Virginie Calmels nommée Présidente du Conseil de surveillance

EURO DISNEY SCA - Virginie Calmels nommée Présidente du Conseil de surveillance 08/01/2013 16:17


PR Newswire/Les Echos/

EURO DISNEY S.C.A.

Virginie Calmels nommée Présidente du Conseil de surveillance

(Marne-la-Vallée, le 8 janvier 2013) Le Conseil de surveillance d'Euro Disney
S.C.A. (le " Conseil "), réuni ce jour, a nommé Madame Virginie Calmels en
qualité de Présidente, en remplacement de Monsieur Antoine Jeancourt-Galignani,
qui a décidé de se retirer du Conseil qu'il présidait depuis 17 ans et dont il
était membre depuis 23 ans.

Philippe Gas, Président d'Euro Disney S.A.S., a déclaré : " Je tiens tout
d'abord à remercier sincèrement Antoine Jeancourt-Galignani pour sa remarquable
contribution au développement de Disneyland Paris. Antoine a exercé son rôle au
sein du Conseil de surveillance avec passion, dans l'intérêt d 'Euro Disney et
de ses actionnaires. Je me réjouis de la nomination de Virginie Calmels à la
tête du Conseil et suis enthousiaste à l'idée de poursuivre ma collaboration
avec elle ".

Elue membre du Conseil en 2011, Virgine Calmels est actuellement Directrice
Générale du groupe Endemol Monde et Présidente d'Endemol France,
Vice-Présidente du Syndicat des producteurs et créateurs d'émissions de
télévision et Vice-Présidente du Centre d'étude et de prospective
stratégique. Elle est également membre du Conseil d'administration d'Iliad
S.A. (Free).

Concernant sa nomination, Virginie Calmels a déclaré : " Je souhaite avant
tout remercier les membres du Conseil pour la confiance et le soutien qu'ils me
témoignent. Je m'inscris pleinement dans la continuité du travail de qualité
accompli par le Conseil et par mon prédécesseur Monsieur Antoine
Jeancourt-Galignani à qui je souhaite rendre hommage. Je suis heureuse de
pouvoir accompagner Disneyland Paris à un moment charnière de son histoire et
de son développement ".

Le comité des nominations du Conseil a déclaré : " Son parcours international
au sein de l'industrie du divertissement, son expertise dans le domaine
financier, ainsi que ses qualités de leadership font de Virginie Calmels un
choix naturel pour la présidence du Conseil et un grand atout pour la
société ".

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Prochain communiqué de presse en janvier 2013 : Mise à disposition du Document
de référence 2012

Toutes les informations financières peuvent être consultées sur notre
site internet http://corporate.disneylandparis.fr

Code ISIN : FR0010540740
Code Reuters : EDLP.PA
Code Bloomberg : EDL:FP

Le Groupe exploite le site de Disneyland(r) Paris qui comprend le Parc
Disneyland(r), le Parc Walt Disney Studios(r), sept hôtels à thèmes d'une
capacité totale d'environ 5 700 chambres (sans tenir compte d'environ 2 400
chambres des hôtels exploités par des partenaires tiers, localisés sur le
site), deux centres de congrès, le centre de divertissements Disney Village(r)
et un parcours de golf de 27 trous. L'activité du Groupe comprend également le
développement d'un site de 2 230 hectares, dont la moitié reste à développer.
Les actions d'Euro Disney S. C.A. sont inscrites et cotées sur NYSE Euronext
Paris.

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PRNewswire 08/01/2013 16:17

Endemol??
Tiens tiens, une future élection de Miss France sur le resort?

Hum ... Endemol, où l’entreprise aux méthodes douteuses.

Bon, qui vivra verra.

Ou entreprise de divertissement.


En tout cas cette Virginie va pouvoir les calmer !

Nathan Clemens a écrit:

Hum ... Endemol, où l’entreprise aux méthodes douteuses.

