la porte –ce qui me surprit, il faudra que je m’habitue à ne plus avoir de portes fermées devant moi ! - et me sourit en déclarant : -Tu veux faire un bonhomme de neige Anna ? -Ouiiiiiiiiii. -Va d’abord t’habiller dans ce cas. A toute vitesse je retournais donc dans ma chambre et je passais une robe simple verte pomme avec un sous-pull vert olive. Je réservais la robe de bal pour ce soir. Peignant ensuite mes cheveux afin de les dompter je mis peu de temps à les natter de façon traditionnelle. Enfin prête, je retournais dans la salle à manger afin de déjeuner et d’y retrouver Elsa qui m’avait promis un bonhomme de neige !! J’étais impatiente, ça serait la première fois depuis…oh je ne sais plus en fait, j’étais petite en tout cas ! -C’est bon tu peux me faire mon bo… Je m’arrêtais en pleine phrase… Kristoff était là avec elle plus rayonnant que jamais sous ses cheveux blonds en bataille et ses yeux noisette. Il portait une chemise d’été bleue et un pantalon brun, renforçant encore et toujours ses éternelles poulaines. Je devins cramoisie en le voyant, non pas de honte…Mais de gêne. Où était-il passé pendant tout ce temps ? C’est à peine si je l’avais vu dix minutes depuis la fin de l’hiver ! Il était accompagné d’Olaf et Sven bien sûr, qu’Elsa autorisait exceptionnellement dans l’enceinte de la salle de réception du château ce qui faisaient grogner les laquais, sans doute le surplus de ménage ! -Tiens Anna ! Le voilà ton bonhomme de neige plaisanta Elsa en me montrant Olaf du doigt. Me ressaisissant vite, j’allais de ce pas faire un câlin au bonhomme de neige et caressais Sven. Pour Kristoff une simple poignée de main amicale suffisait pour le moment bien que nous sachions très bien l’un et l’autre ce qu’il en était de nos sentiments, en tout cas c’était clair pour moi ! J’espère qu’il en allait de même pour lui en fait ! Le petit déjeuner se passa sans problème. Au début, seules Elsa et moi parlions. Puis peu à peu Kristoff nous rejoint dans notre conversation et l’atmosphère finit par se détendre. Mon cœur palpitait dès qu’il me faisait rire. Je n’arrivais pas complètement à me sentir à l’aise avec lui, mon cœur à chaque fois battait la chamade et je me sentais obligé de reprendre à chaque fois un chocolat ! Heureusement qu’il y avait ma sœur chérie, son regard bienveillant et…amusé m’aidait à faire face ! -Ses majestés impériales le prince Eugène Fizterbergh et la princesse Raiponce de Coronna sont arrivés, annonça soudain Kay notre serviteur. Toute heureuse je vis alors ma cousine nous rejoindre avec son mari. Un ventre bien rond laissait pointer un nouvel héritier pour le trône de Coronna. C’est fou comme elle avait caché sa grossesse jusqu’alors, je me souvenais l’avoir croisé au couronnement, si elle ne m’avait pas mise au courant jamais je ne l’aurais deviné ! Mais là, le terme approchant, tout est apparu d’un coup sur ces trois dernières semaines. J’étais heureuse pour elle. Et d’un autre côté qu’est-ce que je l’enviais ! Si seulement Kristoff pouvait aller un peu plus vite ! Voyons calme-toi Anna ! Tout ça ne se fait pas en un jour, et puis il y a Elsa ! Ses paroles lors du bal de son couronnement me revenaient en tête « On n’épouse pas un homme que l’on vient de rencontrer ». Et puis, étant attaché aux traditions, pas question d’avoir des enfants avant le mariage ! Soudain, je me souvenais aussi de qui était à mon bras lorsque ma sœur m’avait dit cela et une aigreur d’estomac montait alors en moi ! -La traversée n’a pas été trop longue ? Demanda poliment Elsa après que Kristoff offrit sa chaise à Raiponce. Je me demande pourquoi tu t’es imposée cet aller-retour rapide dans ton état, tu aurais dû rester avec nous ! J’aurais été ravie de vous accueillir ici tu sais ! Ca n’est pas comme si nous manquions de place au château ! -Non ça va ! Eugène a été aux petits soins pour moi ! dit-elle, bon à part quand y a eu une tempête et qu’il avait envie de vomir ! Et nous avions quelques obligations ! Tu sais ce que sais ma chère cousine, les responsabilités royales ! Je me retins de rire en regardant ce fameux Flynn Rider. Il prit un air innocent quand Raiponce lui dit ça. Ils se lancèrent un regard complice et je me surpris à regarder dans la direction de Kristoff au même moment. Ce que je n’avais pas prévu c’est qu’il me regarderait aussi ! Je détournais aussitôt le regard pour ne pas rougir. -Vous avez commencé à choisir les prénoms pour le futur bébé ? Demandais-je histoire de changer de sujet. -Non pas encore ce petit se laisse désirer, Eugène est persuadé que ce sera un garçon. -Et Raiponce persuadée que ça sera une fille ! -On verra bien ! Un pesant silence s’installa. Je ne savais pas vraiment quoi dire. J’avais toujours un peu du mal avec ma cousine. Bien que je sache que ce n’était pas sa faute c’était à cause de son mariage que mes parents avaient péris en mer. Ils étaient morts en revenant il y a trois ans… Et quoiqu’on puisse dire à propos de la douleur ils me manquaient encore. -Bon il faut qu’on aille tout préparer pour cet après-midi ! S’exclama soudain Elsa, les invités ne vont pas tarder à arriver !! -Oui tu as raison ! S’enthousiasma Raiponce, Eugène va se charger d’afficher les banderoles ! Aujourd’hui est un jour spécial ! Alors autant tout faire nous même ! Pas de serviteurs !...Enfin pas trop ! S’enthousiasma Raiponce. -Et toi de rester assise répliqua ce dernier avec gentillesse. -Je vais dégager les tables si vous voulez ! S’exclama à son tour Kristoff se jugeant utile à quelque chose. Raiponce l’observa et m’observa du tac au tac. Un sourire élargit son visage. Pas besoin d’explication elle avait compris. -Kristoff pouvez-vous accompagner nos hôtes jusqu’à la salle de bal ? J’ai besoin de voir Anna un moment. -Oui. Bredouilla-t-il toujours mal à l’aise quand ma sœur lui adresse la parole Il s’en allèrent nous laissant enfin toutes les deux. Enfin non, Olaf était encore là, mais il n’était pas gênant. -Qu’y-a-t-il ? Murmurais-je d’une toute petite voix. -Pendant que je m’occupe des préparatifs avec les autres il serait peut-être temps que tu donnes son nouveau traîneau à ton « chéri » répondit-elle me taquinant. Je ne luttais même pas face à sa remarque. -Euh oui il est où ? -Dans la cour près du port apparemment là où t’as fait ta rencontre avec Hans. -Ne me parle plus de lui ! J’espère que tu l’as bien renvoyé dans son pays ! -Oui et le Duc aussi ! Voyons tu penses bien que ce sont les premiers à être partis dès mon retour et je ne les ai pas retenus…bien au contraire ! A l’heure qu’il est le duc doit recoller sa perruque sur son crane dégarni dans son duché et Hans croupir dans une cellule des Iles du Sud ! Ouf ! Au moins pour ça j’étais soulagée. -Tu diras à Kristoff que c’est le tout dernier modèle ça lui fera plaisir, dis-lui aussi que c’est le livreur de glaces officiel d’Arendelle. -C’est vrai ?! Réalisais-je. –Oui, va le chercher maintenant ! Rit-elle. Je m’apprêtais donc à me rendre dans la grande salle de bal quand Elsa m’arrêta encore : -Une dernière chose, ça serait mieux si tu l’amenais à l’aveuglette pour le sonner un peu ! Elle sortit aussitôt un bandeau bleu marine de sa poche et me le tendit. L’idée était plutôt drôle. Je repartis ensuite sur mes pas et allais trouver Raiponce, Eugène et Kristoff dans l’immense salle rayonnante. Dès mon arrivée les autres se retournèrent. Sans décontenance je me dirigeais vers le beau blond et lui déclarais non sans un quelconque tremblement d’excitation : -Il faut que je vous amène voir une surprise ! Il me regarda étonné mais vint tout de même jusqu’à moi. -Laissez-moi faire ordonnais-je lui serrant le bandeau derrière son crâne. Sentir ses mèches de cheveux provoqua des désirs si euphoriques dans des parties intimes que je lui attachais vite le nœud. Puis je pris sa main (elle était si chaude et douce !!!) et commençais à le guider en dehors de la salle de bal. Avant de sortir Raiponce et Eugène me firent un signe de « bonne chance » que j’acceptais bien volontiers. Nous longeâmes ensuite le long corridor, sortîmes dans la cour du château, puis traversâmes les portes…Au fur et à mesure que nous avancions près du port une excitation inconnue me gagna. -Plus vite plus vite plus vite !!!! Me mis-je à crier tout en courant. Mon cher Kristoff avait bien du mal à suivre la cadence. A un moment je le perdis même. Le pauvre il venait de se prendre un lampadaire. -Désolé bafouillais-je me disant que j’avais suivi un peu trop à la lettre les conseils de « sonner » mon beau montagnard , avant de lui reprendre la main et de repartir dans notre lancée. Enfin nous arrivâmes au port ! Le traîneau était là resplendissant de mille feux sous son vernis neuf et son ruban rouge. Poussant pleins de petits gémissements de souris j’enlevais enfin le bandeau de la tête de Kristoff. Il resta bouche-bée en voyant son cadeau. Et aussi devant Sven qui se pavanait avec sa nouvelle médaille que venait de lui attribuer Elsa. -Je vous avais promis un traineau déclarais-je fière de moi. -Vous-êtes sérieuse ?! Ne put-il s’empêcher de demander. -Ouiiiiiiiiii dis-je presque en jouissant, et c’est le tout dernier modèle ! -Non je ne peux pas accepter bafouilla-t-il confus. Je lui adressais une petite tape sur le torse plus excitée que jamais. -Bien sûr que si ! Ça ne sera ni repris ni échangée ! Sous ordre de la reine ! Elle vient d’ailleurs de vous nommer livreur de glaçons officiel d’Arendelle. -ça n’existe pas répliqua-t-il sûr de lui tout en laissant un immense sourire envahir son visage. –Bien sûr que ça existe ! Et…Il y a même un porte gobelet ! Ajoutais-je ne sachant pas très bien pourquoi, il vous plaît ? Finis-je par demander crispant mes mains. -S’il me plaît… Je l’adore !!!!!! S’exclama-t-il me faisant soudain valser dans les airs. Mon cœur faillit chavirer tellement j’étais aux anges. D’un autre côté je n’étais pas très à l’aise. -Je pourrais vous embrassez ! Continua-t-il. YEEEEEESSSSSSS !!!! Somme toute on y venait ! -Enfin j’ai envie mais pouvons-nous, pouvez-vous, pouvons-vous ? Qu’est-ce que j’dis ? Son air touchant et sincère me fit fondre en un instant et dans un élan sorti tout droit de mon cœur, je lui collais un rapide baiser sur la joue…Il fallait que je le dise ! Il fallait que je le dise ! C’était obligé ! -Nous pouvons ! Ça y est c’était dit. Ouvrir ou fermer les yeux ? Naturelle ou pas naturelle ? Comment embrasse-t-on ? La réponse jaillit immédiatement par la pratique. En un instant le visage de mon beau Kristoff fonça délicieusement sur moi et je me retrouvais plus brusquement que je ne l’aurais voulu avec sa bouche contre la mienne. Oubliant le premier coup de surprise, je découvris le mélange de bizarrerie et de magie qu’il pouvait y avoir dans un baiser. C’était encore mieux que dans mes romans !!! Sentir ses lèvres se pressaient avec ardeurs contre les miennes me fit l’effet d’un feu d’artifice. Je ne voulais plus m’arrêter ! Lui non plus visiblement puisque je sentis bientôt qu’il voulait aller plus loin. Toute heureux nos visages changèrent de positions de manière à ce que nos langues puissent enfin se rencontrer. Ce goût si mou, si gluant fut encore plus nouveau pour moi. J’en fus frustrée aux premiers abords mais ma langue devait être pareille pour lui. Complètement coupée du monde, oubliant que nous étions sur le port je mis mes bras autour de sa nuque pour que nous continuions notre étreinte. Il fit de même en plaquant ses grandes mains de glaciers contre mon dos. Sentir ce poids si lourd et si tendre faillit m’anéantir….Dans le bon sens bien sûr ! J’avais envie de lui dire « je vous aime »… Ou bien non « je t’aime ! »…Après tout vu notre relation nous pouvions passer au tutoiement. Non Elsa ne sera pas d’accord tout de suite… Chut Anna ! Arrête de penser ! Concentre-toi sur ce baiser. Seigneur faites qu’il dure éternellement !!!!!! Et évidemment ce ne fut pas exaucer. Bon je ne vais pas m’en plaindre parce que j’avais déjà eu ce que je voulais. Nous finîmes par nous relâcher rouge de confusion. Bon aussi de chaleur pour moi. Je n’osais plus le regarder dans les yeux préférant les fixais sur le traîneau. Ce qui me fit rire c’est qu’il agissait comme moi. Trouver un sujet de conversation vite ! Heureusement Olaf et Sven (qui s’était éclipsé) revinrent à ce moment-là : -Kristoff ! Anna ! Elsa va faire une immense patinoire dans la cour du château ! S’écria le bonhomme de neige amusé. Reprenant confiance je lançais un rapide « chouette !! » et commençais à repartir en direction de notre demeure. Je fis à peine quelques pas que Kristoff me rattrapa et s’écria : -J’aimerais bien essayer mon nouveau traîneau ! Et comme je sais que vous aimez bien la vitesse ! Je lui souris repensant à notre première conversation de l’escapade « sauver Elsa et Arendelle ! ». Je n’insistais pas plus longtemps pour venir m’asseoir à ses côtés sur son nouveau joujou. Il installa Sven de façon à ce qu’il puisse conduire et Olaf grimpa à l’arrière. Toute notre petite troupe s’en alla enfin vers le château. Notre arrivée fut plus bruyante qu’on ne l’aurait voulu mais tant pis elle n’en resta pas moins drôle. -Commencez à avancer vers la cour ! Nous déclara alors Kristoff en me faisant un clin d’œil, je vais garer cet engin ! Il m’aida à descendre et me laissa seule devant les portes du château. Comme prévues celles-ci étaient ouvertes et déjà la masse de gens grouillaient à l’intérieur. J’y retrouvais bientôt Elsa et Eugène qui patinaient déjà avec les autres habitants. Je courus les rejoindre manquant à plusieurs reprises de ne pas tomber. Elsa finit par me rattraper toute guillerette. -C’est si bon de voir les portes ouvertes ! Clamais-je ne voulant pas tout de suite lui révéler l’histoire du traîneau. -Nous ne les refermerons plus jamais rétorqua-t-elle me souriant comme si elle avait compris. Elle transforma ensuite mes belles bottines blanches en…Patins ! -Oh Elsa ils sont magnifiques mais je ne sais pas patiner ! Paniquais-je alors qu’elle me tira en avant pour me faire avancer. -Lance-toi !! Clama-t-elle en riant, Olaf aide-là ! Le petit bonhomme de neige entra alors en piste et vint se coller contre mes fesses pour faire relever ma silhouette. Il me montra ensuite les pas. -On glisse et on tourne, on glisse et on tourne répéta-t-il. Ce qui me détendit. Pendant que je me rendais compte que mes mouvements commençaient à devenir stables, Kristoff fit son entrer sur la patinoire en criant : -Attention un renne sur la glace !!! L’immense animal s’imposa alors entre nous et je vis que Kristoff s’accrochait à lui avec maladresse. Apparemment il ne savait pas faire du patin non plus. Enfin ça dépendait dans quelle circonstances on utilisait le mot hihi. -Raiponce retourne t’asseoir tout de suite ! Cria soudain ma sœur. -Elle est têtue comme une mule se plaignit Eugène à mon grand amusement. -J’en ai marre de rester assise se défendit-elle, et puis si j’étais toi Elsa je ferais mieux de surveiller ta sœur. Les yeux de ma frangine se braquèrent directement vers moi alors que je n’avais rien fait. Déstabilisée qu’on m’accuse injustement je fis un mauvais mouvement et me retrouvais bientôt au sol avec une désagréable impression de pieds tordus à ma cheville droite. -Aïe !! Maugréais-je alors que je sentais déjà que ma partie pédestre enflée. Je fus aussitôt entourée de plusieurs habitants qui me proposèrent leurs aides. Les remerciant avec gentillesse je préférais largement avoir de l’air pour respirer. Un médecin persista bientôt à travers la foule. Il se pencha et tâtât ma cheville comme un vulgaire rôti. -Elle est foulée expliqua-t-il à Elsa ainsi qu’à mon attention. -Ça veut dire que je ne pourrais pas danser ce soir ?! M’alarmais-je. -Non malheureusement majesté. Sur le coup je voulus tuer Raiponce. Tout ceci était de sa faute ! Chaque fois qu’elle s’introduisait dans notre famille c’était pour nous faire du mal ! Mon jugement changea radicalement quand je vis son air rempli de tristesse. Je n’allais tout de même pas me mettre à pleurer pour un bal ! Après tout nous en aurions plus maintenant qu’Elsa savait contrôler ses pouvoirs. Pourtant je ne pouvais m’empêcher d’être terriblement déçue. J’aurais tellement aimé danser avec Kristoff. A voir son air j’avais la désagréable impression que nos pensées étaient réciproques. - Bon ce n’est pas qu’il fait chaud ! Mais il fait chaud quand même ! S’exclama soudain Eugène histoire de passer à autre choses, ça dirait à tout le monde d’aller boire un petit quelque chose au frais dans la grande salle !? -Oui !!! Crièrent les voix à l’unanimité. Me laissant en plan tous s’en allèrent avec Eugène qui embarqua Raiponce pressentant que j’avais des envies meurtrières sur elle. Elsa m’aida à me relever et Kristoff me hissa sur le dos de Sven. L’animal me ramena jusqu’à ma chambre prenant bien soin de ne pas glisser sur la glace qui commençait à fondre. -Tu sais je peux très bien reporter le bal à plus tard déclara-t-elle bientôt. -Non ne fais pas ça ! M’énervais-je, je viendrais quand même ce soir ! Seulement je ne danserais pas ! -Vous êtes sûre de ne pas vouloir plutôt vous reposer ? S’enquit Kristoff me fixant de