TRIP REPORT - 26 et 27 Décembre au Santa Fé en famille

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Après une matinée (euuh, une grosse demi journée en fait) de shopping pour les soldes, je suis remonté pour enchaîner et avancer dans la seconde journée de notre séjour.

Episode 6 :

Avant toute chose, je souhaitais revenir sur la chambre puisque je n'ai pas eu le temps de vous en parler encore. Alors comme vous l'avez compris, nous sommes au quatrième étage. On est juste à proximité de l’ascenseur et je me dis que ça risque d'être passager. Ça ne sera finalement pas le cas, et les seuls nuisances sonores proviendront de la machinerie de l’ascenseur, et ça n'aura pas duré longtemps. Il faut dire aussi qu'on était épuisé, alors le sommeil a peut être était très lourd. En tout cas nous avions eu une moins bonne expérience au Cheyenne 2 ans avant auparavant. Ici rien à signaler en ce qui concerne les bruits. La vraie jolie surprise ça sera au moment d'ouvrir les rideaux. En effet, nous avons une vue sur le parc, et nous apercevons le château et le Space Mountain depuis notre lit. Un petit bonus sympathique, dont nous profitons un peu une fois les lumières de la chambre éteintes. La chambre est plutôt propre, et c'est tout à fait convenable pour un hôtel comme le Santa Fé. On va mettre un joli 8/10 sur l'échelle de Richter pour cette nuit.

En route désormais pour la seconde journée. Réveil à 6h15 pour moi. J'ai l'honneur d'ouvrir les hostilités, ce qui implique de fouiller au fond de la valise dans l'obscurité avec comme gage de ne réveiller personne. Je file à la douche, la deuxième en deux jours. Certes j'abuse un peu, mais si je n'ai pas une douche et un café le matin je marche au radar. On prépare les filles, tout est okay assez rapidement et nous sommes dans les temps pour foncer au petit déjeuner que nous avions réservé pour 7h30. Pas de queue, le buffet nous ouvre ses bras.. Enfin disons un seul bras, tant il semble avoir été dévalisé par une armée de sauterelles sortant tout droit de 1001 pattes. Pas de pâte à tartiner, pas de fruits, pas de verre à disposition, et pour corser le tout, pas de CM à l'horizon pour nous filer un coup de main et nous donner une réponse, visiblement ils sont en train de faire un cache-cache en cuisine. Jus d'orange dans la tasse à café, et le tour est joué, pas de temps àperdre pour des détails, mais ça fait chier un peu quand même. L'avantage de ne pas avoir le choix c'est qu'on a vite fait le tour. Comme d'habitude on glisse 2/3 viennoiseries dans le sac pour la journée. Je quitte la salle en éclaireur pur passer à la bagnole, et là je tombe sur le cul (c'est juste une image, je suis pas vraiment tombé, en plus j'avais pas de jean de rechange, imaginez la catastrophe) tant la queue pour accéder au buffet est hallucinante. Il va falloir que Disney songe à créer des fast-breakfast pour les guests des hôtels. Je me mets 2 minutes à la place des gens qui poireautent et qui grillent leurs heures de magie en plus pour manger des croissants surgelés. Dur.
J'arrête de penser aux autres (d'ailleurs personne n'a pensé à moi quand j'ai oublié mon numéro de chambre) et je rejoins ma tribu à l'embarquement de la navette. En route pour la joie, direction le WDS en espérant que Ratatouille soit déjà opérationnel . Dans le bus un monsieur demande à son fiston de céder la place à notre plus grande, et commence à expliquer à son fils la galanterie vis à vis des dames. Ce à quoi ma fille répond sans sourciller : " Je ne suis pas une dame moi, j'ai pas encore de ride de sorcière.." . Sourire gênée à la gentille mamy qui nous fait face, et j'en profite pour proposer à ma fille de reprendre un pom'pote afin d'être certain qu'elle ne dise plus trop de sottises. L'entrée au Studio se fait vers 8h30. Une entrée triomphale, sous les hourras des 8 CM. Le prince Ali investissant Agrabah passerait pour un pauvre débutant à côté de nous et de notre poussette. C'est le désert sur la place des frères lumières. Le temps de faire un petit insta pour immortaliser ça. La photolocation de Mickey et Minnie propose un joli traîneau de Noël comme décor. On installe les filles dedans pour le souvenir aux mamies. Et notre fille nous dit de monter dedans pour nous prendre en amoureux. Bah tiens, en voilà une riche idéema chérie, On sent qu'elle commence à envisager que le moment du cadeau souvenir approche. On profite tout de même de l'offre, et on tape la pose, fier comme des (peter) paons .

