*NEW * Fanfictions - Dynamic-in-red

Coucou ! Etant très adepte de fanfictions, je pense en poster quelques unes, surtout que j'aurais du temps à tuer pendant les vacances ^^.

Pour l'instant, je n'en ai écrit qu'une seule sur l'univers Disney, mais d'autres risquent de voir le jour, surtout si je vois un sujet de topic qui m'inspire !!


Voilà donc cette fanfic, que j'ai écrite suite au topic de Princess Meg sur le passé de Mégara. Je me suis basée légèrement sur la mythologie (Mégara est vraiment la princesse de Thèbes, et Adonis le prince de Thraces), et bien sur , sur la série et le film Hercule.

Je m'excuse à l'avance si vous ne retrouvez pas exactement la manière de parler d'Hadès, mais je suis trop habituée à sa VO (James Wood est magnifique dans ce doublage !!) et je n'arrive plus à retranscrire sa VF.  Par exemple, en VO il place beaucoup de "Helloooo ? " (Hm, Nabila se serait-elle inspirée de lui ? XD)  ou de "Babe, honey" et autres surnoms affectifs.  

Enfin, il s'agit de mon approche personnelle de ce qu'à été Meg adolescente. Je ne dis pas qu'elle est comme ça actuellement, je suppose juste que plus jeune, elle était peut-être plus mauvaise >_>.

Bref, bonne lecture ! (oh, et pardon s'il y a des fautes d'orthographes !)




Elle devait bien l’admettre, Mégara était de très mauvaise humeur. Il faut dire que n’importe quelle jeune fille de seize ans serait énervée de se faire jeter de la maison familiale. Seulement sa colère était d’autant plus grande qu’elle était tout de même la princesse de Thèbes, et qu’elle venait donc non seulement de perdre son toit et sa famille, mais également son titre et son trône. Tout ça pour une babiole, en plus. Franchement, qui pourrait lui reprocher d’avoir essayé d’empoisonner son petit frère, héritier du trône ? En plus, elle n’avait pas voulu le tuer… simplement le rendre suffisamment malade pour qu’il ne puisse pas assurer ses futures fonctions, et qu’elle puisse donc devenir reine à la mort de son père. Elle y avait le droit, elle était la plus âgée ! Devoir être obligée de se trouver un mari pour prétendre au trône était inadmissible. Non, non jamais, elle ne se marierait. Ce n’était pas son délire. Les gens amoureux étaient trop bêtes, ce n’était pas pour elle. Elle mourait en tant que célibataire.

Bref, tout ceci pour dire que son père avait moyennement apprécié sa petite tentative d’empoisonnement, et qu’il l’avait donc bannie à vie de son palais. Elle ne pouvait pas vraiment dire que l’idée de ne plus jamais revoir sa famille l’attristait. Etant la seule fille, elle s’était toujours sentie exclue, à l’écart. De ce fait, elle s’était forgé une personnalité solitaire et renfermée, ce qui n’avait pas facilité pas ses relations avec ses frères et son père. Pour faire court, elle ne les avait jamais tellement aimés, et ils lui avaient bien rendu.

Elle se tourna une dernière fois vers son palais. Sa famille n’était même pas sortie lui dire adieu. Ils l’avaient littéralement mise dehors, sans aucun regret, aucune cérémonie.

-J’espère ne jamais recroiser votre route ! cracha-t-elle avec mépris.

Puis elle rajusta le sac qu’elle portait sur l’épaule, rempli du strict nécessaire, et tourna les talons, prête à commencer une nouvelle vie.

C’était une fille débrouillarde, pour une princesse. Elle savait faire du charme aux marchands pour obtenir de quoi manger. Elle avait même su convaincre un couple de personnes âgées de lui laisser gratuitement l’ancienne chambre de leur fille, en jouant sur le côté tragique de son histoire afin de les émouvoir. Rien ne pouvait résister à une jolie fille doublée d’une excellente actrice, et elle le savait. Elle se sentait toute puissante, indestructible. Rien ne pouvait l’atteindre, rien ne pouvait lui arriver.

Enfin, sauf peut-être une attaque de monstre.

Elle n’avait pas vu le sphinx arriver. Il lui était tombé dessus, d’un coup, alors qu’elle balayait la terrasse. Elle n’avait jamais rien vu de si impressionnant… La chose avait le buste d’une femme, mais passé la taille, c’était le corps d’un lion. Et nul besoin de dire qu’il était gigantesque, presque aussi haut que la maison. Mégara tenta de fuir, tout en se demandant pourquoi ce genre de truc n’arrivait qu’à elle. Le sphinx finit par l’aplatir au sol. Il se mit à jouer avec elle, comme un chat le ferait avec un insecte. Ses griffes géantes ne cessaient de la lacérer, si bien que c’était un miracle si elle était encore en vie.

Alors que la situation semblait désespérée, une dizaine d’hommes armés apparurent et vinrent à son secours. L’un d’entre eux la mena hors de portée du monstre, tandis que les autres essayaient de le contrôler. Mégara assistait, impuissante, au combat, lorsque soudainement, une main vint se poser sur son épaule.

-Mes hommages, très chère demoiselle.

C’était un jeune homme aux cheveux longs et blonds, plutôt musclé, avec un air prétentieux. Il prit la main de Mégara et la porta à ses lèvres.

-Je suis Adonis, prince de Thraces. Inutile de me remercier pour ce petit sauvetage, c’était la moindre des choses.
Mégara dégagea sa main.

-J’aurais très bien pu me débrouiller toute seule. Et si je puis me permettre, ô, Altesse, ce sont vos gardes qui ont fait tout le travail.

-Bien entendu, un prince ne se salit jamais les mains. Surtout pas en présence d’une fille aussi splendide que vous.

Elle lui tourna le dos en croisant les bras. Encore l’un de ces dragueurs insupportables…
Manifestement, Adonis supportait mal la défaite, car il la prit par l’épaule et la força à se coller contre lui.

-Je ne peux m’empêcher de remarquer que vous vivez dans un taudis, dit-il en lançant un regard dégoûté à la petite maison. Un palais irait bien mieux à une créature de votre beauté. Que diriez-vous de vous installer avec moi ?

-J’ai eu ma dose de palais, merci bien.

Elle avait répondu ça sur le coup de la colère, mais au fond, elle devait bien admettre que le confort des palais lui manquait. Et puis, elle commençait à se sentir mal à l’idée d’exploiter ce vieux couple. Ils étaient vraiment charmants, et personne n’avait jamais été aussi bon envers elle. A contrecœur, elle se tourna vers Adonis.

-D’accord. Je viens avec vous à Thraces.

Et ainsi commença une toute autre aventure…

La vie auprès d’Adonis n’était pas si désagréable que Mégara aurait pu le penser aux premiers abords. Lorsqu’on savait voir derrière le côté prétentieux du prince, il était de bonne compagnie. Certes, il n’était pas brillant, mais pour quelqu’un d’aussi manipulateur que Mégara, c’était plutôt un atout. Au fil des jours, elle apprit donc à l’apprécier. Au fil des mois, elle commença à l’aimer. Au bout d’un an, elle ne pouvait plus se passer de lui.

Il devenait de plus en plus clair que Mégara deviendrait la future reine de Thraces, car la rumeur courait qu’Adonis voulait la demander en mariage. Elle ne fut donc pas surprise, un jour, de voir son cher prince donner une grande fête en l’honneur « d’un évènement important qu’il préférait garder secret ». Si on lisait entre les lignes, cela voulait clairement signifier qu’il allait lui demander de l’épouser, et cela ravissait la jeune femme. Oui, elle avait dit qu’elle mourrait en célibataire, mais c’est qu’elle ne pensait tout simplement pas vivre jusqu’à son mariage. Et Adonis était si parfait ! Si on lui avait dit qu’elle serait autant amoureuse un jour, elle ne l’aurait pas cru.

Les choses allaient donc pour le mieux dans la vie de Mégara, pour une fois. Mais c’était sans compter sur ce qui se tramait aux Enfers…

On pouvait dire ce que l’on voulait sur Hadès, le dieu des Enfers, mais personne ne pouvait nier que c’était un bosseur. Il prenait son travail très au sérieux, et surveillait de près les entrées des morts. D’ailleurs, si ces entrées se faisaient un peu trop basses, il y remédiait aussitôt en propageant une petite maladie sur Terre. Oui, il n’était pas sensé interférer avec la vie et la mort des mortels, mais il n’avait jamais tellement suivit le règlement. Zeus, son grand frère, le savait très bien, mais il lui laissait généralement tout passer, mettant ça sur le compte de la jeunesse.