ses beaux yeux chocolats. -Non ! Ce n’est pas une petite cheville de rien du tout qui va m’empêcher de passer une bonne soirée! -Tu vas donc te reposer maintenant si tu veux être en forme ce soir compris ? Ordonna Elsa, je viendrais t’aider à mettre ta tenue plus tard. -Très bien. -La jeunesse je vous jure soupira-t-elle. Le baiser me revint immédiatement en mémoire quand j’entendis cela. Je fis forcing pour ne pas que m’enflammer. -Qu’est-ce que tu veux ma vieille on ne peut pas tous manier la glace comme toi ! Balançais-je. Nous échangeâmes un regard et éclatâmes de rire. Nous arrivâmes bientôt dans ma chambre. Pendant qu’Elsa remonta mon drap de lit, Kristoff me retira de Sven, me prenant dans ses bras protecteurs et attendit que ma sœur ait bien remis tout en place pour me déposer délicatement sur la couche. Elsa s’occupa ensuite de me placer de la glace sur la cheville. Une fois cela fait, elle et Kristoff disposèrent pour aller délivrer de la glace aux invités tandis que Sven et Olaf retournèrent dans la cour. En proie à la solitude je me passais les doigts sur ma bouche pour voir si le baiser que j’avais échangé avec mon beau livreur de glaçons n’avait rien changé. Soulagée je découvris que « non ». Je pus donc m’endormir souriante. Le réveil quelques heures plus tard fut plus brutal que je ne l’aurais cru. J’étais partie bien loin alors qu’au départ j’avais simplement imaginée ce que je voulais rêver. Ce fut Elsa et son tapotage de mains qui me fit faire un bond. -Pour une fois que ce n’est pas l’inverse minauda-elle, debout marmotte ! On va te préparer pour le bal. -Il est quelle heure ? -Vingt heures. Vinnnngt… VINGT HEURES !!! Punaise j’étais en retard. Le bal avait déjà dû commencer depuis une heure au moins. Heureusement qu’il ne se terminerait pas avant l’aurore de demain matin. Pendant que je m’affairais à ouvrir les yeux, Elsa sortait plusieurs robes de ma penderie les étalant sur le lit. Mon corps retrouvant peu à peu ses mouvements je grimaçais face à la douleur de ma cheville. Elsa s’arrêta donc un instant pour me la regeler. Ça allait déjà mieux. -Alors laquelle choisis-tu ? Finit-elle par demander en pointant ses doigts vers les robes. Je les observais des étoiles pleins les yeux. Le choix était dur !! Bon déjà j’éliminais la robe verte que j’avais mis le jour de son couronnement parce qu’elle me rappelait trop de mauvais souvenirs. Il en restait 4. Une à calicot rouge. Une en tuile bleue. Une à manche ballons violette. Et une à épaules et dos nus verte. Voyant qu’Elsa me fixait pour que j’aille plus vite je finis par choisir celle à épaule et dos nus car le vert était ma couleur préférée. Ma sœur n’en fut pas tellement étonnée. Elle m’aida à enlever ma robe banale ainsi que mon sous-pull et les jeta au sol. Me retrouvant en sous-vêtements je me surpris à imaginer que ce soit Kristoff qui soit à la place d’Elsa. Forte heureusement l’image ne resta que quelques instants. -Il va falloir que tu enlèves ton haut sinon il se verra dans ton dos, ça ne fera pas beau expliqua-t-elle. -Tu es sûre ? Ne prenant même pas la peine de répondre elle dénoua mon corset. Sentant ma pudeur se répandre sur mon torse je me cachais immédiatement la poitrine. Si jamais Kristoff entrait à ce moment-là ! -Tu pourrais te dépêcher ? Repris-je devenant rouge comme une tomate. Elle me passa la robe par le bas et la remonta le long du corps. -Met tes mains dans les manches. A contrecœur je me détachais rapidement de ma gorge et enfilais vite le reste de la robe. La texture douce réchauffa mon corps en une seconde. Seul le dos nu restait dans la glace. -Rajoutons ma petite touche personnelle continua Elsa. Elle m’envoya aussitôt des milliers de paillettes transparentes qui s’embrasèrent avec la lumière du lustre de ma chambre. -Bien maintenant passons à tes cheveux. Elle récupéra rapidement une brosse sur la table de chevet et défit mes tresses toutes ébouriffées. Elle les rassembla en une grande tresse qu’elle fit ensuite tourner autour de ma tête. Afin que le tout tienne elle s’arma de crochets qu’elle m’enfonça avec délicatesse dans chaque nœud de la tresse. -Et voilà ! Annonça-t-elle une fois qu’elle eut fini, Comme ça toi aussi tu as une couronne ! Elle déversa ensuite des dizaines de flocons argentés qui tout comme les paillettes rayonnèrent dans mes cheveux. Regardant le miroir je faillis tomber dans le narcissisme. Mais finalement je fis un énorme câlin à Elsa car c’était grâce à elle que j’étais aussi jolie. -Allez viens maintenant ! J’en connais un qui va fondre en te voyant !!! -Olaf ? Répliquais-je faisant exprès de pas comprendre. -C’est ça Olaf ! Dit Elsa me donna un coup de coude et me tendit deux béquilles que Kay avait apporté tout à l’heure pendant que je dormais. -En piste l’estropiée ! Se moqua ma sœur Nous sortîmes de la chambre dans une grande euphorie. Bien sûr Elsa n’était pas aussi à l’aise que moi…Quoique là je fusse loin d’être naturel. J’allais apparaître comme ça devant tout le monde. C’était terriblement excitant et stressant. J’avais l’impression que le couloir était interminable, d’autant plus que je m’emmêlais les jambes avec mes béquilles. Elsa me montra comment on faisait et j’y arrivais vite. Le cœur battant, nous arrivâmes devant la porte d’où s’échappait une musique classique de Wagner. Kay nous attendait droit comme un piquet avec son bâton. Il donna trois grands coups de ce dernier quand nous fûmes à son niveau. -La Reine Elsa d’Arendelle et la Princesse Anna d’Arendelle ! Enonça-t-il d’une voix grave. Les invités se figèrent aussitôt pour observer notre entrée. Je leur lançais un petit coucou de la main faisant tomber une de mes béquilles. Pendant que je la ramassais je cherchais le buffet du regard. Oufff ! Il n’était pas loin. Il fallait que j’y aille vite ! Il ne restait plus qu’un chocolat ! L’instant de notre annonce une fois passée je me ruais un peu maladroitement jusqu’à l’étal et m’emparais de la dernière douceur laissant son goût amer et sucrée fondre dans ma bouche. Raiponce vint bientôt me rejoindre. -Toi aussi tu es une potente dit-elle sans doute pour que je compatisse. -Oui mais moi je ne l’ai pas voulu répliquais-je d’un ton colérique même si en fait j’étais surtout déçue. Je ne voyais pas Kristoff. -Il est dans le jardin je crois précisa Raiponce comme si elle avait lu dans mes pensées. -Merci ! Clamais-je la laissant en plan pour voir si ce qu’elle disait était vrai. Passant par la porte qui menait aux jardins de derrière, je me retrouvais dans le petit couloir ouvert dont les colonnes étaient garnis de belles fleurs violettes. Il n’y était pas. Je m’approchais alors des rosières et allais m’asseoir sur le banc en pierre pour reprendre mon souffle. Dans les scènes romantiques c’était toujours là que le beau prince charmant apparaissait avec un bouquet de fleurs qu’il tendait à une belle demoiselle. Il lui donnait ensuite un baiser d’amour et ils dansaient toute la nuit. Bon pour le baiser c’était bon, pour la danse ce n’était pas la peine, restait peut-être les fleurs… -Aaaaaaahhhh !! Criais-je soudain tandis qu’on m’empoignait le bras. -Pardon Anna c’est encore moi chuchota Raiponce. -Qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi tu n’es pas avec Flynn ? Râlais-je. -Chut ! Il parle avec Kristoff. -Mais tu viens de me dire qu’il était dans le jardin ?! -Non j’ai dit ça pour pouvoir te soigner tranquillement. -Me soigner ?! -Oui par magie, je suis désolée de ne pas avoir pu jusqu’à maintenant mais personne n’est au courant à Arendelle. -Tu as donc des pouvoirs comme Elsa ? -On peut dire ça comme ça… Puis sans même me laisser le temps de lui poser d’autres questions elle agrippa ma cheville –non sans une quelquonque finesse- et se mit à chanter : -Fleur aux pétales d’or, répand ta magie, inverse le temps rend-moi ce qu’il m’a pris, guéris les blessures, éloigne la pluie, ce destin impur rend-moi ce qu’il m’a prit, ce qu’il m’a prit. Plus étonnée par sa main qui s’illumina plus que par sa chanson je constatais bientôt avec effroi que ma cheville avait dégonflé et que la douleur était passée. -Depuis quand as-tu ça ? Demandais-je fascinée. -Ma naissance. -Comme Elsa chuchotais-je plus pour moi-même que pour elle. J’aurais voulu lui demander des tas de choses. C’était comme si je la voyais sous un autre jour. -Bon tu peux filer danser avec ton prince maintenant ! Me dit-elle. Je l’enlaçais pour la remercier et recourus dans la salle de bal. Il faisait bon à l’intérieur. Contrairement à tout à l’heure je n’eus aucun mal à entrevoir Kristoff qui était en train de discuter avec Eugène et Elsa. Ils restèrent ébahis en voyant que je marchais correctement. Toutefois l’heure n’était pas aux questions. Tandis que j’allais me poster à côté d’eux, Kay réclama une fois de plus l’attention de tout le monde. Chouette ! Ils allaient suivre mon idée ! Ils allaient refaire le couronnement de notre « nouvelle » Elsa ! L’ambiance était tout aussi solennelle qu’à l’église sauf qu’il n’y a eu aucune musique, ni paroles en vieux narrois. Ce fut Olaf qui couronna Elsa sous nos yeux amusés. Il lui tendit ensuite sa carotte pour faire office de sceptre et elle créa elle-même une boule de neige pour représenter le sacre. -A Elsa la meilleure des reines d’Arendelle qui a su vaincre sa peur ! Déclara le bonhomme de neige. -A Elsa !! Reprirent tous les invités. Et tous applaudirent. Tous applaudirent dans cette chaleureuse ambiance. Alors que je battais des mains avec eux, je sentis bientôt une main ferme dans mon dos nu. Je me retournais. Oui. C’était lui ! -Sven approche déclara-t-il. Sous l’œil étonné de la foule nous vîmes le renne arrivait en tenant une rose rouge dans la bouche. Youpi ! J’avais le droit à ma fleur ! -Merci déclarais-je de la même couleur que mon présent tandis qu’Elsa et les autres me regardaient ravis. -M’accorderiez-vous cette danse ? Chuchota discrètement Kristoff alors que la musique reprenait. Il avait fait un effort de costume lui aussi troquant sa tenue de montagnard contre un splendide smoking noir. Il était nerveux, je le sentais. Pourtant il faisait des efforts pour paraître normal. -Avec plaisir dis-je en souriant. Il posa sa main droite contre ma taille et sa main gauche sur mon épaule. Sa bouche effleura ensuite la mienne et il murmura : -Vous êtes très belle Anna. -Vous n’êtes pas mal non plus Kristoff. Pour toute réponse il m’entraîna et nous dansâmes heureux jusqu’au matin.
Dernière édition par Frantzoze le Sam 23 Juil 2016 - 13:01, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Lun 30 Mai 2016 - 22:20 | |
| Voilà comme annoncé le chapitre 2 immédiatement à la suite, sur un autre message pour faciliter la lecture (la suite dans quelques jours^^) Chapitre 2 : Je t’aime Tu m’aimes ! On s’aime !Chaque danse me parut être une éternité, les valses s’enchaînaient et tout autours de moi tournait, le décor, les invités, tout me paraissait flou, il n’y avait que Kristoff et moi dans la salle, nous ne parlions pas, nos regards suffisaient à nous dire tout ce que nous ressentions l’un pour l’autre. Néanmoins au milieu du flou que représentaient les invités dans mon esprit entièrement orienté pour mon cavalier, je crus distinguer une silhouette que je pensais bien ne plus jamais revoir, aussi me détournai-je quelques instants de Kristoff qui s’inquiéta : -Que se passe-t-il ? Votre cheville vous fait de nouveau souffrir ? -Non rassurez vous, je souhaite euh…juste prendre un rafraichissement, toutes ces merveilleuses danses m’ont complètement assoiffée ! Non pas que j’avais soif, je ne savais même pas ce que j’avais ni quelle heure il pouvait bien être tellement ces danses m’avaient transporté comme dans un rêve, mais cette silhouette aperçue m’avait de suite ramené sur terre. J’avais surement rêvé, mais je devais en avoir le cœur net ! Aussi, alors que je me rendais au niveau du buffet et prenais quelques amuses bouches, j’observais la salle. Il ne me fallu pas longtemps pour repérer Elsa en train de rire avec Raiponce et Eugène en me regardant ce qui me fit quelque peu rougir ; visiblement ma démonstration de danse avec Kristoff ne les avaient pas laissé de glace sans mauvais jeu de mots. Mais je me reprenais, ça n’était pas eux qui m’avaient intrigué et continuais à observer, et, dans un des coins de la salle je le revis ! Mon sang ne fit qu’un tour, comment oses-t-il revenir ici ? Me demandais-je tandis que je traversais la salle de bal au pas de course, passant devant Kristoff sans même lui prêter une quelconque attention. M’approchant de l’homme je lui dis fortement tandis qu’il me tournait le dos : -Vous ! Comment osez-vous venir ici ! Vous savez que vous n’êtes pas le bienvenue ici Princ… Je m’interrompis immédiatement tandis que l’inconnu se retournait, devenant rouge de confusion alors que les invités les plus proches de nous s’étaient retournés après m’avoir entendu parler disons…fort ! -Euh…excusez moi je…je vous ai euh…confondu veuillez m’excuser. Balbutiais-je avec peine. -Je vous en prie Mademoiselle, je me présente cela évitera les confusions : Prince Karl…des Iles du Sud. -Des Iles du Sud ?...vous êtes donc un des frères du Prince Hans, je vous ai pris pour lui. -Ce n’est rien, nous sommes une grande fratrie et nous nous ressemblons beaucoup ! Vous connaissez donc mon jeune frère mademoiselle… -oui pardon Princesse Anna d’Arendelle. -Princesse ! Oh évidemment je comprends votre énervement, c’est justement à cause du comportement inqualifiable de mon frère que je suis venu présenter les excuses officielles des Iles du Sud à vos Majesté. Je me permets également de vous signaler que notre Royaume condamne fermement ses actes ! -Que se passe t-il Anna demanda Elsa qui, attirée par mon comportement s’est approchée de nous suivi d’Eugène, Raiponce et Kristoff qui lui aussi lui avait emboité le pas. -Oh Rien, une méprise ! Majesté, je vous présente le Prince Karl des Iles du Sud. -Des Iles du Sud ? Monsieur il ne me semble pas que nous ayons convié une délégation de votre Royaume ! Rétorqua ma sœur avec prestance et froideur. -Pardonnez moi Majesté, je suis venu de ma propre initiative afin de vous présenter en tant que premier héritier du trône les excuses officielles des Iles du Sud à propos du comportement inqualifiable de mon jeune frère et vous supplie de les accepter de sorte que nos deux royaumes puissent coexister en étant en bons termes. -Il s’agit donc d’une visite diplomatique Prince, or vous n’êtes donc pas sans savoir qu’il y a des convenances à respecter dont vous avez fait fi ; -Je sais Majesté, pardonnez mon audace, mais au vu de la gravité de l’acte de mon frère je me devais de venir ainsi ne serais ce que pour vous féliciter pour ce nouveau couronnement et, afin de marquer notre bonne volonté je vous apporte les symboles de nos Iles en signe d’amitié et respect entre nos deux royaumes ! Raiponce me tapota doucement le bras me faisant signe que nous ferions mieux de tous nous éloigner, cette conversation devenait une entrevue diplomatique entre la souveraine et le prince héritier, il était en effet de bon ton de nos éclipser ce que nous fîmes poliment, mais même éloigné, je ne pouvais plus détacher mes yeux de ma sœur en train de converser avec le prince Karl, quelque chose au fond de moi me disait qu’il était comme son jeune frère ! -Et bien ma chère cousine, tu t’es remise miraculeusement rapidement et tu ne fais même pas danser ton cavalier, c’est quand même dommage ! Me souffla Raiponce ce qui me fit revenir au sein de notre petit groupe ; -hein ? Oh oui c’est vrai excusez moi Kristoff, je suis quelque peu étourdie avec l’arrivée de ce Prince Karl. -Je vois ça, d’ailleurs vous n’avez même pas été cherché le rafraichissement que vous comptiez prendre, aussi permettez que j’aille vous le chercher moi-même ! Et sur ces mots il tourna les talons, s’esquivant rapidement. -euh…ah oui d’accord merci…Je l’ai fâché vous pensez ? M’inquiétais-je auprès d’Eugène et Raiponce. Ca serait absolument terrible moi qui ai tant attendu de retrouver Kristoff, pouvoir danser avec lui, l’aimer, et voila qu’un nouveau prince des Iles du Sud vient tout gâcher de notre merveilleuse soirée, et qui plus est, voilà qu’il accaparait l’attention de ma sœur ! Raiponce et Eugène échangèrent un regard dont je ne saurais dire s’il était complice ou gêné, comme s’ils cherchaient la réponse qu’ils devaient m’apporter, sans doute pour ne pas me peiner ce qui contribua à augmenter mon malaise. Décidément cette soirée ne se passait pas comme je l’aurais rêvé ; il fallait que je m’aère ce que je dis à mes interlocuteurs avant de tourner les talons et me diriger vers les jardins. -Ah, mais…Anna Attends nous, on t’accompagne tu ne vas pas rester seule c’est idiot me dit Raiponce tandis que je la voyais derrière moi faire des signes de la main. -Non merci ! Répondis-je d’un ton plus sec que je ne l’aurais voulu ce qui stoppa Raiponce, que je crus voir commencer à discuter avec son époux. Je déambulais seule dans les jardins à observer les rosiers en fleurs tandis qu’un sentiment de tristesse m’envahissait, la soirée n’était certes pas terminée mais comme