Un circuit au pays du Soleil Levant (et de Mickey) en Mai 2018

Je posterai la suite aujourd'hui ou demain, promis !

C'est pour ça que j'ai voulu remettre dans son contexte cette expérience des bains. Pour ma part, mon contrat étant à durée déterminée, je savais que j'allai quitter mes collègues quelques mois plus tard, donc j'étais moins stressé à cette idée d'être nu devant des personnes du boulot, d'autant que je ne suis pas spécialement pudique. Après, je ne te cache pas que les fois où je suis allé dans les bains, j'ai essayé d'éviter les heures d'affluence. J'y suis souvent allé tard le soir, vers 22h ou 23h, juste avant d'aller dormir. Il y a moins de monde (il y avait parfois quelques Japonais) et c'est très agréable d'aller dormir ensuite car on se sent détendu, surtout après une journée entière à avoir marché.
Pour les autres qui sont en CDI, ça devait être plus difficile de franchir cette étape.    Heureusement pour eux, nous avons plusieurs établissements en France, donc tout le monde ne travaille pas au même endroit et ils ne se croiseront plus forcément. Ouf !

Jour 7 – Jeudi 17 mai 2018

En route pour Toba


Le réveil sonne vers les 5h30. C’est tôt, mais il ne faut surtout pas manquer la prière matinale des bonzes du monastère. Après s’être vêtus de nos habits du jour, nous allons dans la salle de prière pour attendre l’arrivée des deux moines chargés de la prière du matin. La cérémonie dure une demi-heure et se déroule avant le petit-déjeuner. Elle m’a bien plu et j’ai trouvé ça passionnant d’avoir la chance d’assister à une telle cérémonie et de partager avec ces bonzes un moment de leur vie. Les moines récitent des prières mais avec leur façon de parler, on a l’impression qu’ils chantent. Leurs prières sont jolies à entendre, même si bien évidemment, je n’en ai pas compris un mot.
Une fois la prière finie, nous rejoignons la salle pour petit-déjeuner. C’est en vérité le repas que j’appréhendais le plus du séjour, car autant manger végétalien le soir ne me dérange pas, autant le matin je ne savais pas du tout ce que ça allait donner. Pourtant, j’ai trouvé le petit-déjeuner beaucoup plus facile à avaler que le repas de la veille.
Avant de partir, nous profitons du beau temps matinal et des jardins du monastère qui sont magnifiques.







Puis nous prenons le car direction le sanctuaire très sacré d’Ise-Jingu. Autant le dire tout de suite, cette journée sera un peu transitoire entre le Mont Koya et le Mont Fuji. Je pense que c’est la journée qui m’a le moins emballé du séjour. Mais bon, on va quand même voir de jolies choses. Ce sera aussi l’occasion de se reposer car comme on change d’endroit, on a plus de car que d’habitude. Direction donc Ise-Jingu.
Nous arrivons vers 11h à l’entrée du sanctuaire. Si ce sanctuaire est si sacré, c’est qu’il est consacré à Amaterasu, la déesse du Soleil, et ancêtre des empereurs du Japon selon la légende. Un des bâtiments n’est d’ailleurs accessible qu’à l’empereur et sa famille proche, les touristes devant rester à l’extérieur. Aussi, une des particularités est que l’édifice est détruit tous les 20 ans et reconstruit sur un emplacement mitoyen signalé par des galets blancs sur le sol. Ainsi, le bâtiment prend place successivement sur les deux emplacements qui lui sont dédiés. En 2013, ce fut la 62ème fois que cet édifice fut reconstruit.
Le parc du sanctuaire comprend de nombreux cyprès très vieux. La photo ci-dessous vous donne une idée de la taille, tant en circonférence qu’en hauteur de ces mastodontes. Je n’avais jamais vu de tels arbres avant. J’étais abasourdi.
Une fois la visite terminée, nous nous dirigeons vers un quartier commerçant à pied tout proche du sanctuaire pour déjeuner. Le repas n’est pas spécialement japonais mais est tout de même bon. Puis nous avons une petite heure pour déambuler dans les allées bordées de boutiques de souvenirs car il faut rejoindre le car à 14h pour continuer la route que nous avions interrompu en nous arrêtant pour visiter le temple. La chaleur est torride et le soleil cogne fort à cette heure de la journée. Mais cette petite promenade entre les boutiques d’architecture très nippone me plaît. Je n’achèterai rien cependant.



















Nous continuons la route en car pour cette journée qui comme je l’ai dit, est plutôt transitoire. Sur le chemin, notre guide raconte diverses anecdotes sur le Japon ce qui permet de ne pas « perdre » notre temps durant les transferts. Encore une fois, il a vraiment été parfait du début à la fin. Il était très impliqué et nous a permis de nous immiscer dans la culture du Japon pendant ces 10 jours passés là-bas. Je lui dois en partie la réussite de ce voyage.
Notre autre excursion de ce jour sera l’île aux perles de Mikimoto. Mikimoto (1858-1954) a été le premier à réussir la culture des perles. En introduisant un corps étranger dans la coquille d’une huître, celle-ci produit de la nacre qui recouvre la perle. Mais le processus est difficile et seules 5 % des perles finissent par être vendues comme des perles parfaites. Le musée qui se situe sur l’île explique l’histoire, le processus de production et le difficile tri des perles qui est réalisé à la main. C’est intéressant et le musée se parcourt rapidement. Nous assistons ensuite à une démonstration de pêche des perles par les ama, ces plongeuses en apnée, jadis nues, mais aujourd’hui vêtues de vêtements blancs qui peuvent passer de longs moments sous l’eau, en répétant l’opération plusieurs fois de suite, et plusieurs fois par jour dans une eau à 15°C. J’ai froid pour elles.















La visite est courte et nous repartons pour quelques minutes de car supplémentaires afin de rejoindre notre hôtel dans lequel nous ne resterons qu’une seule nuit : l’Isehima Royal 3*** sup. Nous sommes au 8ème étage, ou plutôt devrai-je dire à l’étage 8 car au Japon, on compte les étages comme aux USA. Ainsi, notre rez-de-chaussée devient leur étage 1 et ainsi de suite. Nous sommes donc au 7ème étage en équivalent français. Cela nous permet d’avoir une vue imprenable sur les alentours. Je remarque qu’il y a un parc d’attractions pas loin car je vois des montagnes russes et des décors. Je me rappelle que dans quelques jours, un autre parc d’attractions m’attend, et je suis plus excité que jamais. Plus que quelques jours avant de réaliser mon rêve. Plus que quelques jours… La chambre de notre hôtel est très grande et confortable. Ce soir, nous dînons au restaurant de l’hôtel contrairement à d’habitude où nous dînons dans un restaurant à l’extérieur. Il faut dire que les alentours ne semblent pas très urbanisés.







Après le dîner, nous discutons entre nous et déambulons un peu dans l’hôtel. Avant d’aller nous coucher, je vais tester les bains chauds de l’hôtel qui possède une vraie source thermale contrairement au monastère de la veille. C’est toujours très agréable car l’eau est vraiment chaude et permet de se relaxer. Cette fois, l’hôtel possède un bain extérieur ! C’est vraiment génial d’être dehors tout en ayant bien chaud dans ce bain. Après une vingtaine de minutes, je sors, je me rhabille dans mon yukata qui est mis à disposition dans les chambres et remonte me coucher. Même si je continue à transpirer pendant de longues minutes après, la fatigue de la journée et la relaxation du bain ont raison de moi. Je m’endors.

Jour 8 – Vendredi 18 mai 2018

Le miracle d’un emblème !


Le réveil sonne à 6h. Après nous être préparés, nous allons prendre notre petit-déjeuner où il y aura comme à mon habitude du poisson. Qu’est-ce que j’ai apprécié manger du poisson le matin, c’est tellement bon !
Il fait encore un très beau temps, et nous avions convenu avec mes amis d’aller faire un petit tour avant de prendre le car pour prendre l’air et profiter du paysage. Puis nous rentrons pour rassembler nos affaires et déposer nos valises dans le car.