On traverse le studio 1 au petit trot, direction Paris et Ratatouille. Vous allez me dire, et vous auriez surement raison, que nous aurions put prendre l'info afin de savoir si Ratatouille était déjà opérationnel ou non. Mais on voulait se mettre un peu de suspense et de tension. L'attraction est en vue, le verdict va tomber dans quelques secondes. Twingo !! Les rats sont sur les rails et la borne indique un irrationnel "15" en jaune sur fond noir. Le pari est réussi, les filles foncent dans la file (c'est hyper dur à dire "les filles foncent dans la file", répétez 10 fois pour voir..) pour vivre l'aventure totalement toquée. Je suis content pour mon épouse. Certes, pas de quoi en faire fromage (haha, Ratatouille, fromage, je suis hilarant), mais on a rempli nos objectifs, et c'est toujours plaisant.

Nous profitons de notre moment en amoureux avec le bébé pour réaliser une séance photo'. Tout d'abord sur la jolie place du quartier de Paris, puis dans Playland. C'est vraiment trèèèèès calme. Le Parc est à nous (Saint Denis on s'en fout, dédicace aux habitués du Parc des Princes dont je ne fais pas partie), et ça s'annonce vraiment sympa. La voir traverser tout ça de son pas hésitant et du haut de ses quelques centimètres est vraiment trop fun. Je m'extasie sur ma princesse et la bombarde littéralement alors qu'elle fait la connaissance amusée de Rex. On approche de Slinky Dog Zigzag, et je me commence à ma dire que l'occasion est belle pour monter avec elle. Je la laisse se familiariser avec le bruit du manège. Elle se marre en entendant ZigZag parler, et elle aboie même sur l'attraction. Je me dis que ça doit pouvoir se faire. La CM de l'attraction est déjà morte de rire en la voyant, et elle me confirme qu'on peut embarquer. C'est pas les 37 secondes de queue qui nous rebuterons. Here we go. Mademoiselle se cale côté intérieur et Papa l'entoure de ses bras musclés (ouai, bon, faut bien vous vendre un peu de rêve, et je reste sur un combat épique remporté contre un distributeur de confiserie je vous signale..). Roulez jeunesse. Après quelques secondes d'hésitation, ma petite choupinette se marre. Le pari est gagné. Le manège s'arrête, et la miss me régale d'un sublime " Euhkour", qui en langue de bébé de 19 mois signifie Encore (si si j'ai vérifié dans le Larousse Blédina). La journée est déjà une franche réussite à mes yeux. Il ne me reste plus qu'à lui présenter le Buzz géant, pour un moment une fois encore hilarant et tellement disproportionnée. Là encore, son regard ne trahit pas sa stupéfaction de découvrir une chose aussi grande, et qui en plus lui parle.. La photo souvenir parle d'elle même je crois.

On reforme le groupe et on parlemente sur la suite à donner à la journée. A vrai dire, le contrat est rempli, et je décide qu'il est temps de repartir.. Nan je déconneuuuh !! Le WDS ne nous retient plus, l'idée est d'y revenir vers midi pour le Disney Junior Live pour le plaisir des filles. En attendant, on repart sur Disneyland dans l'optique de faire un tour de Buzz Laser Blast, l'attente étant jugé trop longue par nos service hier. La galaxie et Star Command ont besoin de nous, on plie les gaules direction Discoveryland !! Allez hop, les 20 minutes de patience pour grimper dans nos chariots nous paraissent justifiables et supportables. Toute la famille s'envole pour filer un coup de main à Buzz. Et c'est ma chérie qui se révèle être la meilleure au petit jeu du scoring . Toujours afin de maintenir le cap du grand n'importe quoi de notre visite, on décide déjà de rebrousser chemin vers les Studios. Après tout on vient de sauver la galaxie de l'infâme Zorg, on fait ce qu'on veut. On peut en plus se permettre de flâner pour ne pas dire plus dans les boutiques de Main Street qui sont vides à cette heure ci. On profite de la neige artificiel qui tombe sur nous depuis les toits de l'artère principale du parc. Un moment extrêmement poétique et envoûtant, apprécié à sa juste valeur par toute la famille, et par les guests présents sur Main Street à ce moment là. Alors que la sortie se dévoile à nous, la photolocation de Marie nous fait les yeux doux. Elle devrait être là d'ici 10 petites minutes et la file est inexistante. Maman et la grande s'engouffrent dans la brèche pendant que je continue à remplir la carte mémoire de l'APN et que je termine le shopping en poussette. Un texto (j'ai rechargé mon téléphone quand même) m'alerte que Marie ne serà pas de la partie, et que le remplaçant sera un dénommé Pinocchio !! Bon sang de bois (bois, pinocchio, je suis toujours aussi marrant vous avez vu..), activation du mode vitesse lumière sur la poussette, je veux voir cette rencontre au sommet. Ma grande ne sera pas déçu du voyage, le pantin lui fait la misère entre des gros calins, des courses poursuites autour du sapin et des poses photos super fun. Elle ressort de là ravie. C'est peut être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup. Après tout, c'est pour ce genre de choses aussi que l'on vient chez l'oncle Walt non ?  

