Ready Player One est le nouveau film d'un des nombreux maîtres du cinéma, Steven Spielberg !
Synopsis : 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire.
Première affiche :
Première bande-annonce :
Je ne sais pas trop quoi en penser pour le moment même si le film semble bourrer de références.
C'est étonnant comme film, mixant Dance Dance Revolution, Matrix, Da Vinvi Code, King Kong, I-Robot, le Géant de fer et une DeLorean (entre autres) ? Ça donne envie !
Brozen
Âge : 24 Messages : 1401 Localisation : A Zootopie, dans le quartier de Tundratown Inscription : 01/10/2016
Ce film me donne bien envie! Les références ont l'air cool et ne semblent pas empiéter l'histoire. Et cette idée de voir tout un univers de jeu vidéo, avec toute une compétition, je trouve ça bien cool! Et puis... c'est Spielberg, quoi. Ca veut tout dire. ^^
indiana jones
Âge : 32 Messages : 5864 Localisation : En promenade dans l'espace temps Inscription : 07/08/2009
Depuis son annonce j'attends ce film comme le messie et je pense ne pas être déçu!!! Ça va être du grand, du très très grand Spielberg!!!!!
Le seul truc qui me fait peur, c'est les références à la pop culture, j'adore les films qui en font, mais j'ai peur qu'ici elles écrasent le background en en mettant trop, je n'ai pas lu le livre, mais beaucoup de gens qui l'ont lus ont dit que les références écrasaient trop le récit dans le bouquin, espérons que ce ne soit pas le cas avec le film
"La chose la plus importante pour un réalisateur est de savoir ce qu'il veut. C'est la raison pour laquelle j'adore Disney: je pense que l'animation est à l'origine du cinéma en prises de vue réelles, car les animateurs doivent avoir une image claire dans leur esprit. ils doivent utiliser leur imaginaire afin de peindre les choses, en tenant compte de tous les aspects, jusqu'au mouvement du vent. Tous les réalisateur devraient être avant tout des animateurs, car il s'agit de transformer l'imaginaire en quelque chose de tangible."Steven Spielberg
Mister DCP 2015-2016
indiana jones
Âge : 32 Messages : 5864 Localisation : En promenade dans l'espace temps Inscription : 07/08/2009
Comme beaucoup de films je ne me spoil pas ou très peu, là j'ai vu la toute première bande-annonce et l'affiche et ça a l'air d'être un film très fun! Et puis bon, Stephen Spielberg m'a rarement déçu dans ses réalisations (même si à ce qui paraît le BGG était pas top mais je l'ai pas vu) Et je note aussi cette affiche tellement sublime en couleurs violettes et bleus!
"Sometimes all I want is to head West on twenty in a car I can't afford, with a plan I don't have, just me, my music, and the road."
Le BGG était plutôt bon, mignon, naïf, c'était sympa mais ça restera clairement une des œuvres mineures de Spielberg
"La chose la plus importante pour un réalisateur est de savoir ce qu'il veut. C'est la raison pour laquelle j'adore Disney: je pense que l'animation est à l'origine du cinéma en prises de vue réelles, car les animateurs doivent avoir une image claire dans leur esprit. ils doivent utiliser leur imaginaire afin de peindre les choses, en tenant compte de tous les aspects, jusqu'au mouvement du vent. Tous les réalisateur devraient être avant tout des animateurs, car il s'agit de transformer l'imaginaire en quelque chose de tangible."Steven Spielberg
Mister DCP 2015-2016
indiana jones
Âge : 32 Messages : 5864 Localisation : En promenade dans l'espace temps Inscription : 07/08/2009
J'ai vu le film en avant-première et c'est un très bon Spielberg ! Peut-être pas du niveau de ses chefs d'oeuvre (avis subjectif) type Jurassic Park ou Minority Report, mais c'est un excellent blockbuster, comme on en voit bien peu. C'est aussi tout ce qui manque aux films live Disney malheureusement : du (très) grand spectacle porté par un auteur qui ne dilue pas son ADN dans un cahier des charges mais livre un film très personnel, presque intime (et paradoxalement, tout en étant un des Spielberg les plus impressionnant, celui-ci résonne beaucoup avec l'homme, son parcours, son identité, ses thématiques favorites...). (d'ailleurs, quand Spielberg a travaillé avec Disney pour le BGG, son ADN était bien plus discret..)
