Ne pouvant me retenir, je poste dès maintenant un autre texte8) ... Dans le cadre de la création de mon
), j'ai crée un petit livre... Il s'agit d'un carnet, dans lequel j'ai écrit à la main, divers de mes textes, et un résumé de
(version Disney)...
C'est cela que je vais vous présenter ! Voyez-moi comme une conteuse... je raconte, à ma façon, ce qui est à mes yeux, le plus beau des Disney ! C'est parti
Excédée, la Belle quitta sa demeure pour s’étendre un moment dans l’herbe, où elle ressassa ses rêves de libertés et d’aventures… Ce quotidien lui semblait fade et sans intérêt, elle voulait vivre une autre vie. Belle fut soudain interrompue dans ses pensées par Philibert, le cheval familial, qui revint en trombe de la forêt. Inquiètes de voir l’animal de retour sans son père, Belle décrocha la carriole où se trouvait sa machine, et se mit en route, demandant à Philibert de la mener où il se trouvait.
Le cheval s’arrêtât bientôt près d’un monument des plus surprenants… En effet, au fin fond de la forêt, se dressait un somptueux château, aussi majestueux que mystérieux. En franchissant l’immense portail du château, Belle trouva un indice sur la présence de son père en ces lieux… Son chapeau. Guère rassurée, la jeune fille entreprit de parcourir le pont qui menait aux portes de l’édifice. Prenant son courage à deux mains, elle entra…
-Hou hou ? Il y a quelqu’un ?
Elle fut soudain attirée par un bruit qui la mena vers une porte, derrière laquelle elle trouva un escalier, qu’elle commença à monter…
-Papa ? Hou hou ? Il y a quelqu’un ? Excusez-moi mais je cherche mon père et je… J’y comprends rien, je pensais que j’avais entendu du bruit…
Ce que Belle ignorait, c’est qu’elle avait bel et bien entendu quelque chose. Les « pas » des domestiques un peu particulier, du maitre de maison, qui la guidait à travers le château… A peine l’avaient-ils vu, qu’ils placèrent en la jeune fille, un espoir qu’ils croyaient perdu depuis longtemps…
-…De grâce, répondez !
-Belle ?
-Papa !
C’est alors que Belle aperçu enfin son père, prisonnier d’un cachot froid et humide, une toux grasse montant de sa gorge… Horrifiée, elle se précipita vers lui.
-Comment est-ce que tu m’as retrouvé ? demanda-t-il.
-Oh, mais tu as les mains glacées ! s’exclama la jeune fille.
-Belle, sauves toi de cet endroit maudit ! lui dit son père.
-Qui t’a mis dans ce cachot ?!
-Je t’expliquerais plus tard, sauves toi ! Vite !
-Jamais je ne t’abandonnerais !
Mais il était trop tard. Le maitre des lieux était là à présent. et il était furieux.
-Qu’est-ce que vous faites ici !? gronda une voix grave.
-Qui est là ? Qui êtes-vous ? demanda Belle, effrayée.
-Le Maitre de ce château ! grogna la voix.
Belle expliqua qu’elle était venue chercher son père malade et âgé. Elle le supplia même de le laisser partir disant qu’elle ferait tout ce qu’il voudrai. Mais le Maitre s’obstinait à refuser. Il n’y avait rien à faire…
-Attendez ! dit soudain Belle.
Il se retourna.
-Gardez-moi en hottage ! dit-elle alors.
-Vous ! s’exclama la voix. Vous voudriez… prendre sa place ? dit-il plus doucement.
-Non ! cria le père de la jeune fille.
-Si je dis oui, vous le laisserez partir ? demanda-t-elle.
-Oui. Mais… Contre votre promesse d’être à jamais ma prisonnière.
-Laissez-moi vous regarder.
Il fit alors un pas dans la lumière, révélant l’apparence d’un monstre. Face à la jeune fille, se dressait à présent une grande bête, toute de crocs et de griffes. Plaquant sa main sur sa bouche, la Belle reteint un cri d’effroi. Elle se leva alors, s’avança à son tour…
-Vous avez ma parole, proclama-t-elle, avant de s’effondrer au sol.
-Soit ! dit la bête.
Et il emmena le vieil homme à une carriole étrange, sans laisser le temps à Belle de lui faire ses adieux, ni écouter les suppliques de l’homme.