j’aimerai que ça soit déjà le cas ! « Il va forcément m’être nécessaire de reparaître en public avant la fin du bal, et supporter la vision de ce prince des Iles du Sud et en plus Kristoff qui s’est détourné, comme je suis confuse moi qui l’aime tant ! » Disais-je pour moi. -C’est curieux tu es comme ta cousine à passer en un instant du coq à l’âme et à vouloir constamment observer les fleurs ! Sauf qu’elle, c’est des fleurs aux pétales d’or qu’elle admire, et surtout elle est enceinte…tu n’es pas enceinte dis moi ?! Surprise je me retournais plus brutalement que je ne l’aurais voulu et Eugène sursauta devant mon volte face -eh doucement ma jolie ! Ma tête a pris suffisamment de coups de poêle à frire par ta cousine ; je ne veux pas la guerre ! -vas t’en Eugène s’il te plait j’ai besoin d’être seule ! -Ah je comprends, c’est sur que vivre dans l’ombre de sa sœur reine, l’impossibilité de sortir du château et de nouer des liens affectifs avec une tierce personne ce n’est pas facile à vivre…mais c’est comme ça qu’on devient adulte. -Dites donc Monsieur Fizterbergh n’avez-vous pas dit une phrase similaire à ma cousine au début de votre rencontre ?! -Je plaide coupable, mais au moins je t’ai fait sourire ! Fit le beau bandit en levant les mains. Sur ce point il avait raison, Raiponce m’avait déjà raconté sa rencontre et son coup de foudre pour Eugène et le voyant ainsi, pour une fois seul à seul, je comprenais la chance de ma cousine, « c’est vrai que c’est un dragueur, mais il a un cœur d’or ! » Pensais-je. -Et tu comptes me séduire comme elle ? Je ne pense pas qu’elle apprécie l’idée d’un ménage à trois ! -Oh non rassures toi…je préfère les brunes ! Et blague à part, ton cœur est déjà pris de toute façon ! Il est à Kristoff ! -Je… -Voyons Anna, tout le monde le sait ; toi la première ! Kristoff est là ce soir, ta sœur a récupéré son trône et maitrise son pouvoir et en cadeau tu as l’amour en prime ! De quoi te plains-tu ? Ces dernières paroles ont eu le don de me mettre mal à l’aise, c’était ce que me chantait Hans…douloureux souvenirs ; Eugène senti mon malaise et poursuivi : -On a tous au départ peur de l’amour, on n’ose pas, mais quand on écoute son cœur on a la réponse ! C’est ce qui s’est passé pour moi, j’ai écouté mon cœur et ça m’a fait m’évader pour aller récupérer Raiponce avant qu’il ne soit trop tard. Anna laisse toi aller avec Kristoff tu l’aimes et lui aussi c’est clair comme de l’eau de roche ! -Mais je l’ai laissé tomber ce soir et je crois qu’il est fâché. -Mais non tu te fais des idées, et même si c’était le cas tu vois cette bosse, c’est le dernier coup de poêle de Raiponce quand je lui ai dit que je voulais que notre fils s’appelle Flynn ! -haha ! J’espère qu’on n’en arrivera pas à de tels excès de violence ! -Ne t’en fais pas je te fais marcher ; allez oublie ta tristesse !...Oh c’est absolument magnifique ce petit patio ! Très romantique ajouta Eugène en agitant sa main droite… -Oui, c’est vrai que c’est…Eugène ? Où es tu passé ? En un clin d’œil il avait disparu, lui qui jusqu’ici était si courtois m’avait littéralement posé un lapin ! Je me retournais quelque peu déçue de ce comportement et resta figé sur place ! Kristoff me faisait face, il semblait gêné et tenait deux coupes de champagne à la main. -J’étais parti vous chercher un rafraichissement et en une seconde vous aviez quitté la salle. Commença le beau montagnard. -Oh pardonnez moi, je croyais vous avoir mis en colère lui dis-je tout en l’invitant à s’asseoir à mes côtés sur un petit banc en pierre sous la grande roseraie du jardin. -En aucune façon, je ne suis que votre humble serviteur votre Majesté ajouta-t-il quelque peu amusé en me tendant une des deux flutes. Visiblement, Eugène lui avait donné quelques conseils de drague ; j’adore !!! Je lui souriais en acceptant la coupe qu’il me tendait. Alors que nous trinquions je perçus un petit cliquetis dans mon verre, et pour cause ! Une bague se trouvait à l’intérieur ! Tandis que je la récupérais et l’observais, un magnifique anneau serti d’une pierre représentant un petit flocon de neige Kristoff s’était agenouillé et me tenait la main droite. -Votre Majesté, Princesse Anna d’Arendelle, j’ai l’honneur ce soir d’oser vous demander votre main. Bégaya-t-il. Tout tournait autours de moi, ce rêve que je formulais tout à l’heure à ce même endroit avant que Raiponce ne vienne soigner ma cheville endolorie. La réalité était encore plus belle ! Une demande en mariage comme en rêve toutes les princesses, et vous pouvez me croire j’en suis une ! Je n’entendais plus rien, je ne voyais plus rien mis à part le visage angélique de mon beau montagnard dans sa tenue de soirée ! Combien de temps cela a-t-il duré ? Je n’en sais rien mais sans doute un temps assez long car le visage de Kristoff s’était tendu à force d’attendre ma réponse. Pourtant j’avais déjà répondu mille fois dans ma tête, ça ne cessait de hurler « Oui ! Oui ! Oui ! Allez qu’est ce que tu attends pour dire Oui ?! » -euh…Kristoff…Je je… Je ne pouvais plus parler et j’ai agi d’instinct. Je ne me contrôlais plus et lui ai sauté au coup le faisant tomber à la renverse tandis qu’il amortissait ma chute. Nous étions tous les deux allongés l’un sur l’autre en tenue de soirée étalés dans l’herbe fraiche du jardin alors que j’embrassais fougueusement ses lèvres. Pas de tergiversation cette fois, on passe directement au vrai baiser ! Mon Dieu comme c’est bon ; celui qui a dit que le premier était le meilleur de tous avait tord ! Non le premier était formidable mais le plus beau, au delà de tous mes rêves c’est bien celui que nous étions en train d’échanger ! J’étais tellement en train d’apprécier ce moment que je n’avais même pas remarqué que depuis le début, tapis derrière les buissons, Raiponce et Eugène nous observaient en échangeant des regards complices. J’avais encore perdu la notion du temps, bien sur ce baiser ne dura pas éternellement et Kristoff une fois notre étreinte terminée me demanda à nouveau ma réponse qui cette fois ci ne tarda pas et se formula en un « Oui ! » qu’on entendit en écho, ce qui nous fit nous relever instantanément. -Il y a quelqu’un ? Demandais-je. -Bon on est découvert souffla Eugène à Raiponce tandis qu’ils sortaient de leur cachette. Ils étaient au courant bien sur des projets de Kristoff ! Eugène s’est simplement chargé de m’emmener au bon endroit au bon moment, les trois avaient parfaitement préparé leur coup et je ne manquais pas de les remercier. Pour la première fois je regardais ma cousine sans avoir à aucun moment le souvenir douloureux de la disparition de mes parents, au contraire, j’avais de la gratitude pour elle ! J’étais émue ! Me voila fiancée…à nouveau ! Non c’est la première fois, Hans cela ne comptait pas d’autant plus qu’on n’avait pas eu la bénédiction d’Elsa mais d’ailleurs…nous ne l’avons pas non plus pour le moment et il fallait immédiatement remédier à cela ! Aussi la bague à mon doigt je prenais la main puissante de mon futur fiancé officiel me dirigeant au pas de course vers la grande salle de réception en quête de la bénédiction d’Elsa, laissant de fait Eugène et Raiponce en plan, mais cela ne semblait pas les déranger car avant que nous rentrions dans la salle je les aperçu du coin de l’œil ; ils n’avaient pas bougé et visiblement Kristoff et moi les avions quelque peu inspiré ! Pour eux la soirée basculait également dans le romantisme. Dans la salle de bal, personne ne semblait avoir remarqué notre absence mais peu m’importait, ce que je voulais par-dessus tout c’était retrouver Elsa et je finis par l’apercevoir ! Exactement au même endroit que là où nous avions pris congé d’elle, en dessous de la grande horloge ce qui me permit de voir que notre escapade dans le jardin avait duré plus d’une heure, mais, ce que je vis me contraria. En effet, Elsa était toujours en discussion avec le Prince Karl ! Mais mon excitation n’en fut que plus grande, premièrement j’allais interrompre leur conversation et deuxièmement le Prince serait le premier à apprendre que j’allais officiellement me marier ! Chose qui heureusement n’a jamais été officielle avec le Prince Hans ! -Elsa !!!! Pardon Majesté !! -haha vous êtes très amusant prince Karl ; je…hum, veuillez m’excuser ! Qu’y –a-t-il Anna ? Je suis en conversation…diplomatique comme tu le vois ! -Pardon Majesté ! J’ai une grande nouvelle ! Voila Je souhaitais t’annoncer que Kristoff et moi, nous comptons nous marier !!! -Ah… -Oui donc comme le veut l’étiquette nous sommes venus officiellement ; oui pardon Prince Karl de vous couper ! Je disais te demander officiellement ta bénédiction ! -Ann… -Les préparatifs ne sont pas encore complètement arrêtés mais je suis sur que Raiponce et Eugène pourront nous aider !! -Ann… -Oui je sais tu vas me dire qu’on n’épouse pas un homme qu’on vient à peine de rencontrer mais j’aime Kristoff maintenant je sais ce que c’est que le grand amour ! -Anna… -Mais pourquoi refuses-tu ?! A croire que tu ne veux pas que je sois heureuse et… -ANNA ! Les convives se retournèrent face à ce haussement de voix de la reine tandis que je reculais d’un pas me rendant compte que ma sœur n’avait jusqu’alors rien dit. J’étais par ailleurs étonnée, je revivais la même scène qu’il y a trois semaines sauf que cette fois ci, aucun bloc de glace n’est apparu de la main d’Elsa alors que cette dernière désormais ne portait plus de gants. Un silence de quelques secondes s’installa tandis que les convives, curieux s’approchaient de nous avec à leur tête Olaf qui avait passé jusqu’alors sa soirée près de la cheminée. Désormais sa tempête de neige perpétuelle lui permettait d’éviter la fonte et ainsi découvrir ce qui le passionnait : la chaleur ! -Anna !...C’est une merveilleuse nouvelle ! -Comment ? -Je me demandais quand est ce que vous alliez vous décider ! Surtout depuis que Kristoff m’a demandé de lui faire ce petit flocon que tu as au doigt ! ajouta-t-elle en adressant un sourire entendu à mon beau montagnard. D’ailleurs sans fausse modestie je le trouve très élégant sur toi ! Ajouta-t-elle avec un clin d’œil. -Ca veut dire que tu es d’accord ?! Demandais-je peinant à réaliser ce qu’Elsa venait de dire ! -Mais bien sur ! Félicitations les tourtereaux ! Nous allons vous préparer un mariage grandiose ! -Vive les futurs mariés ! Cria Olaf ce que reprirent en chœur tous les convives tandis qu’Elsa pour nous célébrer fit apparaître autours de nous des milliers de flocons scintillants comme des perles ! Le Prince Karl nous félicita chaleureusement nous proposant en guise de voyage de noces de venir visiter son royaume, et au nom de l’amitié entre les deux royaumes, voulu m’offrir le symbole des îles du sud mais vu le regard noir que je lui lançais il se ravisa poliment ne tentant même pas de me le montrer. Elsa quand à elle, s’était approchée de son trône et se préparait à prendre la parole, ce qui nous évita, au prince Karl et à moi-même un silence gênant alors que ma sœur s’éclaircissait la gorge pour faire ce qui était finalement son premier discours de souveraine : -Chers Sujets, Invités d’Arendelle votre attention je vous prie. C’est avec une immense joie que je vous remercie tous et toutes d’avoir accepté cette invitation pour cette réception royale du Renouveau. Paysans, Artisans, Pêcheurs, Commerçants, Nobles, Soldats, Riches, Pauvres, Jeunes enfants mais aussi Anciens ; tous, nous sommes réunis ce soir peu importe notre statut ou notre rang. Tous ce soir avez pu profiter des portes ouvertes du château, et venir vous adresser à nous ! Désormais sachez que nos portes vous seront toujours ouvertes. Tous mes chers sujets, pourrez venir déposer vos requêtes et doléances. Mon gouvernement et moi-même y seront attentifs et trancheront le plus rapidement possible, dans l’ordre et la justice de nos lois. Amis d’Arendelle, Ambassadeurs, Ministres, Majestés, je me fais une joie de vous accueillir parmi nous ce soir. Recevez au nom du Royaume tous mes hommages et mon respect ainsi que celui d’Arendelle. Sachez que je formule le souhait que de longs et durables partenariats amicaux perdurent entre nos différents pays et pour vous aussi, Arendelle sera toujours honorée de vous accueillir. Cependant, si j’interromps cette merveilleuse réception c’est pour vous annoncer une grande nouvelle pour notre Royaume. La Princesse Anna d’Arendelle m’a demandé bénédiction que j’ai acceptée pour son mariage futur avec le sieur Kristoff Bjorgman ! Aussi, afin de célébrer cette nouvelle je tiens à ce que le bal soit ouvert une seconde fois par le futur couple princier. Que leur bonheur s’accompagne de celui d’Arendelle ! Le rêve continuait ! Elsa après quelques applaudissements, nous avait vite rejoints en nous invitant Kristoff et moi à nous avancer et lancer le bal ! Nous voila collés l’un à l’autre à valser tendrement sous une lumière tamisée sous le regard des convives qui peu à peu s’engagèrent eux aussi dans le bal ; je les oubliais vite mis à part un couple que je vis se former…Elsa ! Pour la première fois de ma vie je la voyais valser ! Le problème c’est que c’était avec le prince Karl ! Raiponce qui remarqua mon visage qui devait sans doute avoir changé de couleur repris la conduite de la valse au grand étonnement d’Eugène afin de s’approcher au plus près de Kristoff et moi pour me glisser : -Ne t’occupe pas de ça ! Profites, ce soir c’est toi la Reine ! Je choisis d’écouter le conseil de ma cousine, bien aidé par le sourire charmeur de mon futur époux… |
| | | Elenna
Âge : 23 Messages : 58 Localisation : Au Iles du sud, en train de préparer des sandwichs à Hans! Inscription : 23/02/2016
| | | | Ansa
Âge : 29 Messages : 227 Localisation : A Arendelle avec Kristoff et Anna ! <3 Inscription : 15/03/2014
| | | | SnowTheDisneyKid
Âge : 25 Messages : 208 Inscription : 30/04/2016
| | | | cookie7
Âge : 24 Messages : 1143 Localisation : Arendelle Inscription : 29/08/2014
| | | | Frantzoze
Âge : 33 Messages : 5083 Localisation : Toulon Inscription : 01/11/2008
| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mer 8 Juin 2016 - 20:55 | |
| Ravi que cela vous plaise! Je passe en coup de vent, les périodes de concours de laissent guère de temps, mais voici donc la suite...Chapitres 3 et 4 Chapitre 3 : Le Retour d’HansCette soirée de rêve se termina ; combien de danses avons-nous fait ? Je n’en sais rien et peu importe car elles étaient toutes avec Kristoff ! Tandis que ma sœur Elsa raccompagnait les convives ; je retrouvais cette salle de réception telle que je l’ai connue pendant des années : silencieuse et vide…enfin pas complètement, Raiponce malgré les injonctions d’Eugène était encore debout pour nous présenter encore une fois ses félicitations et nous demander à Kristoff et moi-même d’être les parrain et marraine du futur bébé mais aussi d’avoir la correction d’attendre qu’elle accouche avant que nous nous marrions. -Tu comprends, je n’ai pas envie de passer un second bal sans pouvoir me mouvoir sans avoir l’impression d’être une armoire normande ; ne t’en fais pas, ça ne devrait pas tarder ! De toute manière si nous repartions maintenant je risque d’accoucher pendant la traversée et la mer est mau… Elle s’arrêta au milieu de sa phrase se rendant compte de son impair ; ça y est je revoyais à nouveau au travers de ma cousine la responsable du décès de mes chers parents, heureusement Eugène intervînt avant que je ne réponde des propos que j’aurai pu regretter. -Allons ma jolie ! Il est tard, ta cousine a eu suffisamment d’émotions pour ce soir et toi tu devrais déjà être couchée et je ne supporte plus d’avoir dans ma poche ton crapaud. -Caméléon -C’est pareil ! Allez, on va se coucher maintenant ! Anna ; Kristoff encore une fois tous mes vœux ! Sur ce ils prirent congés et je remarquais qu’il ne restait dans la salle mis à part Kristoff, qu’Elsa…accompagnée du Prince Karl ! -Anna, tu n’es pas encore couchée ? J’ai décidé de renouer des liens avec les Iles du Sud et accueillir le Prince Karl au château en tant qu’ambassadeur jusqu’à ton mariage ; c’est un premier pas qui nous fera tirer un trait sur le passé, mais Prince, cela ne changera en rien la politique de notre Royaume à l’encontre de votre frère ! -Bien entendu Majesté et sachez qu’en tant que prince des Iles du Sud, aucune clémence ne sera faite au sort du Prince Hans suite à notre entrevue. En tant que frère, je déplore de devoir agir ainsi mais il le faut ! Et je vous remercie encore une fois de l’invitation votre Altesse, néanmoins vous célébrez ce soir la Princesse Anna, je pense qu’il serait plus convenable que je me retire pour le moment. Répondit le prince Karl avec une révérence à notre attention. -C’est très aimable à vous Prince rétorquais-je les dents serrées mais avec le ton le plus poli que je pouvais lui accorder. Sur ces paroles il prit congé comme l’étiquette l’exige, suivi par le dernier serviteur encore présent dans la salle de réception qui était dans un coin, si bien que je ne l’avais même pas remarqué avant de le voir de dos. Je n’étais pas fâchée de le voir partir ; ma sœur en revanche le regardait s’éloigner quelque peu rêveuse. -Il est mignon quand même ce Prince Karl ! Et