Bon, qui vivra verra.

Oui, ils font dans le trafic de drogues et d'armes. On dit même qu'ils utilisent la torture dans leur entreprise. Mais personne ne témoignera jamais vu qu'ils ont des méthodes douteuses...

Et n'oublions pas que V. Calmels était au Conseil de Surveillance depuis un bout de temps pas très longtemps. Et qu'elle a fait ses preuves à la tête d'Endemol... donc ça ne me semble pas être une mauvaise nomination.

EDIT : lapsus. 2011, c'est PAS longtemps. Au moins on pourra espérer un peu de "fraîcheur".

Bah, DLRP et Endemol auront deux points commun, avec le bilan financier catastrophique

SphinX a écrit:

Bah, DLRP et Endemol auront deux points commun, avec le bilan financier catastrophique

J'allais dire exactement la même chose. Outre la morale plus que douteuse de cette entreprise, ses comptes ne sont pas jolie jolie.
Quand à la présence de la madame, elle est là depuis 2011 seulement au CS d'EDSCA. Alors bon, que je lis "elle est là depuis un moment"... LOL.

Je me doutais qu'elle allait accéder à la présidence.

Quand Philippe Gas avait dit qu'il cherchait une femme pour succéder et avec le départ anticipé d'Antoine Jeancourt-Galignani, c'était le membre féminin du conseil de surveillance avec les plus hautes responsabilités dans sa carrière.

C'est justement pas une mauvaise chose qu'elle ne soit là que depuis 2011, même si je ne suis pas sûr que cela change grand chose au final (à part qu'elle sera plus agréable à regarder aet écouter au pupitre lors des AG que son prédécesseur ).

Ah, t'aimes les couguars Mouetto ?

Parce que bon, elle a quand même un certain âge la dame (elle a d'ailleurs bien une tête de matrone de Télé-Réalité, un peu mère maquerelle sur les bords... comme Angela Lorrente )

Iliad ? Donc Xavier n'est pas loin, bientôt les tickets 1j/1parc à 2€

Jake Sully a écrit:

SphinX a écrit:

Bah, DLRP et Endemol auront deux points commun, avec le bilan financier catastrophique

J'allais dire exactement la même chose. Outre la morale plus que douteuse de cette entreprise, ses comptes ne sont pas jolie jolie.
Quand à la présence de la madame, elle est là depuis 2011 seulement au CS d'EDSCA. Alors bon, que je lis "elle est là depuis un moment"... LOL.

Ouais, j'ai merdé. J'ai modifié ma phrase à la va-vite avant de poster. Donc pour rectifier et aller au fond de ma pensée : quand elle est devenue PDG d'Endemol en 2007, on lui donnait pas 6 mois. 5 ans après, elle est toujours là et elle a fait ses preuves (Endemol est aujourd'hui une des seules boîtes du secteur véritablement tirer son épingle du jeu).
Une femme dans un univers de mecs et qui ne soit pas "encroûtée" (comprendre : avec un regard relativement neuf et peut-être une certaine distance critique), ça ne peut pas faire foncièrement de mal à EuroDisney (du moins, pas nuire).

D'un côté Endemol ne produit pas d'émissions intellectuelles, d'un autre côté ils osent produire de nouveaux concepts. Si elle a ce second tempérament et accepte les prises de risques, ça ne peut faire que du bien à l'entreprise.

Dans la mesure où le Conseil de surveillance d'Eurodisney est sous le contrôle désignatif du commanditaire, déjà (quasi) majoritaire de l'entreprise, on peut affirmer qu'il ne sert strictement à rien. C'est dire l'importance de cette nomination...

Ce Conseil n'existe que parce qu'il est requis. Car dans les faits son utilité est nulle, les actionnaires dispersés sont négligeables et négligés, et la structure financière particulière d'EDSCA revient à donner à ce conseil le rôle de rendre compte auprès de TWDC des actions décidées...par TWDC.