Quoi qu’il en soit, aussi travailleur qu’Hadès puisse être, il lui arrivait tout de même, de temps de temps, de se détendre en laissant la barre à Peine et Panique, ses deux assistants. Il passait alors son temps libre à espionner les humains, et à voir avec quelle pauvre âme en perdition il pourrait bien passer un petit contrat histoire de s’amuser un peu.
C’est ainsi qu’il était tombé sur Mégara. De loin, il avait suivi toute son histoire, depuis le jour où elle avait tenté d’empoisonner son frère jusqu’à aujourd’hui, où elle menait le grand amour avec son blondinet bodybuildé. Il devait bien avouer qu’il s’était attaché à cette mortelle. Sa haine envers son frère, et son désir de lui ravir le trône, lui rappelait beaucoup sa propre relation avec Zeuzounet. Son âme était torturée, sombre… en un mot, intéressante. Sans compter sur le fait qu’elle avait des courbes à exciter un mort, et qu’avoir une femme aussi splendide à son service ne serait pas de trop. Il commençait à se lasser des démons et des morts.

Il devait donc trouver le moyen de la faire passer un pacte avec lui. La seule solution était de la pousser au désespoir en mettant la chose la plus importante à ses yeux en danger : son boyfriend.

Hadès se rendit alors incognito à la fête organisée par le prince. Il s’était rarement déguisé en humain, et ce n’était pas une expérience qu’il appréciait. Pas assez de flammes. Même s’il se trouvait toujours aussi hot.
Le Prince avait installé pour l’occasion une grande arène, dans laquelle allaient se dérouler divers jeux tels que la course de chars ou le combats de gladiateur. Hadès saisit cette opportunité et se porta volontaire pour la course de char, se disant qu’il trouverait un moyen de provoquer une catastrophe qui causerait la perte d’Adonis. Ce dernier était installé sur un trône dans les tribunes, en compagnie de Mégara qui le regardait amoureusement. Hadès ricana. Voir son cœur se briser allait être une expérience fantastique.

Il prit place sur un char, et avant de débuter la course, appela Peine et Panique.

-A vos ordres ! répondirent les deux démons à l’unisson.

-Les garçons, vous avez toujours aimé les courses de char, pas vrai ?

Peine et Panique se dévisagèrent avec crainte. Qu’est-ce que leur patron allait encore leur demander ?

- De toute façon, je ne vous demande pas votre avis, dit Hadès. Vous allez tout de suite vous transformer en chevaux et prendre la place des miens, compris ?

-Euh…

-Tout de suite, j’ai dit TOUT DE SUITE !

Malgré son déguisement, quelques flammes parvinrent tout de même à s’échapper de ses cheveux noirs.

Peine et Panique se mirent au garde à vous avant de se métamorphoser en chevaux. Ils firent peur aux véritables équidés et prirent leur place.

-Et c’est parti ! S’écria Hadès dans une joie démente.

Il donna un coup de fouet à ses acolytes qui se mirent à galoper. Il leur ordonna de se coller à ses adversaires, afin qu’il puisse tous les faire tomber de leurs chars. En arrivant au niveau d’Adonis et de Mégara, il ne restait plus qu’un char en jeu en plus de celui d’Hadès. Il y remédia rapidement : il lança une boule de feu vers l’autre char qui explosa, et ayant très bien calculé son coup, l’une des quatre roues fut projetée pile sur Adonis. Le pauvre prince n’eut pas le temps d’esquiver. Il se prit la roue en plein dans la tête, tomba du haut des gradins, et finit sa chute aux pieds d’Hadès dans l’arène, inconscient.

-Badabing, dit Hadès dans un sourire satisfait.

Mégara poussa un cri et courut aussi vite qu’elle le put auprès d’Adonis, tandis que les spectateurs s’enfuyaient rapidement de l’arène – Hadès avait ordonné à Peine et Panique de terroriser la foule pour avoir plus d’intimité avec sa future esclave.

-N…Non… Tu ne peux pas mourir ! sanglota-t-elle en posant sa tête sur le torse d’Adonis.

-Je suis vraiment désolé, je crois bien que c’est de ma faute, fit Hadès.

Il savait que ses excuses sonnaient fausses – même avec la meilleure volonté du monde, il n’arrivait pas à cacher sa joie – mais Mégara était dans un tel état qu’elle ne remarqua rien.

-Il respire encore ! s’exclama-t-elle. Allez, mon cœur,  accroche toi !

-Tu sais… dit Hadès en enroulant son bras autour de l’épaule de Mégara. Je peux peut-être faire quelque chose… Enfin, je dis ça, je dis rien…

-Quoi ? Que pouvez-vous faire ? s’enquit-elle.

Hadès ne put s’empêcher de sourire en voyant l’espoir briller dans les yeux violets de Mégara. Parfait. Plus l’espoir est grand, plus dur sera la chute.

-Passe un pacte avec moi.

-Pardon ?

-Ferme les yeux…

-Pourquoi ça ?

-Ecoute-moi, c’est tout, s’emporta-t-il.

Mégara haussa un sourcil, mais elle obéit.

-Ta ta ta, on triche pas ! fit Hadès dans un sourire amusé. Tu voudrais pas mourir, pas vrai ? Parce que c’est ce qui t’arriverais si tu trichais.

-Comment ça ?

-Ferme les yeux ! répéta-t-il, légèrement irrité.

Elle soupira et plaqua fermement ses mains contre ses paupières. Une fois certain que Mégara n’y voyait rien, Hadès reprit sa véritable apparence dans un mur de flammes. Sentant la chaleur, Mégara ouvrit les yeux… et la bouche. Elle avait du mal à croire ce qu’elle était en train de voir. A la place de l’homme aux cheveux noirs se tenait une… créature… à la peau grisâtre, comparable à la couleur de la cendre, aux dents pointues et aux cheveux faits de flammes bleues.

-Tada ! fit-il. C’est bien, tu n’as pas triché. Ça m’aurait embêté de voir ton corps de déesse graviter pour toute l’éternité dans le tourbillon des morts…Enfin, bien sûr, ça se fera un jour, tu n’es pas immortelle, hein ! Mais ça aurait été bête de mourir maintenant, pulvérisée par le pouvoir que je renvoie lorsque je reprends ma forme divine.

-Divine ? Vous êtes un Dieu ?

-Bonne réponse.

Mégara détailla son interlocuteur avec attention. Voir un Dieu n’augurait jamais rien de bon… trop de gens se sont fait tué par ces divinités. Un mot de travers, et c’était la pulvérisation assurée. Enfin, au moins, il ne s’agissait pas de Zeus. Elle avait entendu des histoires terribles à son sujet. Mais qui était-il ? Elle ne l’avait jamais vu sur aucune peinture, aucune poterie, aucun temple…

-Je suis Hadès, dieu des Enfers, comment ça va ? dit-il en lui présentant sa main.

-Hadès ? Ah, de tous les Dieux, c’est de vous qu’il faut le plus se méfier, à ce qu’on dit.

-Megaminette, ne dis pas n’importe quoi !

Elle tiqua à l’entente de ce surnom stupide, mais resta finalement de marbre pendant qu’Hadès poursuivait :

-Est-ce que tu as déjà entendu parler d’un seul mortel qui a péri à cause de moi ? Sérieux, c’est plutôt de mes frères qu’il faut se méfier. Ils font les gentils mais crois-moi qu’Ulysse, par exemple, ne porte pas Popo dans son cœur.

-Popo ?

-Popo ? Comme dans Poseidon ?

Il avait dit cela comme s’il avait à faire à une attardée.

-Ah… D’accord, dit-elle en levant les yeux au ciel. Et qu’en est-il de cette histoire avec Persephone ? Vous ne l’avez pas kidnappée et emprisonnée ?

-Seph ? Oh, je l’ai rendu à sa mère il y a bien longtemps. Elle voulait DIX enfants, sous prétexte qu’elle est la déesse de la fécondité ou une bêtise dans le genre ! Hellooo est-ce que j’ai l’air d’un père de famille ? Je suis le dieu des Morts, pas de la marmaille.