très bon diplomate, pas comme ce fameux prince Hans. -Mignon ?! Tu parles il lui ressemble comme deux gouttes d’eau ! Tu aurais du le faire arrêter immédiatement ! Rétorquais-je dégoutée. -Ca suffit Anna ; régner est une affaire de jugement, et toi tu t’aveugles d’aprioris ! J’aurai pu répondre tant de choses, j’étais en conflit entre être d’accord avec le jugement d’Elsa et mon sentiment mais je n’eus pas le temps de choisir ma réponse, Eugène reparu dans la salle de réception essoufflé. -Euh S’il vous plait ! On aurait besoin d’un médecin ! Raiponce a des contractions ! -Eh bien que de nouvelles ce soir ; Anna va faire prévenir le médecin, qu’il vienne dans les plus brefs délais au château ! -Permets moi de t’accompagner, en traîneau cela sera plus rapide chérie. Me dit Kristoff ce qui me fit marquer un temps d’arrêt rêveuse, pour la première fois il m’a dit « tu », et surtout le dernier mot ! -Anna, ça n’est pas le moment de dormir viens ! ajouta Kristoff pour me sortir de ma rêverie ! Ainsi à bord du traineau neuf de Kristoff nous traversâmes la ville conduit par Sven avec sur ses bois Olaf qui fort peu discret braillait « le bébé arrive ! ». ********************************************************************************** Dans notre enthousiasme à aller querir le médecin, aucun ne nous n’avons fait attention aux deux passants que nous avions croisé et pourtant ! Le premier d’entre eux était le prince Karl qui retournait à son navire et, quelques mètres derrière lui, le serviteur qui a quitté la pièce peu après lui continuait à le suivre à la trace et désormais seul, il l’interpella : -Alors Karl ? On fait les yeux doux à la reine d’Arendelle ? Félicitations, les Iles du Sud seront ravies que le lien soit maintenu avec ce charmant royaume à l’accueil quelque peu glacial ! -Comment ? Qui est là répondit Karl en se retournant, voyant le serviteur il ajouta « Qui êtes vous ? » -Oh voyons ! Tu m’as ignoré pendant notre enfance mais tout de même ! répondit le serviteur qui approcha une lanterne de son visage ce qui fit reculer de stupeur le prince Karl -Hans ?! Comment est ce possible ?... -…que je ne sois pas dans les geôles dans lesquelles tu m’as jeté comme un malpropre à mon retour ? Facile, vois tu mon cher frère, pendant que toi tu te pavanais à t’imaginer déjà souverain avec toute les décuplés à tes pieds, et Viktor que tu ignorais, moi, le petit dernier rejeté, je n’avais rien d’autre à faire que d’explorer le château, ce qui permet de découvrir des passages secrets ! Sache qu’on entre et on sort comme on veut de tes fameuses geôles ; il ne m’a pas fallu bien longtemps pour en sortir et m’embarquer dans ton navire pour revenir ici comme tu le vois ! -Eh bien tu vas y retourner rapidement quand j’aurai appelé la garde ! -Ah erreur mon cher frère, tu ne fais pas la loi ici, tu n’es pas dans ton royaume dont tu te considères déjà le roi malgré Papa ! -Ne commence pas tes insinuations ! Père est le souverain légitime et il agit en tant que tel, peu importe que je sois d’accord ou non avec sa politique ! Moi je connais ma place et sais la conserver ce qui n’est pas ton cas ! -Comme il est bon de te l’entendre dire mon cher frère ! Voilà qu’enfin tu acceptes de ne pas être le tout puissant ! Alors vas-tu dire un jour à notre Père comment tu m’as jeté dans les cachots comme un vulgaire vaurien ? -Hans ! Je t’interdis de me diffamer ! J’ai fait appliquer la justice, et tu sais que c’est le Roi qui la préside ! Tout est consigné, il suffit à Père de consulter ! Je n’ai agi qu’en suivant sa loi, et encore, j’ai fait en sorte d’épargner ta vie ! Ne crois pas que le pouvoir est entre mes mains ! Je respecte trop les lois pour ça ! -Donc comme je le disais, ici, tu ne peux rien faire ! Ricana Hans. -Certes ! Mais il n’empêche que tu restes banni ici, la garde d’Arendelle s’en chargera ! Et la Reine décidera de ton sort ! -Oh je ne crois pas ! A ces mots Hans aspergea d’un gaz son frère qui tombait inconscient. Lorsqu’il se réveilla, il était sur une chaise, attaché dans la cale de son propre navire avec à l’autre bout de la pièce Hans qui, éclairé par la seule torche de la pièce admirait la couronne de dauphin de son frère. -Tu sais mon cher frère, il est hautement improbable que je règne un jour sur les Iles du Sud mais en regardant cette couronne je me dis que je ne rate pas grand-chose ! Trop clinquant ! Allons ne te débats pas tu ne te souviens pas « il faut constamment rester droit et écouter ! » Cette dernière phrase fit ressurgir un flash Back au Prince Karl qui se revoyait enfant, à mener ses frères en brimant le benjamin du groupe. -Qu’attends tu de moi Hans ? Tu veux que j’annule ta condamnation ? Tu veux te venger de la famille ? Je ne le peux pas je te l’ai dit ! -Menteur ! Tu le pourrais ! Mais qu’importe ! Pour l’instant je veux que tu te taises, comment tu disais déjà ? Ah oui « laisse les grands parler ! ». A ces mots une silhouette d’un homme frêle fit son apparition dans l’embrasure de la porte. -Prince Hans, mes hommes ont trouvé ce que vous cherchiez. -Ah monsieur le duc de Weselton vous arrivez à point nommé ! Permettez moi de vous présenter mon frère ainé Karl, excusez le de ne pas vous serrer la main il en est incapable pour le moment ! Mais trêve de politesse montrez-moi cela. D’un geste du menton du duc, les soldats apportèrent un sac de jute dans lequel était séquestré un troll ! Et pas n’importe lequel, le patriarche ! Le détenteur des secrets de magie ! -Un troll ? S’étonna Karl -Je pensais t’avoir dit de ne pas piper mot ! Mais oui, c’est un Troll ! Vois-tu pendant qu’Anna était partie rechercher sa sœur alors qu’Arendelle gelait, j’ai pris la liberté de feuilleter leur bibliothèque et j’y ai trouvé cet ouvrage avec la carte que tient le duc de Weselton. Il nous explique tout sur les trolls et sur leurs savoirs ; et cette euh charmante créature va se faire un plaisir de nous apporter les renseignements que l’on souhaite ! -Jamais ; la magie ne doit pas être mise entre n’importe quelles mains, notamment les vôtres ! -Hahaha belle arrogance, à moins qu’il ne s’agisse de comment diriez vous ? Du courage peut être ? Mais tu nous transmettras tes savoirs que tu le veuilles ou non ! Vois tu Karl il y eu du bon à mon renvoi au pays, car ces petites créatures sont vulnérables au venin de ce fameux corail orange…tu sais, celui qu’on ne trouve que sur nos côtes ! J’ai donc pris soin d’en prendre avec moi avant d’embarquer ce qui va rendre notre petit ami beaucoup plus coopératif ! A ces mots ; tandis que les gardes maintenaient fermement le troll, Hans versa quelques gouttes du venin sur le front de la créature qui tressailli à chaque goutte pour d’un coup se relâcher. Les gardes desserrèrent leur étreinte et la créature prépara deux mixtures avec les ingrédients rapportés par les gardes en même temps que lui avant de les tendre à Hans. -Avec cette potion vous pourrez contrer les pouvoirs de la Reine, et avec cette seconde… -Oui ça va j’ai compris, mettez cette chose hors de ma vue ! Bien, et maintenant, mon cher frère tu vas servir mes desseins ! -hum Prince Hans…NOS desseins ! -Oui je ne vous oublie pas duc, quand j’aurai le pouvoir à Arendelle vous aurez vos contrats commerciaux ! -Jamais je ne t’aiderai à opérer un coup d’Etat ! -Oh ne t’en fais pas, avec cette potion, tu nous serviras sans même t’en rendre compte, pour toi tu feras simplement ton travail de diplomate, tu auras même oublié m’avoir vu et tu réussiras à l’amener jusqu’à moi ! A ces mots Hans fit ingurgiter de force à son frère le contenu de la potion qui lui fit perdre conscience, après quoi, il détacha son frère et l’allongea. -Bien messieurs, il va se réveiller d’ici vingt minutes, montez le dans sa cabine, il croira s’être endormi et quand il se réveillera, nous serons déjà parti pour le château de glace ! -Si vous permettez monseigneur, je préfère rester sur place ; je me méfie de la magie, mais je vous laisse mes hommes à votre disposition ! -Comme vous voudrez duc, mais dépêchons, nous n’avons pas beaucoup de temps ! Et quelques instants plus tard on vit sortir du navire amiral des Iles du Sud une expédition prenant la direction des montagnes au milieu de la ville endormi où la seule lumière encore allumée provenait du château. -A très bientôt Votre Majesté ! Fit le Prince Hans en se tournant vers le château puis il s’adressa à ses hommes : Messieurs, Inutile de trainer ici ! Allons dans les montagnes, sans trop nous éloigner du Royaume pour le moment, j’ai besoin de m’assurer de quelques petites choses ! ********************************************************************************** Sven filait adroitement entre les différentes rues d’Arendelle. Il fallait évidemment que le médecin habite à l’autre bout de la ville ! Il faudra que je conseille à ma sœur un jour de le faire se rapprocher du château ! Quoi qu’il en soit, mon charmant fiancé adorant comme moi la vitesse prenait beaucoup de plaisir à piloter son nouveau joujou. Moi, je n’avais d’yeux que pour lui. Quelle soirée formidable ! Moi fiancée ! Elsa qui a accepté le mariage ! Et Raiponce ! Ma cousine qui va être maman ! J’avais un peu de mal à réaliser, pourtant, depuis qu’elle était là je me faisais à l’idée vu son ventre, mais quand même ! Je me blottissais dans les bras de mon futur mari le regardant amoureusement. Je suis jeune, mais je sens en moi l’envie d’être une maman ! Je lui tapotais alors l’épaule pour qu’il détourne son regard vers moi et non à chercher les meilleures trajectoires possible, puis, je ne sais pourquoi je me suis mise à chanter un air que j’ai souvent fredonné devant une porte fermée : -Je voudrais un petit bébé ! Et que tu pouponnes avec moi ! Je sais qu’tu s’ras un super papa ! Et qu’avec toi ! Ca sera la grande joie ! Imagine ce p’tit bébé ! Qu’nous allons aimer ! Dis moi qu’ça t’fais rêver ! Je voudrais un petit bébé ! Oui s’il te plait un petit bébé ! -Ca va Anna ? -Ah d’accord ! Répondis je très déçue à ce manque d’enthousiasme !...Mais je me repris de suite et recommençais de plus belle ma chanson, lui tapotant à nouveau le bras : -Je voudrais un petit bébé ! Pour t’exprimer tout mon amour ! Je suis une fille en manque de maternité ! Mais je te jure que j’y pense tous les jours ! Je veux pouvoir être une maman Qui s’ra là tout l’temps ! Peu importe le temps qui passe ! [tic tac tic tac tic tac!]” Kristoff ne réagissait toujours pas, il avait même plutôt détourné les yeux et regardait le ciel quelque peu nostalgique. J’avais arrêté ma chanson. Même Olaf pourtant si bavard n’osait plus rien dire. Je sentais la tristesse monter en moi. Je l’aime, je sais qu’il m’aime, mais pourquoi ne répond-t-il pas à mon appel ? Ne voudrait-il pas lui aussi être parent ? Pensais-je pour moi alors que je sentais quelques larmes monter. Non il ne m’avait certes pas brisé le cœur, mais c’est le surplus d’émotions de la soirée et la cette déception. Je m’enroulais alors dans son bras, il ne me regardait toujours pas, et je rechantais doucement : -Kristoff ! Peux-tu donc m’ouvrir ton cœur ? Pourquoi restes-tu si réservé ? Je sais qu’ça fait peur De dev’nir parent Mais je compte tellement Pouvoir pouponner ! Je rêve d’avoir dans mes bras Un futur p’tit toi Ou une petite moi ! Je voudrais un petit bébé ! Kristoff restait de glace à ma supplique. Comme avait pu le faire pendant des années Elsa, mais maintenant que je savais pour ma sœur, je suis sure qu’elle devait avoir la même expression sur son visage quand je lui demandais un bonhomme de neige à travers la porte qu’avait actuellement Kristoff. Pourquoi tant de vague à l’âme pour mon beau montagnard à l’idée que nous puissions un jour être parent ? Après tout si nous devons nous marier prochainement c’était dans la logique des choses ! Surtout que nous avions le devoir impérieux d’offrir au royaume un héritier ou une héritière. Olaf avait du m’écouter, il me souriait comme pour me consoler, puis, se mettant devant Kristoff il commença sans le ménager : -Bah alors Kristoff tu ne veux pas être papa ? Et puis d’abord à toi ! Où est ton papa ? Dis-moi où es ton papa ? -un Papa ! Moi ! -Bah oui c’est super un papa ! Sans même devoir lui parler il sait ce qui ne va pas ! Ah sacré papa ! Alors, dis-moi, où es ton papa ? Reprit de plus belle Olaf, avant de se mettre à crier à tue tête au milieu de la ville endormie : Où t’es papa ou t’es ? Où t’es papa ou t’es ? Où t’es papa ou t’es ? Où t’es où t’es papa où t’es ?! Olaf était adorable mais parfois un peu lourd, et je sentais que cela gênait Kristoff, aussi d’un geste je fis taire le bonhomme de neige, puis Kristoff, après un soupire finit par sortir de son silence. -Mon père, il disait qu’il était formidable ! FORMIDABLE ! Mais moi j’étais fort minable ! Je crois qu’il m’en a toujours voulu que maman soit morte en me donnant la vie. Alors, jamais il ne s’est occupé de moi. Je le suivais dès mon plus jeune âge aux lacs gelés, mais il ne s’occupait pas de moi, ne m’adressait pas la parole, sauf pour me dire que j’étais fort minable ! J’étais médusée, jamais Kristoff ne m’avait parlé de ses parents. Je ne savais pas que sa mère était morte et que son père l’avait délaissé. Normal qu’il ait des doutes à vouloir à son tour devenir père. Aussi, me surélevant, je lui déposais un tendre baiser sur la joue et dit alors que nous arrivions devant la porte du docteur : -Nous serons formidables ! Chapitre 4 : Deux absences remarquéesNous avons eu vite fait de trouver le médecin qui nous avait ouvert en maugréant, visiblement irrité d’être tiré de son lit en pleine nuit, mais l’ordre que je lui apportais l’avait pleinement réveillé et en quelques minutes, nous le ramenions avec nous au château où la seule lumière encore allumée provenait de l’aile de la chambre de Raiponce. Désormais, le médecin se trouvait au chevet de Raiponce tandis que de l’autre côté de la porte patientait anxieux Eugène. Je le regardais faire les cent pas arpentant le couloir de long en large, lui qui paraissait toujours sur de lui, je n’aurais jamais imaginé le voir si inquiet ; Kristoff quand à lui s’était assoupi sur un fauteuil. Elsa nous accompagnait également tentant de rassurer Eugène ; -Ne t’en fais pas, ça va très bien se passer, viens t’asseoir avec nous, le médecin t’appellera quand ça sera terminé ! -Mais oui c’est un excellent médecin ajoutais-je d’une voix enjoué pour lui donner du courage, je me souviens petite il m’avait soigné mon pied endolori après que j’ai fait une chute de vélo dans l’escalier et accidentellement cassé un buste représentant notre grand pè…. En voyant le regard sévère d’Elsa mon sourire s’estompa -hum…enfin bien sur ça n’a rien à voir…et je ne sais pas pourquoi je raconte ça moi, surtout que personne ne savait pour le buste hum, je veux dire…il est très compétent ! Sur ce je me tus rouge de honte sous le regard quelque peu moqueur de ma sœur et d’Olaf. Si cela n’était pas de moi, j’aurai été satisfaite car j’avais réussi à faire s’arrêter de marcher Eugène qui lui aussi esquissa un sourire…Heureusement, Kristoff était encore endormi et n’avait pas entendu ! Pour briser ce sentiment de honte je lui donnais un léger coup de coude qui le réveilla et aussitôt je me blottis dans ses bras. Kristoff encore à moitié endormi ne réagit guère et se rendormit paisiblement, qu’importe c’était si bon de se retrouver dans les bras de l’être aimé ! Quel sentiment de sécurité, moi aussi je fermais les yeux et sentais la fatigue arriver. Je commençais à somnoler quand la porte de la chambre de Raiponce s’ouvrit laissant apparaître le médecin. Ce qui fit sursauter Kristoff qui involontairement me donna un coup de coude. -Prince Fizterbergh ? Appela-t-il -Oui ?! Que se passe-t-il docteur ?! -Je tenais à vous féliciter, la Princesse Raiponce vient d’accoucher, vous êtes le père d’un petit garçon. A ces mots tous nous entourâmes le jeune papa pour le féliciter et alors que nous approchions le médecin ajouta. -La Princesse de Coronna est très fatiguée, je préconise que vous attendiez demain, mais je suis certain que vous ne m’écouterez pas, je vous demanderai donc de ne pas rester longtemps. -Bien entendu docteur, je ferai d’ailleurs venir la garde de sorte que ce couloir reste calme et je vais mettre à sa disposition des domestiques. Je vous remercie de vous être déplacé en cette heure tardive. répondit ma sœur avant que nous puissions entrer et découvrir ce petit être merveilleux. Une fois entrée, je vis ma cousine allongée, tenant dans ses bras, le regard émerveillé, le petit Prince, alors qu’Eugène à côté de moi approcha de sa belle d’un pas hésitant, comme s’il était dans un autre monde, à tel point qu’il ne réagi même pas quand Pascal lui monta sur l’épaule lui qui pourtant déteste ce petit caméléon. -Tu veux prendre ton fils ? demanda Raiponce lui tendant le bébé alors qu’il s’abaissait au chevet de ma cousine. -Raiponce, il est magnifique ! Comment l’appellerons-nous ? -Il y a un prénom que j’aime beaucoup ; celui de mon confident, celui qui est toujours à mes côtés, qui me fait rire, me console… -Tu veux donc l’appeler Eugène comme son père ? Demandais-je