Waking Sleeping Beauty [Buena Vista - 2010]

Ce n'est qu'un plan de trois secondes. Regarde-le sur YouTube si tu peux dans ce cas.

D'accord mais sa me tente que meme de l'acheter et pis pour une fois que le prix est raissonable pour la fnac =) dites moi est-il encore possible de retrouver il etait une fois en dvd car j'aurai aimer le faire decouvrir a mon copain =)

Hate de voir ce reportage, je viens tout juste de m'acheter le bluray a la fnac

Jimbo a écrit:

Tout d'abord je trouve excellent de nous plonger dans la compagnie Disney des années 80, car c'est une période particulièrement instable dans l'histoire de la compagnie. L'ambiance est vraiment bien rendue, nottament l'esprit désinvolte des jeunes artistes d'alors (Tim Burton a l'air vraiment complètement à la masse, le pauvre). Par contre je n'ai pas aimé ce que dit Don Hahn de Don Bluth quand il dit qu'il les a trahis et abandonnés. Je trouve ça un peu fort de lui en vouloir tellement. Don Bluth avait une personnalité trop forte pour rester chez Disney, il avait besoin de s'exprimer en solo, ce qu'il a merveilleusement fait avec son propre studio.

Ensuite, les histoires de management sont très bien mises en avant, et les différentes personnalités de Michael Eisner, Jeffrey Katzenberg etc, sont bien dépeintes. On comprend bien dans quel marasme les artistes de Disney ont du se démener pour en sortir vainqueurs et on réalise combien ce fut grâce au talent des artistes (Howard Ashman en tête) plus qu'aux compétences de management des têtes pensantes que Disney est redevenu ce qu'on l'on a connu dans les années 90.

En bref, un bon doc sans langue de bois, mais parfois un peu trop subjectif, Don Hahn ayant évidemment un parti-pris bien précis par rapport à toute cette épopée.

Pour avois un avis plus neutre, il aurait fallu quelqu'un d'extérieur à la compagnie et n'ayant jamais travaillé avec elle. Mais est-ce que le film aurait été tout aussi intéressant ?
Je pense que le point de vue de Don Hahn, et donc de quelqu'un ayant travaillé pour les studios à cette époque, est plus intéressant qu'un avis neutre, car ainsi on peut mieux percevoir comment les tensions étaient vécues de l'intérieur.
Si Don Hahn parle de trahison de Don Bluth, c'est sûrement parce que c'est comme ça que l'ont ressenti et vécu les artistes ayant bossé avec lui et qui sont restés chez Disney.
Don Bluth, aussi talentueux soit-il (bien que son studio a mis la clé sous la porte... ce serait un bon sujet de discussion), quitte le navire au moment où il est prêt à couler, et donc, ne soutient pas l'équipe, alors que visiblement c'est quelqu'un d'influent puisqu'au moment de son départ, des animateurs le suivent. Ce ne sera pas grâce à lui si les studios Disney se relèveront de la crise. Un homme talentueux a voulu prendre son indépendance, ça a permis à de bons films de voir le jour : Brisby, Fievel et le Nouveau Monde, Le Petit Dinosaure, Anastasia... Il n'empêche. Son départ de chez Disney a dû laissé un goût amer, et on ne peut pas reprocher aux artistes qui sont restés au sein de la compagnie de l'avoir vécu comme une trahison.

On pourrait faire un parallèle avec le départ d'Ub Iwerks. J'imagine que Disney l'a vécu également comme une trahison. Ça n'a pas empêché les deux hommes d'avoir un grand respect mutuel par la suite et de retravailler ensemble.