Mégara ne savait pas vraiment quoi penser de cette apparition. D’accord, Hadès était plus chaleureux que ce que les légendes racontaient, mais il dégageait quelque chose de maléfique. Et puis, il parlait beaucoup trop vite, elle ne comprenait pas un mot sur deux.

-Ok, euh… revenons-en à mon problème, dit-elle en se prenant la tête entre ses deux mains. Pouvez-vous guérir Adonis ?

-Bien sûr. Seulement, c’est une âme pour une âme, chérie. Si je le sauve, tu viens avec moi aux Enfers.

Elle n’hésita pas une seule seconde.

-Ça marche, dit-elle fermement en tendant sa main vers Hadès. J’échange mon âme contre la sienne.

-Yes ! Serrons-nous la main !

A l’instant même où les doigts d’Hadès se refermèrent sur ceux de Mégara, celle-ci senti un désagréable frisson parcourir son corps. Elle se sentit oppressée, comme si des chaînes invisibles étaient en train de la ligoter. Les yeux jaunes d’Hadès brillaient d’excitation, et des flammes bleues émanaient de tout son corps. Finalement, Mégara tomba à genoux aux pieds de son nouveau maître, alors qu’Adonis se réveillait lentement.

-Que s’est-il passé ? Mes cheveux sont toujours en place ? demanda-t-il.

En voyant Hadès, il poussa un cri qui n’avait rien de très viril et s’évanouit.

-Je suis pas sûr que tu aies misé sur le bon cheval, fit Hadès en toisant Adonis avec amusement.

-Il est bon et honnête, et il m’aime réellement !

-Mouais, si tu le dis. Bon, si j’ai besoin de toi, je te happe aux Enfers, ok ? Ça peut être n’importe quand, n’importe où, donc tiens-toi prête !

-Je pensais que vous vouliez que je vienne aux Enfers ?

La bouche d’Hadès se tordit dans un sourire calculateur et carnassier.

-Ce n’est pas encore l’heure. Tu n’es pas… à point.

-…
-Bon, c’est pas l’tout, mais j’ai du travail ! A la prochaine, chérie !

Puis il disparut dans un nouveau mur de flammes, laissant Mégara complètement abasourdie…


Les jours qui suivirent furent aussi fantastiques que ceux qui avaient précédés. Mégara et Adonis menaient la belle vie, et à la grande surprise de la jeune femme, Hadès ne l’avait pas encore convoquée. Elle pensa même que quelque chose dans le pacte n’avait pas marché, ou bien même qu’Hadès avait été gentil et avait fini par lui faire cadeau de la vie d’Adonis, mais à chaque fois qu’elle commençait à douter, la sensation d’être enchaînée la reprenait, lui rappelant que le pacte était bien valide.

Et vint le jour fatidique. Le jour qui brisa définitivement Mégara.

Le jour où Adonis fila avec une autre fille.

Tout allait bien, pourtant. Mégara et Adonis se baladaient ensemble dans un parc. Les oiseaux chantaient, il faisait beau... les filles étaient en petite tenue…et une fille en particulier attira l’attention d’Adonis. C’était une très jolie blonde à l’air innocent, aux yeux bleus, le genre de fille qui semble tout droit sortie d’un conte de fée, malgré sa jupe bien trop courte. Mégara la détesta aussitôt.

-C’est la plus jolie fille que j’ai jamais vu ! s’écria-t-il, en lâchant la main de Mégara.

-Adonis… Qu’est-ce qui te prend ?

-Hm ? Oh, désolé, mon cœur, mais avoue-le, elle est bien plus belle que toi. Et je pense qu’elle ira mieux avec mes yeux.

-Pa…Pardon ?

Mais avant que Mégara n’ait pu laisser éclater sa colère, Adonis était déjà en train de conter fleurette à la jeune fille. Elle ne pouvait pas y croire… Son prince… son amour… il sortait exactement le même baratin à cette blonde qu’à elle-même, le jour de leur rencontre. Se serait-elle donc trompée sur son compte ? Etait-il bel et bien l’imbécile superficiel qu’il lui avait semblé être les premiers jours ?

Mégara sentit son cœur se briser. Adonis ne l’avait jamais aimé pour elle. Simplement pour sa beauté. L’amour l’avait aveuglée…

Elle serra le poing. Non, hors de question de céder aux larmes. C’étaient ses sentiments qui l’avaient mené ici. Si elle avait écouté sa raison, jamais elle ne serait tombée dans les bras d’Adonis. Les sentiments étaient pour les faibles. Jamais plus elle ne ferait confiances aux hommes, jamais plus elle ne tomberait amoureuse !

-Et dire que tu as sacrifié ton âme pour ce minable…C’est dommage, hein ?

Elle se retourna et vit Hadès, perché en haut d’un arbre, sirotant tranquillement une coupe de nectar.

-Pas la peine d’en rajouter, siffla-t-elle avec rage.

Hadès sauta de l’arbre, créant un nuage de fumée, et prit Mégara par l’épaule.

-Mais ne t’en fais pas, tu n’as pas tout perdu, mon chaton, dit-il. Tu vas voir, les Enfers, c’est… bah, d'enfer, justement.

-Plus rien n’a d’importance, de toute manière, grogna-t-elle. Emmenez-moi loin de lui, et loin des motels, qui n’existent que pour me faire du tort !

Un rictus s’installa sur les lèvres d’Hadès. Il prit la main de Mégara, la rapprocha de lui, et glissa sa main sous sa taille.

-Comme tu veux, ma chère, ma tendre…

…Meg.

P.S : Je sais que Zeus est le petit frère d'Hadès dans la mythologie, mais dans Hercule, Hadès semble être le plus jeune de la fratrie (en tous cas, il est plus jeune de Zeus.)

Wow !

Ton fanfiction est très intéressant !
Bien sûr je trouve qu'il y à quelques incohérences (comme Mégara qui discuté un peu trop longtemps avec Hadès alors qu'Agonise est à l'agonie, et je trouve que Mégara aurait du ce rendre compte bien avant qu'Agonise n'était pas sincère: 1 an c'est trop long !)
Par contre, je trouve que le caractère de Meg est assez bien respecté, bien qu'a mon avis, elle m'aurait pas dû être si machiavélique avant de se faire tromper par Adonis !

Je reparlerai de ton fanfiction plus tard sur mon topic, pour que les autres en profite !

PS: Ça me fait très plaisir de voir que quelqu'un se donne la peine de créer un fanfiction sur Meg !
Merci de m'avoir fais découvrir ta version du passé de Meg, ça m'a éclairci sur bien des points ! :-D

j'aime beaucoup ! c'est bien écrit, bien structuré et tout ^^ et je n'ai pas repéré de fautes. Je trouve ta version interessante, pour moi le caractère d'Hadès est parfaitement respécté (j'adore le passage sur Perséphone ^^). Meg est très bien aussi, je la verrai peut être un peu plus en colère quand Adonis la laisse tomber (peut être préparant une vengeance) mais sinon dans les répliques c'est éxactement elle ! Du coup ça donne envie d'avoir un développement sur son enfance et de comment elle s'est repliée sur elle même. Ce qui est bien aussi c'est qu'on voit qu'elle n'est encore qu'une adolescente et pas tout à fait l'adulte qu'on connait : elle change d'avis par rapport au mariage, elle ne veux pas trop exploiter le vieux couple (enfin là je crois que c'est surtout que le confort des palais lui manque xD).
Quand Adonis la laisse on a envie de lui dire : "t'inquiète pas Meg, tu vas le rencontrer l'homme de ta vie et ce sera pas un prince minable mais un demi dieu avec une force incroyable...".

Bref, je serais très contente de te lire si tu fais d'autres fan fictions !

Merci beaucoup à tous les deux ^^ Contente que ça vous plaise !