Tandis que la Bête remontait l’escalier qui menait aux cachots, l’un de ses domestiques, un chandelier du nom de Lumière, lui fit part d’une suggestion... Puisque la jeune fille demeurerait parmi eux un certain temps, autant lui offrir une chambre plus agréable qu’une cellule. Et alors que la Bête guidait une Belle bien surprise et quelque peu intimidée par les sculptures autour d’elle, à travers le château, Lumière tentait encore de lui prodiguer Ses conseils… « Dites-lui un mot gentil »…
-Vous êtes ici chez vous. Vous pouvez circuler où bon vous semble, excepté dans l’aile ouest.
-Mais pourquoi ?
-Je vous l’interdit ! gronda-t-il.
Bientôt, ils arrivèrent devant les portes de la chambre. « Invitez là à diner », intervint alors Lumière, et lui de dire :
-Vous viendrez diner avec moi ce soir. Et ce n’est pas une invitation ! cria-t-il en claquant la porte.
Belle, en pleure, se jeta sur le lit. La chambre était superbe, mais le Maitre des lieux lui, lui faisait froid dans le dos.
La Belle fut cependant interrompue dans son chagrin par la visite de Mrs Samovar, qui venait lui proposé une tasse de thé. Inutile de préciser qu’elle fut fort surprise que cette dernière soit une théière, accompagnée de surcroit par un enfant, Zip, qui pour sa part était une tasse. Si surprise d’ailleurs qu’elle se heurta à une armoire parlante… Cette visite lui donna l’occasion de parler de sa tristesse… Bien que son acte fut courageux, il lui faisait grand mal.
L’heure du diner arriva. Lumière et Big-Ben (une horloge…) se faisaient une joie de ce moment. Ils avaient l’espoir que leur Maitre et la jeune fille s’aiment… Rompant ainsi la terrible malédiction qui les condamnait tous à ces apparences. Héla, Belle déçu leurs attentes en refusant le diner, mettant la Bête d’une furieuse humeur. Il déclara que Belle n’aurait droit à rien, puisqu’elle le dédaignait. Big-Ben chargea alors Lumière de surveiller la chambre, tandis qu’il redescendait.
La Bête, toujours en colère, entra en trombe dans une pièce sombre. Il saisit un miroir ancien.
-Montres-la moi, dit-il.
Soudain le miroir s’éclaira, et la Belle apparue parlant avec l’armoire. Il en résultat qu’elle le considérait comme un être désagréable… La Bête reposa le miroir, attristée. Elle le voyait comme un tortionnaire, un monstre. Il n’y avait pas d’espoir. Devant lui, une superbe rose flottait sous une cloche de verre. Ses pétales tombaient lentement…
Plus loin, devant la chambre de Belle, la surveillance de Lumière avait volé en éclat face à l’apparition d’un charmant plumeau aux plumes soyeuses… Cela laissa le champ libre à la jeune fille pour s’aventurer hors de la pièce sans personne pour le voir. Elle trouva la cuisine, où Big-Ben se présenta cérémonieusement, avant d’être interrompu par Lumière qui fut plus… familier. Malgré les paroles bienveillantes de l’horloge, celle-ci ne semblait pas vraiment décider à satisfaire les attentes de Belle… En effet, il se souvenait des consignes de la Bête, et n’avait surement pas l’intention d’y déroger. Ainsi, lorsque Belle déclara avoir faim, il ne lui proposa qu’un grand verre d’eau et un crouton de pain sec… Fort heureusement, la bienveillante Mrs Samovars et le pimpant Lumière ne l’entendaient pas de cette oreille. La Belle eut droit à un ravissant spectacle dinatoire, avec son et lumière… Ce fut pour elle un régale, aussi bien gustatif que visuel. Elle sentit son moral remonter légèrement.
Après un tel florilège de couleur, Belle guère fatiguée, dit à Big-Ben qu’elle était incapable d’aller se coucher maintenant… Après tout, c’était la première fois qu’elle venait dans un château enchanté… Elle souhait visité les lieux. Cependant, Big-Ben estimait qu’ils ne pouvaient pas la laisser errer seule dans le château. Elle proposa alors qu’ils lui servent de guide lui et Lumière. Cependant, la jeune fille leur faussa compagnie au détour de la bibliothèque, bien qu’elle adore les livres… Pour se rendre dans l’aile ouest.