Jimbo, j'ai commenté ton avis dans le sujet consacré au film : ici

Oui un départ (même vécu comme une trahison) ne devrait pas laisser un tel goût amer. J'aurais pensé qu'après tout ce temps, Don Hahn aurait excusé Don Bluth, surtout quand on voit que Don Bluth a connu de jolis succès hors Disney, et a eu beaucoup d'influence dans le milieu de l'animation des années 80, et (on en parle jamais) dans le milieu du jeu vidéo !
Or, dans le reportage, c'était dit de manière assez sentencieuse. En tous les cas, c'est un reportage précieux, et c'est certainement mieux d'avoir le point de vue de l'intérieur, je suis d'accord avec toi !

Arf, le BD est indisponible, je me réveille 2 mois trop tard!

Je n'avais plus de connection web!!!!

Faut absolument que je le trouve ailleurs!!!!

Il faut que tu appelles les Fnacs environnantes... Les stocks peuvent varier selon la ville
Moi par exemple, je me suis déplacé à la Fanc de Nîmes (30) , il avaient RIEN, ils n'en avaient reçu aucun, (ni même de trilogie Blu Ray du Roi Lion d'ailleurs), ils n'avaient WSB qu'en DVD...
Le lendemain, j'ai appelé Montpellier et eux ils en avaient plein.

Donc ce n'est pas perdu mais il faut persévérer et passer des coups de fil

Il y a des gens qui ont dit qu'on les trouvait sur priceminister pas cher...

J'ai enfin pris le temps de voir le BR. Et j'ai été un petit peu déçu que ça s'arrête aussi tôt. Ils n'ont pas parlé du conflit Disney-Pixar alors que c'est super intéressant. Mais ça reste un bon documentaire.

Pixar n'a aucun rapport avec le sujet du film, pourtant !

D'autant que le conflit Disney/Pixar est ultérieur à 1994, date à laquelle se clôt Waking Sleeping Beauty...

"Loin d'être un conte de fées; Waking Sleeping Beauty est un documentaire sans précédent sur les conflits, drames et tensions qui ont marqué l'entrée des studios Disney dans une nouvelle ère"

Nouvelle ère, pas très précis. Je n'avais lu aucune information sur le documentaire avant de le voir, or de ce que je lis derrière le BR, il n'est indiqué nulle part que ça se terminerait en 1994 avec le Roi Lion. D'où ma "critique" : "Et j'ai été un petit peu déçu que ça s'arrête aussi tôt"
D'autant plus que Pixar a contribué à l'entrée dans une "Nouvelle ère", celle de l'animation 3D.

Mais autant pour moi, puisque je viens effectivement de remarquer la petite inscription sur la jaquette mentionnant les dates (Mise en évidence assez moyenne, pour ma défense) . C'était donc sans cette information que je m'étais lancé dans le documentaire, d'où ma petite déception, petite erreur de ma part. =)

Dans ce cas-là, il faudra faire ce reproche peut-être au texte de la jaquette, parce que le film reste justement très fidèle à ce qui avait été annoncé, à savoir la renaissance des Walt Disney Animation Studios dans les années '90.
Si tu t'intéresses à Pixar, tu peux en revanche voir un autre film passionnant : Pixar Story.
Il est disponible en Blu-ray Disc sur le deuxième disque de l'édition collector de WALL•E, et était, comme Waking Sleeping Beauty, sorti au cinéma (pas en France, cela dit).
http://www.chroniquedisney.fr/film/2007-pixar.htm

En même temps, ce serait bien qu'ils réalisent maintenant un documentaire sur l'ère Eisner dans sa globalité, ce qui comprendrait :
- les conflits Eisner/Weinstein (Miramax)
- les conflits Eisner/Katzenberg (Dreamworks)
- les conflits Eisner/Roy Disney (DisneyPictures)
- les conflits Eisner/Jobs (Pixar)
Un documentaire basé autour du livre DisneyWar, en somme.
Ce serait effectivement très intéressant. Mais à l'heure où les relations Disney/Pixar sont au beau fixe, ils n'ont peut être pas voulu rendre le tableau moins idyllique.