Ca faisait longtemps que je devais passer le lire, je l'ai fait et j'ai adoré!
Je ne voyais pas forcément Meg si machiavélique non plus, mais ça colle parfaitement dans ton histoire donc ça ne m'a pas gênée. En plus, bravo, la personnalité des personnages et même leur façon de s'exprimer sont parfaitement retransmises!
J'ai adoré Hadès, vraiment je trouve qu'on le retrouve bien et il a des répliques qui auraient pu figurer dans le DA, "Megaminette, ne dis pas n’importe quoi ! ", "je suis le dieu des morts pas de  la marmaille" xd; "Tu vas voir, les Enfers, c’est… bah, d'enfer, justement."
Tu as réussi à mettre de l'humour malgré l'histoire assez dure (ben oui c'est quand même l'histoire d'une trahison, d'un pacte maléfique etc...) et ce avec tous les personnages (Adonis, Meg, Hadès) bref c'est vraiment très bien!

Aww merci  . Si en plus les personnages sont bien respectés, je suis vraiment contente. C'est toujours ça qui me fait peur quand j'écris une fic, ça me hérisse tellement quand j'en lis avec des personnages non respectés que j'espère ne pas faire de même XD

Si vous avez des idées de fics, n'hésitez pas à me les communiquer, j'adore écrire ^^

Oui je te comprends c'est toujours ce qui me fait peur à moi aussi quand j'écris, et je déteste quand je lis des fanfics où les personnages ont des réactions totalement différentes de leur personnalité. Là, je te rassure, tu as vraiment bien géré et j'ai vraiment retrouvé la complicité un peu tordue d'Hadès et Meg!
Continue surtout, tu as de la chance! Perso j'écris aussi mais j'ai toujours une tendance à écrire des histoires longues qui du coup m'ennuient à force 

Je comprend TRES bien. J'ai toujours essayé de finir les histoires que je commence mais ce n'est pas toujours facile...

Je ferai peut-être une sorte de biographie de Hades (version Disney). ^^

dynamic-in-red : Ça ne te dérange pas si un jour j'écris mon propre fanfic sur Meg ?
Comme c'est mon personnage Disney préféré, j'aurais bien voulu écrire ma version....

Bien sûr, vas-y ! Megaminette ne m'appartient pas, fait ce qu tu veux d'elle <3 Je te lirai avec plaisir ! Envoi-moi un MP quand tu l'auras fait ^^

Voilà une autre fic que j'ai écrite, toujours sur l'univers d'Hercule, mais cette fois-ci, ça parle du passé d'Hadès et de ses deux frères. C'est une réadaptation du mythe de la prise de l'Olympe par Zeus et ses frères et sœurs. Les fans de mythologie reconnaitront les modifications que j'ai faite pour coller à Hercule ^^


-... et après ça, BIM ! Le Cyclope arrive et détruit les portes de l'Olympe, ce qui fait que...

Peine et Panique écoutaient avec crainte le dernier plan d'Hadès pour conquérir l'Olympe. Leur patron était en train de déplacer les pions à l’effigie de son armée de monstres sur son échiquier, et il était si emporté par son monologue qu'il ne prêtait plus aucune attention au reste du monde, ce qui permettait à ses deux acolytes de discuter entre eux :

-Tu paries combien que ça va encore louper ? pesta Peine.
-Chaque fois ça loupe, et chaque fois, ça retombe sur nous, soupira Panique. J'aimerais au moins une fois ne pas finir ma journée avec des brûles au troisième degré...
-Compte pas trop là d'ssus ! Peut-être que si t'étais moins angoissé tout le temps, on réussirait mieux.
-Oh, c'est à cause de moi, maintenant ? Peut-être qui si tu étais moins stupide, je n'aurais pas besoin de m'inquiéter !
-Où tu as vu que j'étais stupide ? Je te signale que-
-Chut !
-Ne me dis pas "chut !" !

Panique plaqua sa main sur la grande bouche de Peine. Ce dernier s'agita mais Panique ne lâcha pas sa prise.

-Tu entends ? demanda Panique.
-Mhf ! fit Peine en secouant la tête.
Il parvint à enlever la main de Panique.
-J'entends rien du tout ! s'emporta-t-il.
-Justement ! Le Boss ne dit plus rien !

Peine fronça les sourcils. Hadès n'était jamais à court de mots, en deux cent ans passés à ses côtés, il ne l'avait jamais vu se taire pendant plus de trente secondes.
Et pourtant, le Dieu était en ce moment même penché vers son échiquier, le visage fermé, complètement silencieux. Plusieurs pions étaient par terre, réduits en cendre.

-Qu'est-ce qui se passe avec son Altesse des flammes ?

Peine et Panique se retournèrent vers Mégara qui venait tout juste d'arriver. Son sourcil droit était haussé dans une expression sarcastique et ses mains posées sur ses hanches.

-Aucune idée, répondit Panique.

Mégara roula des yeux. Elle avait un rapport de mission à faire, et elle aimerait autant en finir. Elle avait hâte de se changer, sa robe était déchirée à des endroits qu’elle aurait préféré ne pas révéler au monde entier. Tout en soupirant, elle s'avança vers son patron.

-Alors, vous broyez du noir où est-ce ma vue qui vous laisse sans voix ? demanda-t-elle à Hadès de sa voix caustique habituelle.

Hadès releva péniblement la tête de son échiquier et parvint à adresser un rictus à Mégara.

-Option numéro une, avoua-t-il en mettant tout de même de son énergie inépuisable dans sa voix. Sans vouloir te vexer, mon chaton, il m’en faut plus qu’une robe déchirée pour être sans voix.

Mégara haussa un sourcil, puis alla s’assoir, jambes croisées, sur l’échiquier. Elle allait pour demander à Hadès ce qui n’allait pas avant de se souvenir qu’elle se moquait complètement de ses sautes d’humeur.

-La mission s’est bien passée, finit-elle par dire. J’ai convaincu le Minotaure d’adhérer à votre cause. Ça n’a pas été facile : moitié homme, moitié taureau, et entièrement pervers. (Elle fit une grimace.) J’estime avoir fait un bon travail, je peux me retirer ?
-Meg, mon petit cupcake, pourquoi tant de précipitation, hm ? fit-il en la prenant par l’épaule.
-Quoi ? Ne me dites pas que vous avez envie qu’on discute ?
-Hey, qu’est-ce que j’y peux, j’aime parler, je suis comme ça.
-Parler de quoi ? Si c’est encore pour vous entendre vous plaindre de vos frères et sœurs, j’ai déjà donné.
-Nan, nan rien de tout ça. C’est juste que… Hum, comment dire ça. Je.. euuuuh…. Je me demande en fait à quoi va mener ma petite conquête du Cosmos.

Mégara marqua une pause.

-Vous doutez ? ricana-t-elle.
-Hellooo tu te rappelles qui je suis ? Hadès ? Dieux tout puissant des Enfers ? Le mot « doute » ne fais pas partie de mon vocabulaire.
-Ce n’est pas parce que vous ne connaissez pas le mot qu’il ne peut pas s’appliquer à vous.

Elle lui lança un regard moqueur. La flamme d’Hadès se teinta d’un léger rouge, mais il reprit instantanément le contrôle dans un grand soupir.

-Ok, Ok, peut-être que je ne me sens pas trop dans mon assiette, capische ? Je vais régner sur le monde, ça va être mortel, et c’est ce que j’ai toujours voulu mais…
-Mais ? Vous vous demandez ce que vous allez faire de tout ce pouvoir ?
-Aw, ma petite Mégaminette qui me connait par cœur ! dit-il en lui pinçant les joues. Je veux dire, une fois que j’aurai emprisonné mes frères et sœurs, que j’aurais redécoré le monde et asservi tous les mortels qui me tapent sur la flammèche, qu’est-ce qui me restera ?

Mégara sentait bien qu’il fallait qu’elle dise quelque chose, mais rien de très sensé ne lui venait à l’esprit. Il faut dire qu’elle n’était que très peu préoccupée par les doutes de son diabolique patron.

-Vous pourrez toujours libérer vos frères et sœurs, et repartir sur de bonnes bases ? tenta-t-elle, en décroisant puis recroisant ses jambes.
-Repartir sur de bonnes bases ? Oui, oui bien sûr pourquoi pas, et juste après je m’achèterai une licorne, et pour finir je vais teindre mes robes en rose fuchsia. Aww, ce sera trop mignon et POUR QUI TU ME PRENDS ? s’enflamma-t-il. Comme si j’allais un jour pouvoir pardonner à cette bande de snobs !
-Pas besoin de hurler, pesta-t-elle en se reculant. Pourquoi détestez-vous autant les autres Dieux, d’ailleurs ?
-Affaire personnelle.
-Hum, ricana-t-elle. Je vous ai connu plus… éloquent.
-Ecoute, Meg, ma belle, ma petite violette, tu es mon esclave, je ne vois pas pourquoi je devrais te déballer ma vie privée.
-Je comprends. Vous êtes trop sensible pour parler de votre sombre passé, n’est-ce pas ?
-Sensible ? Moi ? Je crois que tu n’as pas bien cerné ma personnalité, ma Méga d’amour. Bon, puisque tu te soucies tellement de moi, viens donc sur mes genoux, tonton Hadès va te raconter une histoire !