innocemment. -Non, Pascal ! Cette réponse de ma cousine ne manqua pas de nous faire rire. Tout autant que la mine déconfite d’Eugène qui, regardant sa belle se reprit et déclara en regardant son fils. -Prince Pascal de Coronna, tu fais de moi l’homme et le père le plus heureux du monde ! Le jeune Prince quand à lui semblait sourire à Eugène mais rapidement détourna son regard et tendit ses petits bras afin d’attraper le nez d’Olaf qui s’était approché. Je donnais alors un petit coup de coude complice à Elsa. -Hihi Elsa ! Je crois qu’il veut un bonhomme de neige ! -Oh le petit ange ! Autant exaucer son souhait je ne sais trop bien ce que peut donner un enfant qui n’a pas son bonhomme de neige n’est ce pas Anna ? -Hé !!! Tout en se moquant gentiment de moi Elsa fit apparaître trois petites balles de neige qu’elle assembla, en un petit bonhomme. On aurait dit un Olaf en miniature. Comme pour Olaf, elle ajouta un mini nuage de neige au dessus de sa tête, puis elle l’entoura d’une couche de glace transparente créant ainsi une boule neige qu’elle posa sur la table de chevet de Raiponce. D’un autre tour de main, elle créa un petit hochet en forme de bonhomme de neige qu’elle plaçait également sur le meuble. -Et voila, un bonhomme de neige pour le petit Pascal, allons, laissons Raiponce se reposer, ma chère cousine, si tu as besoin de quoi que ce soit les serviteurs se feront une joie de te servir. Sur ces mots, ma sœur, Olaf, Kristoff et moi-même prîmes congé laissant les jeunes parents profiter d’un peu d’intimité avec leur nouveau né. Raiponce garda la chambre pendant quelques jours alors que pendant ce temps le château grouillait d’activité pour les préparatifs de notre mariage. Trois jours après la naissance du petit Pascal ; le Prince Karl reparu au château au nom de sa visite diplomatique et en tant qu’hôte d’Arendelle il était automatiquement invité à notre mariage. Qu’importe je l’ignorais, j’avais tellement d’autres choses à penser : le buffet, la table, les convives le déroulé de la cérémonie, j’étais si excitée. Kristoff quand à lui était reparti dans les montagnes prévenir les trolls de notre mariage afin qu’eux aussi puissent assister à la cérémonie m’ayant promis avant de partir que son costume de mariage ne sera pas celui que lui avaient fabriqué à la hâte sa « famille » quand je les ai rencontré la première fois. Tout en déambulant dans la salle d’honneur, où Elsa avait été couronnée et où nous allons nous dire oui Kristoff et moi ; j’eus le plaisir de voir que Raiponce avait quitté le lit, et casse cou qu’elle est se tenait en équilibre précaire pour installer des fanions de Coronna. -Ca sera amusant cette association entre le soleil de Coronna et les Flocons d’Elsa, un équilibre parfait tu ne penses pas ? -Euh le tiens n’a pas l’air si parfait que cela tu ferais mieux de descendre avant de te tuer ! -Ah ma chère cousine moi aussi j’ai vécu seule, mais dans une tour ; j’ai eu le temps de m’entraîner à l’équilibre ! Et de la haut j’ai une vue d’ensemble, n’est ce pas une phrase que ta sœur aime répéter ? D’ailleurs en parlant du loup, je vois que la Reine prend très au sérieux ses rapports diplomatiques ! Elle avait raison, Elsa était assez peu avec nous préférant la compagnie du prince Karl. Les deux semblaient tous deux très complices. Elsa lui décrivait le royaume, lui narrant son histoire et parlant de son palais de glace construit sur le flan de la montagne du Nord -…Oh j’imagine que cela doit être magnifique, Majesté, si j’osais je vous demanderai de pouvoir visiter ce palais dont vous me faîtes une description si extraordinaire ! -Nous verrons Prince Karl, je souhaitais le montrer à ma cousine la princesse Raiponce ; mais venant d’accoucher je ne sais pas si elle sera en état, mais si vous revenez visiter notre Royaume pourquoi pas ! J’avais envie de vomir à entendre cette conversation, en plus elle est d’accord pour qu’il revienne au royaume ! Aussi m’éloignais je quelque peu déçue ; à la veille de mon mariage, je ne puis être avec ma sœur ! En partant je ne remarquais même pas que je croisais, tapis dans un recoin du couloir une silhouette qui pourtant ne m’était pas inconnue et qui ne perdait pas une miette de la conversation et jubilait : -Tiens tiens, la princesse Raiponce a eu un enfant ? Sans doute verserait-elle une forte rançon s’il arrivait un malheur, et pour le coup plus besoin du prince Hans ! Vite, pas une minute à perdre ! Pendant ce temps j’appris le retour de Kristoff et Sven et m’empressais d’aller à sa rencontre dans la cour du château je fus cependant étonné de le voir rentrer sans être suivi des trolls. -Ils viendront, mais ils ne font qu’un avec la nature donc ils arriveront demain pour la cérémonie me dit-il devançant ma question. -Oh dès l’instant que leur présence est acquise à la cérémonie c’est parfait ! Répondis-je en l’embrassant. Tandis que nous entrions profiter de notre dernière soirée de célibataire et pour respecter les traditions du Royaume avant le grand jour, mais alors que j’allais entrer Kristoff me rattrapa et passant ses mains sous mes jambes il se mit à me porter comme la fois où il m’avait ramené au château quand j’avais de la glace dans le cœur. Il me posa alors telle une reine dans son traineau neuf. Puis s’installa avant de commander à Sven de nous emmener hors du château. -Je veux te montrer un endroit magnifique ! Tu vas voir ça n’est pas loin ! Je lui faisais pleine et entière confiance, restant collée à lui, où qu’il m’emmène, s’il reste avec moi, ça sera le paradis ! Il avait raison, le trajet n’a pas durer très longtemps, de toute manière, je n’avais aucune notion du temps, j’étais juste perdue, noyée dans les yeux noisettes de mon beau montagnard qui lui aussi me regardait avec tendresse alors qu’il commanda à Sven de s’arrêter. Oh, en fait j’ai pensé un peu vite, le lieu n’était pas si paradisiaque que ça ! Certes, on avait une jolie vue sur le fjord, avec le château d’Arendelle, mais pour le reste ! Kristoff m’avait emmené pour ça, une sorte de cabane à moitié détruite et qui semble avoir été la proie d’un incendie. -Euh, mon amour ? Pourquoi m’as-tu amené ici ? -J’ai passé une partie de mon enfance ici ! -Dans une cabane qui a pris feu ? -Non, elle n’a pas toujours été dans cet état ! C’est ici que j’ai rencontré Sven ! Oh je n’étais pas vieux, et lui n’était qu’un bébé renne ! Le pauvre, il s’était réfugié ici, quelqu’un lui avait attaché les deux pattes arrière, une mauvaise farce d’un enfant sans doute ! Je l’ai libéré et c’est comme ça qu’on est devenu inséparables ! J’avoue que j’étais un peu perdu, d’accord l’endroit devait être symbolique pour lui, mais pourquoi m’y avoir emmené si précipitamment ? Je ne tardais pas à avoir ma réponse, car il m’entrainait dans ce qui restait de la cabane. -Tu vois, dans cette cabane j’ai gravé mon nom sur la grosse poutre avec celui de Sven, comme quoi on ne séparerait jamais. Puis un jour, bien après que Sven et moi étions partis vivre avec les trolls cette cabane a prit feu, je n’ai jamais su pourquoi, mais quand je suis revenu, elle était dans l’état dans laquelle nous la voyons mais regarde ! La poutre n’a presque pas souffert des flammes et la gravure sont toujours lisibles ! Comme si notre lien Sven et moi avait vaincu les flammes ! Anna, je voudrais que ce soir, on grave ici nos noms ! Ah voilà donc la fameuse raison ! Je trouve ça mignon ! Kristoff me tendait un petit couteau, allez pourquoi pas, ça peut être amusant après tout…et romantique ! Alors que je prenais grand soin à graver dans cette vieille poutre nos noms, j’entendais un léger grincement. Je détournais alors mes yeux de mon ouvrage terminé et vis Kristoff, assis sur…euh, ce qui devait être un tabouret, et il bougeait ce que j’ai pris pour un tas de vieux morceaux de bois. En m’approchant, je vis ce que c’était. Il s’agissait en fait d’un reste de berceau. Je m’approchais attendrie par mon beau fiancé, lui qui alors que nous allions chercher le médecin l’autre jour était si réservé quand j’ai évoqué l’idée d’un bébé semblait fasciné par cet objet, et finalement je l’entendais murmurer : -Moi aussi je veux un bébé Oui ma chérie j’aime cette idée ! J’ai un peu peur de devenir papa Mais avec toi Ça sera avec joie ! Je voudrais un petit bébé Et toi Anna aimes-tu cette idée ? J’étais bouche bée ! Moi qui avais été déçue de sa non réponse, jamais je n’aurais pu imaginer qu’il me réponde finalement si vite et d’une aussi belle manière ! Lui en revanche avait un sourire jusqu’aux oreilles, il devait visiblement être très satisfait de sa petite manœuvre et, alors que je peinais encore à réaliser, il plaqua fougueusement sa bouche contre la mienne, me faisant quelque peu reculer avant de me retrouver adossée à cette fameuse poutre sur laquelle je venais d’inscrire nos noms dans un cœur. Cette nouvelle et ce baiser de mon futur mari faisaient naître en moi de nouveaux désirs que je n’ai encore jamais eu l’occasion de découvrir. Pourquoi attendre demain ? Pourquoi pas maintenant ?! Je glissais mes mains sur le corps de mon beau Kristoff, en continuant à l’embrasser, mais alors que je m’approchais de la partie de son corps qui m’est promise, il m’attrapa alors tendrement la main, la faisant remonter doucement. -Anna, nous ne pouvons pas ! Pas ici pas maintenant, ça ne serait pas raisonnable. Me dit-il tendrement. -Je t’aime Kristoff, j’en ai envie, je suis prête ! -Moi aussi mais nous devons attendre, que penserait ta sœur si elle apprenait que nous n’avons pas attendu le mariage ? Kristoff avait raison ! Sans le savoir je suppose, mais nous avions encore cette stupide tradition de la pureté mariale ! Et, La tradition ! Oh mon Dieu ! J’avais oublié ! Nous devons passer notre dernière soirée de célibataire en compagnie de la Reine comme il est de coutume ! Et la nuit commence à tomber ! Je repoussais Kristoff, lui prenant la main et nous prîmes le traineau. Pas le temps d’attendre je prenais les rennes ! Mon cher et tendre futur époux allait découvrir que moi aussi je suis une reine de la vitesse ! Le pauvre, il a du croire que j’étais fâchée par ce qu’il m’avait dit vu sa mine déconfite, aussi je tentais de le rassurer tout en maintenant l’allure soutenue ! Elsa a horreur des retards ! Fort heureusement ça n’était pas loin, mais Elsa nous attendait quand même devant la cour du château avec son visage sévère. Elle avait la même posture que Mère, droite, digne, les bras croisés. Petite quand je la voyais comme ça, je savais que j’allais entendre parler du pays ! Ce qui m’est arrivée à de nombreuses reprises, contrairement à Elsa qui était la petite fille parfaite. -Toujours en retard mademoiselle Anna d’Arendelle ! Il est pourtant intolérable de faire patienter la souveraine ! Gronda-t-elle d’une voix glaciale. Oups, non seulement elle a la posture de notre mère, mais en plus elle a l’intonation dans la voix…si ça n’est pas pire, et je préférais regarder mes chaussures. Mais j’entendis un petit rire étouffé. Je relevais la tête, Elsa était métamorphosée, hilare. En fait, je n’avais pas de souvenirs de l’avoir vu à ce point joyeuse, alors qu’elle me prenait dans ses bras. -Allons calme toi Anna je plaisante ! Je ne vais pas m’offusquer parce que ma sœur a quelques minutes de retard la veille de son mariage ! Surtout que tu n’as jamais été à l’heure de ta vie ! Kristoff, j’aurais peur à votre place d’avoir à attendre demain notre petite retardataire officielle d’Arendelle ! -Hey ! -Allons ! Allons, je te taquine Anna ! Mais en revanche j’insiste, les traditions n’attendent pas, suivez moi ! Elsa me lâchait et tournait les talons, faisant virevolter son voile bleu. Bizarre cette manie qu’elle a prise depuis sa petite escapade dans la montagne du Nord. Kristoff me regardait avec des yeux ronds, il ne semblait pas comprendre. Je reconnaissais bien là mon beau montagnard ! Ignorant de toute forme de vie de cour ! Je lui expliquais donc rapidement alors que nous traversions le château en direction de la salle du trône, qu’il était de tradition que le souverain s’entretienne au travers de parties de jeux avec la personne qui allait entrer dans sa famille pour la dernière soirée avant le grand jour. Bien entendu dès l’aube j’étais réveillée depuis des heures quand Elsa frappa à ma porte alors que je l’entendais discuter au dehors. -Allez y, je vois où elle en est…la connaissant sans doute dans son lit et vous rejoins l’entendis-je lancer tandis que je lui disais d’entrer -A qui parlais-tu demandais-je depuis mon dressing -A Eugène et Raiponce, ils vont prendre place dans la salle, j’ai fait appeler Kay et Mme Gotte pour surveiller le petit prince et…J’ai été mauvaise langue, visiblement tu n’es plus dans ton lit ! Voilà qui est exceptionnel ! Il va neiger ce soir ! -Qu’il neige ce soir n’aurait rien d’exceptionnel si tu es dans les parages ma chère Elsa ! Répondis-je avec ironie. -La tu m’as eue ! Allons, montre moi la merveille que tu vas porter ! dit-elle alors qu’elle s’approchait afin de découvrir ma robe et m’aider à finir de me préparer nous étions à mille lieux de nous douter du drame qui se passait dans la chambre à l’autre bout du couloir. **************************************************************************** En effet, deux hommes entrèrent dans la chambre et assommèrent Kay et Mme Gotte avant que n’entre le duc de Weselton qui se dirigea alors immédiatement vers le berceau. -Oh qu’il est mignon ce petit ! Et tu vas servir mes desseins ! Jubila-t-il avant de prendre le petit endormi et s’enfuir comme un voleur. Mais alors que le duc sortait discrètement par les cuisines du château, ses hommes le mirent en joue et il entendit une voix familière derrière lui : -Alors cher duc ! On pouponne ?! Le duc se retourna face à la silhouette imposante du prince Hans. -Vous ?! Je croyais que vous étiez au palais de glace !? -Je ne pouvais pas ne pas assister au mariage de celle qui a failli être ma femme voyons ; la vengeance n’en sera que plus agréable, lire leur bonheur avant de déchaîner leur malheur ! -Et pourquoi mes hommes me menacent-ils ? -Vos hommes ? Vous ne vous rappelez pas de la première potion du troll ? Pardonnez-moi mais ce sont MES hommes désormais, et vous…je n’ai plus besoin de vous ! D’ailleurs, je n’ai jamais eu besoin de vous ! Messieurs si vous voulez bien débarrasser le duc de ce nouveau né et ensuite l’accompagner amicalement vers les cachots, je vous rappelle que nous sommes pressés la cérémonie va commencer ! **************************************************************************** Pendant ce temps, la cérémonie allait débuter, Kristoff m’attendait devant l’évêque, les invités étaient déjà placés, et soudain la musique retentit. Les portes alors s’ouvrirent et je parus dans ma magnifique robe d’un blanc immaculé en satin agrémenté de flocons brillants et en guise de coiffe, une tiare de glace confectionnée par Elsa qui me conduisait vers mon futur époux. Je ne pus m’empêcher de penser à mes parents. -J’aurai tant aimé que papa me conduise aujourd’hui chuchotais-je -Moi aussi ils me manquent, mais aujourd’hui comme tu dis si bien, tu vas fêter un renouveau ! rétorqua Elsa tandis qu’elle rejoignait sa place royale me laissant aux côtés de Kristoff stupéfait de ma robe de mariée, mais, en le dévisageant je crus déceler une pointe de tristesse. -Tu es magnifique Anna ! -Merci Kristoff, mais qu’as-tu je te sens préoccupé ! -Pabby n’est pas présent ! Les trolls ne l’ont pas vu aujourd’hui, c’est très bizarre. **************************************************************************** Au même moment, Raiponce chuchotait à Eugène -Dis moi pourquoi ne vois-t-on pas Kay et Mme Gotte ? Ils devaient venir avec Pascal -Ils n’ont peut être pas voulu le réveiller le rassura-t-elle tandis que l’évêque commençait la cérémonie. A quelques mètres de là, tapis dans l’ombre où personne ne pouvait le repérer le Prince Hans ne perdait pas une miette de la cérémonie, le petit prince Pascal endormi dans ses bras. -Profitez, dans peu de temps vous serez dans votre pire cauchemar ! Arendelle m’appartiendra, et grâce au duc, je vais même pouvoir m’emparer de Coronna ! Et tandis qu’il sortait pour rejoindre sa monture, il ne se rendait pas compte que le petit Prince Pascal toujours endormi tenait dans sa main un petit jouet qui tomba par terre : une boule neige avec un mini bonhomme de neige à l’intérieur… |
| | | SnowTheDisneyKid
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| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Lun 13 Juin 2016 - 0:32 | |