Autant vous le dire tout de suite, depuis que j’avais réservé ce voyage et que je savais que j’allai partir, une des choses que j’avais envie le plus envie de voir était le Mont Fuji. C’est LE symbole du Japon ! Je trouve ce volcan vraiment magnifique, avec sa forme simple, ce cône parfait, presque pur et sa neige éternelle à son sommet. J’ai presque envie de dire qu’il fait très Japonais. Je voulais absolument le voir, même l’entrapercevoir pour pouvoir me dire que « j’y étais » au Japon. Si je ne le vois pas, mon voyage restera très bien tout de même hein, mais il manquerait cette petite chose, ce petit vide, cette petite déception, ce petit « oui mais » qui aurait pu vraiment me combler. J’aurai l’impression de ne pas avoir vraiment tout vu. J’ai embêté ma famille les mois précédents mon départ en leur disant que je tenais vraiment à le voir et j’ai embêté mes amis durant le voyage en regardant la météo tous les soirs depuis notre arrivée à Osaka pour surveiller le temps qu’il faisait à Hakone, là où nous logerons ce soir au pied du Mont Fuji. Malheureusement, la veille encore, le temps prévu n’était pas bon du tout. La météo prévoyait des nuages avec de la pluie. Quelle déception ! C’est donc avec le cœur lourd mais encore un peu d’espoir (peut-être que le temps va changer, il fait si beau ici à Toba ?) que je prends la route en car direction Hakone. Après tout, le Mont Fuji n’est pas un symbole comme les autres…
Aujourd’hui vers Hakone, et demain vers Tokyo, les journées seront constituées principalement de car. Il y aura donc peu de visites. Mais ce matin, afin de gagner plusieurs kilomètres, nous prenons le ferry pour traverser la baie d’Ise et ainsi éviter un long détour par la route. De plus, cela nous fait prendre un moyen de transport supplémentaire et comme il fait encore beau et chaud, la navigation est très agréable. En effet, le ferry navigue au milieu d’îles entourées de brumes. Nous croisons ce que je pense être un dauphin, j’ai juste eu le temps de dégainer mon appareil photo pour immortaliser cette rencontre. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais j’ai l’impression à ce moment d’être vraiment en vacances. Non pas que ce ne soit pas le cas depuis plusieurs jours, mais là, j’ai l’impression de me reposer et me vider l’esprit. Cette traversée me fait un bien fou.











Nous reprenons notre car à l’arrivée et continuons notre route, d’abord le long de l’Océan Pacifique puis ensuite en roulant vers l’intérieur des terres. Une de mes plus grosses déceptions de ce voyage a été de ne pas pouvoir me baigner dans l’Océan Pacifique. J’aurai tant aimé ! Pas grave, ça me fera une excuse pour y retourner, hahaha !  



A midi, nous nous arrêtons pour déjeuner dans un restaurant de type buffet à volonté japonais. On peut reprendre autant de sushis que l’on veut, et des tempuras, et de la soupe miso, et des viandes que l’on peut se faire griller avec le feu qu’il y a incrusté à chaque table.
Nous remontons dans le car pour le dernier trajet de la journée. Comme il reste un bout de chemin à faire, le guide en profite pour nous faire découvrir « Le voyage de Chihiro » du studio Ghibli. Il nous explique notamment son interprétation du film, c’est vraiment intéressant.
Malheureusement, on commence à s’approcher des montagnes et le temps se fait de plus en plus couvert, voire même menaçant. La météo ne s’était pas trompée. Quelques minutes plus tard, lorsqu’on débute les routes de montagne, le brouillard s’y met aussi. Il s’épaissi jusqu’à ce qu’on ne puisse plus voir le bas-côté de la route ! Si on ne peut pas voir à plus de 5 mètres, vous imaginez bien qu’il est impossible de voir le Mont Fuji dont le sommet culmine à 3 776 m de hauteur. Je suis très très très déçu. Le temps est tel qu’il en devient même dangereux de continuer à rouler. Avant la fin du film, nous stoppons dans un endroit qui aurait dû selon le programme initialement prévu par notre agence de voyage être une halte où nous aurions pris un bateau pour naviguer sur le lac Ashi et apercevoir le Mont Fuji au loin. Mais les bateaux ne naviguent pas avec ce temps, donc l’excursion est annulée, et de toute façon, la balade n’aurait servie à rien. A la place, nous faisons une pause pipi pour se dégourdir les jambes et acheter de quoi grignoter dans les boutiques qui jouxtent l’embarcadère du bateau. Ironie du sort, à l’intérieur, il y a une pancarte placée devant une fenêtre et signalant l’emplacement du mont Fuji par temps clair. J’en profite quand même pour acheter du thé comme cadeau pour mon retour. Nous reprenons nos places dans le car pour aller jusqu’à notre ryokan (auberge) où nous dormirons ce soir.





Je rumine ma déception dans mon coin, lorsque tout à coup, à la sortie d’un tunnel qui passait sous une montagne, se dresse, là, sur notre gauche, majestueusement la plus belle des vues, celle du Mont Fuji ! Le miracle est arrivé !
Je n’en crois pas mes yeux, et à entendre la réaction des personnes de mon groupe qui l’ont aperçu au même instant, je ne suis pas le seul. D’un élan commun, tout le monde sort son appareil photo pour photographier l’emblème du Japon qui s’était fait tant désiré jusque-là et qui nous avait fait perdre espoir, caché dans les brumes nippones. Avant le tunnel, le brouillard était tellement épais qu’on distinguait à peine la route et quelques centaines de mètres plus loin, après le tunnel, le Mont Fuji se découvre sur toute sa hauteur ! Je pense que la montagne sous laquelle on est passée a bloqué le brouillard. De là à dire que le Mont Fuji a quelque chose de divin…



Le guide, après une rapide concertation avec notre chauffeur, nous annonce compte tenu du contexte qu’avant de rejoindre notre ryokan, nous irons faire une pause au bord d’un lac où la vue sur le volcan est très jolie, même si ce n’était pas prévu à la base. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à destination et sautons du bus pour aller voir le volcan depuis cette vue, avec le lac et les plantes aquatiques au premier plan et la silhouette du Mont Fuji qui se détache des brumes au loin, surmonté de son nuage au sommet. Nous en profitons pour faire notre photo de groupe devant ce paysage. Puis, comme il est tard et que la nuit s’installe doucement, nous retournons au bus pour nous diriger vers notre ryokan.









Nous nous installons dans nos chambres, dans lesquelles il y a une yukata de fourni pour aller aux bains thermaux. Nous allons manger dans le restaurant de l’auberge le soir et avant d’aller me coucher, je passe me détendre dans les bains. Pour cela, il faut prendre deux serviettes qui sont prêtées par le ryokan. La première, la plus grande, sert à s’essuyer le corps en sortant du bain tandis que la seconde, beaucoup plus petite, ne sert qu’à cacher ses parties intimes (ou toute autre partie d’ailleurs) pour les gens pudiques. Attention toutefois à ce qu’elle ne touche pas l’eau du bain. Avant d’aller se baigner, il faut donc se déshabiller complètement puis se laver avec l’eau et le savon qui se trouvent en général disposés près des murs dans la même pièce que les bains. Les espaces pour hommes et femmes sont séparés. Une fois que c’est fait, vous pouvez aller vous baigner. Notre ryokan possédait un bassin intérieur et un bassin extérieur. J’ai testé les deux et j’ai préféré celui qui était à l’extérieur car c’est très agréable d’être dans l’eau chaude tout en étant dehors, et c’est également moins étouffant que lorsque vous êtes enfermé dans une pièce saturée d’humidité. Néanmoins, au bout de quelques minutes, j’ai fini par ressentir la chaleur alors je suis sorti, me suis rhabillé pour aller dormir.

tu as eu de la chance, tu as pu le voir, ton mont Fuji. ;o)
nous, pendant notre sejour, on n'a eu qu'un seul jour de mauvais temps, et c'est le jour ou on devait voir le mont Fuji depuis notre shinkansen qui relier Osaka>> Tokyo.
donc, on a vu de la brume, et c'est tout.
et encore, quand je dis mauvais temps, c'est 5/10 mn de pluie intense.(le seul pendant notre séjour au Japon)
mais cela a suffit à cacher ce satané Fuji. (

Il n'y a de la neige au sommet qu'une partie de l'année (5 mois environ) .. Je l'ai vu la première fois un mois d'août et il était complètement vert et marron, c'était très bizarre après l'avoir vu tellement de fois en images et photos avec son sommet enneigé .
En novembre dernier il avait son chapeau de neige et c'est franchement plus sympa à observer ^-^.

fredd74 a écrit:

tu as eu de la chance, tu as pu le voir, ton mont Fuji. ;o)
nous, pendant notre sejour, on n'a eu qu'un seul jour de mauvais temps, et c'est le jour ou on devait voir le mont Fuji depuis notre shinkansen qui relier Osaka>> Tokyo.
donc, on a vu de la brume, et c'est tout.
et encore, quand je dis mauvais temps, c'est 5/10 mn de pluie intense.(le seul pendant notre séjour au Japon)
mais cela a suffit à cacher ce satané Fuji. Surprised(

J'ai eu beaucoup de chances en effet !
Quel dommage que tu n'aies pas pu le voir. Ce volcan est tellement beau ! Je te souhaite d'avoir une autre chance de le voir.