Comme prévu, il y a énormément de références à la pop culture mais qui, contrairement à ce qu'on pouvait craindre, ne parasitent jamais l'histoire (au contraire). Les moments de bravoure sont nombreux, souvent éblouissants (la course dans la ville !!), parfois un peu moins beaux (l'affrontement final) mais toujours prenants et visuellement intéressants (les plans sont ahurissants, Spielberg utilise à fond les possibilités du numérique, peut-être encore davantage que dans Tintin). Les superpositions réel/virtuel qui sont parfois à l'écran sont bluffantes..
Le cœur du film comporte une séquence très jouissive, débordant d'amour cinéphile, qui réjouira les amateurs de l'oeuvre en question (
Spoiler:
Shining
.
Il y a tout de même quelques défauts, à commencer par des personnages pas très attachants (peut-être parce qu'il y a tellement de choses montrées à l'écran que l'on a pas toujours le temps de s'intéresser à eux). Le scénario est assez prévisible et un peu trop balisé (j'aurais bien aimé être davantage surpris).
C'est aussi un très bon film sur les jeux-vidéos, peut-être le premier qui en parle aussi bien et adapte les sensations du jeu au cinéma. Les enjeux de la réalité virtuelle sont aussi un peu évoqués (mais assez superficiellement), ce qui renforce l'intérêt de l'histoire, au-delà du feu d'artifice visuel.
A voir et revoir sur un GRAND ECRAN !
(je précise que je n'ai pas lu le roman dont il s'inspire)
Je viens de voir le film et j'ai beaucoup aimé. J'appartiens à cette première génération de geek, avant que ce mot ne devienne une norme. Ce film ancré dans la pop culture me parle énormément.
Spoiler:
Il aborde aussi deux thématiques d'aujourd'hui qui sont souvent l'objet de débats : la réalité virtuelle comme échappatoire, le rapport au jeu vidéo et aux univers virtuels. Il montre également à quel point, un créateur peut être dépassé par son oeuvre, par les enjeux financiers derrière toute création.
Il y a des scènes grandioses et un immense hommage à
Spoiler:
Kubrick.
J'ai trouvé les personnages attachants, il y a un zest de Goonies dans ce film et sans doute un peu de Spielberg et Lucas en Halliday et Morrow.
J'ai trouvé les personnages attachants, il y a un zest de Goonies dans ce film et sans doute un peu de Spielberg et Lucas en Halliday et Morrow.
Tout à fait d'accord avec tout ce que tu as dit. Et oui il y a un zest de Goonies, c'est vraiment la réactualisation du film Amblin et de tous ses codes (amitié, énigmes, aventure..). En y repensant, la grande scène centrale que j'évoquais dans mon message précédent (le fabuleux hommage que tu cites également) a un peu du défunt Cinémagique des WDS..
Brozen
Âge : 24 Messages : 1401 Localisation : A Zootopie, dans le quartier de Tundratown Inscription : 01/10/2016
Le concept me paraissait vraiment fascinant. Malheureusement, à part les innombrables références à une époque révolue, qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer devant ce déluge visuel sans âme. J'ai même eu des fous-rires nerveux devant l'absurdité de certaines situations. Vachement déçu par Spielberg pour le coup. Même la fameuse reprise de Shining qui a tant fait parler d'elle m'a totalement déçue. Ce doit être le résultat de ma façon d'être anti-nostalgique. Ça ne me parle absolument pas.
Le film se déroule dans le futur. Il y a certes beaucoup de références aux années 80 et 90 mais on y voit des personnages de jeux video bien plus récents.
Perso j'ai beaucoup aimé et mes fils aussi, le film est multi-générationnel. Après il en faut pour tous les goûts.
Apparemment, il existe bel et bien une sorte de syndrome qui rend des gens nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pourtant jamais connus. Il y a pas mal d'études sur la question, la majorité s'accorde à dire que cela relève du pur fantasme car ils idéalisent des choses, pourtant imaginaires, que la fiction de cette époque renvoie alors que celle-ci est soit idéalisée, soit fausse.
Je crois surtout que certains ne savent pas faire la part des choses entre le réel, le vécu et le fantasme. Ready Player One assume pleinement ce rôle de pur fantasme mais sans aucun fond. Parce qu'en fin de compte, c'était quoi le but poursuivi par les personnages, à part la futilité de vouloir continuer à vivre dans l'irréel ? Parce que c'est ça la morale de l'histoire, c'était mieux avant, inutile de chercher à vivre dans le présent.
Apparemment, il existe bel et bien une sorte de syndrome qui rend des gens nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pourtant jamais connus.