| Alors ne t'en fais pas...Cette fiction est déjà écrite depuis longtemps (le Tome 2 est même fait et le Tome 3 en parti écrit^^)...Mais je la mets petit à petit D'ailleurs voici le chapitre 5 Attention un passage peut choquer les ames sensibles TOUSSA TOUSSA et sera mis sous spoiler et dans la foulée...Le chapitre 6 Chapitre 5 : De l’extase au cauchemarToute l’audience était debout, je ne tenais plus en place ; mais l’évêque restait imperturbable : -…et donc par les pouvoirs qui me sont conférés, et sous le regard de notre bien aimé souveraine je vous déclare mari et femme ! Vous pouvez embrasser la mar… Oh je tenais plus, je ne sais pas si j’ai attendu la dernière syllabe du dernier mot mais j’ai sauté au cou de mon mari pour l’embrasser fougueusement sous les applaudissements de la salle. Quelques minutes plus tard, avec tout le cérémonial Elsa entra dans la salle de réception en tant que Reine, avant que Kristoff et moi-même, le nouveau couple princier ne fassions notre entrée pour ouvrir le bal. Je flottais à nouveau dans l’air, à danser aux bras de mon mari, mais si je ne pouvais me détourner de lui, ça n’étais pas son cas…et mes pieds s’en rendaient compte ! -Aïe ! Qu’est ce que tu as ? -Oh toujours aucune trace de Grand Pabby ; Bulba la cherché partout ! Il n’est clairement pas ici. Malheureusement c’était vrai ; personne ne l’avait vu et moi aussi cela me peinait quelque peu de ne pas le voir, je me souvenais de notre première rencontre, où il nous expliquait le danger qui me guettais. Nous arrêtâmes notre danse et allions au devant du trône où ; comme à son habitude Elsa, ne souhaitant pas danser observait la salle avec prestance. J’accélérais le pas, car je vis le Prince Karl s’approcher de ma sœur, une fleur à la main…non mais ce n’est pas possible, ce beau parleur n’allait quand même pas faire danser une seconde fois la reine d’Arendelle surtout aujourd’hui ! Une fois était déjà de trop aussi sans protocole lançais à ma sœur, faisant fi du prince Karl. -Elsa ? Est-ce que tu peux demander de faire chercher Grand Pabby ? C’est le grand père troll de… -Oh je sais qui il est Anna, c’est vrai que je ne l’ai pas vue à la cérémonie, quel dommage, une créature pleine de sagesse ! Je vais demander à la garde de le faire chercher. Je n’avais qu’à moitié écouté la réponse de mon ainée, je regardais davantage satisfaite le visage déçu du prince Karl se reculant poliment « eh oui mon coco, tu repasseras pour ta danse…ou pas » pensais-je ! Avant d’avoir quelque peu honte, cela n’est pas du tout les pensées que se doit d’avoir une princesse surtout le jour de son mariage ! -Majesté vous connaissez mon grand père ?! interrogea Kristoff. Je remarquais alors que le sourire qui illuminait le visage de ma royale sœur qui ne l’avait pas quitté depuis le matin s’effaça tout à coup. Elle semblait désormais triste. Elle avait une expression qui me mit mal à l’aise, une expression que je n’avais jamais vu d’aussi loin que je me souvienne sur le visage d’Elsa qui faisait une moue comme une petite fille prise en faute. Si j’ai sans doute fait à de nombreuses reprises cette grimace pendant nos jeunes années, la petite fille parfaite et sage qu’était Elsa n’a jamais eu cette mimique dans sa palette d’expression d’aussi loin que je me souvienne ! Je la vis alors se tourner vers moi, ses yeux bleus, remplis de tristesse et de culpabilité se plantant dans les miens augmentant mon malaise. Elle avait quelque chose sur le cœur c’est évident, je la vis prendre une grande respiration et elle se lança : -Anna, pourras tu me pardonner…La première fois où tu as rencontré le grand père de Kristoff n’a pas été il y a quelques semaines ; tu étais beaucoup plus jeune ! -Comment ? -Ma chère sœur, pas un jour ne passe sans que je continue à me sentir coupable ! Petite, tu savais que j’avais des pouvoirs, on fabriquait des bonhommes de neiges comme Olaf dans la salle de bal ! Mais un matin, tu sautais dans la neige, un peu plus vite que d’habitude, et en voulant te rattraper, je t’ai touché à la tête ! Tu étais gelée, c’est comme ça que tu as eu ta mèche. Papa nous a alors emmenés voir les trolls qui t’ont soigné en te faisant oublier mes pouvoirs. C’est à partir de ce moment que nous nous sommes séparées. Nos parents et moi, ne voulions surtout pas que je risque de te blesser à nouveau. C’était pour ton bien, Grand Pabby avait eu la sagesse de me montrer à quel point mes pouvoirs pouvaient être dangereux. Je restais interdite face à cette révélation ! Désormais je pouvais comprendre tous les événements de notre enfance. La stupéfaction du moment m’empêcha de répondre et c’est Kristoff qui enchaîna : -Oh mais c’était donc vous quand les trolls m’ont adopté ! J’ai suivi cette scène avec Sven ; j’ai vu Grand Pabby soigner une enfant et expliquer à la plus grande les dangers de son pouvoir mais je n’imaginais pas qu’il s’agissait de vous ! Je me souviens de ça, car Grand Pabby parlait souvent seul d’une jeune magicienne et d’un projet. -Pardon ? Un projet ? Il prenait de mes nouvelles ? -Je ne sais pas de quoi il parlait, je ne l’espionnais pas en même temps ! Je suppose qu’il devait pressentir les derniers événements. Ce petit dialogue entre ma sœur et mon époux me laissa le temps d’assimiler la révélation d’Elsa ; je la regardais, lui souris et la pris dans mes bras : -Elsa ! Tu n’as pas à t’en vouloir. C’était il y a si longtemps maintenant ! Et désormais cela n’arrivera plus ! Un léger sourire gêné apparu timidement sur le visage de mon ainée. Mais si depuis son retour au pouvoir nous étions toute deux proches et tactiles, elle me semblait quelque peu différente, plus distante. Je levais la tête et remarquais qu’elle regardait probablement dans la direction des trolls. J’étais à la fois peinée et soulagée. Peinée de sentir ma sœur légèrement distante mais soulagée, cela n’était probablement pas dû à son aveu, mais ce que lui a dit Kristoff semblait la perturber. Je desserrais mon étreinte, libérant ma sœur qui reprit sa position de souveraine qu’il est vrai j’avais tendance à lui envier. Mais comment faisait elle pour rester si droite, calme et laissant planer autours d’elle une aura majestueuse, moi qui ne peut m’empêcher de faire des petits signes de main ou des sourires à tout un chacun. -Prince Bjorgman ; Vous voilà entré dans notre famille, je comprends votre émoi de ne pas voir un de vos proches à cette célébration et sachez que je vais faire rechercher votre grand père par la garde royale. J’ose espérer qu’il acceptera par ailleurs d’être mon hôte d’honneur. Waow ! Elle a vraiment le chic pour changer rapidement de personnalité ! Pendant un instant je voyais la reine oubliant qu’il s’agissait de ma sœur. Kristoff aussi était quelque peu surpris mais il sut réagir promptement avec toute l’étiquette qu’exige le protocole d’une entrevue avec son Altesse. -Je vous remercie Votre Majesté de m’avoir permis par votre bénédiction d’entrer dans votre famille en me laissant prendre la main de la jeune princesse Anna d’Arendelle et saurais me montrer digne de cet honneur. J’ose parler au nom de mon grand père en vous affirmant qu’il accepterait avec honneur votre invitation. -Si vous voulez bien m’excuser, je vais faire mander la garde. Ma sœur prit congé et je fixais mon époux absolument abasourdie. -Mais ? Qu…Qu’est ce donc que ce langage princier mon époux ? Dis-je amusée -Etonnée ma chère ? Olaf m’a donné quelques cours d’étiquette dès ma nomination en tant que livreur de glaçons officiel ! Je ne pouvais pas demander une princesse royale en mariage sans avoir quelques bases ! -D’où cette distance pendant trois semaines ! J’adore quand tu me fais des surprises !!! -Et j’en ai encore de nombreuses pour toi ! Nous nous regardâmes un instant et éclatâmes de rire ! Ouf, Kristoff retrouvait le sourire aussi nous retournions vers le bal où nous attendait Raiponce et Eugène qui nous abordèrent. -Ah les voila ! fit Eugène, avant de s’incliner devant moi et ajouter. Madame ; il convient qu’en tant que cousin par alliance j’ai l’honneur de vous offrir votre première danse ! Je le vis jeter un regard vers Raiponce en lui soufflant : C’est bon comme ça ? Suffisamment protocolaire ? -Pas mal, mais ça ne vaut pas l’invitation de Kristoff lui répondit-elle amusée. Je le vis, en effet inviter non sans une pointe de jalousie ma cousine lui tendant une fleur qu’elle s’attacha dans ses jolis cheveux bruns. Je tendis ma main à Eugène et tous les quatre nous commençâmes notre valse. Finalement, après quelques pas, je n’avais plus aucune jalousie pour ma cousine qui valsait avec mon jeune époux, car je dois avouer, Eugène est un danseur absolument divin ! S’il y a bien une chose que le célèbre bandit Flynn Rider n’avait pas volée, c’était bien sa réputation de séducteur et ses qualités de danseur. Je ne pus m’empêcher de sourire, pensant à Kristoff et ses difficultés dans la valse. -Gare à tes pieds chère cousine lançais-je à Raiponce un brin moqueuse. Kristoff avait dû m’entendre car il me jeta un regard noir et en l’observant, j’étais il est vrai mauvaise langue ! A croire qu’Olaf avait dû lui donner quelques cours de valse ! Décidément je l’adore ce petit bonhomme de neige ! La danse continuant nos deux couples se différenciaient ; Eugène et moi nous valsions avec énormément de plaisir ; je profitais du plus beau jour de ma vie, et avec Eugène comme partenaire, tout paraissait si simple ! En revanche le contraste se faisait avec Kristoff et Raiponce, en les observant j’aurai cru voir un couple de personnes âgées, ils avançaient à peine, et semblaient se parler. Eugène lui aussi avait remarqué et me dit : -Oh ; Kristoff n’a pas le bon jour pour valser avec Raiponce ! -Ah oui elle est souffrante ? Le retour de couche ? -Non ! Elle est déçue, Kay et Mme Gotte n’ont pas amené Pascal, sans doute doit-il dormir, laissons le tranquille, mais ça dérange Raiponce ! J’arrêtais de valser fixant Eugène dans les yeux ! Comment pouvait-il prendre cela avec tant de légèreté ? Il est vrai que je ne connais pas encore les choses de l’amour mais je sentais en moi l’instinct maternelle, et je ne pus m’empêcher d’avoir de la peine pour ma cousine, comment ne pas comprendre la tristesse d’une mère loin de son petit ?! Kristoff et Raiponce avaient eux aussi arrêté de valser, s’étant assis dans un coin isolé de la salle, en nous approchant, on commençait à entendre leur conversation. -…cette déception ! Mais pour toi, tu sais où est ton fils ; le problème pour moi c’est que personne ne l’a vu ! -Vraiment personne ? Mais est-il arrivé au château ? -Je n’en sais rien. - Euh, excusez-moi, qui n’est pas au château ? Il y a une fête ailleurs qu’ici ? demanda Eugène alors que je lui donnais un coup de coude. Raiponce ne m’avait pas menti, le beau bandit avait des côtés gaffeurs ! -Mon grand père répondit poliment Kristoff alors qu’Eugène effaça de son visage son sourire comprenant sa gaffe. Je m’assis aux côtés de ma cousine : -Ma belle ! Eugène m’a mise au courant, on n’a pas descendu au mariage mon merveilleux filleul ?! Mais pourquoi ne vas-tu pas le chercher ? Ca te gène ça se voit de ne pas le voir ! Et Kristoff et moi voulons voir ce petit ange. J’ajoutais histoire de détendre l’atmosphère : Qu’on s’inspire pour pouvoir en faire un aussi beau ! Pas vrai chéri ?! -Hein, euh oui tout à fait ! Répondit Kristoff quelque peu perdu dans ses pensées, avant de continuer à se renfrogner, néanmoins ma réflexion avait eu le mérite de faire sourire Raiponce. -Tu as raison ! Je vais le chercher de ce pas. Alors qu’elle se levait, Eugène l’interpella : -Attends, avant d’aller dans sa chambre, passons rapidement à la salle du mariage on en profitera pour récupérer le cadeau… -Tu as raison, mais tais toi gaffeur ! A ces mots, le couple royal de Coronna s’éloignait, nous laissant pour la première fois, un moment seul, mon époux et moi. Kristoff semblait véritablement contrarié, je m’approchais alors de lui en me blottissant contre son torse musclé et lui susurra à l’oreille -Tu m’as impressionné par ta connaissance des traditions aujourd’hui ! Mais tu sais il nous reste encore une partie de la tradition du mariage à faire, mais celle-ci est bien plus intime et privée lui dis je en faisant un clin d’œil. J’adore la danse et trouve cette tradition sur la vérification de la pureté de la mariée on ne peut plus humiliante, mais ma chère sœur est très à cheval sur les traditions de notre père. De plus l’optique de ne faire qu’un avec mon époux et la perspective qu’il me fasse pleinement devenir femme me comblait d’excitation et l’évocation de l’idée me fit sentir toute chose. Je continuais à augmenter mon excitation en lui chuchotant mes projets secrets pour nous deux. Au diable nos quelques obligations mondaines qui normalement doivent nous tenir ici jusqu’à la nuit, je ne voulais pas attendre ! -Oh ! Effectivement, ne faisons pas trainer les traditions ma chère ! me dit Kristoff dont un sourire avait fini par apparaître ! De ce pas, nous nous dirigeâmes vers la sortie…oh comme cette salle semble longue, j’aurai tant voulu voler jusqu’à la chambre des mariés où notre amour allait pleinement s’exprimer avec ce mélange encore inconnu pour moi mais si magique entre une tendresse amoureuse et ce côté animal, essence même de la vie ! Oh non j’oubliais ! Il fallait d’abord prévenir Elsa ! La souveraine en exercice devait, une fois la chose faîte venir vérifier la couche des mariés, aussi la cherchant du regard, je la retrouvais, avec encore une fois la compagnie du prince Karl ! Mais qu’importe, ce que j’allais lui annoncer la forcerait à prendre congé de ce pot de colle ! -Reine Elsa ! Pardonnez-moi, il me faut vous prévenir que le prince Bjorgman et moi-même devons nous retirer pour fai… Je m’arrêtais, non j’allais être grivoise, trouvons la formule adéquate ! Euh…je veux dire, il nous faut nous soumettre à la tradition royale ! Ma sœur dont la main était à quelques centimètres de celle du prince Karl, en entendant ma phrase eut un mouvement de surprise, et je découvris une autre expression encore inconnue sur le visage de la souveraine d’Arendelle. Ses joues avaient très nettement rougies « comme mes draps bientôt » pensais-je secrètement, oh mais non, faut vraiment que j’arrête avec mes pensées moi, je suis une princesse ! -Euh…Ev…Evidemment, il faut, je, je passerai vous rejoindre ! Réussit péniblement à articuler Elsa dont je ne saurais dire si elle était gênée par mes propos où parce que sa main était anormalement proche de celle du prince Karl ; mais qu’importe, c’est pour l’heure le cadet de mes soucis, tandis, que faisant fi des convenances encore une fois, j’entrainais mon cher époux vers le lieu magique qui nous attendait ! J’entendais au loin ma sœur reprendre sa conversation avec le Prince Karl. Heureusement, trop occupée, je ne pouvais la suivre, car cela m’aurait passablement énervée. -Prince Karl vous êtes un doux flatteur, si j’osais, je vous dirai que je me sens si bien en votre compagnie ! -Majesté, je n’osais vous avouer que je pense la même chose ! Fit le Prince Karl tandis qu’il invitait Elsa à danser. - Passage public averti. Pour les plus jeunes, le résumé c'est Anna et Kristoff qui sont très amoureux et restent seuls quelques temps.:
J’ai arpenté ce château des milliers de fois ; mais je pense que de ma vie, jamais je ne l’avais traversé si rapidement et déjà, nous étions dans le couloir fatidique. Nous passions devant la chambre du petit Pascal. Nous nous arrêtions devant la porte, Allons nous admirer notre petit filleul ? Non, inutile de le réveiller, Raiponce et Eugène s’en chargeront ! Enfin, j’espère que ce seront bien eux qui seront la cause de son réveil et pas nos activités dans la chambre au fond du couloir ! Je tachais de me calmer, regardant Kristoff qui semblait parcouru des mêmes pensées que moi. Nous tachions de reprendre notre souffle, nous allions en avoir très rapidement besoin ! Avançant plus calmement vers NOTRE chambre. Devant cette dernière, Kristoff me plaqua contre elle et m’embrassa fougueusement ! Ca le baiser c’est bon je connais ! Mais en fait non ! Comme il est bon celui-ci ! Lui qui annonce tant d’autres choses que je m’apprête à découvrir ! Quelle belle invitation au voyage, que d’aller là bas vivre ensemble ! Aimer à loisir ! Aimer et mourir ! Au pays qui te ressemble ! La où tout n’est qu’ordre et beauté ! Luxe, calme et Volupté ! Mais alors que mon esprit était embrumé de quelques magnifiques vers entendu de la bouche d’un brillant poète pourtant plein de spleen, alors qu’il travaillait sur son recueil de poèmes, nos corps fonctionnaient d’eux même. Sans m’en rendre compte alors que nous ne pouvions décoller nos bouches l’un de l’autre nous étions entrés, et les mains puissantes de mon tendre amant qui enlaçaient ma nuque descendirent au niveau de mon dos. Elles dénouèrent les lacets de ma robe immaculée, symbole de cette pureté que j’allais offrir à mon beau mari. Je la sentais déjà glisser sur mon corps tandis qu’il poursuivait s’attaquant désormais à mon corset, de mon coté, je plaquais mes mains sur son torse puissant, détachant peu à peu sa veste en queue de pie et sa chemise alors que nous basculions sur le lit conjugal. Ca y est ! J’allais devenir une femme ! Je m’offrais littéralement corps et âme à mon courageux montagnard qui, prenant son temps, passait ses mains sur les parties les plus intimes de mon anatomie ce qui augmenta encore davantage mon excitation en même temps qu’une crainte « suis-je prête ? Que dois-je faire ? Fermer les yeux ? Crier ? » L’appréhension me gagnait alors que je découvrais moi aussi l’anatomie de mon amant, caressant son torse, descendant toujours un peu plus mes mains vers ses attributs virils.