Chewbette a écrit:

Il n'y a de la neige au sommet qu'une partie de l'année (5 mois environ) Wink.. Je l'ai vu la première fois un mois d'août et il était complètement vert et marron, c'était très bizarre après l'avoir vu tellement de fois en images et photos avec son sommet enneigé Smile.
En novembre dernier il avait son chapeau de neige et c'est franchement plus sympa à observer ^-^.

Pourtant, j'ai lu à plusieurs endroits que c'était de la neige éternelle. Comme quoi, il ne faut jamais croire tout ce qu'on lit sur internet. En plus, 5 mois c'est peu au final !
En effet, ça doit faire bizarre de le voir sans neige, car il est toujours représenté avec, que ce soit sur les photos ou sur les dessins (les 36 vues d'Hokusai par exemple).

Jour 9 – Samedi 19 mai 2018

L’arrivée dans la capitale du Japon : Tokyo !


Le réveil sonne et nous allons petit-déjeuner. Cette journée est une journée de transport car nous partons d’Hakone en faisant une excursion à Kamakura (ancienne capitale) puis nous arriverons à Tokyo en fin d’après-midi. Après cela, nous avons quartier libre le soir.
L’excursion sur le lac Ashi qui a été annulée la veille à cause du mauvais temps ne peut pas avoir lieu non plus ce matin pour la même raison. A la place, notre guide trouve rapidement une solution de secours en nous faisant visiter un très joli sanctuaire bordé par le lac et par d’immenses cyprès. J’ai trouvé la visite très agréable, et je me suis dit que les torii rouges étaient du plus bel effet devant le vert des arbres.













Nous reprenons le car direction Kamakura. Avant de partir, nous apercevons par les fenêtres du car le Mont Fuji, toujours entre les brumes, je ne réussis pas à prendre des photos correctes mais je le regarde quand même pour la dernière fois… La dernière fois… Vraiment ?
La circulation se fait très difficile et nous connaissons notre premier embouteillage nippon ! Nous finissons par atteindre le Kencho-ji, un joli temple fondé en 1253 et qui possède un élégant jardin.









Nous déjeunons, puis nous rendons à pied au Tsurugaoka Hachiman-gu, un sanctuaire possédant un pavillon de danse et le musée des Trésors Nationaux. On peut notamment apercevoir des temples portatifs. Je ne le sais pas encore, mais nous les verrons à l’œuvre pour de vrai le lendemain ! Nous rentrons au bus pour filer vers notre dernière étape de ce voyage : Tokyo !











L’arrivée à Tokyo se fait par la baie en fin d’après-midi, car le soleil commence à se coucher. La vue depuis le pont enjambant la baie est splendide. J’en garde un très bon souvenir ! Je peux voir la skyline de la ville et notamment la Tokyo Skytree, la deuxième tour la plus haute du monde qui culmine à 634m ! On la voit d’ailleurs d’un peu partout aux alentours.







Notre guide pendant le trajet nous a fait un petit résumé de tout ce qu’on pouvait faire durant notre après-midi de libre ce soir et notre journée de libre lundi : visite du marché aux poissons (qui n’existe plus depuis septembre 2018, il a été délocalisé à quelques centaines de mètres de son emplacement historique), du quartier des sumos, des temples de la ville, des parcs, etc… Il nous fait part également de nos visites du lendemain afin d’éviter de prévoir des visites de notre côté déjà prévues au programme.
Nous arrivons à l’hôtel, situé en plein quartier de Ginza. Il jouit donc d’une situation centrale à Tokyo, car de là, on peut aller à peu près n’importe où facilement. Il est proche de la gare de Tokyo, immense gare de trains et de lignes de métro que l’on peut aisément rejoindre à pied. Le quartier en lui-même est très chic. D’ailleurs, de nombreuses boutiques de luxe y ont élu domicile sur Chuo-Dori. Le patronyme « Ginza » signifie « lieu où l’on frappe l’argent » car c’était ici que l’on fabriquait l’argent à une époque.
A peine arrivé à l’hôtel, nous déposons rapidement nos bagages. Il est déjà 17h, et nous avons quartier libre. En préparant le voyage, j’avais regardé les endroits que je ne voulais pas rater à Tokyo et je me suis aperçu que le quartier de Shibuya et son célèbre carrefour ne faisait pas partie du programme. J’ai donc décidé d’aller le visiter de mon côté pendant cette soirée de libre. Il s’agit d’un endroit très connu que l’on voit souvent à la télévision ou dans les livres quand il s’agit d’illustrer la foule. Il symbolise en plus le Japon dans tout ce qu’il a de plus moderne et excentrique. Aussi, nous sommes samedi soir, donc le moment où il y aura le plus de monde dans ce quartier. Bain de foule garanti !
Les autres personnes de mon petit groupe de six, qui n’avaient rien prévu de leur côté trouvent que c’est une bonne idée et sont tout à fait d’accord pour m’accompagner. Je finis de les convaincre quand je leur dis que c’est là où se trouve la statue du célèbre chien Hachiko. Nous voilà donc partis ! J’avais en France préparé ces excursions car je pensais être seul. Du coup, j’avais imprimé sur plusieurs feuilles le trajet de notre hôtel jusqu’à la gare de métro, puis le trajet en métro avec trajet alternatif au cas où il y ait un problème sur le trajet principal et enfin le trajet à pied à Shibuya. J’ai également téléchargé le plan de la station de train de Shibuya et regardé des vidéos Youtube pour reconnaître au préalable l’endroit. Au final, le métro s’avère facile à prendre car il y a toujours des indications en caractères latin et d’autres indications qui montrent la sortie de la gare ou le couloir à emprunter pour rejoindre le bon quai. Ma préparation aura eu le mérite de me rassurer avant de partir.
Nous voilà donc sur Chuo-Dori, qui comme je l’ai déjà dit, est une rue bordée de boutiques de luxe et dont les bâtiments ont été conçus par les plus grands architectes du moment. Coup de chance, elle est piétonnisée ce samedi après-midi ! Nous déambulons donc en plein milieu de la chaussée, la tête tournée vers le ciel car les magasins qui nous entourent sont hauts et je savoure ce premier contact avec la plus grande ville du monde.







Nous arrivons à la station de métro après quelques minutes de marche, achetons nos billets sur une machine (que l’on peut paramétrer en français !) et prenons le métro direction le carrefour de Shibuya. L’arrivée à cette station est impressionnante car le métro est aérien et surélevé. En sortant du métro, nous cherchons la sortie « Hachiko » pour sortir devant la statue du chien que nous voulons voir. En déambulant dans les couloirs de la gare, nous nous retrouvons devant une baie vitrée donnant sur le carrefour. Nous restons là quelques instants pour observer la foule en bas qui attend puis traverse ce carrefour. J’ai du mal à réaliser que j’y suis ! Ce carrefour est tellement mythique que je ne pensais n’avoir jamais la chance de l’emprunter. Il est considéré comme le plus emprunté au monde !
Nous sortons de la gare et allons voir la statue d’Hachiko. Elle est entourée de monde qui soit attend d’autres personnes, soit attend pour se faire prendre en photo. Nous ne résistons pas et nous voulons prendre une photo devant cet adorable chien. Après cela, nous traversons le carrefour. Pour ma part, grâce aux conseils avisés des membres de DCP que je remercie énormément, je me dirige vers le Disney Store de Shibuya qui se situe à quelques minutes à pied à peine. Là, il est possible d’acheter des billets pour les parcs de Tokyo Disneyland. Voilà également pourquoi je voulais venir à Shibuya ce soir, en sus de visiter le quartier. Cela fait d’une pierre, deux coups ! Je passe rapidement dans le Disney Store qui a l’air très joli mais je ne prends pas trop le temps de regarder j’avoue. Je fais la queue environ 20 minutes car il y a du monde le samedi soir aux caisses. C’est au 3ème étage du magasin que l’on achète nos billets. L’intérêt est de ne pas faire la queue pour acheter son billet le Jour J. C’est vraiment très pratique et je le recommande si vous allez visiter Tokyo. Car la billetterie n’ouvre qu’une heure avant le parc, et ce n’est pas suffisant pour être dans les premiers devant les grilles. Et le matin est un moment stratégique lorsqu’on visite un parc Disney. En tout cas, je ne regretterai pas mon choix d’acheter en avance mon billet ! Je prends donc un billet un jour/un parc pour Tokyo DisneySea le lundi 21 mai. Ça y est, j’ai mon sésame dans les mains.

