Bref, cette nomination n'a pas grande importance et ne changera rien, ni à la gouvernance de l'entreprise ni à sa politique.

Euh juste "le commanditaire"ce sont les actionnaires.
Ici, TWDC est le "commandité".
Et les actionnaires (commanditaires) votent pour pour élire les membres du Conseil de Surveillance. Et le CS rend compte de son action devant les commanditaires en AG et pas à la TWDC.
Mais c'est vrai que cela ne change rien tant que les actionnaires n'ont pas une majorité d'opposition!

Lu sur un blog les echos :
BLOGS
Faut-il avoir peur pour Euro Disney ?
Par DAVID BARROUX | 09/01/2013 | 07:00 | Lu 485 fois

L’arrivée d’une nouvelle présidente du conseil de surveillance est-elle le signe d’un retour de la crise chez Mickey ?

Remue-ménage chez Mickey. Hier, le géant du divertissement a annoncé que Virginie Calmels, la présidente de la société de production télévisuelle Endemol, connue pour ses émissions comme Loft Story ou Secret Story, devenait présidente du conseil d’administration d’Euro Disney. Est-ce le signe que le grand parc d’attraction de Marne-la-Vallée est à nouveau en crise ?
Non. C’est un passage de relais en douceur. Elle remplace un président qui avait passé 23 ans au sein du conseil d’Euro Disney et qui voulait prendre sa retraite. En plus, elle était déjà membre de ce conseil de surveillance. Et elle a les qualités requises. Elle connaît bien le monde de la finance et des loisirs. Et son job ne va pas être de gérer Euro Disney au quotidien. Ça, c’est le rôle du président opérationnel d’Euro Disney, Philippe Gas. Virginie Calmels, elle, aura en fait surtout une fonction : s’assurer que les intérêts de tous les actionnaires d’Euro Disney soient bien défendus. Parce qu’Euro Disney, vous le savez, ça appartient à hauteur de 40% à l’américain Disney et le solde se sont des fonds, des gros investisseurs, mais aussi des petits porteurs qui n’ont pas fait une bonne affaire en investissant dans ce groupe.
Euro Disney c’est un groupe qui va mal ?
Les fondamentaux sont bons. Ce parc est devenu la première attraction touristique de France. Rien que l’an dernier, 16 millions de visiteurs sont passés par Euro Disney. C’est deux fois la fréquentation du Louvre. Et quand un visiteur passe, il laisse des euros dans le coffre-fort de Picsou. Depuis avril 1992, le parc a généré plus de 30 milliards d’euros de recettes. Les sept hôtels qui entourent le parc affichent presque tout le temps complet. C’est donc une machine à cash. Mais le paradoxe c’est qu’Euro Disney c’est un succès populaire et commercial. Mais financièrement c’est un désastre.
 

Comment s’explique ce paradoxe ?
D’abord, Euro Disney est mal né. Le projetest parti avec un endettement beaucoup trop fort et le niveau de royalties qu’il fallait verser à la maison-mère américaine était bien trop élevé. Du coup, Euro Disney fait rentrer les euros, mais ses dépenses de remboursement et de royalties ont longtemps plombé les bénéfices. Le groupe affiche ainsi des pertes tous les ans depuis 2001. Heureusement, l’an dernier, la maison-mère américaine a repris la dette d’Euro Disney à son compte et du coup le groupe respire. Quand il veut investir, il doit juste négocier avec son actionnaire américain et non plus avec un pool de 65 banques. Et c’est important car le groupe a plein de projets. Il prépare un village de vacances, il veut agrandir son deuxième parc, Disney Studio. Il peut en particulier chercher à attirer un public plus adulte avec des super-héros par exemple. Et il peut enfin d’ici 10 ans rêver encore plus grand car il n’occupe encore que la moitié des terrains dont il dispose.
Donc pour les petits actionnaires, ç’est aussi la fête ?
Pas encore. Au niveau Boursier, Euro Disney ça rappelle un peu Euro Tunnel. L’action a été introduite à 82 francs, 12 euros 50. Aujourd’hui elle ne vaut plus que 5 ou 6 euros. C’est mieux que les 50 centimes de l’an 2000 quand Euro Disney risquait de faire faillite. Mais ça reste quand même pour beaucoup de petits porteurs une bien mauvaise affaire.