Elle avança lentement dans le couloir sombre, parsemé de statues effrayantes et cassées et de miroirs brisés. Bientôt, elle se trouva face à une porte de bois sombre… L’imposante poignée dorée, avait la forme de la tête de la bête… Doucement, avec hésitation, Belle posa ses mains sur la poignée, et entre-ouvrit la porte… C’est alors que se révéla à elle ce qui ressemblait à un champ de ruine. La vaste salle était dévastée. Ça et là, de longues étoffes déchirées et usées par le temps pendaient lamentablement, des meubles craquelés, morcelés, jonchaient le sol. Sur un mur, le portrait d’un jeune homme avait été lacéré. On ne voyait plus son visage. Effleurant la toile de ses doigts fins, Belle observa le regard bleu profond de la peinture quand soudain, son attention fut détournée par une étrange lumière…
Il y avait là, sous une cloche de verre, la rose la plus éclatante qu’elle ait jamais vue. Suspendue dans les airs, la fleur brillait d’un éclat mystérieux. Quelques pétales étaient tombés la table sur laquelle reposait la cloche. Avec précaution, la Belle retira la cloche de verre, et approcha son doigt de la fleur magique…
Mais tout à coup, la Bête s’interposa entre elle et la rose, enragée. Remettant la cloche sur la fleur, il tourna son regard vers une Belle terrifiée…
-Pourquoi êtes-vous venue ici ? demanda-t-il.
-Je ne sais pas… Je suis désolée ! répondit Belle.
-Je vous avais interdit d’entrer dans cette pièce ! grogna la Bête en s’approchant.
-Je ne savais pas que c’était si grave ! dit Belle en reculant.
-Vous réalisez ce que vous auriez pu faire ?! hurla la Bête, toutes griffes dehors.
Il détruisit une table…
-Non ! s’exclama la Belle.
-Sortez ! cria la Bête.
-Non ! hurla Belle terrifiée.
-Sortez !!! cria-t-il encore fracassant tous les meubles à sa portée.
Belle s’enfuit en courant, horrifié… Alors que la Bête regrettait déjà son emportement.
Courant à travers le château, elle descendit les grands escaliers du hall d’entrée en trombe et se saisit de sa cape noire, prête à quitter les lieux.
-Mademoiselle ! l’interpella Lumière paniqué. Où est-ce que vous allez ?
-S’e est tout de ma promesse ! Je ne resterais pas une minute de plus dans cette maison !
-Non, ne faites pas ça ! Je vous en supplie ! cria Big-Ben désespéré.
Mais ouvrant grand les portes du château, laissant entrer la neige et son froid hivernal, Belle sortit en courant, chevaucha Philibert, et s’enfuit au galop. Galopant à travers vent et neiges, elle ne voulait qu’une seule chose : s’éloigner au plus vite de ce lieu abominable.
C’est alors qu’elle se retrouva face à des loups… Elle tenta de les distancer, mais ils étaient trop rapides. Dans la panique, elle tomba de sa monture, et n’eut plus pour seule défense qu’un bâton de bois. Mais elle se retrouva bien vite à terre. Elle allait être dévorée vivante, quand la Bête intervint. Saisissant l’un des loups, il se dressa entre eux et la Belle…
Un combat féroce s’engagea alors. Les loups mordaient et griffaient la Bête, qui poursuivait sa lutte. Il parvint enfin à mettre en fuite ses adversaires. Mais il y avait un prix, car il s’effondra dans la neige glacée, à bout de force…
Belle hésita un instant à reprendre sa route, mais jetant un regard sur le monstre qui venait pourtant de sauver sa vie, elle se ravisa. Chargeant la créature sur Philibert, elle rebroussa chemin vers le château.
Une fois rentrée elle entreprit de soigner la blessure que la Bête avait récoltée au bras, au cours de son sauvetage. Ce ne fut pas chose aisée, car celui-ci n’en faisant qu’à sa tête, grognait devant la douleur que provoquait les soins. Cependant, au milieu de la dispute qui commençait, Belle remercia la Bête de l’avoir sauvé. Cela sembla l’adoucir, et il se laissa soigner.
Pendant ce temps au village, se tramaient de sombres manigances… Gaston mijotait un plan odieux pour faire de Belle son épouse, tandis que le père de cette dernière était bien décidé à la sauver de l’emprise de la Bête… En effet, de retours au village, il s’était immédiatement précipité à la taverne pour avertir les villageois de ce qui était arrivé à sa fille. Cependant, personne ne le crut… Pire encore, Gaston avait à présent l’intention de se servir de cette histoire pour faire passer Maurice pour un dément ! Alors que ce dernier partait vers la forêt, Gaston et le fou arrivaient chez lui, dans le but de mettre à exécution leur horrible projet… Ils ne trouvèrent cependant personne, aussi Gaston chargea-t-il le fou de surveiller la demeure.