Je sors du Disney Store et retrouve mes amis. Nous déambulons dans les rues où la nuit s’installe peu à peu. Après s’être ravisés d’aller manger au Starbucks Cafe qui donne directement sur le carrefour car la queue est monstrueuse (peut-être même plus qu’à Toy Story Mania au final   ), nous trouvons un steakhouse (c’est pas très japonais, n’est-ce pas ?) plus loin. Puis nous sortons et continuons à déambuler dans les rues du quartier. Il y a beaucoup de monde et pas mal de touristes. La soirée avance et des gens commencent à être alcoolisés. C’est donc le signal pour nous de retourner à l’hôtel, surtout qu’il se fait tard. Malgré la foule et le caractère touristique du lieu, je ne me suis jamais senti en insécurité ni interpellé dans la rue. Les koban, sorte de petits commissariats situés près des gares ou dans les lieux très fréquentés où se trouvent quelques policiers sont très rassurants et doivent sûrement être efficaces. Idem dans le métro qui est hyper-propre et où on n’a pas peur d’aller. Imaginez un peu des touristes japonais un samedi soir à Châtelet-les Halles ? Bref, c’est l’exact opposé de la France…
Nous prenons notre temps pour rentrer à l’hôtel, puis, nous allons nous coucher. Demain, nous visiterons Tokyo avec notre guide. Je pense à mon billet qui est dans mon sac et qui m’attend. Mon rêve se matérialise encore un peu plus. Plus que deux jours ! Deux jours ! Deux jours…

dommage pour vous de ne pas avoir eu plus de temps pour le Disney Store de Shibuya.
à l’intérieur, nous avons vu des produits qui n’étaient pas en vente au Disney sea. (porte clé, pins en l’occurrence)

j'attends la suite pour savoir les quartiers que vous avez pu visiter à Tokyo. ;o)

j'adore votre Tori sur l'eau, sur le lac Ashi si j'ai bien compris. (inconnu pour moi, et je prends note pour mon prochain séjour au Japon, j’espère dans 3 ans)
vous qui adorez les Tori, dommage de ne pas avoir fait le Fushimi Inari à Kyoto.
vous auriez été gâter niveau Tori.

Magnifique! Le torii dans l'eau avec le lac et l'île derrière...
J'ai hâte de voir Shibuya en vrai et j'attends aussi la suite avec impatience pour préparer notre voyage

bbmonstres a écrit:

Magnifique! Le torii dans l'eau avec le lac et l'île derrière...
J'ai hâte de voir Shibuya en vrai et j'attends aussi la suite avec impatience pour préparer notre voyage

bah perso, Shibuya, j'ai trouvé que c'etait un quartier "crado" par rapport au reste du Japon que j'ai pu voir pendant mon sejour.
au japon, tout est propre.
à Shibuya, j'ai cru voir une partie des quartiers touristiques français, tout plein de detritus par terre, les quelques poubelles debordaient.
justement, surement à cause des touristes incivilisés.

sinon, oui le quartier vaut le coup.
deja pour le disney Store.
et pour certaines boutiques tout autour.

concernant le Starbuck.
on peut y entrer, monter au 1er etage pour prendre de belles photos du carrefour de shibuya.(on a une vue d'ensemble du carrefour, et les photos sont top nickel)
c'est ce que j'ai fait, sans etre obliger de "consommer" dans le starbuck.
bien sur, j'ai pris mes photos sans bousculer ni déranger les clients.

fredd74 a écrit:

dommage pour vous de ne pas avoir eu plus de temps pour le Disney Store de Shibuya.
à l’intérieur, nous avons vu des produits qui n’étaient pas en vente au Disney sea. (porte clé, pins en l’occurrence)

j'attends la suite pour savoir les quartiers que vous avez pu visiter à Tokyo. ;o)

j'adore votre Tori sur l'eau, sur le lac Ashi si j'ai bien compris. (inconnu pour moi, et je prends note pour mon prochain séjour au Japon, j’espère dans 3 ans)
vous qui adorez les Tori, dommage de ne pas avoir fait le Fushimi Inari à Kyoto.
vous auriez été gâter niveau Tori.

Honnêtement, j'aurai passé un peu plus de temps que ça si j'avais été tout seul, sans mon groupe, mais pas beaucoup plus non plus. Je savais que j'allai à TDS deux jours plus tard et je voulais surtout visiter le quartier qui me faisait rêver depuis bien longtemps. J'ai profité un peu de l'ambiance (il y avait du monde le samedi soir !) et des décorations du magasin qui étaient superbes.

Tout à fait, le Torii est bien sur le lac Ashi.

Je suis déçu de ne pas avoir pu visiter Fushimi Inari à Kyoto car j'ai vu des photos sur Internet avant de partir et ça a l'air très joli, et rempli de toriis. En effet, je trouve que la forme en pi et la couleur rouge des toriis les rendent superbes ! Surtout quand il y a de la végétation très verte tout autour, ça les fait ressortir. Je dois être fou !

La suite arrive bientôt.

bbmonstres a écrit:

Magnifique! Le torii dans l'eau avec le lac et l'île derrière...
J'ai hâte de voir Shibuya en vrai et j'attends aussi la suite avec impatience pour préparer notre voyage Shocked

Merci bbmonstres !
Et bien je me dépêche alors !

Super suite ! Merci pour tes très belles photos et ton récit très détaillé.
Hâte de savoir comment s'est passée la visite de Tokyo !

Elsa s'envole a écrit:

Super suite ! Merci pour tes très belles photos et ton récit très détaillé.
Hâte de savoir comment s'est passée la visite de Tokyo !

Merci Elsa s'envole !
J'espère poster la suite cette semaine, avec la visite de Tokyo.

Jour 10 – Dimanche 20 mai 2018

Mon nom est Tokyo


Une fois n’est pas coutume, le réveil sonne tôt et il fait très beau dehors. Tout s’annonce parfaitement bien pour cette journée chargée en visites !  
On s’installe dans notre car après avoir pris un bon petit-déjeuner mi-nippon mi-occidental. Nous démarrons pour faire notre premier arrêt à quelques pas de là. Nous allons voir depuis l’extérieur le palais impérial après avoir fait une fois en car le tour de l’enceinte. Les bâtiments que l’on voit de l’extérieur sont très beaux, et les jardins ont l’air de l’être tout autant. L’empereur a de la chance de vivre dans un endroit pareil. En route vers notre prochaine destination, nous passons devant la Diète. Il s’agit du parlement japonais. Il est interdit de s’y arrêter à proximité pour des raisons de sécurité. J’ai juste le temps de prendre une photo à la volée depuis les vitres du car.











Le car se dirige maintenant vers Takeshita-street. Nous passons devant le stade Olympique en construction. La rue de Takeshita est réputée pour être le fer de lance de la mode à Tokyo en raison de ses boutiques de vêtements. Le dimanche, on peut croiser des lolitas, et on a eu la chance d’en voir quelques-unes. Je suis rentré dans certaines de leurs boutiques qui vendaient des souvenirs et c’est assez drôle de voir tout ce qu’ils vendent comme figurines extravagantes. Les boutiques en elles-mêmes valent le détour.
Une fois cette rue visitée, nous continuons vers Omotesando, leurs « Champs-Elysées ». J’ai trouvé que cette avenue, bien que très jolie, ressemblait trop à ce qu’on a l’habitude de voir en Europe. Il n’y a pas de dépaysement comme il peut y en avoir à Takeshita. Nous faisons un stop à l’Oriental Bazaar, un grand magasin situé sur l’avenue où j’achèterai quelques souvenirs.

