J'ai 47 ans, j'ai connu tout ce qui est évoqué dans le film.
Par ailleurs je garde les pieds sur terre, il y a tout un tas de choses qui sont mieux aujourd'hui qu'hier. J'ai bien entendu tendance à regarder derrière moi pour les bons moments passés mais je sais aussi profiter pleinement de ce que j'ai aujourd'hui.
Olikos a écrit:
Parce que c'est ça la morale de l'histoire, c'était mieux avant, inutile de chercher à vivre dans le présent.
Pas d'accord, dans ce film les gens cherchent surtout à échapper à une vie triste et morne et le jeu leur permet de trouver cette échappatoire. Le créateur du jeu a utilisé ses propres références pour le créer et ces dernières étant liées à son âge on est plus dans le passé. Mais il aurait très bien pu créer un autre univers basé sur le fantastique et sans aucune notion d'espace temps où les protagonistes se seraient échappé de la même manière.
Après il ne faut pas rêver, l'utilisation des années 80/90 et même 2000 est purement marketing, en ciblant large elle a sans doute permis d'attirer bien plus de gens au cinéma qu'autre chose.
Par contre, justement, chercher à trouver une échappatoire "irréelle" plutôt que d'améliorer son quotidien "réel", pour moi c'est faire dans la facilité et se complaire dans l’imaginaire, donc refuser d'évoluer. Pour la toute première fois, Spielberg semble avoir prit le contrepied de tout ce qu'il avait proposé jusque là. D'ordinaire il dénonçait, de façon détournée ou ironique, la technologie ou la folie des hommes, mais pas ici.
Cette fois, l'intégralité de la population lutte pour conserver son assouvissement et sa dépendance à l'Oasis. Le film ne montre pas un seul humain qui aurait réellement totalement renoncé à l'Oasis. Ici, aucun n'essaye de s'en s'affranchir, au contraire, tels des junkies, ils font tout leur possible pour conserver leur addiction et leur soumission à l'Oasis comme une drogue. Je crois que c'est ce qui m'a le plus déçu, en dehors du côté abracadabrant du récit.
Jimbo
Âge : 43 Messages : 3194 Localisation : La 2ème étoile sur la gauche Inscription : 05/10/2008
C'est une interprétation très libre que tu fais de cette histoire. Spielberg n'aurait jamais été aussi radical que toi, du genre "il faut anéantir l'Oasis" car c'est le mal et le réel c'est le bien. Il n'a jamais été aussi manichéen dans sa carrière. Son propos est plutôt qu'il faut libérer le monde virtuel du joug de ceux qui le corrompent et menacent tous ceux qui le visitent, et qu'il faut trouver un équilibre entre le monde réel et le virtuel (l'Oasis est finalement fermée une fois par semaine).
Citation :
Apparemment, il existe bel et bien une sorte de syndrome qui rend des gens nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pourtant jamais connus.
C'est pas tant une question de nostalgie que de culture populaire qui rassemble les gens. Ces oeuvres de cinéma, de BD ou de jeux vidéos survivent au temps et nous réunissent tous ensemble.
C'est tout le contraire en fait, je trouve que c'est trop manichéen pour du Spielberg : Le gentil excentrique contre le méchant capitaliste.
Jimbo a écrit:
C'est pas tant une question de nostalgie que de culture populaire qui rassemble les gens. Ces oeuvres de cinéma, de BD ou de jeux vidéos survivent au temps et nous réunissent tous ensemble.
Je suis d'accord avec cette logique là, genre une expérience familiale et intergénérationnelle, comme se transmettre un Disney de parent à enfant et faire une nouvelle génération de fans.
Ce "syndrôme nostalgique", faute de connaître son vrai qualificatif, semble être un vrai phénomène autour d'un certain public qui se fascine pour une période qu'il découvre, de près ou de loin, tout seul par lui-même, puis s'en crée une vision erronée par ce que les films lui renvoie. Y'a plusieurs études sur le sujet, c'est sympa à lire mais un peu nébuleux pour moi. Pour schématiser, ce serait un peu comme le syndrôme de Paris dont certains asiatiques sont victimes entre le fantasme qu'ils ont de la ville et la réalité quand ils y viennent.
Je perçois d'un bout à l'autre Ready Player One comme le fantasme de Spielberg pour la technologie numérique actuelle et future, mais avec un regard des années 80 quelque peu irréaliste.
Le film est nommé aux Oscars dans la catégorie "Meilleurs effets visuels". Notez que Disney y a participé (via Industrial Light & Magic).
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