http://blogs.lesechos.fr/david-barroux/faut-il-avoir-peur-pour-euro-disney-a12278.html

50 centimes de l'an 2000 ? avec le regroupement c'est ....50 euros en 2000 pour un cours a 5 euros en 2013

grand-mère donald a écrit:

Euh juste "le commanditaire"ce sont les actionnaires.

Non, sérieux?!

TWDC étant actionnaire, elle est donc bien commanditaire. Et son contrôle majoritaire de fait sur l'entreprise, de part sa proximité avec certains autres actionnaires de complaisance, fait bien d'elle le commanditaire majoritaire, et donc le seul effectif. Ma phraséologie était trop expéditive, reste que "le commanditaire" c'est bel et bien TWDC, même si en toute rigueur elle n'est que partiellement commanditaire.

Par ailleurs, TWDC contrôle aussi indirectement 100% du commandité, tout comme l'activité de gérance exercée sur l'entreprise pivot. Au final en termes de contrôle effectif TWDC est donc à la fois le commanditaire, le commandité et le gérant (et même le grand argentier par sa possession du passif). Que penser dès lors du rôle du Conseil de surveillance, chargé comme son nom l'indique de surveiller l'un au profit de l'autre... qui forment la même entité.

Encore une fois, le Conseil n'existe dans le cas d'Eurodisney que parce qu'il est statutairement nécessaire. Il rend donc effectivement compte de son action en AG, il y est tenu. Mais sans jamais exprimer la moindre défiance évidemment. Et de la même façon bien que ça n'ait aucune utilité il s'astreint à honorer son rôle auprès des actionnaires minoritaires, en recevant par exemple l'indigente Appaed.

grand-mère donald a écrit:

Et les actionnaires (commanditaires) votent pour pour élire les membres du Conseil de Surveillance.

Abordons la question sous un autre angle: parmi les actuels membres du Conseil de surveillance, le(s)quel(s) représente(nt) les intérêts des actionnaires minoritaires? Le(s)quel(s) émane(nt) d'une désignation voulue par les actionnaires minoritaires? Plus généralement, lesquels s'inscrivent dans une saine opposition aux représentants de TWDC?

Ytreza a écrit:

Lu sur un blog les echos :
"Au niveau Boursier, Euro Disney ça rappelle un peu Euro Tunnel. L’action a été introduite à 82 francs, 12 euros 50. Aujourd’hui elle ne vaut plus que 5 ou 6 euros. C’est mieux que les 50 centimes de l’an 2000 quand Euro Disney risquait de faire faillite. Mais ça reste quand même pour beaucoup de petits porteurs une bien mauvaise affaire."

Je me suis fait la même réflexion que Christ59, quel sérieux et quel crédit accorder à cet article qui se trompe à ce point sur l'évolution du titre depuis 10 ans..?

indigent (adj.)

1.qui est dans le dénuement, manque du nécessaire. Indigent, pauvre
2.qui se trouve dans l'indigence; pauvre, nécessiteux.

En quoi cet adjectif qualifie-t'il l'APPAED?

grand-mère donald a écrit:

indigent (adj.)

1.qui est dans le dénuement, manque du nécessaire. Indigent, pauvre
2.qui se trouve dans l'indigence; pauvre, nécessiteux.

En quoi cet adjectif qualifie-t'il l'APPAED?