Nous rejoignons le bus pour nous diriger vers notre prochaine destination, la mairie de Tokyo. En quittant le bus, nous passons devant des sans domicile fixe qui vivent sous le pont qui jouxte la mairie. Cela permet de nous rappeler que la pauvreté est également présente au Japon. Et le contraste entre ces démunis et l’opulence de Tokyo peut rendre mal à l’aise. La mairie cis dans un bâtiment de 243m de haut (!!!) aux allures de cathédrale de Notre-Dame de Paris dont l’architecte Tange Kenzo s’est sans aucun doute inspiré pour lui donner ces deux tours. Personnellement, je trouve l’édifice assez joli. Nous montons dans l’observatoire de la tour Nord (il y en a un également dans l’autre tour). L’ascenseur qui permet d’atteindre le haut de la tour va extrêmement vite et en 45 secondes nous sommes à 240m au-dessus du sol !
Et là, je réalise la chance que l’on a de faire cette visite aujourd’hui. Comme je l’ai dit au début de cette journée, il fait très beau, il y a peu de nuages et aucune brume ni nuage de pollution. Nous jouissons donc d’une vue absolument imprenable sur tout-Tokyo ! On peut voir à plusieurs kilomètres à la ronde. Mais au fait, au bas de l’immeuble il y avait une publicité qui disait que l’on pouvait voir le Mont Fuji d’ici. Et si j’allais voir ? Je fais donc le tour de l’observatoire qui fait presque 360° et là, devant une fenêtre, une plaque indique l’emplacement du Mont Fuji. Je lève les yeux et je l’aperçois devant moi, dans toute sa splendeur ! On peut le voir en entier, y compris sa neige éternelle. Voilà donc qu’après nous avoir fait stresser lorsqu’on était à Hakone à cause du brouillard, il tenait à se faire pardonner et à se montrer une dernière fois. C’est une énorme surprise pour moi car je ne m’attendais pas du tout à le voir ! En regardant sur internet, il paraît que c’est rare d’observer le Mont Fuji depuis Tokyo car cela signifie qu’il n’y a aucun nuage entre nous et lui, donc sur plusieurs dizaines de kilomètres, et notamment dans les montagnes, là où il est situé.
Je fais le tour de l’observatoire pour admirer la ville à 360°. La vue d’en haut est à couper le souffle. Et c’est aussi à ce moment que j’ai réalisé que ce qu’on disait sur la géographie du Japon était vrai. Car en restant au même endroit, vous pouvez voir en même temps les côtes japonaises avec la baie de Tokyo, la ville, puis de l’autre côté les reliefs avec le Mont Fuji. Donc l’espace disponible pour la construction est très réduit. Et encore, il s’agit d’une des plus grandes plaines du pays. Dire que les japonais ont réussi à braver cette géographie désavantageuse (peu d’espaces plat pour la construction et l’agriculture, pas de pétrole ni de métaux, un endroit touché par de nombreux séismes et typhons…) pour y bâtir un des pays les plus puissants de la planète. Ça force le respect. Depuis l’observatoire, un peut aussi voir la Tokyo Skytree, la Tokyo Tower et moult gratte-ciel, des parcs, le futur stade Olympique… En redescendant au rez-de-chaussée de la mairie, il y a un petit espace consacré aux JO de 2020. « 796 days to go! » avant le début (bon ok, c’était en mai, donc ça fait moins maintenant  ). Nous allons déjeuner dans un restaurant situé dans la gare de Shinjuku, une des plus empruntées par les voyageurs au Japon.

























A partir de maintenant, nous ne nous déplacerons plus qu’en métro et en train. Cela permet de prendre le métro Tokyoïte et de se déplacer rapidement dans la capitale. Nous allons visiter en ce début d’après-midi le temple d’Asakusa, le senso-ji. Et grosse surprise, nous sommes le 3ème week-end de mai, c’est donc la fête sanga-matsuri, le festival du temple ! Quand je vous dis qu’on a eu de la chance pendant ce voyage ! La foule présente est très compacte (2 millions de personnes assistent en tout au défilé) et des porteurs se relaient pour transporter dans les rues du quartier plusieurs temples portatifs sur leurs épaules. Les mêmes que l’on a vu la veille à Kamakura. Le temple lui-même a été bâti au 7ème siècle par deux pêcheurs qui avaient trouvé dans leur filet une statue en or de Kannon. La pagode qui se situe à côté du temple est très belle.























A 16h30, notre groupe doit se rejoindre à l’entrée du temple pour changer d’endroit. Notre prochaine destination sera Akihabara, le quartier électronique de Tokyo. Nous irons en métro également. L’ambiance y change complètement par rapport au temple du senso-ji. C’est un autre Tokyo que l’on visite, moins traditionnel et plus moderne, où les statues de Kannon laissent place aux figurines de Sangoku. J’ai visité plusieurs magasins pendant le temps imparti et j’ai bien aimé ce quartier bien que je ne sois pas forcément attiré a priori par les mangas, les anime, les jeux-vidéos ou les cosplays. J’ai pris un grand plaisir à déambuler dans les allées de ces magasins qui vendent des choses que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Il y a de milliers – au sens propre – de figurines de personnages dans les étalages des magasins. Vous pouvez aussi y acheter des cartes à collectionner et tout un tas d’autres objets électroniques. Si vous êtes intéressés, il faut absolument que vous y alliez. Le quartier en lui-même vaut le coup d’œil pour son côté un peu déjanté.



















Une fois l’heure venue, nous quittons cet endroit sacré pour les geeks et passionnés d’électronique pour nous rendre dans un beau restaurant. C’est en effet le dernier repas que nous passerons ensemble, en groupe. C’est donc notre repas d’adieu. La journée du lendemain étant libre, chaque membre du groupe passera la journée de son côté suivant le programme qu’il souhaite. Vous ai-je dit où j’aillais demain d’ailleurs ? Oui ? (plus que quelques heures, plus que quelques heures !    ). J’ai l’impression d’être un enfant qui compte le nombre de nuits qu’il reste jusqu’à Noël.
Le restaurant est donc superbe au niveau de la décoration, tout en bois. On peut y voir les cuisiniers s’afférer en cuisine. C’est un restaurant gastronomique japonais car le repas est constitué de 9 plats au total. Chaque plat a été un délice à savourer ! Poissons, bœuf, légumes, riz, fruits… Aucune fausse note, tout est succulent. En regardant la carte, on se rend compte que le tour opérateur ne s’est pas moqué de nous car les menus sont chers.





A la fin du repas, il est tard et nous retournons à l’hôtel pour passer notre dernière nuit au Japon. Je suis triste que ce soit déjà la fin du voyage mais heureusement demain sera la cerise sur le gâteau, l’apothéose de ce magnifique voyage.

Toujours pas pour la neige éternelle du Fuji san !

On a eu de la chance en novembre dernier on l'a aussi vu depuis le governement building et surtout on l'a vu 2 fois depuis le monorail du resort Disney!!

Wow, quelle vue
Super pour le Mont Fuji, toi qui voulait tellement le voir, c'est limite encore plus magique cette vue où il surplombe la ville.
Ton TR me donne beaucoup d'idées pour un éventuel voyage
Ah, vivement la suite ! Tokyo Disney Sea a l'air d'être un superbe parc, je suis curieuse d'avoir tes impressions

Chewbette a écrit:

Toujours pas pour la neige éternelle du Fuji san Langue Wink!

On a eu de la chance en novembre dernier on l'a aussi vu depuis le governement building et surtout on l'a vu 2 fois depuis le monorail du resort Disney!! I love you

Effectivement, j'avais pas fait attention en postant, merci de me reprendre. Cela vient du fait que j'ai écrit le TR avant ta remarque et je n'ai pas pensé à le changer.
Tu l'as vu depuis le monorail du Resort, vraiment ? Alors là je suis jaloux ! Je ne savais pas du tout qu'on pouvait le voir depuis là !
Je vais chercher des photos sur Internet pour voir ce que ça donne. Merci pour l'information !

Elsa s'envole a écrit:

Wow, quelle vue Shocked
Super pour le Mont Fuji, toi qui voulait tellement le voir, c'est limite encore plus magique cette vue où il surplombe la ville.
Ton TR me donne beaucoup d'idées pour un éventuel voyage Laughing
Ah, vivement la suite ! Tokyo Disney Sea a l'air d'être un superbe parc, je suis curieuse d'avoir tes impressions Wink

Il s'est bien rattrapé en se montrant à un moment inattendu. Je ne lui en veux donc pas finalement.
Effectivement, la vue depuis la mairie de Tokyo est réellement splendide. A priori, je ne suis pas un grand fan de ce type d'attraction car je ne vois pas ce que ça apporte de plus de voir une ville en hauteur. Mais là, j'ai été très impressionné et je serais passé à côté de quelque chose si on n'avait pas fait cette visite. Tokyo, avec tous ses buildings, sa baie, ses montagnes et son agglomération qui s'étend à perte de vue offre un spectacle incroyable.
Tant mieux si cela peut te servir à découvrir des endroits (voire au contraire à en rayer de ta liste) à visiter ! Mais je pense qu'au Japon, tout est beau à visiter.
Sans vouloir te spoiler la suite :

Mon impression sur TDS:

merci pour ses dernières photos, Skyam.

fredd74 a écrit:

merci pour ses dernières photos, Skyam.