Allez zou, en route pour le dernier épisode de nos aventures .

Nous quittons donc Pinocchio et Disneyland pour repartir vers le WDS afin d'assister au Disney Junior Live, un show dont nous gardons un bon souvenir, grâce à son interactivité et son dynamisme qui plaît aux plus jeunes. Et ça tombe bien, des plus jeunes on en a deux. A 11h45 nous pénétrons dans la salle d'attente où l'écran géant diffuse en boucle des clips de Disney Junior. Sofia, la Mickey Danse ou encore Jake et les pirates. C'est rigole, les petits se trémoussent et sont un peu en autonomie, et en général ils adorent. Les miennes ne font pas exception à la règle. Le plus chiant en fait ce sont les insupportables Sharky et Bones, les deux "rockeurs" de Jake qui nous les brisent un peu avec leurs 36 morceaux, tous aussi chiants les uns que les autres. Je ne peux me l'expliquer, mais ces morceaux m'agacent au plus haut point, du Rock des pirates, au rap des pirates, en passant par le cha-cha des pirates ou la lambada des pirates, j'en vois pas une pour rattraper l'autre. Déjà qu'ils ont massacré le Capitaine Crochet dans cette série, il a fallu en plus qu'ils ajoutent ces deux là pour parfaire leur entreprise de démolition. Je serre les dents (mais ça fait mal j'ai une carie) et attends avec impatience l'ouverture des portes qui nous conduira à la salle du spectacle. Une fois tout le monde installé à l'intérieur, le show peut commencer. Mickey apparaît, on croise toute la bande de Donald à Dingo, puis on va faire un tour dans les univers de Manny et ses outils, de Winnie l'ourson et des petits Einstein. C'est toujours aussi dynamique et fun de regarder les filles s'extasier des bulles de savon qui inondent  la salle, ou des feuilles dorées qui tombent du plafond, mais un truc me chiffonne.. La thématique n'est plus vraiment au goût du jour il me semble. Manny et les Einsteins ne sont clairement plus d'actualité, et c'est dommage qu'ils continuent à être présents dans le show. Par Sofia et Jake par exemple, puisqu'ils sont omniprésents lors du pré-show. C'est dommage ce décalage entre ce que le spectacle propose et ce que la chaîne diffuse. Après j'imagine que remplacer quelques marionnettes et repeindre 2 décors ça à un certain coût et que les priorités sont surement ailleurs en ce moment à DLP, mais bon, un nouveau scénario et des nouveaux héros feraient surement du bien à cette animation.



L'heure de casser la croute est arrivée, et là, pour le coup, contrairement au repas de la veille au soir, les restaurants débordent de partout. Il faut dire que l'offre est limitée en choix dans le WDS, et ça se ressent. Le restaurant des stars ayant déjà eu l'honneur de notre visite lors d'un précédent séjour, on se rabat sur le restaurant en coulisses. C'est la guerre dans la salle du restaurant. Des familles qui stagnent de partout, plateau à la main sans pouvoir trouver de place. Ca joue des coudes, les gens commencent à râler, et je me dis que les guest qui viennent pour la première fois à Disney doivent détester ça. Pour notre part, on fait contre mauvaise fortune bon coeur, après tout c'est une première pour nous ce genre de situation. On se sépare en deux groupe pour optimiser nos chances de trouver une table et c'est rapidement fait grâce à ma ruse indienne dite "de la table cachée derrière une palissade" . En gros je suis allez voir derrière les décors, et bingo, une table était cachée là sans avoir trouver l'amour, ni d'enfant pour la maquiller de ketchup/mayo. Viens ici ma belle, on est fait pour s'entendre. La petite dort, on se restaure, et c'est toujours autant le bazar pour les guests qui doivent surement manger froid. Petite pause pipi pour ma part, et dieu sait qu'il y'en a eu d'autre au cours du séjour, mais j'ai préféré ne pas les relever bien entendu. Celle ci a cependant quelque chose de particulier, puisqu'au vue de l'affluence exponentielle  dans les sanitaires, les dames ont trouvé refuge chez les messieurs. Et je dois dire avec le recul sur la situation, que c'est bien le seul avantage que j'ai trouvé au fait que le parc soit blindé. En tout cas, bravo mesdames pour cette audace, si l'une d'entre vous me lit, je vous félicite pour cette chaleureuse initiative, et croyez bien que je ne manquerais pas l'occasion de vous rendre la pareille lorsque l'occasion se présentera..