J'ai employé ce mot à dessein à propos de l'Appaed pour évoquer sans développer son manque de représentativité, son manque de compétence technique, son manque de formalisme légal et finalement son manque... d'utilité. En somme son manque du nécessaire pour être ce qu'elle ambitionne d'être. Son indigence donc, selon la définition que vous en donnez vous même.

C'est aussi par ailleurs une référence culturelle discrète à la terminologie financière, un clin d'oeil aux qualificatifs "d'indigence du capital" ou encore "d'indigent majoritaire", idiotismes évidemment péjoratifs quand ils ne sont pas ironiques.

Je sais que ce qualificatif n'est pas très agréable et que je suis bien peu sympathique de l'utiliser, mais il n'était pas inutile pour illustrer l'argument précédent concernant le rôle et l'utilité du Conseil de surveillance. Je ne cherche pas à rouvrir le débat sur l'Appaed, j'ai déjà eu l'occasion de dire ce que j'en pense, mais c'est vous même qui êtes la raison de ce qualificatif. On ne peut pas présenter une association d'actionnaires en assumant son inexpérience financière, en ambitionnant de rencontrer les cadres dirigeants pour qu'ils vous "expliquent les données financières compliquées", en vous refusant à publiciser vos échanges alors même qu'il s'agit d'un impératif légal, et dans le même temps être surpris de voir sa démarche être qualifiée d'amateurisme.

Par ailleurs, non seulement l'Appaed en l'état est une initiative inutile pour les intérêts des actionnaires minoritaires, mais elle est même contre-productive. Le prix à payer pour le seul bénéfice d'une meilleure information et d'une forme de reconnaissance, c'est le cadeau offert à la direction - qui mériterait pourtant d'être vigoureusement mise face à ses responsabilités par ses actionnaires - d'un interlocuteur idéal car inexpert et donc malléable.

Ce n'est pas l'objet de ce topic et je ne développerai donc pas, mais la concrétisation de votre démarche, au delà de son indigence, pose donc la question de son éventuelle nocivité - bien involontaire et à n'en pas douter à votre insu - pour les intérêts minoritaires que vous prétendez représenter et que vous ambitionnez de défendre.

Interview plubliée dans Les Echos :


Les dirigeants d' Euro Disney confiants dans son retour au profit
Par Christophe Palierse | 09/01 | 07:00

Le conseil de surveillance du groupe Euro Disney a porté hier à sa présidence Virginie Calmels, membre du conseil depuis près de deux ans. La présidente France et directrice générale monde de la société de production télévisuelle Endemol remplace Antoine Jeancourt-Galignani. Ce dernier avait annoncé sa démission en novembre, considérant qu'il était « temps de passer la main », après vingt-trois années en tant que membre du conseil et dix-sept en tant que président. Dans un entretien aux « Echos », Virginie Calmels explique son rôle. Elle fait également le point, avec le patron opérationnel d'Euro Disney, Philippe Gas, sur l'exploitant de Disneyland Paris, la première destination touristique européenne.


« Au-delà des 4 à 5 réunions du conseil par an, il y aura de ma part un suivi régulier et plus informel de l’entreprise. » Virginie Calmels
Euro Disney est très lié au groupe Disney et à l'Etat français. Comment définissez-vous votre rôle ?
Virgine Calmels : La Walt Disney Company est un actionnaire de référence (40 % du capital environ, NDLR), mais pour autant il ne faut pas faire abstraction des autres. Mon rôle est précisément de veiller à préserver les intérêts de tous les actionnaires et, plus largement, de garantir le dialogue entre toutes les parties prenantes de l'entreprise. Je continuerai d'ailleurs à organiser les rencontres avec les actionnaires que mon prédécesseur avait initiées. Par ailleurs, au-delà des 4 à 5 réunions du conseil par an, il y aura de ma part un suivi régulier et plus informel de l'entreprise, et des échanges probablement hebdomadaires avec Philippe Gas. Mais je tiens à rappeler que le conseil et son président n'ont pas vocation à se substituer au management.
Philippe Gas : En tant que manager, cette relation avec le président du conseil, cette capacité à pouvoir s'expliquer, à être questionné, m'est vraiment précieuse. Je ne peux que me réjouir de la cohérence de la nomination de Virginie Calmels, qui nous apportera sa connaissance du consommateur européen notamment.

