UNIVERSAL STUDIOSDernier parc de ce séjour : les Studios Universal donc ! Forcément mythique, avec le gros globe Universal à l’entrée, même si la comparaison avec son petit frère peut un peu inquiéter… Première impression dès le portail franchi : le parc est grand ! Deuxième impression : vu que l’on rentre par la zone « studios », on n’évite pas le syndrome des Studios Disney, avec un alignement un peu froid de gros cubes représentant les studios… Heureusement, cette première zone se révèlera finalement être la moins jolie du parc.
PRODUCTION CENTRALLa zone « les dessous d’Hollywood » donc, moyennement glamour visuellement, traversé par un boulevard interminable et bordés de grands studios. Deux attractions ici :
SHREK 4-DLe classique film 4D du parc, sur le thème de Shrek… Bon, j’avoue qu’après tous les films en relief, à 360°, dynamique, géants, vu d’en haut, etc qu’on voit dan tous les parcs, y a de quoi être un peu blasé. Mais si le principe reste strictement le même (du relief, les fauteuils qui secouent un chouilla, un peu de flotte à la gueule, tout ça tout ça…), Shrek reste un personnage bien sympa : le film est rythmé et drôle, on retrouve tous les personnages des films, la 3D est bien gérée… Bref, rien d’inoubliable (moins que « Philarmagic » ou « It‘s Tough to be a bug » en tout cas), mais on passe un bon moment.
HOLLYWOOD RIP RIDE ROCKITEncore un coaster super sexy (leçon à retenir ce TR : pour me plaire, faut avoir un très gros coaster) : sa montée verticale, son looping qui n’en est pas un, ses rails rouges flashys… Ce qui l’est moins (sexy, faut suivre), c’est son intégration dans le parc : Universal a visiblement trouvé un petit lopin de terre dispo entre les deux parcs et a décidé de coller un coaster dessus, tant pis si ça nique le jeu des perspectives, si ça flingue le backdrop en fond de boulevard, si c’est finalement très moche : y a de la place, ça va rentrer. Bouh.
Y a personne ou presque, j’arrive rapidement sur le quai (laid), je serre le harnais (qui est une sorte de grosse ceinture très large et lourde qui nous passe sur le ventre, je plains les obèses), et on choisit sa musique (Rock’n’roller coaster, si tu cherches une mission 2...). Le choix est large, mais faut pas perdre son temps, le wagon démarre vite. La montée est rapide et super impressionnante… Pas vraiment le temps de réaliser qu’on est en haut que le wagon bascule dans la première descente (youhouuuuu, ça va viiiiiiiiiiite), et attaque le fameux non-inverted loop. Alors je m’étais toujours demandé l’intérêt d’un looping pas inversé dans un coaster, mais j’ai compris : c’est trop sympa en fait ! Sensation assez unique du presque renversement à l’envers, du retour à l’endroit avec air-time au sommet puis re-renversement à l’envers et plongeon vers le sol… Ca va vite, c’est intense mais pas trop, c’est fun et impressionnant, bref, j’ai aimé.
Le souci, c’es qu’après ce combo montée-descente-looping, le reste semble assez fade. Ca reste assez intense, on est bien plaqué au fauteuil, ça va vite et ça zigzague dans tous les sens, mais bon… j’ai trouvé ça plus classique. Un sentiment un peu mitigé au final pour ce coaster mais rien que pour les premiers éléments et l’option musicale, ça reste un chouette jouet !
NEW YORKLe parc retrouve une thématisation plus travaillé ici, même si les allées hyper larges laissent flotter une certaine froideur, c’est bien moins mignon qu’aux Hollywood Studios de Disney.
