« pour ses parcs d’attractions et complexes hôteliers : le chiffre d’affaires trimestriel [pour la fin d’année 2021] s’établit à 7,2 milliards de dollars [environ 6,3 milliards d’euros]. C’est plus élevé qu’avant la pandémie, et supérieur aux 3,5 milliards [3,1 milliards d’euros] de la même période, un an plus tôt.”
Les économies et les augmentations des prix ont payé
« pour ses parcs d’attractions et complexes hôteliers : le chiffre d’affaires trimestriel [pour la fin d’année 2021] s’établit à 7,2 milliards de dollars [environ 6,3 milliards d’euros]. C’est plus élevé qu’avant la pandémie, et supérieur aux 3,5 milliards [3,1 milliards d’euros] de la même période, un an plus tôt.”
Les économies et les augmentations des prix ont payé
Attention les résultats communiqués ne sont pas ceux des parcs mais de la branche "Parks, experiences and products" qui ratisse un peu plus large, avec notamment les Disney Store ou le site ShopDisney.
En tout cas aux US les résultats sont impressionnants ("Domestic" ça inclue la DCL et WDI) un peu plus de 30% de marge
en tout cas, les fans qui tentaient de pousser les actionnaires à faire un coup d'état en poussant Bob Chapeck vers la sortie en sont pour leurs frais. Wall Street a applaudi des deux mains les résultats du premier trimestre 2022. Je pense que Bob Chapeck n'a pas de souci à se faire pour sa place, il fait ce que les actionnaires attendent de lui: faire rentrer de l'argent, augmenter les bénéfices, faire flamber le cours de l'action. Et on s'en fout que ça ne plaise pas aux fans. A voir si cette politique de profit très courtermiste (et qui était peut-être la bonne avec la crise du covid) tiendra la route sur le long terme et combien de temps les guests continueront à accepter d'être des cochons payants... (sans parler de l'image de marque TWDC en tant que telle). Mais pour l'heure, Bob a toutes les raisons d'être content et de savourer ses bonus
La plupart de ceux du secteur des loisirs ont fait des chiffres excellents en fin d'année grâce à une demande forte des consommateurs qui ressentent le besoin de consommer l'épargne accumulé depuis 18 mois. A notre échelle en France par exemple les stations de ski qui ont fait un excellent mois de décembre malgré des restrictions, pierre & vacances qui ont un taux d'occupation moyen de 85% malgré des tarifs qui ont doublé par rapport à avant la pandémie.
Et puis Disneyland Paris aussi non ? Pas ou très très peu d'offres et le parc semble souvent bien rempli. Après difficile à dire en vrai il y a quand même 2-3 hôtels fermés. Faudrait demander à ceux qui sont souvent sur le parc.
Bof, j'ai pas trouvé que ce premier trimestre de l'exercice 2022 (donc d'octobre à décembre 2021) était si chargé que cela en terme de fréquentation, surtout avec les saisons d'Halloween et Noël, et une offre très très réduite par rapport à d'habitude (sauf le week-end long du 10 novembre 2021 avec son pont et le lancement de Noël, là c'était très très chargé). Et malgré les résas obligatoires, j'ai toujours réussi à avoir des places en dernière minute.
L'assemblée générale annuelle de The Walt Disney Company débute à 1pm Eastern Time (soit 19h00 à Paris et Bruxelles) sous une forme virtuelle cette année encore.
Il est possible de la suivre en directe : https://thewaltdisneycompany.com/the-walt-disney-companys-2022-annual-meeting-of-shareholders/
Disney a publié mercredi 10 fevrier des résultats supérieurs aux prévisions pour le premier trimestre fiscal, grâce à la bonne performance de ses parcs à thème. La société de divertissement a également détaillé ses plans pour une restructuration majeure qui comprendra 7000 suppressions d'emplois.
Walt Disney Company a annoncé un bénéfice par action de 0,99 $ sur un chiffre d'affaires de 23,51 milliards de dollars. Les analystes interrogés par Investing.com prévoyaient un BPA de 0,79 $ pour des recettes de 23,43 milliards de dollars.
L'entreprise Disney Parks, Experiences and Products a enregistré un bond de 21% de ses revenus à 8,74 milliards de dollars, soutenu par la croissance de Disneyland Paris et des redevances plus élevées de Tokyo Disney Resort, a déclaré Disney, bien que cela ait été partiellement compensé par une baisse à Shanghai Disney Resort.