Hadès tapota ses genoux en se penchant vers Mégara comme si elle était une enfant de deux ans. Cette dernière alla se placer de l’autre côté de la salle, un air de défi dans le regard.

-Je vous écoute, fit-elle.
-Comme tu voudras. (il prit une voix mielleuse.) Il était une fois…


L’histoire commence à l’époque où Cronos et Rhéa régnaient sur le monde. Autrefois, les deux Titans vivaient en harmonie. Rhéa était douce et gentille, tandis que Cronos était juste et honnête, faisant d’eux des maîtres du monde aimés de tous. Cependant, cette époque n’était malheureusement pas faite pour durer…
Cronos vivait avec la peur incommensurable qu’un jour, quelqu’un lui ravisse son trône, tout comme il l’avait fait avec son propre père. Las de vivre dans cette crainte, il alla voir les Moires, afin de les questionner sur son avenir.

-Nous ne sommes pas habituées à révéler le futur, dit la plus grande des trois. Ça fini toujours mal.
-Mesdames, je vous en prie, insista Cronos d’une voix de velours. Ne me forcez pas à m’emporter contre trois beautés telles que vous…

Les deux autres Moires se mirent à glousser, et la troisième finit par abdiquer. Elle s’empara de l’œil unique qu’elles se partageaient, et récita la prophétie :

-« Dans la prochaine décénie, la terre et les cieux,
Se verront offrir trois nouveaux Dieux… »
-Les rimes, c’est obligé ? fit Cronos.

Les Moires ne lui prêtèrent pas attention et poursuivirent :

-« Ces naissances signeront bouleversement,
Car aux yeux du Cosmos, ils seront tout puissants…»
-Hey, une seconde, ça veut dire quoi, ça ?
-« Enfin, arrivés à l’âge mûr,
Les trois Grands, à Cronos, dooneront la vie dure….
Et dans un dernier souffle, le Titans affaibli,
Léguera son héritage, à ses trois petits. »

Cronos resta interdit durant de longues minutes. Il parvint à contenir sa rage, avant de renvoyer les Moires qui s’éclipsèrent dans un éclat de rire.

-Si j’ai bien compris… soupira-t-il. Je vais avoir trois enfants qui… me raviront mon trône ?

De rage, il sortit sa faux et détruit la table qui se tenait devant lui.

-Bon… Ok, calme. Rien n’est fait encore… Je peux encore empêcher ce léger incident de se produire… Il n’y a plus qu’à attendre…

Et attendre, Cronos le fit. Il était un Titan patient. Un an et demi plus tard, Rhéa eut donc un fils. Bien qu’étant un nourrisson, il possédait déjà une musculature importante qui n’était pas sans rappeler celle de son père. Sa peau était bronzée, et ses cheveux cuivrés et ondulés. Il avait les même grands yeux bleus que son père, d’un bleu électrique.
Rhéa l’appela Zeus.
Deux ans plus tard, un autre garçon naquit. Celui-ci était plus potelé que son frère aîné, avec une peau aux reflets bleus, semblable à celle de son père. Ses yeux avaient la même forme que ceux de Zeus, à la différence près qu’ils étaient aussi verts que l’eau de mer d’un lagon tropical.
Rhéa l’appela Poséidon.
Plusieurs années passèrent, après cette naissance. Rhéa se demandait même si elle allait un jour avoir un troisième enfant, mais Cronos, sachant que ce jour arriverait, préférait attendre la naissance du petit dernier avant de passer à l’offensive.
Les deux garçons s’entendaient particulièrement bien, pour deux frères. Il fallait dire qu’ils avaient tous les deux hérité de la bonté de leur mère. Lorsqu’ils apprirent que cette dernière allait finalement avoir un autre enfant, ils en furent comblés, et attendirent sa venue avec impatience.
Finalement, lors d’une chaude journée d’été, alors que la température avoisinait les trente-cinq degrés, le troisième fils arriva au monde.
Il était plus petit que ses deux frères. Plus mince que Poséidon, et moins musclé que Zeus. Sa peau était très pâle, presque blanche, et ses cheveux d’un bleu peu commun, même chez les divinités. Tout comme son père, ses dents étaient pointues, mais il était cependant le seul à avoir hérité des grands yeux dorés de sa mère.
Rhéa le nomma Hadès.
Les trois jeunes Dieux grandirent en harmonie. Leur mère les maternait sans pour autant les étouffer, et bien qu’Hadès soit souvent en retrait dû à son caractère cynique, les frères étaient très soudés. Si soudés qu’ils apprirent très vite à vivre sans la présence de leur père, pratiquement toujours absent. Rhéa n’arrivait pas à comprendre cette distance que Cronos mettait entre lui et ses enfants. Elle avait espéré que son mari s’implique d’avantage dans l’éducation des enfants, mais sûrement avait-il d’autres choses à faire en tant que maître du Cosmos.
Tout bascula un soir d’hiver. Rhéa dormait, alors que ses trois fils se racontaient des histoires autour d’un feu de bois.

-A votre avis, à quoi il ressemble, Cronos ? demanda Poséidon.

Il se tenait le plus loin possible du feu. Il supportait très mal la chaleur, se sentant vite desséché.

-Je suis sûr qu’il est grand et fort, dit Zeus.
-Bah voyons. Évidemment, il faut qu’il te ressemble, pas vrai ? souligna Hadès.
-Ne t’approche pas trop du feu, tu vas te brûler, fit Zeus comme toute réponse.
-Mais nooon. J’aime bien le feu.

Et comme pour appuyer ses propos, il s’en approcha d’avantage. Il s’était toujours senti incroyablement attiré par le feu. Parfois il avait même le sentiment de pouvoir le contrôler. Peut-être deviendrait-il le Dieu du feu, quand il serait adulte ? Ça serait plutôt mortel.

-J’aimerais bien me souvenir de lui, continua Poséidon. J’étais trop jeune la dernière fois qu’il est passé.
-Je me souviens de son regard, dit Zeus. Ça m’a donné froid dans le dos, de voir mes propres yeux renvoyer tant de… mépris.
-Mépris ? fit Poséidon. Papa ne nous aime pas, tu crois ?
-Oh, si, il doit nous adorer, répondit Hadès avec sarcasme. C’est pour ça qu’il ne nous a jamais adressé un mot, c’est une belle preuve d’amour, sans aucun doute.
-Hadès…le réprimanda gentiment Zeus.

Hadès leva les yeux et ciel, avant de se lever.

-Bon, je vais me coucher, dit-il. Si personne ne peut apprécier mon humour… Parfois j’ai l’impression d’avoir à faire avec une mosaïque tellement vous êtes expressifs. Ciao !

Sur-ce, il alla rejoindre sa mère, sans prêter attention à ces frères qui lui demandaient de revenir. Il se coucha près d’elle, et bientôt, la main de la Titanide se posa naturellement dans la chevelure bleue de son fils, dans un geste d’affection.

-Tes frères te mènent la vie dure, dit-elle, à moitié endormie.
-Mh… Je sais leur rendre la pareille.
-Je n’en doute pas.

Elle lui fit un bisou et tous deux sombrèrent dans un profond sommeil.

Hadès fut réveillé en sursaut par un énorme bruit. Il eut à peine le temps de se demander ce qui se passait, que sa mère le prit dans ses bras.

-Vite ! Hadès, il faut que tu partes !
-Qu’est-ce qui se passe ? insista-t-il.
-C’est ton père… Je ne sais pas ce qui lui prend… Il… Tes frères sont en train d’essayer de le retenir…
-Je veux y aller aussi !
-Non ! Tu es trop jeune !

Il haussa un sourcil.