TWISTER… RIDE IT OUTDeux salles de préshows nous mettent dans l’ambiance : les acteurs du film nous expliquent la larme à l’œil à quel point le film est fou, les effets spéciaux dingues, leur implication totale et que les tornades sont des phénomènes très impressionnants. Bon, ça sert à que dalle, mais au moins le décor de la deuxième salle est super impressionnant (l’intérieur d’une maison - ou ce qu’il en reste - suite au passage d’une tornade). Quant au spectacle proprement dit, il est… décevant ! Assez court, assez classique, avec des effets certes impressionnants (les flammes qui chauffent subitement la salle, la tornade à quelques mètres de nous), mais tout ça semble avoir quelques peu vieilli (rien que Poseidon’s Fury dans le parc voisin le dépasse largement), et on est loin du gros coup de vent espéré…
REVENGE OF THE MUMMY - THE RIDEUne attraction dont j’attendais beaucoup, et qui ne m’a pas déçu (…ou presque) : le parcours commence par une partie dark ride bien réussie, avec des animatronics, des effets visuels qui suivent le wagon, l’apparition des gardes de la momie, de grosses flammes dans des décors chiadés. Seul bémol : les écrans (notamment celui dans la grande salle) sont salement intégrés ! Le wagon s’arrête finalement contre un mur duquel s’échappe plein de scarabées, et zou, on part en arrière (j’ai perdu 2 vertèbres à ce moment là, un chouilla violent !). Re-stop, rotation du wagon (accompagnée d’un effet très sympa de la momie qui suit notre rotation sur le mur)… et accélération ! Commence alors la partie coaster qui dépote : ça monte, ça descend, c’est plus long et plus rapide que ce à quoi je m’attendais, tout ça au milieu de décors un peu plats (genre carton pâte éclairé à la lumière noire… ambiance Rock’n’Roller Coaster quoi). Puis le meilleur passage du ride : le wagon s’arrête le long d’un quai pour que nous débarquions… sauf que la pauvre opératrice se fait dégommer par la Momie : le plafond s’enflamme alors (un feu qui brule au dessus de nous, c’est fou ! Je suis fan) et le wagon repart a fond les ballons jusqu’au quai, le vrai. Conclusion : vachement bien ! Le mélange entre la partie dark ride et la partie coaster est très équilibré, toutes deux très bien réalisées, intenses mais pas trop, avec plein d’éléments originaux dans un coaster (même si ça secoue un peu !). Bref, un ride majeur du ride.
SAN FRANCISCOLa transition entre la zone New York et San Francisco est subtile, mais plus on avance dans le parc, et plus il se fait chaleureux, avec des décors de plus en plus jolis, des allées moins larges, moins rectilignes. On reste néanmoins dans un style plus réaliste que le Hollywood glamourisé à mort des Hollywood Studios (et oui, je préfère l’ambiance Disney pour le coup). Une seule attraction testée dans cette zone :
DISASTER ! : A MAJOR MOTION PICTURE RIDE… STARRING YOU !Derrière ce nom barbare, se cache une attraction qui propose de nous dévoiler les coulisses et les effets spéciaux d’un blockbuster. Concrètement, les visiteurs s’installent dans deux salles successives, où un mélange d’acteurs réels et virtuels expliquent le principe d’effets spéciaux et invitent des spectateurs à faire les cons devant des murs verts. Bon, j’étais à la bourre, et j’ai vite perdu patience devant le spectacle : si vous avec une connaissance minimale en création d’effets spéciaux, vous n’apprendrez strictement rien, et je me suis plutôt ennuyé (même si comme d’hab, les employés du parc sont à donf pour mettre l’ambiance et les visiteurs jouent le jeu à mort). On prend place (enfin !!) dans le métro qui nous entraîne dans une station qui va rapidement être détruite par un tremblement de terre ! Une sorte de Catastrophe Canyon version métro : bruyant, humide, enflammé, impressionnant, j’ai aimé. M’enfin se taper les deux salles avant pour assister à ça, c’est relou.
AMITYEn longeant le lac, on plonge dans une ambiance balnéaire très sympa et mignonne… gâchée par les stands de jeu. Je n’ai pas évoqué ces affreux stands lors de ma partie sur Islands of Adventures, mais je ne comprends pas la présence de ces stands dans un tel parc : à la Foire du Trône, ok, dans un Six Flags pourquoi pas, mais là, y a une ambiance « fête à la saucisse » cheap qui vient un peu gâcher le plaisir des yeux. Un peu dans la lignée du merchandising gentiment pourri du parc. Bref, Amity donc, land déjà entré dans l’histoire puisque très prochainement détruit pour laisser place à Harry Potter (et c’est con parce qu’il est joli… mais bon, Potter quoi)
JAWSUne promenade en bateau en bord de mer, avec donc un très méchant et très gros requin en plastique qui vient nous agresser. Alors oui, le requin fait un peu cheap, mais qu’est-ce que c’est fun ! L’intérêt réside très largement dans la motivation et l’enthousiasme du conducteur, mais comme ils sont généralement au taquet, on passe un super moment (et c’est quand même bien moins plan-plan que la Jungle Cruise de Mickey !). Bref, un ride très attachant !