Le secteur de la vente directe aux consommateurs a vu ses revenus augmenter de 13 % pour atteindre 5,3 milliards de dollars, mais les pertes d'exploitation se sont accrues de 0,5 à 1,1 milliard de dollars, en raison d'une " perte plus élevée pour Disney+ et d'une baisse des résultats pour Hulu, partiellement compensées par une amélioration des résultats pour ESPN+ ", a déclaré la société.
Disney+ a atteint 161,8 millions d'abonnés au cours du premier trimestre fiscal, contre 164,2 millions au trimestre précédent. Les 3 millions d'abonnés en moins sont du à la perte de licences de droits audiovisiuels en Inde pour la retransmission de la ligue de cricket.
Le revenu mensuel moyen par abonné payant pour Disney+ domestique a diminué, passant de 6,10 $ à 5,95 $, sous la pression d'un "mélange plus élevé d'abonnés à des offres multiproduits, partiellement compensé par une augmentation des prix de détail", a ajouté Disney.
Lors de la conférence téléphonique qui a suivi la publication des résultats, Disney a également annoncé la suppression de 7 000 emplois dans le cadre d'une restructuration de l'entreprise visant à réduire les coûts et à renforcer les marges bénéficiaires.
L'entreprise de divertissement vise à réaliser 5,5 milliards de dollars d'économies en restructurant l'entreprise en trois secteurs : le divertissement, les réseaux sportifs ESPN et les parcs à thème. Disney prevoit une reduction de 700 M€ d'investissements dans les parcs par rapport à 2022.
Timon Timauvais Propriétaire
Âge : 53 Messages : 12524 Localisation : sur Chronique Disney Inscription : 04/07/2007
Tout chaud sur Chronique Disney, le site, retrouvez en cliquant sur l'image notre rétro hebdo de la semaine que nous avons consacrée entièrement aux annonces de Bob Iger à la suite de la publication des résultats.
The Walt Disney Company a annoncé dans la nuit ses résultats pour le troisième trimestre et ses neuf mois clos le 1er juillet 2023.
La société a déclaré un chiffre d’affaires de 22 330 millions USD, contre 21 504 millions USD il y a un an.
La perte nette s’est élevée à 460 millions d’USD, contre un bénéfice net de 1 409 millions d’USD l’année précédente. La perte de base par action des activités poursuivies était de 0,25 USD, contre un bénéfice de base par action des activités poursuivies de 0,77 USD il y a un an.
La perte diluée par action des activités poursuivies s’est élevée à 0,25 USD, contre un bénéfice dilué par action des activités poursuivies de 0,77 USD il y a un an. La perte de base par action s’est élevée à 0,25 USD, contre un bénéfice de base par action de 0,77 USD il y a un an. La perte diluée par action était de 0,25 USD, contre un bénéfice dilué par action de 0,77 USD il y a un an.
Pour les neuf mois, le chiffre d’affaires s’est élevé à 67 657 millions d’USD contre 62 572 millions d’USD il y a un an. Le bénéfice net s’est élevé à 2 090 millions d’USD, contre 2 983 millions d’USD l’année précédente. Le bénéfice de base par action des activités poursuivies s’est élevé à 1,14 USD, contre 1,66 USD l’année précédente. Le bénéfice dilué par action des activités poursuivies s’est élevé à 1,14 USD contre 1,66 USD il y a un an. Le résultat de base par action s’est élevé à 1,14 USD, contre 1,64 USD il y a un an. Le résultat dilué par action est de 1,14 USD contre 1,63 USD il y a un an.
la société a déclaré un chiffre d’affaires de 22 330 millions USD, contre 21 504 millions USD il y a un an.
TWDC les résultats par divisions Les revenus de Disney Parks, Experiences and Products pour le trimestre ont augmenté de 13 % à 8,3 milliards de dollars, et le bénéfice d’exploitation du segment a augmenté de 11 % à 2,4 milliards de dollars. Dopés par le segment park & Resort international. Les parcs Américain et Disney Vacation Club ont enregistré une baisse de leur bénéfice d’exploitation, partiellement compensée par l’augmentation des revenus de Disney Cruise Line. Plus intéressant les revenus de Walt Disney World Resort ont diminué en raison d’une baisse de la fréquentation et de la hausse des coûts, notamment ceux liés à l’inflation mais aussi à la fermeture prévue de Star Wars : Galactic Starcruiser qui entraîne une « charge d’amortissement accéléré de 100 millions de dollars ».