-Hey, je suis peut-être le plus jeune, mais j’ai plus de maturité que ces deux idiots réunis, M’an. Laisse-moi y aller, sinon je pense qu’ils vont y rester.

Il y eut un nouveau bruit sourd, et la porte de la chambre s’ouvrit avec fracas, laissant apparaitre un Cronos plus intimidant que jamais. Rhéa plaça instinctivement Hadès derrière son dos.

-Va te cacher, lui chuchota-t-elle.

Hadès toisa son père. Jamais il n’avait vu de figure plus effrayante. Même lui, qui n’était pas du genre peureux, ne se voyait pas le contrarier. A contre cœur, il obéit à sa mère, et alla se réfugier sous le lit.

-Rhéa… fit Cronos. N’essaie pas de protéger les enfants. Je suis le maître du monde, je finirai par les trouver.
-Qu’est-ce que tu leur veux ?
-M’assurer qu’ils ne me raviront pas mon trône.
-Encore avec cette vieille peur ? Tu n’as pas changé, en fin de compte. Tu as toujours été plus soucieux de ton propre pouvoir que du bien être des autres.
-Oh, épargne-moi tes leçons de morale, d’accord, chaton ? J’aime bien être tout puissant, et je supporterais mal l’idée de voir trois morveux me réduire à Néant. Alors tu me dis où est le troisième, sinon, c’est à toi que je vais m’en prendre.
Rhéa ne cilla pas.

-Qu’as-tu fais de Zeus et Poséidon ?
-Rien, pour l’instant. Ils sont juste inconscient. Je veux m’occuper des trois en même temps, histoire de ne pas en oublier un…
-Tu es immonde !
-Ne me flatte pas, chérie. Maintenant, dis-moi où est Hadès !

Hadès assista à la scène, impuissant. Il voulait sortir de sa cachette, mais chaque fois que son regard se posait sur celui de son père, il se sentait comme paralysé, incapable de tout mouvement. Il pria intérieurement pour que sa mère le livre à Cronos, car il ne voulait pas la voir se sacrifier pour lui, mais il savait qu’elle ne ferait jamais une telle chose.
Cronos fit apparaître sa faux dans un grand rayon de lumière. Peu après, le cri de Rhéa emplit la pièce, alors qu’Hadès se mordait les lèvres jusqu’au sang pour ne pas faire de même. La Titanide tomba à terre dans un grand « boum ». Puis le silence suivit.

-Allez, mon fils, sors de ta cachette, dit Cronos, d’une voix suave. Tu n’as plus rien à perdre…

Hadès resta délibérément silencieux. Cronos le chercha, et lorsqu’il regarda sous le lit, Hadès se tassa tout au fond et retint sa respiration, si bien que le Titan ne le remarqua pas. Il finit par penser que son fils ne se trouvait pas dans la chambre, et il continua ses recherches dehors.
Une fois certain qu’il n’y avait plus de danger, Hadès sortit de sa cachette, et se précipita vers le corps inerte de sa mère.

-M’an… Helloooo…. Réveille-toi !

Son ton autoritaire servait surtout à camoufler sa panique. Rhéa ouvrit péniblement les yeux.

-Hadès… souffla-t-elle d’une voix atrocement faible.
-…Ne… ne me fais pas croire que tu vas mourir, balbutia-t-il, pour la première fois de sa vie à court de mots. Tu es immortelle...et…
-N’aie pas peur de la mort, Hadès. C’est quelque chose de naturel. Même un immortel doit savoir l’accueillir, quand le temps est compté…
-Je ne veux pas le savoir, tonna-t-il. Toi, tu ne vas pas mourir !

Mais les paupières de Rhéa étaient déjà en train de se refermer.

-Non ! Cria Hadès. Je ne laisserai pas faire une telle chose ! Hors de question ! TU NE VAS PAS MOURIR !

A ce moment-là, il aurait donné n’importe quoi pour contrôler la mort. Mais il n’en avait pas le pouvoir – pas encore – et il dû donc se rendre à l’évidence : la grande Rhéa n’était plus.

Il resta plusieurs minutes accroupi auprès d’elle, lui tenant la main. Puis la tristesse laissa place à la rage. Il serra les poings, et se leva, prêt à trucider son père.

-Non, n’y va pas !

Zeus et Poséidon venaient de le rejoindre, et lui tenaient chacun un bras.

-Lâche-moi ! rugit Hadès à l’adresse de son frère aîné.

Il cessa de se débattre et se tournant vers les deux autres Dieux. Leur visages étaient tout aussi tristes et détruits que le sien. Mais ils savaient qu’affronter leur père serait une erreur.

-Il paiera en temps voulu, dit Zeus, en fois Hadès calmé.
-Tu parles ! Toi et Popo vous êtes bien trop mous ! Vous allez le laisser filer !
-Calme-toi, Hadès, reprit Zeus. Il faut qu’on aille se cacher avant que-
-Avant que quoi ?

Les trois frères se figèrent d’effroi. Cronos venait d’apparaître devant eux.

-Il faut courir ! dit Zeus.
-C’est ça, va te cacher ! cracha Hadès. Moi je reste là, et je venge M’an !
-Poséidon, écoute-moi, toi…
-…Désolé, frérot… Mais il faut se débarrasser de notre père…
Les yeux bleus de Zeus reflétaient la détresse la plus totale. Il ne voulait pas laisser ses frères, mais il savait qu'il devait sauver sa vie. Sinon, personne ne pourrait jamais renverser Cronos.

-…Bonne chance, mes frères.

Puis, choisissant la décision la plus sage, il prit la fuite, se promettant de revenir affronter son père lorsqu’il serait prêt. Cronos n’eut pas le temps de le rattraper et laissa échapper un grognement rageur.

-Rha ! Bon, tant pis, je vais d’abord m’occuper de vous deux !
-J’y crois pas ! Zeus nous a laissés tombés, alors que c’est lui le plus fort ! dit Hadès.
-On a d’autres choses à penser pour l’instant, signala Poséidon.

Il sa plaça devant son petit frère, et se tient prêt à l’attaque. Le pauvre n’eut même pas le temps de lever le petit doigt que, sous les yeux horrifiés d’Hadès, Cronos l’avala.

-Popo ! ALORS LA C’EST LA GOUTTE D’EAU QUI FAIT DEBORDER L’AMPHORE !

Sans qu’il ne s’en aperçoive, les cheveux d’Hadès commencèrent à crépiter, comme un feu qui viendrait de s’allumer. Il se sentit emplit d’une chaleur telle qu’il n’en avait jamais ressentie. Il tendit le bras vers Cronos, et à sa grande surprise, une boule de feu en sortit, blessant le Titan.

-Ah…ricana Cronos en massant sa petite brûlure. J’ai toujours su que tu serais celui qui maîtriserait le plus vite ses pouvoirs. Malheureusement, ça ne suffira pas à m’arrêter.

Hadès vit tout juste les dents pointues de son père s’approcher de lui.

Puis tout devint noir....

Les cent prochaines années furent comme un long et interminable cauchemar pour Poséidon et Hadès. A peine conscients, ils ne savaient même pas où ils se trouvaient, où s’ils étaient encore en vie. Et puis un jour, une sorte de gigantesque tremblement de terre les secoua. La seconde d’après, ils furent tous les deux agressés par une lumière qu’ils ne pensaient plus jamais revoir : celle du soleil.
Hadès ouvrit ses yeux avec difficulté. Il vit alors Cronos gisant à terre, près d’une petite pierre qui luisait d’un vert anormal. A côté de lui, Poséidon, à présent adulte, tout aussi déboussolé qu’Hadès l’était, et enfin, surplombant cette scène surréaliste de toute sa splendeur, Zeus.
Lui aussi avait beaucoup grandi, mais au contraire de Poséidon, il était plus en forme que jamais. Une musculature incroyable, une peau hâlée, et une petite barbe blanche, assortie à ses cheveux qui avaient perdu leur couleur cuivre d’autrefois.

-Ok… Hum…fit Hadès en se passant la main dans les cheveux. Qu’est-ce qui… se passe… ?
-Je viens de vous sauver ! S’exclama Zeus. J’ai fait passer cette pierre empoisonnée pour moi, et Cronos l’a avalée. Brillant, non ? Ah, Poséidon, ne t’en approche pas trop, elle a un pouvoir soporifique sur les Dieux.