-Je t’aime Anna me chuchota Kristoff comme pour faire partir mon appréhension laissant mon esprit pleinement apprécier l’extase de l’acte que je m’apprête à découvrir pendant que, nous rabattions sur nos corps enlacés les draps comme pour nous couper encore un peu plus du monde, alors que Kristoff pénétrait mes défenses. Aïe ! Oui on m’avait expliqué que c’était douloureux au départ, mais mon excitation était plus forte, alors que Kristoff en chevalier aimant prenait mille précautions, ralentissant ses coups de lance me rassurant de ses caresses, alors que mon corps, ayant encaissé cette première intrusion se détendit, rendant chaque entrées de mon chevalier chaque fois plus douces et excitantes ! Je m’accrochais au coup de mon puissant mari, le couvrant de baisers tandis que la cadence, pour notre plus grand plaisir s’accélérait. Il n’était plus question de douleur, juste d’un immense plaisir, où étions-nous ? Qu’importe, au paradis sans doute, et alors que Kristoff augmentait ses assauts à ma fleure, nos respirations s’accéléraient au rythme des assauts. Ces derniers étaient ponctués petit à petit de petits cris exprimant un plaisir qui m’était jusqu’alors inconnu.
« AAAAAAAAAAAAAH !!!!! » Mon Dieu, aurais-je crié si fort sans m’en rendre compte ? Alors que mon plaisir arrivait à son paroxysme ! Le cri ne semblait d’ailleurs pas venir de la chambre, mais davantage sur le côté, au niveau de la salle du mariage ! Bizarre ! Je sus également que Kristoff lui aussi avait atteint l’extase alors que ses coups de lance se faisaient plus doux et espacés, privilégiant à nouveau les découvertes tactiles de l’anatomie de l’autre, perpétuant notre plaisir de cet acte si beau, si animal, si fort dont je me souviendrais je suis sure toute ma vie. Mais alors que nous nous étions arrêtés et que nos respirations reprenaient un rythme normal, nous entendîmes une discussion qui semblait paniquée. En fait, nous entendions ce petit bruit depuis ce fameux cri que je n’étais pas certaine d’avoir poussée. C’est maintenant que nous étions redescendu du septième ciel que nous en prenions conscience ! Couchée dans les bras de Kristoff nous nous regardions inquiets, que pouvait-il bien se passer à quelques mètres de notre chambre ? Il fallait le découvrir !
-Habillons nous, il se passe quelque chose, je crois que ça vient de la chambre de Raiponce et Eugène ! Dis-je tandis que j’attrapais des vêtements plus classiques que ma robe de mariée, que j’avais préalablement installés ce matin au pied du lit, me doutant de ce que nous serions amenés à faire ici !
En sortant de la chambre, je constatais que la conversation venait bien de la chambre d’Eugène et Raiponce, et on entendait des pleurs, mais certainement pas ceux d’un bébé ce qui m’inquiéta ! Nous nous fixions Kristoff et moi, sans nous parler, nous vérifions que nous étions présentables puis calmement nous entrâmes prudemment dans la chambre de ma cousine où je vis une scène surréaliste ! Kay et Madame Gotte se trouvaient dans un coin de la pièce, se faisant soigner visiblement, ils avaient été frappés à la tête, mais pire encore ; Eugène, Elsa et à mon grand regret le Prince Karl entouraient ma cousine effondrée sur un berceau vide, tenant dans sa main, la petite boule neige fabriquée par Elsa ! Je ne savais quel comportement adapter, tout le monde semblait bouleversé, je n’osais deviner pourquoi, et cette situation tranchait tellement avec l’instant que Kristoff et moi venions de vivre, d’autant plus qu’étant changé, il était aisé de deviner la raison de notre absence ! Je choisis de m’approcher d’Elsa qui sursauta quand je lui tapotais le bras : -Non Anna ça n’est pas le mom…Elle s’arrêta en me dévisageant, remarquant mon changement de tenue elle eût un temps de silence décontenancée avant de se reprendre : Je n’ai vraiment pas de temps à consacrer aux traditions ! Nous avons d’autres priorités beaucoup plus graves ! Elsa semblait furieuse ; la dernière fois que je l’ai entendu s’adresser à moi sur ce ton, c’est quand je lui avais arraché son gant, et que son pouvoir s’était révélé aux yeux de tous. -Je souhaitais savoir ce qu’il se passait ici m’excusais-je. Raiponce, qui ne détournait pas son regard du couffin vide, de grosses larmes coulant sur ses joues essayait avec difficulté et avec l’aide de son époux lui aussi au bord des larmes de recouvrer ses esprits, et finalement, saccadée par ses sanglots, elle m’apporta une explication. -La salle du…du mariage ! D…Dans un recoin ! J’ai trouvé ça !! dit-elle en montrant le petit jouet avant de poursuivre : J’ai, j’ai alors imaginé le pire…Nous sommes remontés ici et…et…et Elle ne put terminer sa phrase, elle fondit à nouveau en larmes se tournant dans les bras de son mari qui poursuivi les propos de Raiponce. -En entrant dans cette pièce nous avons découvert l’inimaginable ; les serviteurs étaient inconscients et le couffin vide ! Ca y est il avait prononcé les mots, officialisant ce que j’avais deviné au vu de la scène mais que je ne voulais surtout pas croire ; mes jambes tout à coup ne me portaient plus, fort heureusement, Kristoff me maintenait sinon je serais tombée à terre comme un sac de pommes de terre ! J’étais totalement interdite, ne sachant quel comportement avoir. Cette cousine pour qui j’avais eu pendant si longtemps une certaine rancœur ; je ne pouvais que comprendre ce qu’elle ressentait, la douleur dans la poitrine de perdre un proche. Oh mon Dieu, désormais, c’est elle qui allait avoir de la rancœur à notre sujet ! Voyons je ne pense qu’à moi, ce n’est pas le moment ! D’une main hésitante je me risquais à la poser chaleureusement sur l’épaule de ma cousine. Elsa quand à elle semblait bouillir et s’approcha du balcon de la chambre dominant la cour du château déserte. Alors qu’Olaf faisait son entrée dans la pièce suivi de deux gardes : -Kristoff ! Ton traineau a été volé ! Alerta le bonhomme de neige !!! Ce qui ferma instantanément le visage de mon mari, alors qu’un des gardes poursuivaient -Majesté, nous avons fouillé la ville ; près du port nous avons retrouvé des fioles vides ressemblant à celles appartenant au troll que vous nous avez fait rechercher ! Majesté je crains que des bandits ne se soient introduits dans la Cité et soient responsables de l’enlèvement du Prince de Coronna mais aussi de ce troll. Ma sœur ne se retourna pas à l’entente de cette nouvelle ; elle semblait trembler de rage, Raiponce avait stoppé ses pleurs et tous nous fixions ma sœur, nous tournant le dos, observant le fjord, puis elle levait ses bras et cria : -PAS DANS MON ROYAUME !!! Une forte lumière sortait de ses mains tournées vers le ciel ; je regardais à moitié terrifiée à moitié fasciné du prodige de ma sœur qui perdait ses nerfs, alors que se formaient de gros nuages au dessus d’Arendelle. Je ne pus m’empêcher de penser que le Royaume allait connaître un nouvel épisode de neige… Chapitre 6 : Une menace inquiétanteAlors qu’Elsa commençait à déchaîner les éléments de l’hiver, je ne pouvais savoir que loin d’ici, dans les montagnes une expédition progressait dans l’ascension de la montagne du nord, avec à leur tête le prince Hans suivi par quelques gardes, et, dans le traineau volé de Kristoff, emmitouflé dans des couvertures, le petit prince du royaume du soleil apeuré face au décor blanc et hivernal de la montagne mais surtout la non présence maternelle. Le Prince Hans, se retournant observa les gros nuages s’amonceler au dessus d’Arendelle ; la température avait chuté et quelques flocons commençaient à tomber. Il avait retrouvé quelques heures plus tôt son groupe stationné à bonne distance du royaume puis leur avait donné l’ordre de rejoindre immédiatement le palais de glace. -Bien messieurs ! Il semblerait que l’absence de notre petit hôte ait été remarquée au Royaume ! Hâtez vous si vous voulez atteindre le palais de glace avant d’être gelés ! -Monseigneur ! Se risqua un des anciens gardes du duc de Weselton. Etes vous certain de ce que vous faîtes ?! Croyez vous qu’il soit raisonnable de s’attaquer à Arendelle et leur Reine ? Hans ne se retourna même pas, comme s’il n’avait rien entendu de la requête inquiète du garde. Poursuivant son ascension, il arrivait enfin face au monumental palais de glace sculpté par la Reine elle-même lors de sa fuite d’Arendelle il y a un mois de cela. -Prince Hans ! Nous ne sommes pas de taille à affronter les pouvoirs de la Reine ! Hurla un soldat. A ces mots, le bloc de neige qui se trouvait à côté du monumental escalier gelé, enjambant une crevasse profonde pour atteindre la porte du palais prit vie en un monstrueux bonhomme de neige : Guimauve ! Ce géant crée par Elsa paniquée pour faire fuir sa sœur. Il portait sur sa tête un petit diadème en or ; la fameuse couronne de sacre d’Elsa, qu’elle avait abandonné dans ce palais lorsqu’elle avait renoncé à sa vie de souveraine. Depuis, les choses avaient changé, et redevenue souveraine, la reine était revenue dans ce palais qu’une seule fois, restaurer les dégâts causés lors de son invasion, et charger Guimauve de repousser tout visiteur non invité par sa Majesté, lui laissant, en signe d’honneur de ce travail, la fameuse tiare. -Prince Hans ! Derrière vous attention !!! Le monstre de neige est vivant !! hurla un des gardes, alors que le prince s’était retourné à la dernière question de ce dernier. Hans n’était cependant en aucun cas surpris et sans même se retourner, lança vers le monstre ce qui semblait être une boule de neige. Ce faible projectile qui selon toute logique ne devait pas blesser le monstre, pas plus qu’une plume de blesserait un homme ! Et Pourtant ! A peine le projectile eut-il touché la jambe du monstre que ce dernier se mit instantanément à fondre ; en quelques secondes, le monstre de glace n’était plus et seul subsistait dans la neige une petite fiole brisée qui était dans la boule de neige lancée, mais aussi la tiare de la reine que ramassa Hans puis, arborant un sourire maléfique demanda à ses troupes : - Que disiez-vous capitaine ? Pas de taille ? Allons en avant ! Montez un bivouac caché dans ce renfoncement, nous aurons une vue d’ensemble du palais, et sur la vallée ! Lieutenant, prenez le blason sur le vêtement du bébé ! Redescendez et laissez-le en évidence sur le chemin menant vers la montagne du Nord ! -Votre grâce ; Arendelle va sans doute lancer une expédition de recherche, si je fais ça, ils sauront où nous nous sommes réfugiés et seront sur notre piste rapidement ! -Mais j’y compte bien Lieutenant ! J’attends ces retrouvailles avec impatience ! Allons pressons ! Sortez le troll de son sac et amenez le moi dans ma tente ! J’ai encore besoin de lui ! Maintenant que j’ai eu un aperçu du contre pouvoir de la potion des trolls par rapport aux pouvoirs de la Reine, je sais que je peux me fier à ses savoirs ! Et il me dira tout j’en suis sur ! Ajouta-t-il, un corail orange à la main. Sur ce il tourna les talons, entrant dans sa tente, la première à voir été installée. Les hommes s’afféraient à monter le reste du bivouac à l’abri du vent ; un berceau de fortune a été fabriqué à l’intérieur duquel, le jeune prince en pleurs fut installé. Grand Pabby, quelque peu secoué d’avoir été transporté dans un sac de jute, mit quelques secondes à s’adapter au nouvel environnement lumineux et froid, mais bien que ligoté, il observa la scène, visiblement peu étonné de se retrouver proche du palais de glace. -Quel manque d’originalité ! Lança-t-il d’un ton de défi, alors que parcourant le bivouac du regard, il remarqua le berceau ce qui le figea un instant, la colère semblant monter en lui. Bien que ligoté, il réussi un instant à échapper à la surveillance de ses garde du corps, roulant vers le berceau. Poursuivi par ses geôliers, il vit le bébé et resta interdit. -Le fils de la princesse de Coronna ! NON ! Pour la première fois, Grand Pabby était surpris, mais aussi un sentiment de colère pouvait se lire sur son visage de pierre. Mais s’il avait réussi à se libérer, cet instant de surprise laissa le temps aux gardes de mettre à nouveau la main sur le vieux troll. Veillant à ce qu’il soit correctement attaché, le capitaine l’escorta jusqu’à la tente du Prince Hans. -Prince Hans ! Voici le troll. -Eh bien Capitaine on peut dire que vous avez mis le temps ! Rétorqua le prince sans un regard, puis, se retournant et constatant que le garde tenait toujours fermement les liens du troll il s’approcha de la créature, et commença à dénouer les liens. -Capitaine, j’ai besoin des savoirs de ce troll et je refuse que quiconque soit au courant de mes desseins alors sortez. -Permettez monseigneur, ce troll a tenté une évasion malgré la surveillance de mes hommes ! Pour votre sécurité je me dois… -Capitaine, si je vous dis de partir ! Vous partez sans poser de question. Ce troll a des choses à m’apprendre ! Qu’il le veuille ou non ! -Monseigneur je me dois d’insister… -Je ne me répéterai pas capitaine ! Vous avez vu le temps qu’il m’a fallu pour me débarrasser du monstre de neige, je pourrais réessayer sur vous ! A ces mots, le soldat préféra prudemment sortir de la tente ne sachant pas si le prince était fou ou inconscient, mais dans tous les cas, il valait mieux pour sa sécurité qu’il ne restât pas ici. Dehors ; il observa le bivouac installé alors que la neige redoublait. A l’intérieur de la tente, le ton montait, le prince Hans avait quelques difficultés avec le troll comme le supposait le capitaine, mais pour rien au monde il ne voulait rentrer à nouveau après l’injonction du prince Hans. Tant pis pour lui se dit pour lui-même le militaire, s’il perd le troll, il ne s’en prendra qu’à lui-même, alors que sans pour autant vouloir écouter, il percevait quelques bribes de conversation, sans savoir qui parlait, ni le contexte, le capitaine réussi à entendre relativement clairement : « Idiot !... Le bébé !...Péril !...Changer les plans ! » Puis juste après, ces mots qui seuls n’avaient guère de sens aux oreilles du capitaine, il entendit un cri rauque. -Ah visiblement, il a encore maîtrisé le troll avec le corail orange ! Dit-il davantage pour lui-même que pour un tiers, et, après un haussement d’épaule ; il se dirigea vers le bivouac en regardant le ciel de plus en plus noir. -Qu’il sache ce qu’il fasse ou non, affronter la Reine des Neiges n’est nullement prudent, personne ne sait quelle est la puissance réelle de ses pouvoirs. -Qu’est ce que tu dis ? -Oh laisse tomber ! Conclut le capitaine en allant s’abriter… |
| | | SnowTheDisneyKid
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| | | | Princess Meg Modérateur
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| | | | Frantzoze
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| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mar 14 Juin 2016 - 13:26 | |
| - Princess Meg a écrit:
- C'est vraiment génial ! J'ai trop hâte de lire la suite !!!
Je la oublié ce soir ou demain ...vous en faites pas il y a de la marge le tome 1 on est pas encore à la moitié Quant au tome 2 il fait 30 chapitres |
| | | Princess Meg Modérateur
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| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mar 14 Juin 2016 - 15:04 | |
| J'admire ta façon de Peter tout d'écrire dans les moindres détails, on s'y croirait vraiment ! Je fais moi-même quelques fanfics quand j'ai du temps mais je remarque que j'ai toujours tendance à ne pas assez détailler les scènes (j'ai toujours trop hâte de poursuivre l'histoire ^^). Il faudra que j'y remédie ! ^^ Encore bravo en tous cas. Je voulais juste lire un ou deux chapitres pour commencer et j'ai tellement aimé que j'ai tout lu d'un coup au final ! Sinon j'ai une petite question : quand sais-tu que c'est le moment de clore un chapitre et d'en commencer un nouveau ? Car perso j'ai toujours tendance à faire déesse chapitres plutôt courts... Et je ne sais pas ce qui est préférable, plein de chapitres courts ou peu de chapitres très longs ? |
| | | Frantzoze
Âge : 33 Messages : 5083 Localisation : Toulon Inscription : 01/11/2008
| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mar 14 Juin 2016 - 19:49 | |
| Pour répondre à ta question Princess Meg, je pense que le mieux c'est de te trouver un rythme régulier, c'est ce qui semble le plus "simple". Au cours de ce tome 1 je l'ai quelque peu cherché, d'ailleurs ça se voit certains chapitres sont courts par rapport à d'autres. Puis, au fur et à mesure du récit vous verrez ils auront tous plus ou moins la même longueur (ils ont même tendance à être plus longs). Le tome 2 c'est encore plus vrai. Au final mon rythme de chapitre c'était 4000 mots minimum une fois que celui ci a été reglé. Comment savoir la bonne longueur. Eh bien ton chapitre doit en lui même raconter une histoire, avec un début un milieu et une fin qui annonce la suite. Je cherche toujours à rester sur un suspense pour tenir en haleine le lecteur avant de démarrer un chapitre suivant. Après je ne pense pas qu'il y ait de méthode miracle, chacun fait comme il sent.
Voilà sur ces quelques mots j'avais annoncé la suite...La voici. Juste un chapitre cette fois.
Chapitre 7 : Un départ compliqué
-Ca semble s’être calmé dans la tente du prince Hans ! Vous pensez qu’il aurait tué le troll capitaine ? -J’en serais étonné ! Cette créature semble être une pièce importante de son plan. -D’ailleurs à propos de plan. Pourquoi faut-il que l’on campe ici, à quelques mètres du palais ? Le prince nous a débarrassés du monstre ! Alors pourquoi ne pas rentrer à l’intérieur ? -Il n’a pas voulu me répondre, mais nous irons tôt ou tard ! Personne ne connaît le plan, j’en viens même à me demander si le prince le connaît lui-même !...Il est marrant ce gosse quand même !! Guil guiliguili !!!!! Termina le militaire agitant une plume au dessus du jeune fils de Raiponce qui semblait beaucoup s’amuser des pitreries de sa « nounou ».