Disneyland Resort de sont côté a enregistré une légère augmentation de ses résultats, mais celle-ci a été largement compensée par la hausse des coûts et de l’inflation, malgré une augmentation de la fréquentation et des dépenses des visiteurs, en raison de la hausse du prix moyen des billets.
Les revenusde park & Resort international ont augmenté de 94 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse des résultats s’explique par la croissance de Shanghai Disney Resort et, dans une moindre mesure, de Hong Kong Disneyland Resort. L’augmentation à Shanghai Disney Resort est due à l’ouverture du parc pendant tout le trimestre en cours, contre 3 jours sur le même trimestre l’année précédente en raison des fermetures liées au COVID-19. La hausse des résultats d’exploitation de Hong Kong Disneyland Resort est due à l’augmentation des dépenses par visiteurs. Mais aussi l’ouverture du parc pendant 72 jours au cours de ce trimestre, contre 54 jours au cours du même trimestre l’année dernière.
La croissance de Disney Cruise Line est due à une augmentation du nombre de jours de croisière.
La baisse de la branche producte étant due à la baisse des revenus des marchandises basées sur Star Wars, Toy Story et Avengers.
L’analyse du CEO « Nos résultats de ce trimestre reflètent ce que nous avons accompli grâce à la transformation sans précédent que nous entreprenons chez Disney pour restructurer l’entreprise, améliorer l’efficacité et remettre la créativité au centre de nos activités », a déclaré Robert A. Iger, directeur général. Officier, The Walt Disney Company. « Au cours des huit mois qui ont suivi mon retour, ces changements importants ont créé une approche plus rentable, coordonnée et rationalisée de nos opérations qui nous a mis sur la bonne voie pour dépasser notre objectif initial de 5,5 milliards de dollars d’économies et a amélioré notre approche directe. Bien qu’il reste encore beaucoup à faire, je suis incroyablement confiant dans la trajectoire. «
Il a ensuite mentionné Avatar: Way of Water qui est en passe de devenir le film le plus vendu en numérique de Disney dans l’histoire de l’entreprise.Après avoir abordé Avatar, il a emmené la conversation vers les parcs. Il a déclaré que les parcs continueront d’être un moteur de croissance clé pour l’entreprise. En cela, il a mentionné que Shanghai et Hong Kong avaient connu une reprise plus forte que prévu. Après avoir énuméré les magnifiques ajouts à d’autres parcs à venir, il a déclaré que la force du dollar devrait nuire à la fréquentation internationale de Walt Disney’s World. Iger a ensuite mentionné que Disney voyait des évaluations positives de l’expérience client dans les parcs. Il a également noté qu’il y a une forte demande pour les Pass annuels. Cela l’a amené à discuter de sa vision d’un avenir où les consommateurs peuvent accéder à plus de contenu Disney en un seul endroit.
Après son discours d’introduction , Bob Iger parle de Disney +.Le nombre d’abonnés Disney+ continue de baisser pour le 3ème trimestre consécutif, passant de 157.8 millions fin mars à 146.1 fin juin, notamment à cause du marché indien.
Au États Unis : Disney compte 3,3 millions d’abonnés à sa nouvelle offre incluants de la publicité + et 40% des nouveaux abonnés se sont inscrits au Il a aussi annoncées l’augmentation à partir du 6 septembre 2023 de l’abonnement de Disney + à 13,99 $ D’autres augmentations à venir pour les services de streaming de la firme au grande oreilles ont aussi été annoncés .- Hulu sans publicité passera à 17,99 $ par mois. – Le bundle Disney + et Hulu sera lancé à 19,99 $ par mois. – ESPN + augmentera également à 10,99 $ par mois. – Hulu avec Live TV passera de 69,99 $ à 76,99 $.
Concernant l’Europe et la France La version de Disney+ avec publicité sera disponible en France dès le 1er novembre au tarif de 5,99€ .Et à compter du 1er novembre puisque l’offre actuelle unique (4 écrans simultanés, Dolby Atmos, UHD / HDR) à 8,99€ par mois (89,90€ par an) passera à 11,99€ par mois (119,90€ par an) ! Bob Iger à aussi annoncé que comme Netflix, Disney + allait s’attaquer au partages de comptes mais pas avant 2024.