Je t'en prie !
Prochaine publication, Tokyo DisneySea. J'ai décidé de faire différemment et au lieu de poster un message par jour comme je faisais jusque-là, je vais couper la journée de Disney en 2.
Ça sera plus lisible avec les nombreuses photos et ça fera plus de suspense.

Jour 11 – Lundi 21 mai 2018

It’s a Small World After All ! 1ère partie



Vous l’aurez sûrement reconnu, il s’agit de la rosace qui se trouve au Disney Village devant la boutique du World of Disney. Elle indique tous les parcs Disney du monde (sauf Shanghai). J’ai marché un nombre incalculable de fois dessus en rêvant à chaque fois d’aller visiter un autre parc à l’autre bout de la planète : Californie, Floride, Hong-Kong ou Tokyo. Mais ça n'a toujours été qu’un rêve et jamais je ne pensais avoir réellement la chance de fouler les pavés d’un autre Main Street que celui de Paris. Et pourtant, me voilà aujourd’hui ! Cette photo a également été le fond d’écran de mon portable pendant tout le séjour.  

Le réveil sonne à 5h30. Je me lève sans faire de bruit et vais directement dans la salle de bain pour prendre ma douche, m’habiller et boucler ma valise. Mon ami dort toujours à cette heure-là. Je vérifie une dernière fois mon sac à dos : appareil photo ok, billet d’entrée ok, portable ok, portefeuille ok. Tout est prêt, je peux y aller. Je me retrouve donc au pied de mon hôtel à 5h50 du matin en plein cœur de Tokyo pour réaliser un de mes rêves. C’est bête à dire mais c’est la première fois que je suis vraiment tout seul depuis le début du voyage et je suis épris d’un sentiment de liberté incroyable. La journée sera encore très belle et très chaude. Parfait !

Je marche donc en direction de la gare de Tokyo Station, située à quelques minutes à pied de là. Comme à mon habitude, j’avais préparé le trajet sur internet de A à Z et j’avais imprimé un itinéraire de mon hôtel jusqu’aux portes du parc. J’ai également prévu des itinéraires de substitution au cas où la ligne principale de train ne fonctionne plus et j’ai regardé où étaient situés les taxis pour le retour car il ne s’agit pas de rater l’avion pour rentrer en France. Finalement, j’avais passé tellement de temps à préparer le trajet que je n’ai pas eu besoin de me servir de mon plan car je l’avais dans la tête. J’ai même eu l’impression de connaître déjà les rues alors que je ne les avais vu que sur internet !
En quelques minutes, j’arrive donc à la gare de Tokyo et je monte dans le train qui va à Maihama, la station où je dois sortir, sans avoir de correspondance. Le trajet en train en lui-même est très rapide et dure moins d’une vingtaine de minutes. Je me retrouve avec des salarymen qui s’apprêtent à aller au travail car nous sommes lundi. Le trajet est assez agréable car il se fait dehors et les rails sont surélevés. De cette façon, on a une jolie vue sur la mer, et lorsqu’on approche des parcs, on aperçoit au loin les weenies : le château, leur BTM, le volcan de TDS et la TOT. A ce propos, quelqu’un a-t-il une astuce pour différencier le château de Floride avec celui de Tokyo ? Je n’arrive pas à voir de différences… C’est donc la toute première fois que je vois un autre château que le nôtre. Je suis super excité !
Lorsque le train arrive à Maihama, je saute et au premier étage de la gare, il y a une vue parfaite sur le château de Cendrillon que je prends le temps d’admirer ainsi que sur leur hôtel. Je vois également passer leur monorail ! Décidément, il y a plein de choses que je ne connais pas ici ! Je reprends mon trajet à pied car une fois à la gare de Maihama, il faut marcher à peu près 10-15 minutes (10 si on force le pas) pour arriver à l’entrée de Tokyo DisneySea qui est située à quelque 800m de là. Impossible de se perdre cependant, la route est toute droite. Arrivé sur le parking à l’entrée du parc, je vois passer un bus Disney. Il est trop Kawaii ! Sa forme ancienne, ses couleurs, ses parties chromées, sa statue de Mickey sur le toit à l’avant, et ses formes de tête de Mickey un peu partout (y compris les pots d’échappement, détail oblige !), j’adore tout ! Il nous faut les mêmes à Disneyland Paris, ils feraient un malheur j’en suis sûr !  















Il est environ 6h30 quand j’arrive devant les grilles du parc, je peux déjà voir le globe représentant le monde qui tourne. Plusieurs choses m’interpellent. Tout d’abord, il y a déjà des gens qui attendent devant l’entrée alors que le parc n’ouvre qu’à 8h, ensuite tout le monde attend sagement en ligne et assis que le temps passe. Les japonais sont également FANS de Disney car nombre d’entre eux ont des goodies (peluches, sacs, vêtements…) à l’effigie de Disney. Ce qui explique pourquoi le parc marche si bien là-bas. Les visiteurs dépensent beaucoup d’argent en merchandising contrairement à nous en Europe. Je profite de ce temps d’attente pour demander un plan du parc et organiser un peu ma journée. Je sais déjà qu’il faut que je file chercher un FP à TSM car c’est l’attraction est la plus prisée du parc et sans ce précieux sésame, il est quasiment impossible de la faire. En outre, en regardant avant de partir sur internet, j’avais vu que la TOT et Journey to the Center of the Earth étaient fermés… J’étais surtout triste pour la seconde attraction que je ne pourrai pas essayer.



Sur les coups de 7h, la foule continue à arriver derrière moi et je me dis que j’ai vraiment bien fait d’acheter mon billet en avance au Disney Store de Shibuya. C’est à cette heure-ci que les billetteries ouvrent mais le temps d’y faire la queue, d’acheter son billet de venir à l’entrée du parc, on se retrouve derrière tout un tas de monde. Et DLP m’a appris que les ouvertures de parc étaient stratégiques pour réussir sa journée, car il est possible de prendre un FP et de faire une ou deux attractions très rapidement avant que les guests ne commencent à arriver.
Le temps tourne et à 7h45, le parc ouvre pour les guests des hôtels. Rah, c’est tellement rageant de les voir entrer alors que nous sommes encore à attendre derrière les grilles. Pas grave, H-15 minutes. Les CM nous font nous lever et ouvrent les grilles d’entrée via tout un cérémonial. Je regarde ma montre, plus que quelques minutes. La pression monte ! Puis à l’heure pile, les CM ouvrent le parc en même temps à tout le monde. Allez, encore quelques mètres et j’y serai ! Je valide mon ticket, je passe le tripode et j’y suis ! Enfin ! Je visite pour la première fois de ma vie un autre parc Disney, et pas n’importe lequel : Tokyo DisneySea. J’immortalise ce moment en prenant une vidéo de l’entrée du parc tout en avançant car je vois que les japonais jusque-là si disciplinés courent vers TSM malgré les CM placés tous les 10 mètres, souriants et tenant une pancarte nous demandant de ne pas courir. Je marche donc à vitesse grand V pour avoir mon FP en espérant qu’il ne soit pas trop tard. J’arrive à l’avoir pour 10h55 et la queue affiche déjà 50 minutes d’attente !
Puis je me dirige vers Lost River Delta pour faire Indiana Jones Adventure, mais en passant devant DisneySea Electric Railway, il n’y a encore aucune file. Je décide donc de la faire car je sais qu’à DLP, ce genre d’attraction peut avoir beaucoup de queue dans la journée, et j’ai bien fait car lorsque j’ai voulu la refaire plus tard, il y avait au moins 30 minutes d’attente. Il s’agit d’un très joli tramway surélevé qui fait l’aller-retour entre American Waterfront (le land représentant New York) et Port Discovery. La vue depuis le tram est très belle et c’est ce genre d’attractions qui fait la différence entre un parc Disney et un parc d’attractions lambda.
Comme je me retrouve à Port Discovery, je décide de faire Nemo & Friends SeaRiders car l’attente n’est pas très longue, une dizaine de minutes de mémoire. Je ne sais rien de cette attraction, c’est donc une découverte totale. Au début, on entre dans une première salle où une rapide introduction nous présente la façon dont notre sous-marin se retrouve miniaturisé à la taille d’un poisson. Après, nous allons dans une seconde salle où l’on s’assoit et on boucle notre ceinture de sécurité car le voyage avec Nemo et ses amis risque d’être turbulent ! L’attraction est sympa, c’est une sorte de Star Tours dans une salle beaucoup plus grande qu’un Starspeeder avec des effets 4D, de l’eau notamment. J’ai bien aimé, c’est sympa à faire mais elle ne vaut pas d’attendre trop longtemps non plus. Heureusement, elle dispose de FP.