Oh mais je n'ai pas dit que le documentaire était mauvais, loin de là. Juste que je n'avais pas fait attention à la dite période. =)

Et j'ai vu Pixar Story, il m'a été offert en rentrant mes deux codes BR de Toy Story 1 et 2, également très intéressant.

Je viens de voir ce documentaire. j'ai été très touchée. Les films de cette période sont la base de mon enfance et de mon imagination. Très naïvement, je n'avais pas imaginé les luttes internes qui pouvaient se tramer dans l'ombre de la compagnie créatrice de rêves.
Ne m'y connaissait pas très bien en business, management, etc... je n'ai pas forcément très bien compris quelles étaient les responsabilités des divers acteurs de l'ombre, mais je vais lire de manière plus approfondie ce topic pour y trouver les réponses (je l'ai survolé et je pense que l'on a déjà répondu à mes questions).

Cette période de transition ressemble un peu à celle que la compagnie a vécu après Tarzan jusqu'à la Princesse et la Grenouille, je me demande maintenant comment a été dirigée la compagnie, quels furent les choix pris... cela mérite un nouveau documentaire !
En espérant que ce renouveau des studios d'animation Disney proprement dits continue encore et ne s'achève pas avec Raiponce.

En tout cas, en revoyant les extraits des films, l'enthousiasme des animateurs malgré tout, la magie est là !

J’ai reçu le DVD aujourd’hui même et suis en train de le visionner.
J’avoue être cependant un petit peu déçue pour le rapport qualité/prix. 15 euros, c’est peu, vous me direz, mais ils auraient pu faire un travail de restauration au niveau de l’image (c’est parfois très flou… alors certes, images personnelles et d’archives, mais tout de même, c’est vendu, ça ne passe pas à la télé). Même chose au niveau du DVD… plus simple, on ne fera pas (n’importe quel particulier peut en faire autant, sinon mieux, avec un graveur LigthScribe). Même pas un petit dépliant explicatif ou quoi que ce soit… bref, je m’attendais à mieux.


Pour rebondir sur ce qui a été dit plus haut à propos du départ de Don Bluth, il se trouve qu’il n’a pas forcément souhaité couler Disney en partant avec une bonne partie des jeunes animateurs. À l’époque, ils étaient un certain nombre (Don en faisait partie, bien évidemment) à trouver que tous les petits détails qui pouvaient embellir les productions étaient tout bonnement mis de côté, qu’on ne leur demandait plus que de « faire bouger des personnages sur du papier ».
Suite à une discussion avec Frank Thomas (au cours de laquelle il s’est demandé comment les vétérans pouvaient ne pas avoir consigné leurs découvertes, etc., quelque part — parce qu’il lui demandait comment ils avaient réussi à obtenir un rendu pareil pour l’eau de L’apprenti sorcier, et Thomas ne s’en souvenait plus vraiment et estimait que la génération actuelle n’en verrait pas l’utilité parce que ça coûtait trop cher à produire, donc pourquoi transmettre ? —), il a papoté avec des collègues pour leur signaler qu’il faudrait poser tout un tas de questions aux vétérans rapidement, non seulement pour conserver une trace de leur travail, mais aussi pour apprendre davantage de choses.
Le truc, c’est qu’ils se sont demandé quelles seraient les questions qu’ils devraient poser. Un des animateurs a alors proposer à Don de bosser sur un projet à eux durant leurs week-end, en installant le « studio » dans le garage de Don.
C’est là qu’ils ont commencé à bosser sur Banjo (vraiment chouette, ce moyen-métrage).
Quelques années plus tard, Bluth est allé voir Miller pour lui proposer de regarder Banjo, qui n’a pas souhaité le voir (genre « si vous apprenez des trucs, c’est cool, mais ici on a déjà beaucoup de boulot »).
Et puis un jour un type qui avait bossé pour Disney est venu, a vu le travail et lui a demandé si lui et les animateurs qui avaient bossé sur le projet seraient prêt à travailler sur un film à eux s’il parvenait à trouver des investisseurs… on connaît la suite.