Loin de ces machinations, au château, la Belle et la Bête étaient à présent en bonne entente. Mieux encore, la Bête éprouvait pur Belle un sentiment tendre, et le désir de faire quelque chose pour elle. Tandis que Big-Ben lui proposait des banalités telles chocolats et autres fleurs, Lumière se souvint de l’intérêt que la jeune fille avait manifesté pour la bibliothèque. Un peu plus tard dans la journée, la Bête dévoila à Belle, la plus spacieuse des bibliothèques qui soient. Des montagnes de livres rangés le long de hauts murs. De nombreux ouvrages, emplis de pages et d’histoires qui ne demandaient qu’à être parcouru. Il offrit cette pièce à Belle. Elle en fut enchantée et le remercia vivement.
Les domestiques qui assistaient à l’évènement, virent là un regain d’espoir. Il semblait y avoir tout à coup, quelques chose qu’hier encore n’existait pas…
Arriva une soirée… Une soirée entre la Belle et la Bête. A Bête était fort intimidé à l’idée de devoir déclarer son amour à la Bête. Il était si… monstrueux, et elle si belle. Mais lorsqu’il la vit paraître devant lui, dans sa robe de bal dorée, il oublia tout, et profita simplement de sa présence. Ils dînèrent ensemble et Belle se leva au son d’un violon pour inviter la Bête dans une valse romantique, dans la vaste salle de bal au plafond peint d’angelots.
Enfin, ils sortirent un instant sur le grand balcon de la salle…
-Belle, dis la Bête. Est-ce que vous êtes… heureuse avec moi ? demanda-t-il en prenant ses mains.
-Oui, répondit Belle.
Cependant, son regard se fit lointain…
-Qu’avez-vous ?
-Je suis inquiète de savoir mon père tout seul. J’aimerais tellement le revoir ! Si vous saviez comme il me manque…dit-elle.
La Bête réfléchit un instant, avant de sourire.
-Il y a un moyen, dit-il.
Il la conduisit dans l’aile ouest, devant la rose…
-Ce miroir vous montrera tout ce que vous voulez voir, dit-il en s’emparant du miroir magique. Il suffit de le lui demander.
-Je veux voir mon père !.. S’il vous plait, dit Belle le miroir dans les mains.
Et elle le vit. Perdu en pleine forêt, affaiblit, malade…
-Papa ! Oh non… Il est malade ! Il va peut-être mourir, et il est tout seul !
La Bête se tourna alors vers la cloche, qu’il caressa songeusement… Plutôt que de briser le cœur de Belle, c’est son propre cœur qu’il préférait briser.
-Alors, vous devez partir le rejoindre !... dit-il difficilement.
-Qu’avez-vous dit ? demanda Belle, surprise.
-Je vous rends votre liberté, répondit la Bête. Vous n’êtes plus ma prisonnière.
-C’est vrai ? Je.. ? Je peux partir ?!
-Oui…
-Oh ! Merci ! Courage papa, dit-elle en s’adressant au miroir, j’arrive !
Elle se retourna pour le rendre à la Bête.
-Prenez de miroir, lui dit-il. Il vous donnera le loisir de me voir, continua-t-il en caressant ses cheveux, et de ne pas m’oublier.
-Merci d’avoir compris à quel point il a besoin de moi, dit Belle en souriant.
Et elle s’éloigna sur une dernière caresse.
La Bête poussa un rugissement de souffrance après son départ. Tout était fini.
Belle retrouva son père et le ramena à la maison, levant du même coup la surveillance du fou, qui s’en alla prévenir Gaston. A son réveil, le père de Belle fut très surpris de la voir à son chevet. Elle lui expliqua alors que la Bête n’était absolument pas comme ils le croyaient et qu’il l’avait laissé partir. C’est alors qu’un invité surprise se manifesta : Zip ! Mais à cet instant, le chef de l’asile local vain chercher son père… Le plan de Gaston avait été mis à exécution. Il expliqua à Belle qu’il pouvait dissiper la situation… A condition qu’elle l’épouse. Devant le refus de la jeune fille, on embarqua Maurice. Affolée, Belle couru dans la maison cherché le miroir.
-Montre-moi la Bête ! dit-elle en le brandissant.