WORLD EXPOLà, on atteint les limites de la thématisation d’Universal : cette zone ne ressemble pas à grand-chose, avec les 2 zones correspondantes aux 2 rides qui se mélangent sans aucune harmonie. Séparément, c’est sympa, mais trop hétérogène pour faire un land. Mais surtout, la zone réserve ma seconde énoooooorme déception de Floride, après le flop de Soarin’…
MEN IN BLACK ALIEN ATTACKOn m’avait promis du Buzz Lightyear en encore mieux (je trouve la version de DLP extrêmement fun…), j’en attendais donc beaucoup… Et j’ai trouvé ça très bof. Aspect très positif : les décors sont grands, beaux, et en relief. Ce qu’on gagne en esthétique, on le perd largement en fun. On tire un peu partout au pif puisqu’il n’y a pas de cibles, et il se passe des trucs… ou pas. Et en même temps on s’en fout puisqu’on ne sait pas si on vise bien ou pas, si on interagit avec le décor ou pas… C’est sûr que ça va un peu plus vite et que ça tourne plus que Buzz, mais au final, j’ai trouvé ça bien plus chiant, et je me demande encore où est l’amusement tant vanté. Horrible déception, moi qui adore les rides interactifs.
THE SIMPSONS RIDEJe ne suis pas spécialement fan de la série, mais la façade du ride qui dégueule de couleurs, de persos criards et d’affiches dans tous les sens parodiant les parcs d’attractions me plaisent à mort. A l’intérieur, cette ambiance de fête foraine déglinguée est prolongée grâce aux décors et vidéos avant l’embarquement. Quant au ride lui-même, il est très sympa, drôle, parfaitement rythmé, avec des simulateurs fluides (je garde un douloureux souvenir de Back to the Future). Une super surprise donc. Par contre, je trouve un peu chelou d’avoir opté pour un film en images de synthèse 3D quand la série a toujours été en 2D…
WOODY WOODPECKER’S KIDZONELa zone pour les enfants, ni particulièrement jolie, ni moche (ça c’est de la critique constructive), mais plutôt hétérogène et incohérente comme souvent dans le parc.
WOODY WOODPECKER’S NUTHOUSE COASTER(Je fais l’effort de taper le nom complet des rides par respect pour les créateurs et pour faire un TR de fan intégriste, mais y a un côté ridicule à donner des noms aussi tordus à des attractions toutes connes…). Un mini-coaster pour les enfants donc, pas intense, pas très intéressant (malgré un petit effort sur la déco), mais y avait personne et c’est toujours un +1, donc bon…
E.T. ADVENTUREUne sorte de Peter Pan’s Flight XXL, avec des véhicules originaux (des vélos volants), de grands décors, des animations sympas et un parcours qui dure plus que 2minutes. La partie sur Terre est la meilleure (la poursuite dans la forêt, l’envol…), mais ça se gâte un peu sur la planète de ET, où l’on sombre dans un certain kitsch criard ! Mais ça reste un beau ride (et pour une fois qu’un ride plutôt axé enfant a une certaine allure, faut en profiter)
HOLLYWOODOn retrouve un peu de l’esprit glamour des Hollywood Studios ici, en un peu moins réussi cependant (la faute à des bâtiments plus basiques, mois détaillés que chez Disney). Néanmoins, la zone réserve quelques recoins avec des maisons inspirées de la côte est des Etats Unis, avec leur jardin, qui donne un peu plus d’intimité et de calme par rapport aux autres structures géantes du parc.
TERMINATOR 2 3D : BATTLE ACROSS TIMELe préshow est superbe : la présentation de Cyberdyne est à la fois très drôle et glaçante quand on connait les films, et met dans l’ambiance (et pour une fois le preshow sert véritablement l’attraction…). Quant au main show, il est à la fois spectaculaire quand les acteurs déboulent sur scène et interagissent avec l’écran, et super décevant quand le film commence : les 2/3 du film sont assez plan-plan, pas très intéressant ni dans l’histoire ni dans l’utilisation de la 3D. Heureusement, le final vient relancer tout ça, avec une utilisation géniale des écrans autour de la salle, et un monstre spectaculaire. Bref, une attraction un peu décevante, un peu datée, malgré des qualités certaines.
Au final, Universal Studios est un parc un peu déséquilibré, avec des zones très belles et d’autres moins travaillées, des attractions géniales et des rides largement surestimés ou vieillissants. Je pensais que le parc dépassait largement les Hollywood Studios de Disney qui finalement tiennent largement la comparaison… Quant à la nouvelle zone Harry Potter, elle ne risque pas d’améliorer la cohérence du parc, mais vu ce qu’ils ont fait de la licence à IOA, on ne peut que rêver de ce futur.
Après 10jours dans les parcs, nous sommes donc totalement épuisés, à la limite de la saturation (faut quand même reconnaitre qu’enchainer les rides comme ça, ça peut lasser) mais ravis d’avoir découvert cet endroit unique au monde. Nous laissons donc les parcs pour découvrir les poufs et les bodybuilders de Miami, l’ambiance débridée de Key West et le reste de la Floride (bon, je vais pas vous raconter toutes mes vacances non plus hein). J’ai juste envie de dire merci à ceux qui m’ont lu jusqu’ici, mais ça risque de faire un peu Nicole Kidman aux Oscars.