Parenthèse sanitaire refermée, nous enchaînons avec les tapis volants du Génie avec la plus grande, pendant que maman passe en mode nurserie. Et vous remarquerez si vous me lisais depuis le début que j'ai esquivé les deux instants blédichef du séjour, en fin technicien que je suis. Rien à signaler de particulier du côté d'Agrabah, le manège ne révolutionne pas le genre, mais c'est fun d'avoir la voix de l'excellent Richard Darbois pour aider à la thématisation de l'attraction. Pour rester dans la voie des petits manèges sympathique à fort taux de thématisation et surtout qui plaisent bien aux enfants , on bascule vers Cars Rallye. On rate une fois de plus le Crush's Coaster (panne lors de la première tentative, attente dithyrambique  pour la seconde, la seule attraction qui me résiste encore en fait. Le prochain séjour, j'ouvre les hostilités par ce manège. On passe faire un tour à Art of Disney Animation. J'adore ce lieu, et sa boutique aussi. Juste le temps d'y faire tomber la tête d'une statue du Chat de Chesire, et le parc est alerté par ma fille qui n'hésite pas à le hurler à tue tête à sa mère, provoquant les rires des clients et du vendeur devant mon air gêné. Il m'expliquera qu'en fait la tête se retire pour insérer les piles, et que c'est un client avant moi qui avait foutu en l'air le raccord entre le corps et la tête. Surprise sur prise, il est pas là Marcel Béliveau ??

             


Je me fais un TOT en solitaire histoire d'évacuer la pression, et la fin d'après midi commence à nous rappeler que cette journée touche presque à sa fin. Il faut dire que je n'ai pas eu de congé pour le lundi, et que le réveil à 5h du matin va me faire du mal.. Il nous reste deux heures et demi de route, le temps de revenir à l'hôtel et de trouver le cadeau des petites, on devrait être pas mal. On choisi le World of Disney pour prendre les souvenirs des filles, comme papa a repéré un splendide tee-shirt du génie (voir les épisodes précédents), en cumulant tout ça, nous pourrons bénéficier de notre réduction hôtel, ce qui n'est pas un luxe. Mademoiselle penche pour la grande peluche Anna dans un premier temps. Bon il faut dire qu'elle a déjà Elsa, et Blanche Neige, et Peter Pan, et Belle, et en fait je crois qu'elle a plus de place dans sa chambre. Mais c'est son choix, et on le valide. Papa file dans les fringues histoire de prendre son.. euuuh, attendez là, il était là hier ce splendide tee-shirt. Si, si, je suis pas fou, 100% coton, bleu, avec un gros monsieur dessus.. Il était là, je l'ai vu.. Ah non Monsieur, on a pas le tee-shirt du génie désolé. Queeeeeuuuoiiiii . Je suis certain qu'il était là, je vous le dis, ou alors ça doit être mes yeux. Bon bah du coup j'ai la flemme de repartir à la chasse au tee-shirt. Et en plus ma fille change d'avis et veut maintenant un album photo pour qu'on lui imprime toutes ses rencontres et ses photos souvenirs de Disneyland afin de le remplir. Du coup l'équation réduction tombe à l'eau, on insiste pas. Maman choisit le cadeau du bébé, et on flâne une dernière fois dans Disney Village un café à la main histoire de survivre à la route du retour.

Voilà un sympathique séjour qui touche à sa fin. D'un point de vue quantitatif, le ratio d'attraction reste plutôt faible, mais comme je n'ai cessé de le répeter au cours de ce TR, l'essentiel était ailleur pour nous lors de ce week-end. Qualitativement je pense qu'il est largement dans nos meilleurs souvenirs familiaux, pour X raisons.. Désormais on peut réfléchir au prochain voyage. Et devinez quoi ? Madame semble d'avis pour qu'on se fasse un truc en amoureux, ce qui n'est pas arrivé (a Disneyland) depuis 2007 . On verra, croyez bien que vous en serez les premiers informés.. Nous sommes de retour à la maison vers 19h30. Ca tombe bien, ça me laisse juste le temps de trier les photos avant de me coucher