Bref. C’est sûr que Bluth n’est pas forcément parti au meilleur moment pour la firme, mais il est parti au bon moment pour lui. Et étant donné comment ça s’est passé, je dois dire que je le comprends…

Je viens de le voir, Katzenberg morfle pas mal quand même !
Je ne le connaissais que par son nom et ce qu'il avait fait à Disney, mais à en juger par le film, il était pas loin d'être cupide et incompétent quand même.
; déclarer à ses propres artistes ne pas être intéressé par les Academy Awards mais par les "Bank of America" awards...c'est quand même fort de stupidité !!

Il faut absolument que tu lises Le Royaume Enchanté qui permet tout de même bien plus de nuances.
Katzenberg était raillé par Eisner à cause de son manque d'éducation et ses réactions au quart de tour (comme celle que tu as cité).
Un exemple frappant : lorsqu'Eisner raconte à Katzenberg le speech du Bossu de Notre-Dame en évoquant le roman de Victor Hugo et l'histoire de la cathédrale Notre-Dame, Katzenberg lui demande d'où il sait tout cela. Ce à quoi Eisner répond qu'il est allé à l'université, lui.

Je suis en plein dans le bouquin et chaque personnage a tellement fait de bonnes et de mauvaises choses qu'il est très, très difficile de prendre position. On a finalement l'impression qu'il fallait que les choses se passent aussi mal pour que d'aussi bons films en sortent.
J'étais un anti-Eisner avant de lire le livre, aujourd'hui, je ne sais plus.

Le problème d'Eisner s'est qu'il a pris la grosse tête. Il a fait de très belles choses quand il était freiné par Wells et en concurrence (avéré ou non) avec Katzenberg ; en gros la période 1984 - 1994. Après, il va transformer le management de Disney en une technocratie sclérosée.

Le Royaume Enchanté m'a surtout permit de réviser un peu mon jugement sur Bob Iger. Lui que j’idolâtrais après le départ d'Eisner, je me suis rendu compte rn lisant le livre que :
1 - il était (un peu) du même moule,
2 - venant d'ABC, il n'avait pas vraiment la culture Disney.

Il déteste les vieux films et il ne regarde jamais vers le passé, c'est pour ça que le patrimoine Disney est très mal mis en valeur depuis qu'il est arrivé, surtout depuis que Roy Disney est mort et qu'il a les mains libres...

C'est fou se manque de culture disney de la part des dirigeant en ne voulant pas exploiter le catalogue de la firme ancien et nouveau qui renferme des pepites.

Pour ma part, je lis également ce livre après avoir le vu le documentaire, dans ce film Katzenberg est dépeint comme qulequ'un qui détestait le studios d'animation favorisant les films lives et Eisner comme le sauveur d'un studio moribon mais ces personnages sont plus complexes sur les années de dirigeant de la firme et il est difficile de se faire une opinion ferme sur l'un deux chacun a ammener quelque chose. Peut être la mise à la "morgue" du département animation de disney a permis sa rennaissance évitant l'auto-destruction.

Moi j'avoue ne pas connaître énormément de choses sur ce qu'il se passait en interne à ce moment là, je trouve Eisner hyper-charismatique néanmoins ! Et dans le film, t'as vraiment l'impression de voir un héros contre un méchant entre lui et Katzenberg.

mickaelv a écrit:

Moi j'avoue ne pas connaître énormément de choses sur ce qu'il se passait en interne à ce moment là, je trouve Eisner hyper-charismatique néanmoins ! Et dans le film, t'as vraiment l'impression de voir un héros contre un méchant entre lui et Katzenberg.

En se plongeant dans le livre le royaume enchanté, la lutte entre bon et le méchant n'est pas aussi marquante . Il y a eu lutte mais le gentil n'était pas toujours le même.