Puis en sortant, je décide de faire un détour vers Mysterious Island pour visiter le cœur de cet impressionnant volcan que j’ai vu de nombreuses fois en lisant des livres sur Imagineering. Je suis impressionné par le travail réalisé sur les roches qui ont l’air plus vraies que nature. Passionné par Jules Verne, je tombe littéralement amoureux de ce land ! Si seulement on avait le même à Paris ! Comme il n’y a aucune queue non plus à 20,000  Leagues Under the Sea, je décide de la faire également. Après tout, je me dis qu’IJA a une file Single Rider et donc la queue doit être moins longue qu’une file stand-by comme celle-ci. Et puis, s’il faut que je fasse la queue pour IJA, je la ferai, puisqu’elle fait partie des attractions incontournables du parc. Donc sans rien savoir sur ce qui m’attend là-dedans, je m’enfonce (au sens propre !) dans les profondeurs de la roche pour m’installer dans mon sous-marin. Je suis seul dedans, quelle chance ! Si je crie, personne ne m’entendra comme ça, hahaha !   L’attraction est fantastique et simule parfaitement la sensation d’être sous l’eau. De plus, les décors sont très bien réalisés il y a de nombreux AA, et elle est assez longue.

















Bon, cette fois je marche vers IJA. En chemin, je tombe sur des personnages en set libre du Livre de la Jungle et comme il n’y a que quelques guests autour d’eux, j’ai ma photo en quelques secondes. Les sets libres sont quelque chose qui me manquent à DLP. Ça anime le parc et permet des rencontres spontanées avec les guests qui en gardent d’excellents souvenirs. Retournons à IJA. J’ai tellement entendu parler en bien de cette attraction sur DCP – certains la considérant même comme la meilleure attraction du monde, rien que ça – que je réalise à peine que je m’apprête à la faire. J’appréhende un peu le temps d’attente mais contrairement à ce que je pensais, on est un lundi et la file stand-by n’est pas monstrueuse, 35 minutes de mémoire. De toute façon, je prends la file Single Rider car je suis tout seul. Comme dans POTC, toute la file est magnifiquement thématisée et possède de nombreux détails qui font passer le temps. Pour ma part, en tant que SR, je passe par la file FP en indiquant au CM à l’entrée que je suis SR. Je parcours toute la file en marchant lentement pour admirer les décors mais sans jamais m’arrêter. Et je me retrouve à la zone d’embarquement en moins de deux minutes sans avoir attendu une seule seconde ! Il n’y a que quelques visiteurs devant moi et je prends donc rapidement place à bord d’une jeep. Incroyable, à croire que les japonais ne connaissent pas les SR ! Moi qui pensais faire 60 minutes de queue pour IJA, je n’en ai pas fait une seule minute ! Le véhicule est impressionnant car il assez gros et on croirait vraiment être dans une jeep. L’attraction est fantastique et ne vole pas sa réputation. Les mouvements de la jeep (accélération, freinage, virage…) vous collent au siège, les décors sont magnifiques et les effets sont impressionnants, voire effrayant pour certains ! Haha  
Je ne m’attendais pas à ça mais je ressors de là avec le sourire jusqu’aux oreilles. Je décide comme il n’y a aucune attente de la refaire immédiatement.









Puis me trouvant à côté de Raging Spirits qui possède également une file SR, je fais cette montagne russe que je sais être la copie conforme de notre Indiana Jones au niveau du layout. Pourtant les décors sont complètement différents des nôtres, et pour une fois, je trouve que nos décors peuvent rivaliser avec les leurs, dans un style différent. Mention spéciale aux effets d'eau, de fumée et de flammes qui rendent très bien. Ce changement de décor fait que je suis assez désorienté et je n’ai pas l’impression de faire la même attraction qu’à Paris. Tant mieux ! Là encore, il n’y a aucune attente en file SR.







Je continue mon tour du parc en allant visiter Arabian Coast. Je m’envole dans Jasmine’s Flying Carpets qui est un simple manège, l’équivalent de nos Tapis Volants des WDS. J’en profite car il n’y a pas de queue. Pas grand-chose si ce n’est que les décors sont jolis.
Après cela, je vais tenir compagnie à Sinbad dans Sinbad’s Storybook Voyage qui pourrait s’apparenter à notre IASW. C’est un flume ride assez long, qui relate l’aventure de Sinbad et de son tigre (trop mignoooooon !). Il y a de nombreuses scènes et beaucoup de personanges qui bougent. C’est dynamique et la musique créée spécialement pour ce voyage est sympa à écouter. Je n’ai pas attendu du tout non plus, et je commence à me demander s’il y a vraiment toujours du monde à Tokyo Disneyland… La photo de Sinbad a été prise plus tard dans la journée.
Je me dirige maintenant de nouveau à Mysterious Island où je m’assois pour prendre un café et quelque chose à grignoter à Nautilus Galley. Il est plus de 10h, je me suis levé tôt et je n’ai toujours rien avalé. C’est l’occasion pour moi de me reposer, de faire le point sur ce que j’ai fait et ce qu’il me reste à faire et d’attendre mon heure pour mon FP de TSM !







A 10h30, j’ai donc mon FP pour TSM dans une demi-heure et j’ai déjà fait :

• DisneySea Electric Railway
  
• Nemo & Friends SeaRider
  
• 20,000 Leagues Under the Sea
  
• IJA : Temple of the Crystal Skull x2
  
• Raging Spirits
  
• Jasmine’s Flying Carpets
  
• Sinbad’s Storybook Voyage
  

La journée a bien débuté !

ah, mais c'est pas bien de couper ton thread en 2. ^^
au moins, tu as pu faire IJA , en plus rapidement (seul regret pour ma part, on a pas eu assez de temps pour le faire).
j'attend la suite.

fredd74 a écrit:

ah, mais c'est pas bien de couper ton thread en 2. ^^
au moins, tu as pu faire IJA , en plus rapidement (seul regret pour ma part, on a pas eu assez de temps pour le faire).
j'attend la suite. Wink

C'est pour faire durer le plaisir.
J'ai été très surpris de n'avoir personne dans la queue SR. Je ne m'attendais pas à n'avoir aucune attente à cette attraction. C'est peut-être l'intérêt aussi d'y aller en semaine.

Mais que ce parc est beau bon sang Je rêve tellement de le voir de mes propres yeux. Tes photos sont superbes. Ça me laisse vraiment rêveuse. :love1
Je suis vraiment heureuse pour toi que tu aies pu vivre cette expérience. Ta journée a très bien commencé et ce sans le moindre accroc. Ouf, tu as dû te lever tôt ! C'est vrai que le fait d'être seul fait vraiment gagner du temps. Cependant, face à une énorme file, je serais prête à utiliser cette option même en étant avec quelqu'un tant elle est pratique.

Oh oui ! Et il est encore plus beau en vrai !

Merci beaucoup Elsa s'envole, j'ai eu effectivement beaucoup de chance car la journée s'est très bien déroulée dans son ensemble. De mémoire, je me suis levé à 5h30 et me suis dépêché de me préparer pour être avant 6h00 dehors en train de rejoindre le train.