Bob Iger est aussi revenu sur la grève des acteurs et scénaristes dont il avait qualifiées les demandes de non réalistes : « Rien n’est plus important pour cette entreprise que sa relation avec la communauté créative. Et cela inclut les acteurs, les écrivains, les animateurs, les réalisateurs et les producteurs. J’ai un profond respect et une profonde gratitude pour tous ceux qui sont essentiels à l’extraordinaire moteur créatif qui anime cette entreprise et notre industrie. Et je souhaite ardemment que nous trouvions rapidement des solutions aux problèmes qui nous ont séparés ces derniers mois. Je suis personnellement engagé à travailler pour atteindre ce résultat. »
Quelqu'un peut expliquer en gros s'il vous plaît ? C'est pas mon fort la finance
On peut le voir de 2 manières en fonction de si tu vois le verre à moitié vide ou à moitié plein.
A moitié plein : Les résultats sont moins pires que le marché l'avait anticipé (c'est pourquoi l'action est monté). La division Parks & Resort a fait un excellent chiffre (et une bonne progression) grâce aux parcs internationaux et aux croisières (en particulier parce qu'en Chine, ils connaissent enfin le rebond de l'après covid un peu après tout le monde). Par contre, les parcs domestiques, en particulier Walt Disney World, c'est en recul au niveau des nuitées et de l'attendance. Côté Studios par contre c'est la M*rde : les films ne marchent pas aussi bien qu'ils le devraient. Quant à Disney +, il continue d'être un gouffre financier. Comme on s'attendait globalement à pire, Iger se présente un peu comme le sauveur en disant : bah ça continue à descendre parce que mon prédécesseur a fait de la M*rde mais on voit bien mes efforts car ça descend moins fort, je suis en train de redresser l'avion mais ça va pas se faire en un seul trimestre.
A moitié vide maintenant : Il y a cette vidéo de Mickey Views qui se conclut par : une acquisition de Disney par Apple serait pas si mal au final.
Tu as aussi cette vidéo de DSNY Newscast qui se focalise sur la question d'Hulu qui sera bientôt le prochain gros problème de cash flow que devra gérer Disney :
Mystic-Dreamy aime ce message
Timon Timauvais Propriétaire
Âge : 53 Messages : 12524 Localisation : sur Chronique Disney Inscription : 04/07/2007
Tout chaud sur Chronique Disney, le site, retrouvez, en cliquant sur l'image, les replays de notre émission d'hier sur Twitch, consacrée à Où Va The Walt Disney Company ?.
• Replay audio (Podcast à retrouver aussi sur vos plateformes d'écoute : recherchez "Chronique Disney - Le Live" et abonnez-vous à notre chaîne pour être sûrs de ne rien rater de nos nouveaux épisodes)
Disney EMEA (Europe Middle East & Africa) a enregistré un chiffre d'affaires de 3,8 milliards de livres sterling (4,9 milliards de dollars) dans un rapport financier déposé cette semaine auprès du registraire britannique des entreprises, Companies House. Le dernier rapport financier, qui couvre la période du 2 octobre 2022 au 30 septembre 2023, montre une augmentation des revenus de 700 millions de livres sterling par rapport à l'année précédente, tandis que les bénéfices sont passés de 402 millions de livres sterling en 2022 à 571 millions de livres sterling. Le rapport note que les résultats de cette année ont été principalement tirés par Disney+ et une solide performance dans le cinéma au cours de la période.
Variety a écrit:
Disney EMEA Posts $4.9 Billion Revenue Driven by Streaming, Films
Disney’s EMEA head office has posted revenues of £3.8 billion ($4.9 billion) in a financial report filed at U.K. business registrar Companies House this week.
The Walt Disney Company Ltd, which is owned by U.S. parent The Walt Disney Company, oversees the Mouse House’s EMEA businesses, spanning streaming, theatrical, consumer productions and experiences, including overseeing theme parks in France and Shanghai.
The latest financial report, which covers the period from Oct. 2, 2022 to Sept. 30, 2023, shows an increase in revenue of £700 million compared to the previous year, while profits jumped from £402 million in 2022 to £571 million.
The majority — £3.3 billion — came from its entertainment divisions, including television, streaming, film distribution, theatrical productions and IP development and exploitation. £526 million came from experiences, which includes character merchandising and publications and vacation packages.
The report notes that this year’s results were “Mainly driven by Disney+ and a strong performance in motion pictures in the period, offset by a downside in licensed content distribution.”
Films released by Disney during the reporting period including “Elemental” and the live-action remake of “The Little Mermaid” starring Halle Bailey while Disney+’s output included new seasons of “The Bear” and “The Kardashians.”