Le refinancement de la dette d'Euro Disney par son actionnaire principal en septembre a encore renforcé les liens entre les deux sociétés. Qu'est-ce-que cela change ?
Virginie Calmels : Absolument rien du point de vue de la gouvernance. En revanche, cette opération souligne le caractère remarquable de l'engagement de la Walt Disney Company, alors que de nombreux groupes sont confrontés à des problématiques d'endettement sans recevoir nécessairement le même soutien de leurs actionnaires. Disney a accordé pour 1,3 milliard d'euros de prêts à sa filiale européenne et française. La force d'Euro Disney est d'avoir un actionnaire industriel qui s'inscrit dans le long terme. En outre, ce refinancement bénéficie à tous les actionnaires.
Philippe Gas : J'ajoute que ce refinancement nous redonne une capacité d'investissement que nous n'avions plus. Nous avions 65 banques, aujourd'hui nous avons un seul créancier, le groupe Disney, avec lequel nous avons les mêmes intérêts stratégiques. Or, notre croissance passe par l'amélioration du produit et la satisfaction de la clientèle.

Le départ d'Antoine Jeancourt-Galignani était-il lié à cette opération, comme cela a pu être écrit ?
Philippe Gas : Ne dramatisons pas… En 2010, alors qu'il était président du conseil depuis quinze ans, Antoine Jeancourt-Galignani avait exceptionnellement accepté de prolonger son mandat de trois ans en précisant qu'il ne le terminerait pas et souhaitait être remplacé. Ce qui est sûr, c'est qu'il a eu un rôle capital dans cette opération, afin que ses conditions soient les meilleures possible pour les actionnaires. L'ensemble du conseil l'a ensuite approuvée.
La sortie de la Bourse d'Euro Disney n'est-elle pas l'étape suivante ?
Philippe Gas : C'est une question à poser au groupe Disney. Mais ce n'est vraiment pas le sujet du moment. Le problème était celui de la dette de la société. Les petits actionnaires sont par ailleurs attachés à cette marque, à cette relation de proximité avec Disney. N'oublions pas aussi que la cotation d'Euro Disney était à l'origine une demande de l'Etat français.
Euro Disney n'a pas gagné d'argent depuis l'exercice 2000-2001. Pouvez-vous prendre un engagement sur un calendrier de retour aux bénéfices ?
Virginie Calmels : La stratégie suivie ces dernières années ainsi que le refinancement de la dette d'Euro Disney posent les bases d'une croissance pérenne et d'un retour à la rentabilité. Mais il est difficile de s'engager sur une date précise, compte tenu des nombreux facteurs exogènes dans le secteur du tourisme. Par ailleurs, ce n'est pas le rôle du président du conseil de prendre un tel engagement, mais j'ai confiance dans la stratégie mise en oeuvre pour y parvenir.

Dans un contexte de crise, comment se sont passées les fêtes de Noël et du nouvel an ?
Philippe Gas : Je ne peux pas répondre de manière précise, car nous allons prochainement publier notre bilan d'activité pour le premier trimestre (période octobre-décembre, NDLR). Nous sommes toujours portés par l'élan du vingtième anniversaire de Disneyland Paris.

Christophe Palierse et François Vidal

Quelques jours après sa nomination en tant que Présidente du Conseil de Surveillance d'Euro Disney S.C.A. , Virginie Calmels vient de démissionner d'Endemol :
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/18/97002-20130118FILWWW00511-virginie-calmels-quitte-endemol.php

Cool !!!!! Enfin du sexe, du trash et des stars de real-tv à DLP !!!!!!