En effet, Poséidon était en train de s’endormir. Il s’éloigna vite de la pierre.

-Donc… Monsieur-le-tout-puissant-Titan est HS ? demanda Hadès, une point de jubilation dans la voix.
-Il n’est pas mort, bien sûr, dit Zeus. Il va falloir qu’on l’enferme quelque part et-
-Qu’on l’enferme ? répéta Hadès, alors qu’il sentait de nouveau ses cheveux crépiter. Ce… MONSTRE a tué notre mère, et a voulu nous BOUFFER, et toi tu veux juste l’enfermer ?
-Mais que veux-tu qu’on fasse ? On ne peut tout de même pas le tuer…
-Zeuzounet, franchement, fit Hadès en le prenant par l’épaule. Il faut pas avoir peur de la mort comme ça, hein ? On lui pique sa faux, on le découpe en petits morceaux, on les balance dans le Tartare et BADABING ! On est les maîtres du monde !
-Ca ferait de nous des meurtriers…

Hadès le regarda avec lassitude.

-Bon. Bah si tu veux pas le faire…

Il se saisit de la grande faux de Cronos, et s’exécuta. Couper quelqu’un en petits morceaux n’était pas aussi fun que ce à quoi il s’était attendu, et il ne pensait pas vouloir le refaire un jour. S'il devait tuer de nouveau quelqu'un dans le futur, il emploierait des hommes de main.
Une fois le travail achevé, il ricana sombrement, alors que le Tartare engloutissait les restes de son père.

-Frérot… tu fais peur, parfois, fit Poséidon.

-Hey, faut c’qui faut. Alors, comment on fait question prise de contrôle ? Je prends les mardis et les samedis, et vous le reste de la semaine ou on fait quoi ?
-Eh bien… je voyais autre chose, Hadès, dit Zeus. Etant donné que je suis le plus âgé, et qu’en plus je suis celui qui a le plus d’expérience au niveau du monde extérieur vu que je ne suis pas resté cent ans dans un estomac, je devrais être le Dieu des Dieux.

Hadès écarquilla les yeux.

-….QUOIII ?
-Non, il a raison, appuya Poséidon. Zeus est le mieux placé pour être notre chef à tous.
-HELLOOOO ! C’est un lâche ! Il a fui lors de notre affrontement contre Cronos ! Il nous a abandonné ! Et cent ans plus tard, quand Môssieur décide de revenir histoire d’avoir la conscience tranquille, il devrait devenir le maître du monde ?
-Ne t’énerve pas, Hadès, dit Zeus. C’est simplement la meilleure chose à faire. Et je ne vous laisse pas tomber ! Pendant que je gouvernerai le Ciel, Poséidon régnera sur les mers, et toi, sur la terre.
-La TERRE ? Tu veux que je règne sur la TERRE ? Mais qu’est-ce que tu veux qu’j’en fasse de ta terre ? OUH de la boue ! OUH des rochers ! C’est magnifique, youpi !
-Il ne s’agit pas que de la terre, précisa Poséidon. Aussi des Enfers.
-Holà, je vous arrête tout de suite, chers frérots adorés. Il est hors de question que je m’occupe des Enfers pendant que vous vivrez bien heureux sur vot’ petit nuage. C’est d’un ennui… bah d’un ennui mortel, là bas. Et la solitude, j’en parle pas.
-Ah, je ne te savais pas sociable ?
-Ne me provoque pas, Zeus.
-Arrêtons de nous disputer, intervint Poséidon, et tirons plutôt à la courte paille. Celui qui aura la plus courte échouera aux Enfers, et la plus grande aura le Ciel, ça vous va ?
-Il me demande si ça me va, ricana Hadès. NON, ça me va pas. C’est moi qui est tué Cronos, c’est moi qui devrais régner sur le monde !

Après plusieurs minutes de pinaillage, Hadès finit par céder, et accepter de tirer à la courte paille. Poséidon prit trois brin d’herbe, et les tendit à ses frères.
Hadès tira le plus court. Sa rage s’intensifia lorsqu’il vit Zeus obtenir le plus long. Sa défaite, accumulée à la perspective de passer l’éternité dans le noir des Enfers ainsi qu’au sourire béat de Zeus le fit exploser. Le brin d’herbe se carbonisa entre ses doigts, et ses cheveux se changèrent littéralement en flammèche. Jamais plus ils ne redevinrent normaux.

-le sort en est jeté, déclara joyeusement Zeus. A partir de maintenant, je suis Zeus, Dieu du Ciel, et surtout, Dieu des Dieux !

Il fut enveloppé par une lueur éclatante, et un éclair se matérialisa dans sa main droite. Il brandit le bras en l’air ce qui fit rugir le tonnerre. Poséidon applaudit, mais Hadès fulminait.

-Poséidon, continua le Dieu des Dieux. Je te proclame Dieu des mers et des océans !

Une aura, bleue cette fois-ci, engloba Poséidon. Ses cheveux devinrent nageoires, et sa peau devint encore plus bleue. Pour finir, un trident apparut dans ses mains.

-Quant à toi, Hadès, je te proclame …
-Ouais, ouais, ouais, fais ça vite, s’teuplait.
-… Je te proclame donc Dieu des morts, et Dieu des Enfers !

Une ombre passa sur Hadès. Sa peau se teinta d'une couleur de cendre grise, sa robe devint noire, et sa broche prit la forme d’une tête de mort. Un casque se matérialisa sur sa tête, ce qui eut comme effet de le rendre invisible. Il l’ôta aussitôt.

-Très amusant, comme si je n’allais pas déjà passer inaperçu commença, maugréa-t-il.

Son attention fut soudainement attirée vers une petite fiole pendue à la ceinture de Zeus. Et sur l’étiquette…. Etaient représentées les trois Moires.

-Qu’est-ce…que c’est… que ça ? demanda Hadès entre ses dents serrées.
-Ca ? Oh, euh… c’est rien, répondit Zeus en cachant la fiole.
-Ne me dis pas que… QUE TU AS ETE DEMANDE UN COUP DE POUCE AUX MOIRES POUR GAGNER ?
-Hum… Je voulais mettre toutes les chances de mon côté, voilà tout…
-ESPECE DE… (il soupira). Ok, Ok, ça va, je suis calme. Popo, tue-le pour moi.

Mais Poséidon était déjà en train de jouer avec les poissons de la rivière la plus proche, très heureux de son sort.
Il n’en fallut pas plus à Hadès pour péter un câble. Il explosa dans une colonne de flammes dévastatrices, sous les yeux ébahis de son grand frère tout-puissant.

-Un jour, Zeus, tu regretteras de ne pas avoir joué fair-play avec moi, rugit-il en pointant un doigt accusateur vers son frère. Notre Grand-Père a été déchu. Puis notre Père. La défaite est héréditaire, chéri.
-Hadès, ne le prend pas comme ça…

Il lui adressa un rictus cruel, presque fou.

-On se voit à la prochaine réunion de famille. J’dois y aller, j’ai une tonne de travail qui m’attend, grâce à toi. Surveille bien tes arrières, Zeuzounet. Bye bye !

Puis il sombra dans les profondeurs des Enfers, où il eut tout de temps de préparer sa vengeance, à l’abri des autres Dieux de l'Olympe qui étaient bien trop heureux sur leur nuage pour penser à s'inquiéter du sinistre Maître des Enfers...


-….Tu comprends maintenant pourquoi je ne peux pas faire ami-ami avec tous ces demeurés, hm ? conclut Hadès.
-C’est une histoire très intéressante, fit Mégara en baillant. Je peux partir, maintenant, où vous comptez me tenir en otage une heure de plus en me racontant la fois où vous avez mangé une pita périmée ?
-De nous deux, je me demande parfois qui est le plus sans cœur…
-C’est pour ça que vous m’aimez, je suppose. Et entre nous, Altesse…

Elle se rapprocha d’Hadès.

-Pourquoi ne pas vous aussi demander aux Moires de vous donner un coup de pouce pour votre offensive ?
-Elles ne veulent plus se mêler des affaires des Dieux. Et même si c’était le cas, je ne suis pas un tricheur, ma Méga belle.
-Il faut bien que vous ayez une qualité, après tout.

Elle se retourna, et quitta la salle du trône.

-Ciao, Monsieur Fair-Play, susurra-t-elle sensuellement.