La file SR est vraiment géniale ! Elle a la particularité d'emprunter la file FP, ce qui signifie que lorsque tu veux faire IJA en SR, tu te présentes devant le CM qui s'occupe de la file FP et tu lui indique que tu souhaites la faire toute seule. Le plus simple, est d'accompagner la parole (one) avec un geste (tu indiques ton index) pour être sûr qu'il comprenne que tu es une SR. Et si vous êtes plusieurs, c'est comme à Paris, vous ferez toute la queue ensemble, où vous pourrez prendre votre temps à regarder les décors qui sont aussi beaux que ceux de la queue de POTC à Paris, et c'est seulement lors du load que vous serez séparés le temps de l'attraction. Donc ça permet de gagner beaucoup de temps à partir du moment où l'on accepte de ne pas faire l'attraction avec les autres personnes de son groupe. Pour IJA, ce n'est pas très gênant car c'est une attraction qui se vit "seul".

It’s a Small World After All ! 2ème partie


Je me dirige maintenant vers Toy Story Mania qui est l’attraction la plus populaire du parc. On m’avait conseillé de prendre un FP si je voulais éviter de perdre (beaucoup) de temps à faire la queue et effectivement je vous le conseille. J’arrive à 11h devant l’attraction et il n’y a déjà plus de FP de disponibles tandis que la queue monte à 100 minutes ! Je suis bien content d’avoir mon sésame. En moins de 30 minutes je vais pouvoir embarquer dans mon véhicule. La queue de l’attraction est jolie mais loin d’être parfaite selon moi. Pour une attraction aussi populaire, j’ai été surpris du peu de détails apportés. Les décors reprennent quelques éléments que l’on a dans notre Toy Story Playland et les dessins sur les murs renforcent le côté cartoon. Néanmoins, le plafond et les nombreuses parties du mur découvertes qui sont noires m’ont complètement sorti de l’ambiance. De plus, je déteste les files en zig-zag où l’on a l’impression d’être un mouton. Je suis déçu de la queue et je pense qu’il y avait beaucoup mieux à faire, surtout pour une attraction de cette envergure-là. Les véhicules par contre sont jolis et le principe de l’attraction est vraiment fun. Vous tirez sur une cordelette avec le canon se trouvant devant vous, pour atteindre votre cible à l’écran. Mon score a été de 130 500 (pas le droit de se moquer hein !   ) avec un pourcentage de précision de 25 %. Je pense que j’ai arrosé tous les écrans devant lesquels je suis passé. En sortant, je me dis que je me suis bien amusé et que cette attraction serait idéale pour compléter notre Toy Story Playland et en faire un « vrai » land. D’autant plus que l’extérieur est à tomber par terre tellement c’est joli. Mais il faudrait améliorer la queue, faire quelque chose pour les temps d’attente et ajouter peut-être quelques AA pour qu’elle soit parfaite. Parce que le problème, c’est qu’on se retrouve encore une fois devant des écrans et pas des décors en dur comme pour Buzz Lightyear…





















Je continue mon tour de parc avec Turtle Talk, une attraction se trouvant dans l’impressionnant S.S. Columbia, le paquebot grandeur nature amarré à American Waterfront. Cette attraction est similaire à notre Stitch des WDS, sauf qu’elle n’est qu’en japonaise et comme elle se base sur l’interaction avec le public, si vous ne comprenez pas le japonais, elle perd un peu de son intérêt. Malgré les avertissements des CM à l’entrée – il faut croire que je n’ai pas une tête de Japonais   – je décide quand même de la faire pour voir ce que ça donne. L’attente est faible. Ça me permet de découvrir le paquebot de l’intérieur. Et effectivement, je n’ai strictement rien compris de l’attraction mais ce qui était drôle du coup, c’était de voir les japonais autour de moi rire aux éclats tandis que je comprenais rien. J’en suis sorti quand même heureux de l’avoir faite.









Puis grâce à un FP que j’avais pris, j’ai refait 20,000 Leagues Under the Sea. L’attente y était plus importante que ce matin. Et je décide de faire un tour des boutiques du parc pour faire quelques emplettes. En passant de boutique en boutique, je passe devant une rangée de CM alignés dont le but est de distraire les visiteurs et de leur taper dans la main avec leur gant de Mickey. C’est vraiment sympa ! Je continue mes achats puis quand arrive 14h, je gagne American Waterfront pour assister à leur spectacle du 35ème anniversaire qui se déroule sur l’eau – bien évidemment ! – une grande première là aussi pour moi. J’ai beaucoup aimé le spectacle ainsi que la musique. Puis je vais déjeuner au New York Deli, un restaurant au comptoir où je prendrai un sandwich au thon, des frites et un thé glacé pour moins de 10 €. Le sandwich était excellent, de même que les frites. Et le prix est plus que raisonnable. La comparaison fait franchement mal pour son homologue parisien où pour 50 % plus cher et de l’attente en prime, on a de la nourriture dont la qualité laisse à désirer…







































Je continue mon tour du parc où je flâne au gré de mes envies. C’est vrai que les décors sont superbes quand même ! Depuis le parc qui est situé sur un polder, on peut voir la baie de Tokyo avec ses nombreux porte-conteneurs et paquebots, ainsi que les avions décoller et atterrir depuis l’aéroport situé non loin de là. Ainsi, les plans d’eau de TDS se confondent avec la vraie mer qui n’est séparée que par un simple mur. C’est un peu surréaliste. Il y a même à Port Discovery, une porte qui soit-disant empêche l’eau de la mer de rentrer dans le parc. Apparemment, elle ne semble pas totalement étanche ! J’aime beaucoup cette touche Disney remplie d’humour !

















































































Les boutiques du parc sont tout aussi joliment décorées que le parc lui-même. L’attention apportée aux détails est bluffant. Concernant, les produits, je me suis acheté plusieurs mugs, un T-shirt et quelques boîtes de gâteaux. Les boîtes de gâteaux étaient belles et j’en aurai bien ramené plus si j’avais eu le sac de Mary Poppins comme valise ! C’est assez amusant de regarder les différences au niveau des produits qui sont vendus par rapport à la France. C’est là qu’on voit que nos cultures diffèrent significativement. C’est une vraie étude de société en somme ! Par contre, il faut faire attention car contrairement au Resort Français, les CM au Japon parlent très peu, et c’est un euphémisme, l’anglais. Même les managers ne comprennent pas très bien ce que l’on dit, ce qui rend l’échange difficile lorsqu’on a une demande particulière. Comment ça c’est moi qui parle mal l’anglais ?! Bon d’accord, c’est aussi de ma faute alors…  











Je finis par prendre DisneySea Transit Steamer Line au niveau d’American Waterfront. Il s’agit d’un bateau qui fait le tour du parc (comme notre Disneyland Railroad) et qui permet d’avoir un point de vue différent sur le parc. La balade est reposante et le temps d’attente était très réduit, j’ai dû attendre 10 min au plus. En sortant de là, je fais une dernière fois Indiana Jones Adventure en SR. Puis, l’heure de mon départ approchant, je me dirige – avec mon paquet de pop-corn à la tomate à la main –  vers la forteresse de Mediterranean Harbor que je n’ai pas encore visitée.























Malheureusement, il est l’heure de partir. Après avoir pris en photo la sphère à l’entrée du parc et la statue de Walt Disney avec Mickey (il nous faut la même à Paris !), je sors du parc avec déjà qu’une seule envie, c’est d’y revenir un jour. Après les futures extensions de prévu peut-être ? Puis, histoire de parachever mon expérience Disney du jour, je décide de prendre le monorail pour rejoindre la gare de Maihama. C’est encore une fois une grande première pour moi d’emprunter un monorail Disney. Il me dépose non loin de la gare de Maihama où je vais. Une fois dans le train sur le trajet de retour vers Tokyo, je jette un dernier coup d’œil aux parcs que l’on peut apercevoir. Ce fut une très belle journée pour moi !

















A l’hôtel, je récupère ma valise puis avec les autres membres de mon groupe, nous montons dans le car qui nous emmène vers l’aéroport de Tokyo. Après avoir passé les formalités d’enregistrement, nous nous installons dans l’avion. Le décollage de nuit sur la baie de Tokyo est absolument extraordinaire. J’ai la chance pour ce retour d’être à côté du hublot et je vois des petites lumières en bas qui correspondent à ces millions de japonais qui vivent dans ce pays magnifique. L’espace d’un instant, j’ai l’impression d’être dans Peter Pan’s Flight, dans la scène où l’on survole Londres. Je tente de voir où se situe Tokyo Disneyland sur la baie mais sans être sûr d’y parvenir.
Finalement, je réalise la chance que j’ai eue de faire ce très beau voyage pour découvrir un pays riche, en culture, en mentalité, en histoire, en architecture, en gastronomie et dans de si nombreux domaines !











And I lived happily ever after…