Since returning to the company Bob Iger has spearheaded a shift in strategy when it comes to television distribution, with a return to the older model of multiple windows rather than hoarding content for Disney+. In the U.K. a number of Disney+ originals have since been licensed to linear networks for a second window.
In terms of territory, £1.1 billion’s worth of revenue came from the U.K., £2.5 billion from the rest of Europe and £195 million from the rest of the world.
As required by Companies House, the financial report also notes “principal risks and uncertainties” the company faces, which for Disney includes economic and political changes across the world, including “a reduction of discretionary consumer spend” due to cost of living increases, changes in “public and consumer tastes and preferences” and competition. “We face substantial competition in each of our businesses,” the report notes.
As an IP powerhouse, the report also notes that Disney is aware of the challenges around IP across the world, both in terms of infringement, which it describes as “a significant challenge for IP rights holders” and the remit of its legal protection. “The value of our rights to intellectual property is dependent on the scope of our rights as defined by applicable laws… if those laws are drafted or interpreted in ways that limit the extent of our rights… our ability to generate revenue from our intellectual property rights may decrease,” the report states.
In recent years some of Disney’s oldest characters have begun to age out of copyright protection – including most recently Mickey Mouse – leading to independently-produced horror films such as “Winnie the Pooh: Blood and Honey” and “Mickey’s Mouse Trap,” the latter of which is currently in production.
A l'occasion de sa publication trimestrielle, Walt Disney indique relever à nouveau son objectif de Bénéfice par Action Ordinaire ajusté sur l'exercice en cours, l'attendant désormais en croissance de 30% (et non plus de 25%), 'soutenu par son portefeuille équilibré d'actifs'. Il justifie ce relèvement par une performance solide sur son troisième trimestre 2023-24, avec un BPA ajusté en hausse de 35% à 1,39 dollar, ainsi qu'un résultat opérationnel des segments en augmentation de 19% à 4,22 milliards. Le groupe de médias et de divertissement a vu ses revenus s'accroitre de 4% à un peu moins de 23,2 milliards de dollars, portés par ses segments entertainment (+4%) et sports (+5%), tandis que le segment experiences s'est montré un peu plus faible (+2%). -
Edit : ça semble un peu plus mitigé au niveau des parcs :
The Walt Disney Company released its earnings report for the third quarter of fiscal year 2024, highlighting mixed performance in its Parks and Experiences segment. Despite a slight increase in revenue, the segment saw a modest decline in operating income.
Edit : ça semble un peu plus mitigé au niveau des parcs :
Le troisième trimestre de l'exercice fiscal 2024 a pourtant dépassé de près de 30 % les résultats du troisième trimestre de l'exercice fiscal 2019, la dernière référence avant la pandémie de Covid-19.
Il est vrai que le segment croisières y est sans doute pour beaucoup dans cette progression de la branche Experiences, mais les parcs à thème continuent à progresser malgré tout.
L'année 2019 avait, à l'époque, battu des records dans l'industrie du tourisme, de l'aviation, des croisières et des parcs à thème. Aujourd'hui ces même secteurs ont retrouvé et même dépassé le niveau pré-pandémique en terme de revenus, de taux d'occupation, de consommation et rendement par visiteur/passager.
On constate d'ailleurs qu'après avoir longtemps pratiquer la stratégie du nombre où chaque table de restaurant, chaque siège d'avion, chaque chambre d'hôtel ou cabine de navire de croisière devait être occupé quitte à pratiquer des réductions à outrances, ces mêmes acteurs appliquent ces dernières années une politique similaire à celle de Disney, soit parfois moins de clients (ce qui améliore l'expérience de ces derniers), mais des clients au comportement plus profitables (prix plus élevés pour les services de base et surtout plus enclins à ajouter des services annexes payants).
Les PDG des grands groupes hôteliers ou de croisières avouent publiquement qu'ils préfèrent aujourd'hui un taux d'occupation de 80 ou 85 % à prix élevés plutôt que de brader leurs prix pour dépasser les 95 % de taux d'occupation comme c'était le cas avant la pandémie. En aviation, on commencer à avertir que nombreux sont ceux qui dans une dizaine ou quinzaine d'années ne pourront plus voyager en avion car cela deviendra trop cher pour une partie de la population.
Cela implique que certains n'aient plus accès aujourd'hui à certains services de loisirs, mais ce ne sont ni les prestataires de services, ni les consommateurs qui sont financièrement sains qui s'en plaindront.