Il apparut alors, rugissant, ses crocs aiguisés luisant… La population paniqua alors, mais Belle leur dit qu’il n’était pas mauvais, mais doux et tendre. Il était son ami. Gaston que ces propos dérangeaient, prit la décision de chasser la Bête ! Il enferma Belle avec son père dans leur cave. Exacerbant la crainte des villageois, il entraina les hommes du village à sa suite pour assiéger le château… mais il leur rappela que la Bête était sa proie.
Mrs Samovar avertit le Maitre que le château était assiégé… mais celui-ci n’en avait que faire. Il ordonna qu’on les laisse entrer. Bien heureusement, Lumière eut encore une idée des plus… lumineuse, qui permis à tous les domestiques de repousser les assaillants, en les terrifiant purement et simplement. Pendant ce temps, Zip eut aussi une fort bonne idée, qui permis de délivrer Belle et son père. Immédiatement, celle-ci se galopa vers le château, son père à ses côtés. En effet, si les villageois avaient fuient, ce n’était pas le cas de Gaston, bien déterminé à éliminer celui qu’il considérait comme son rival…
Entrant dans la pièce où se trouvait la Bête, Gaston lui lança une flèche qu’i l’atteint dans le dos. La Bête n’opposa aucune résistance, jusqu’à l’apparition de Belle. S’en suivi alors un terrible combat sur les toits sur château, la pluie et le tonnerre pour seuls témoins… La résistance de la Bête était à présent farouche…
Il faillit tuer Gaston mais se ravisa. Il n’était pas un monstre.
Plus haut, sur le balcon, Belle apparue…
-La Bête ! appela-t-elle.
-Belle !
Et il grimpa jusqu’à sa main tendue.
-Belle ! dit-il en saisissant sa main délicate. Tu es revenue ! dit-il en caressant sa joue.
Belle fera les yeux pour savourer cette retrouvaille…
Mais soudain, l’épine de la jalousie s’abattit dans le dos de la créature. Gaston venait de a poignarder. Horrifiée, Belle reteint la Bête par sa chemise… Tandis que Gaston, à avoir trop désiré Belle, chut du haut du toit et mourut.
Belle remonta la Bête sur le balcon et l’aida à s’allonger sur le sol. Mis cela semblait être trop tard…
-Tu… Tu es revenue ! répéta la Bête au sol.
-Je voulais te sauver ! J’ai eu tellement peur ! Oh ! Tout est ma faute ! dit-elle en le serrant contre elle. Si seulement j’étais arrivée plus tôt !
-Finalement, c’est peut-être, mieux comme ça…
-Non je t’en prie tais-toi ! Tu vas guérir très vite… Je suis près de toi, tout va s’arranger, je te e promets !
-Non… dit-il en portant sa main à sa joue. Au moins, je t’aurais revue une dernière fois, dit-il en poussant son dernier soupir…
-Non ! Non ! s’écria Belle en pleur. Je t’en supplie, ne m’abandonne pas ! Je t’aime… murmura-t-elle, le visage enfouit dans son torse.
Le dernier pétale de tomber.
Pourtant, se mêlant à au tonnerre, une pluie de couleur s’abattit soudain sur la Bête le soulevant dans les airs… Le transformant ! Lentement, très doucement, il fut reposé à terre, dissimulé par sa cape… Précautionneusement Belle s’approcha, lorsque la silhouette se relava… Il se retourna soudain. Devant Belle, se dressait à présent un fort beau jeune homme. De longs cheveux et de grands yeux bleus qui la regardaient avec amour…
-Belle ? C’est moi ! s’exclama-t-il, heureux.
Elle s’approcha, caressa ses cheveux en observant longuement son regard… le même que celui de la peinture… Et le même que celui de la Bête.
-Oui ! C’est toi !
Se regardant longuement dans les yeux, ils savourèrent leurs retrouvailles, avant de sceller leur amour en un baisé passionné.
C’est alors que dans un feu d’artifice, le château et les domestiques, reprirent eux aussi leurs apparences originels !
Et pour la fin de la malédiction il y eut un grand bal, au cours duquel Belle, et celui qui fut jadis une Bête, dansèrent ensemble…
C’est ainsi que se termine l’une des histoires d’amour les plus belles que l’on ait vu… Une histoire qui au-delà des apparences, sut révéler le fond du cœur d’un être qui n’était pas ce qu’il semblait être.
* Fin *Et voilà !
Qu'e pensez-vous ?