La conversation dans la tente d’Hans s’était en effet apaisée et le machiavélique prince des îles du sud observait l’incroyable potentiel magique du grand père troll. De manière nette, il pouvait s’observer n’importe quel endroit au monde, et le lieu qui intéressait tout particulièrement celui qui fut un temps promis à la jeune Anna n’était autre que le château royal d’Arendelle :
-Elsa… -Vas-t-en Anna ! me répondit ma sœur tremblant de rage et tenant fermement la balustrade du balcon.
Je préférais m’éloigner ; Elsa avait perdu son contrôle, la dernière fois que ça lui est arrivée et que j’ai voulu la raisonner, j’ai failli finir en bloc de glace, aussi, je revenais à mon point de départ, tenant le bras de Kristoff et me faisant toute petite. Sans le vouloir nous formions un demi-cercle à quelques mètres de distance du balcon où se tenait Elsa ; chacun tentant par des mots calmes de faire revenir ma sœur parmi nous, mis à part Raiponce, qui sanglotait silencieusement dans les bras d’Eugène dont je remarquais que les yeux avaient rougis. Je vis alors le prince Karl avancer vers ma sœur « Soit il est fou, soit il est idiot ou les deux ! » pensais-je. A peine cette pensée formulée je constatais qu’il tendait sa main vers Elsa qui lui tournait le dos :
-Votre Majesté ! Je vous en prie ! Vous êtes une grande souveraine pleine de sagesse. Dit-il doucement, posant finalement la main sur l’épaule d’Elsa.
Je m’attendais à une forte réaction, oui il est fou ! Elle va le congeler sur place ! Mais rien ne se passa, mis à part un léger sursaut de la part d’Elsa qui semblait serrer un peu moins fort la balustrade. Nous regardions circonspect l’audace du prince qui semblait avoir prit de l’assurance s’approchant toujours plus de la tête d’Elsa. Je jetais un œil vers Raiponce, son visage désespéré me rappela la gravité de la situation et m’empêcha de hurler en voyant le prince Karl ! Il s’était approché et avait déposé délicatement sur la joue de ma sœur un baiser ?! Elsa eut pour seule réaction que de lâcher la balustrade, se tournant alors vers le prince qui tendrement l’étreignit afin qu’elle retrouve définitivement ses esprits.
-Allons Majesté ; nous avons besoin de vous pour la suite à donner à ce drame, vous ne pouvez vous laisser dépasser par les événements ! Déclara le prince des Iles du Sud.
Un silence pesant tomba alors sur notre assistance médusée par ce que nous venions de voir ! La Reine Elsa d’Arendelle dans les bras d’un homme ! Alors que le prince Karl pudiquement lâchait ma sœur et se reculait humblement « Bon, d’accord ! Il l’a calmé et il est poli…mais ça ne veut rien dire ! » Me dis-je. Mes pensées s’arrêtèrent là, Elsa avait reprit toute la Majesté et la prestance qu’on lui connaissait, la seule chose étrange, c’est que le blizzard ne disparaissait pas. Génial, on va devoir ressortir une nouvelle fois les manteaux en été ! Je ne comprendrais décidément jamais comment elle peut faire changer la météo pour revenir au beau temps ! Et surtout pourquoi elle ne le faisait pas maintenant ! -Je vais mener un groupe de recherches, sans doute les malfaiteurs ont-ils fui loin de la ville, ma tempête se chargera de les ralentir ! déclara Elsa. Nous avons tous répondu en même temps que nous faisons partie de l’expédition ! -Raiponce ! Il n’en est pas question, tu n’es pas en état ! -Ma chère cousine ; j’ai passé 18 ans à m’entendre dire que je ne pouvais pas sortir, que je n’étais pas en état ! Mais là c’est mon fils qui a disparu donc je ne reçois aucun ordre ! Qu’il vienne de la souveraine ou de la cuisinière ! -Eh doucement ma jolie, tu parles de la Reine quand même ! Tempéra Eugène -Justement ! C’est la Reine donc son rôle c’est garder et assurer la sécurité en son royaume ! Et, accessoirement éviter qu’on entre dans son château comme dans un moulin pour enlever un nouveau né surtout quand il s’agit du miens ! Alors elle dit ce qu’elle veut, moi je vais chercher mon fils ! -Raiponce voyons sois raisonnable, tu sais bien que ma sœur ne pensait pas à mal ; et tu seras sans doute mieux ici, laisses nous y aller, je te promets que nous ramènerons Pascal ! -Anna tu n’as rien à voir là dedans ! Tu n’es pas concernée ! Tu devrais à l’heure qu’il est être en voyage de noces avec ton montagnard mal peigné ! -Je ne te permets pas ! La douleur n’excuse pas tout ! Moi aussi j’ai perdu un proche ! Riposta Kristoff. -Oui un troll ! Ça compte tellement plus qu’un nouveau né aux yeux d’une mère, mais pourquoi donc est ce que j’essaie de faire comprendre quelque chose à cette tête vide ?! -C’est de mon mari que tu parles là ! -Oui je le sais ! Merci de me rappeler que c’est ton époux, comme si je ne venais pas d’assister à la cérémonie ! Le grand dadet et la greluche ! Vous vous êtes bien trouvés !
Je bouillais, Mère éplorée ou pas c’était trop, je vais lui sauter à la gorge mais Elsa m’empêcha d’un geste de la main :
-C’est de ma sœur, la princesse, et accessoirement comme tu dis ton hôte que tu insultes là, ce faisant, tu m’insultes moi aussi et le Royaume qui t’invite ! -Oh oui quelle belle invitation, on m’enlève mon fils ! Et tu vas faire quoi ? Me congeler ?! -…ou t’enfermer dans les geôles pour te calmer j’avoue que j’hésite ! Répliqua ma sœur avec sarcasme.
Tous nous nous fixions du regard, furieux les uns contre les autres, mais cette dernière réflexion avait faire taire Raiponce, Elsa qui avait retrouvé son calme me fixa alors d’un air froid. -Anna, tu restes ici garder le royaume ! -Non ! Kristoff lui aussi a perdu un proche ! Je ne peux pas le laisser ! -Mais si Anna, sois sage, ça te changera ! On pourra presque croire que tu peux penser après ça ! Ricana Raiponce
Cette réflexion était celle de trop, mais pas pour moi, sans doute parce que Kristoff me retenait. Néanmoins, je vis ma sœur faire volte face et de sa main, faire apparaître au sol des blocs de glace dans une scène similaire à celle que nous avions vécu le jour de son couronnement après que je l’eusse poussé dans ses derniers retranchements. Raiponce avait reculé et se taisait se rendant probablement compte de la portée de ses paroles, mais ma sœur s’avançait vers elle avec un regard noir. Je ne pouvais bouger, perdue entre le sentiment de vouloir sauter au cou de ma cousine qui ne cessait de nous insulter Kristoff et moi et tétanisée par l’air menaçant de ma sœur que j’en plaignais presque Raiponce ! Mais jamais on ne su ce qu’allait faire ma sœur car, alors que nous observions tous les deux protagonistes de la dispute, Eugène avait lâché le bras de sa femme et quittait précipitamment la pièce, attrapant un manteau et une paire de bottes de sa malle et sans se retourner nous lança :
-Continuez vos gamineries de cours d’école pendant que je vais sauver mon fils ! Je regardais tous mes comparses, et ils faisaient de même. Je me sentais quelque peu honteuse, Eugène avait dit vrai, nous agissions comme des enfants, et même si ce que m’avait dit Raiponce et les insultes proférées à l’encontre de Kristoff me blessait, la priorité était de retrouver ceux qui avaient enlevé Pascal, Grand Pabby et volé le traineau de Kristoff ! Sans même que nous nous concertions nous avons réagi en même temps, nous ruant vers la sortie rejoindre Eugène. Mais ce qui me frappa c’était Elsa ! La Reine si distinguée était déterminée, et nous précédait. Certes elle ne craignait pas le froid donc ne perdait pas de temps à prendre des vêtements de circonstances contrairement à nous mais plus surprenant, ne jugeant pas utile de prendre l’escalier se créa une pente de glace pour arriver plus vite dans le hall. Tous nous marquions un temps d’arrêt interloqués alors que ma sœur continuait son chemin sans même nous jeter un regard. Olaf qui avait été jusqu’ici étonnamment silencieux me poussa gentiment avant de prendre à son tour sur la piste de glace poussant un cri de joie !
-Alors ? Vous venez ? lança-t-il depuis le hall. Je regardais mon époux, il haussait les épaules d’un air entendu et nous aussi prenions cette pente glissante et je suppose que Raiponce avait fait de même ! Quelques instants plus tard, nous étions aux écuries ; Eugène était déjà sur Maximus, voyant Raiponce, il lui tendit la main et la fit monter derrière lui, Elsa attelait son cheval également. Décidément elle ne cessait de m’étonner aujourd’hui ! Je n’ai pas souvenir de l’avoir vu sur un cheval depuis notre plus tendre enfance ! Kristoff siffla ce qui fit venir immédiatement Sven. A mon tour je prenais mon cheval tandis que je voyais derrière moi le prince Karl.
-Bien inutile de polémiquer plus longtemps nous partons tous lança d’un ton impérieux ma sœur ! -Majesté, cela sera un immense honneur pour moi que d’être à vos côtés pour résoudre cette affaire ! -Ah non ! Il ne va quand même pas venir ! Lançais-je -J’ai dit nous partons TOUS ! Mais si tu veux rester ici ne te gènes surtout pas Anna ! Nous nous en sortirons sans toi ! me rétorqua Elsa qui me fixait d’un regard glacial comme jamais elle n’avait eu à mon égard. ****************************************************************************
Ce qu’Anna ignorait c’est qu’au travers d’une aurore boréale, le prince Hans s’était délecté de toute la scène !
-Très bien, nous allons avoir une reine en furie pour le dîner ria le prince Hans qui dévisagea son ainé légèrement en retrait de la souveraine qui scrutait l’horizon et le blizzard que sa fureur avait crée pour ajouter : Et c’est toi mon tendre Karl qui va nous l’apporter sur un plateau ! A ces mots, il déverrouilla à nouveau la potion fournie par Grand Pabby qui lui a permis de contrôler l’esprit des soldats du duc qui à l’heure qu’il est devait se morfondre dans un des cachots d’Arendelle, sans même que les autorités locales ne le sachent ! Se relevant il déversa une partie du flacon sur l’aurore boréale qui permettait de visualiser Arendelle et d’une manière incroyable, le liquide doré, qui, au lieu de tomber au sol, semblait être en lévitation et devint de plus en plus petit au fur et à mesure qu’il s’approchait du visage projeté du prince Karl. ****************************************************************************
Nous ne savions guère où aller alors qu’il neigeait à gros flocons et je ne sais pourquoi mon regard s’était arrêté sur le prince Karl, mais pour une fois j’en fus satisfaite car à cet instant il avait un mouvement de recul, fermant les yeux comme si des flocons s’y étaient glissés ; bizarre car je ne les avais pas vu si tel est le cas, mais qu’importe, ce mouvement fit cabrer son cheval, malheureusement, il sut rétablir la situation, et même il déclara comme s’il ne s’était rien passé, le tout sans avoir perdu sa prestance comparable à celle de ma bien aimée sœur.
-Je sais où nous devons aller Majesté ! Je le sens ! Les ravisseurs ont sans doute pris la route qui mène vers ce fameux palais de glace dont vous m’avez fait une élogieuse description l’autre soir ! Je n’allais pas le contredire, l’idée n’était pas après tout ! Ce chemin emprunte la forêt et mène vers les montagnes, si j’étais une voleuse d’enfant je pense que je me serais cachée là bas aussi. -Votre idée est juste Prince ! Bien ne perdons pas de temps ! Conclu ma sœur qui ouvrit alors la marche, tournant le dos au fjord qui commençait à geler pour faire face à ces montagnes qui me rappelait tant de souvenirs…Un mois seulement ! Mais j’avais l’impression que ça faisait des années ! ****************************************************************************
Hans continuait d’observer ce petit groupe qui sortait de la ville, s’orientant vers les montagnes. Il jubilait ! -J’ai toujours su que tu avais un exceptionnel pouvoir de persuasion mon frère dit-il dans un sourire avant de sortir de sa tente.
Alors que l’état major des Iles du Sud, jadis sous les ordres du prince Karl et aujourd’hui aux mains du prince Hans continuaient à jouer les nounous royales le prince Hans lançait à ses hommes. -Messieurs nous avons du travail ! Vous ! dit-il en désignant les hommes qui étaient ce matin encore à la solde du duc de Welselton : Emmenez le troll là où vous l’avez trouvé et gardez cette position ! Vous aurez de la visite ! Vous capturez et vous ne bougez pas Compris ! Vous autres, venez avec moi ; nous allons descendre un peu pour observer l’arrivée de la Reine ! Quand à vous capitaine, rejoignez Arendelle, plus personne ne garde le royaume ! Colportez la rumeur que la Reine a perdu la raison, avec cette tempête qu’elle a déclenché on vous croira, et ajoutez que la famille royale s’est enfuie !
-Monseigneur, et que faisons nous de l’enfant ? -Quel enfant ? -Le fils de la Princesse Raiponce…Vous savez, le petit qui était avec vous tout à l’heure ! Le Prince Hans leva la tête vers le ciel en fermant les yeux comme s’il attendait une réponse, puis après ce temps d’arrêt d’une voix sombre il dit : -Il ne sert en rien au plan ! Qu’est ce que j’en ai à faire ?!...Vous n’avez qu’à le tuer avant de partir ! Le capitaine resta pétrifié par cette phrase. Le prince avait-il perdu l’esprit ? Avait-il mal entendu ? -Monseign… -Allons faîtes vite, nous avons du travail Capitaine !
Sans un regard, Hans prit la tête de son groupe qui descendait la montagne, laissant seul le capitaine en bourreau de cet ordre terrible. Il resta pétrifié, le regard perdu pendant plusieurs secondes regardant les autres s’éloigner. En se retournant il voyait l’autre groupe charger un sac de jute et dévaler l’autre flan de la montagne vers le lieu de résidence des trolls, en orientant de quelques degrés son regard il voyait le magnifique château d’Elsa, puis fixa la tente où se trouvait le petit prince. D’un pas lourd il y entra, arme à la main, fixant le jeune prince qui lui souriait…
Plusieurs dizaines de minutes plus tard, les hommes chargés d’emmener le troll arrivaient au niveau du blason laissé dans la neige tout à l’heure à la demande du prince Hans. S’ils continuaient à descendre, ils finiraient par retrouver le chemin menant à Arendelle, mais eux devaient bifurquer vers la droite, mais un des soldats qui semblait avoir reçu des ordres de la part du prince Hans fit arrêter le convoi. Il avait dans sa main un morceau déchiré de la cape de grand Pabby qu’il lança nonchalamment sur le milieu du chemin et commanda aux autres de ne plus effacer leurs traces. Le Prince Hans voulait qu’un chemin soit laissé pour l’équipe de sauvetage ! Plus haut, au niveau du bivouac, alors que tout le monde avait quitté les lieux depuis près d’une demi-heure, le dernier homme qui avait le plus dur des ordres du prince Hans à exécuter montait sur son cheval le visage blafard, il semblait bouleversé dérapant sur l’étrier où la marque de son pied laissait une petite trace rouge. Il prit une respiration pour se calmer et monta sans problème cette fois-ci et parti au triple galop vers Arendelle accomplir les ordres de son maître…
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| | | Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12863 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mar 14 Juin 2016 - 22:15 | |
| Merci pour tes conseils Super chapitre encore une fois, mais cette fois-ci j'ai été un peu dérangé sur certains points. Voir Raiponce parler de la sorte et Anna se comporter ainsi, ça ne leur ressemble vraiment pas, j'ai eu un peu de mal avec ce passage (d'autant plus dans un tel cas d'urgence avec la disparition du bébé... Par contre la fin est géniale avec ce suspense je meurs d'envie de connaître la suite ! ^^ |
| | | SnowTheDisneyKid
Âge : 25 Messages : 208 Inscription : 30/04/2016
| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mer 15 Juin 2016 - 13:15 | |
| Même si j'aime ta fanfic je dois dire que j'ai du mal avec certains personnages, comme Anna à certains moments, je la trouve un peu "bitchy" avec Raiponce alors qu'elle essaye de se faire pardonner depuis le début, heureusement qu'il y a les passages avec Kristoff, mais peut-être que c'est volontaire. J'ai aussi un peu de mal avec Elsa, je ne sais pas pourquoi par contre.
Globalement j'aime bien ton histoire c'est juste que j'ai du mal avec certains personnages à certains moments. |
| | | Dory
Âge : 31 Messages : 3045 Localisation : Au Royaume d'Arendelle Inscription : 19/08/2011
| | | | SnowTheDisneyKid
Âge : 25 Messages : 208 Inscription : 30/04/2016
| | | | Frantzoze
Âge : 33 Messages : 5083 Localisation : Toulon Inscription : 01/11/2008
| | | | Ansa
Âge : 29 Messages : 227 Localisation : A Arendelle avec Kristoff et Anna ! <3 Inscription : 15/03/2014
| | | | Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12863 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mer 15 Juin 2016 - 20:44 | |
| Frantzoze : Ah je comprend mieux alors, si ça s'éloigne de plus en plus de l'archétype Disney. Perso j'adore les fanfics qui ont plein de bouleversements mais j'aime un peu moins quand on touche aux persos ^^ Mais bon ça reste une très bonne fanfic ! À quand le prochain chapitre ? ^^ |
| | | Frantzoze
Âge : 33 Messages : 5083 Localisation : Toulon Inscription : 01/11/2008
| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mer 15 Juin 2016 - 23:12 | |
| Bientôt le prochain chapitre Et tu sais je suis parti dans des grands délires avec Ans a sur ce chamboulement dans les personnages On a fini même par se créer une série avec en héroïne la fille d anna en petite futée en Elsa en avare et qui se fait vanter dans cesse par Flynn par exemple |
| | | Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12863 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
| Sujet: Re: [Fan Fictions] Saga Frozen: Tome 2 Deux soeurs une couronne. Mer 15 Juin 2016 - 23:42 | |
| Super ^^ Vous avez bien raison, après tout les fanfics permettent aussi de se défouler et se permettre plein de choses avec les persos ! ^^ Mais bon comme les premiers chapitre respectent bien le caractère des persos du coup ça surprend un peu Ah oui ? Et tu compte la poster aussi cette série ? |
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