Puis elle disparut dans les profondeurs des couloirs des Enfers. Hadès regarda ses hanches se balancer de droite à gauche, de cette démarche si aguicheuse qui pouvait faire succomber n'importe quel monstre de genre masculin.
Il ricana.
Je devrais kidnapper des jolies filles plus souvent, pensa-t-il. Il paraît que la fille de Déméter s’ennuie sur son île. Y’a peut-être quelque chose à en tirer…
Il rêvassa quelques secondes, avant de secouer la tête et de se concentrer de nouveau sur son échiquier :
-Et donc, je place le Minotaure ici, et….

J'adore ^^ ton style d'écriture est sympa, j'ai bien rigolé !
Evidemment ta version est extrêmement différente de celle de la mythologie mais c'est pas grave, ça donne du nouveau ! (quand même, j'aurais bien aimé voir les sœurs, Héra et Déméter mais c'est vrai que si tu avais mis Héra ça l'aurais pas fait avec le Disney puisque qu'elle est uniquement l'épouse de Zeus, et non sa sœur, dans le DA).
J’espère que tu compte écrire d'autres histoire de la mythologie du point de vue d'Hadès car ça fait vraiment rire ! peut être l'enlèvement de.... la fille de Déméter dont j'ai oublié le nom ^^' (honte à moi !).
Juste un petit conseil, modifie le titre du sujet, en mettant "NOUVEAU" ou "NEW", car sinon on voit pas qu'il y a une nouvelle fan fic, on peut penser que c'est juste un message pour répondre à un commentaire.

Merci beaucoup ^^ Oui je pense que je vais faire l'enlèvement de Persephone aussi, peut-être la semaine prochaine.

Oui comme tu dis, si je n'ai pas mis que Héra, Hestia et Déméter étaient ses sœurs, c'est surtout pour coller au Disney : Héra n'est pas la sœur de Zeus (dans un épisode de la série, elle dit qu'elle part voir sa mère, différente de celle de Zeus.) et comme la fille de Déméter est amenée à être la femme d'Hadès, ça faisait bizarre si elle était sa sœur.... Quand à Hestia, je voyais pas l’intérêt qu'il n'ait qu'une seule sœur, je vois pas ce que j'en aurais fait dans l'histoire

Ok merci pour le conseil ! je vais le faire de suite !

Coucou !
J'ai beaucoup apprécié ce nouveau fanfic (en fait, je l'ai lu hier, mais je n'avais pas le temps de laisser un commentaire...)

Bon, je ne suis pas vraiment expert en mythologie (même si je m'y intéresse), mais je pense que tu ne t'es pas trop éloigné de la mythologie, mis à part le fait qu'Héra n'est plus sa sœur (mais en même temps, il fallait respecter le DA...)

Le seul petit reproche que je pourrais te faire, c'est qu'en lisant ta fic, j'avais plus l'impression que c'était Zeus le méchant et Hadès le gentil (ce n'est que mon avis !), peut-être parce que tu adores Hadès ?

Et aussi, je ne comprends pas pourquoi Zeus et Poséidon laissent Hadès tuer Cronos sans rien faire ?

Mis à part ça, je trouve que tu as de très bonnes idées, et tu as bien respecté le caractère des personnages (surtout Mégara, Peine et Panique !)

J'ai hâte de lire l'enlèvement de Perséphone !

Merci contente que ça te plaise ^^

Pour répondre à tes reproches, (et encore, franchement tu es gentil !) Etant donné que c'était surtout du point de vue d'Hadès, il fallait que je le montre sous son meilleur jour. Ensuite, je trouve ça interressant de prendre le point de vue du méchant, histoire de peut-être mieux comprendre ses motivations, et enfin... Oui mon jugement est peut-être altéré dû au fait que je L'ADORE XD.

En fait je ne voyais pas Zeus et Popo tuer eux même leur père, mais étant donné tout ce qu'il leur a fait subir, je ne les voyais pas non plus s'y opposer.

Pour te dire, voici ce que je n'ai pas respecté par rapport à la mythologie :

-Hadès, Zeus et Poseidon ont trois soeur, Héra, Hestia et Déméter.
-Zeus est le plus jeune, et en fonction des versions, Hadès le plus vieux.
-Cronos n'a pas tué Rhéa.
-Ce ne sont pas les Moires qui ont prédit à Cronos que ses fils lui raviraient son trône, mais son père Ouranos.
-Cronos a aussitôt avalé Héra, Hadès, Hestia, Déméter et Poseidon. C'est Rhéa qui a eu l'idée de cacher Zeus et de le remplacer par une pierre, que Cronos a avalé en pensant que c'était son fils.
-Je ne crois pas que la pierre ait un pouvoir soporifique sur les Dieux, mais c'est le cas dans la série...
-Ils n'ont pas tiré à la courte paille pour se diviser le royaume XD. Et Zeus n'a pas triché, en vrai. Ca, c'était parce que je cherchais quelque chose qui justifierait la rancœur de Hadès.
-Une fois que Cronos eut recraché ses enfants, il y a eu une grande guerre appelée Titanomachie à l'issue de laquelle les dieux ont gagné. Ce n'est pas Hadès qui l'a coupé en morceaux avec sa faux XD.

Voilà, je crois que c'est tout ^^

Ah oui, je suis désolée pour la mise en page absolument horrible de mes fics, sur words ça faisait très bien T_T

Tu sais, même si j'ai fais quelques reproches, je trouve que ta fic est très bien construite !
Mais j'ai une petite question: Est-ce que tu écris tout d'un coup sur le topic, ou alors est-ce que tu prends des notes et tu corriges ce qui ne va pas après (par simple curiosité) ?

Oh, et une dernière question :
Quel âge avait Hadès quand il a vu sa mère mourir ?


En tous cas, continue comme ça, j'aime beaucoup tes fics !

Coucou J'ai adoré ta Fanfic sur Megara ! J'adore ton scénario et on style

Très bau style d'écriture. Moi qui lit beaucoup, je peux td dire que tu as un fan !

Merci beaucoup, vous me faites presque rougir  

@ Princess Meg : J'écris sur Words, et ensuite je fais un copier/coller sur le topic. Mais je ne prends pas de notes quand j'écris une fic d'un seul chapitre, j'écris comme ça me vient. En revanche, je prends des notes quand je fais une fic ou une histoire personnelle à plusieurs chapitre
Pour l'âge d'Hadès, difficile à dire étant donné que c'est un Dieu... Mais il était un grand enfant en tous cas (genre 10-11 ans en âge "mortel"), au contraire de ses frères que je voyais plutôt ados. ^^

OK, merci pour les précisions !
Je pensais bien qu'il avait à peu près l'âge là !

Moi, quand j'écris des fanfics, j'écris tout d'un coup, mais il m'arrive de revenir en arrière pour modifier certaines choses, afin que le tout soit plus cohérent !

En tous cas, tu dois vachement bien t' connaître en mythologie pour tout écrire de tête !

Tiens en parlant d'Hercule, vous savez pourquoi Hercule ne se nomme pas Héraclès comme dans la mythologie ? Parce que ça fait une incohérence de mettre un nom romain dans un film sur la Grèce Antique, non ?

Ah oui je me relis quand même avant de poster ^^

Oui j'adore la mythologie, d'ailleurs je crois bien que je m'y suis mise quand j'étais petite suite à un certain Disney >_>

Moi j'adore aussi la mythologie, mais il y a tellement de légendes et de dieux et autres créatures différents, qu'au final, je n'arrive pas à tout retenir ! (mais j'espère y arriver un jour ! )

Personne n'a d'idées pour ma question ?

Oh pardon j'avais pas vu.  

Je pense que c'est une question marketing : on connait plus Héraclès sous le nom d'Hercule. Héraclès, ça parle moins aux gens. Hercule n'est pas le seul à bénéficier de son nom latin dans le Disney, c'est aussi le cas de Bacchus (normalement il devrait s'appeler Dionysos.)

Mais on n'est plus à une incohérence près dans ce dessin animé de toute manière ! 

@ Princess Meg : T'inquiète c'est pas humain de tout retenir de toute manière. XD Moi je m'y connais surtout en ce qui concerne les Olympiens (Zeus, Poseidon, Hadès, Aphrodite, etc...) je m'y connais pas du tout en Titans et moyennement en héros.